Ne t'en fais pas avec la vie
Message 13 de Mon Essence – le 10 juin 2009 – Transmis à Micheline Simard
Ne t'en fais pas avec la vie. Je parle ici de ce que vous appelez la vie sur cette terre. Ne t'en fais pas avec elle. Elle est pure fabrication de la partie illusoire de ton esprit qui veut que tu continues à croire en la séparation. Cette vie n'est pas la Vie, mais seulement un rêve. Un rêve qui se veut parfois triste, parfois heureux. Mais un rêve construit sur la peur qui le soutient. Car seule la peur de qui vous êtes vraiment sous-tend ce monde illusoire.
Croire en un monde de souffrance, quand vous êtes le Fils unique de Dieu pur, parfait et saint, peut-il avoir un sens ? Chercher ton identité éperdument et constamment, années après années, sans jamais la trouver, a-t-il un sens pour toi ? Chercher à trouver absolument un sens à cette vie apparente ne t'interpelle-t-il pas ? Pourquoi faudrait-il trouver un sens à ce qui n'en a pas ?
Ne t'en fais pas avec cette vie illusoire, car elle n'a pas de sens. Elle est là seulement pour essayer de te démontrer, de te prouver, qu'elle vaut la peine d'être vécue. Pourquoi crois-tu que la confusion demeure en ton esprit quand tu t'arrêtes et regardes vraiment, avec lucidité, ce qu'est ta vie ? Ne la trouves-tu pas vide, sans sens, sans valeur ?
Comme tu te dis que cela est impossible, que cette vie doit absolument avoir un sens caché, que tu n'as pas encore découvert, tu recommences ta quête de sens. Et quand tu crois avoir trouvé un sens à cette vie insensée, tu tentes de le conserver précieusement en toi. Tu ne veux pas le perdre. Il reste un trésor précieux pour toi. Pourquoi crois-tu que tu doives faire autant d'effort pour ne pas le perdre, ne pas l'oublier ? Pourquoi veux-tu alors y consacrer ta vie totalement, sans plus y réfléchir ?
Pourquoi restes-tu concentré sur ce but que tu as décrété être le sens de ta vie ? Et pourquoi ne t'arrête-tu pas pour le remettre en question ? Tu sais que si tu t'arrêtes et le remets en question, tu vas voir qu'il n'a pas plus de sens que tout le reste de ta vie. Tu vas voir que tu t'es accroché à ce sens comme à une bouée de sauvetage qui flottait à côté de toi au moment où tu avais peur de te noyer. Te noyer dans ta quête de sens, te noyer dans ta constatation du vide de cette vie.
As-tu pensé que tout ce que tu as vu pourrait tout simplement être la vérité ? As-tu pensé que tu ne trouvais pas de sens à cette vie « physique » parce qu'il n'y en avait tout simplement pas ?
Si tu ne t'en fais pas avec la vie, mais que tu acceptes tout bonnement les découvertes que tu fais, sans vouloir absolument qu'elles soient autre chose que ce que tu as vu, tout finira par s'éclairer.
Ne t'en fais pas avec la vie et accepte ce que tu es vraiment se manifester à toi peu à peu. Imagine que tu es le fond d'un puits profond. C'est seulement quand l'eau sera claire, que tu te verras toi-même en regardant dans le puits. Tout ce qui brouille l'eau et obscurcit ta vision sont la multitude de pensées et de désirs qui vont dans tous les sens, avec une grande rapidité, pour t'empêcher de t'arrêter, pour t'empêcher de voir que cette vie, que tu veux si heureuse, si confortable, si remplie, demeure vide de sens. Et ce, malgré tous tes efforts pour bien la remplir et pour te réaliser. Il ne peut en être autrement, car c'est ce qu'elle est : vide.
La vie ne peut être ce qu'elle n'est pas. Elle ne peut t'apporter ce que tu attends d'elle, puisque cette vie apparente n'est qu'un rêve que tu as inventé pour ne pas voir qui tu es vraiment; pour ne pas voir ta gloire, ta pureté; pour ne pas voir l'Amour total, inconditionnel, que tu es. Tu veux continuer d'entretenir l'illusion que cette vie insensée a un sens, afin de cacher ta peur, ta seule vraie peur : la peur de toi-même, de ta vraie Réalité. Tu es si grand, si puissant, si aimant que cette puissance aimante te rappelle que tu penses lui avoir tourné le dos à un moment donné et que tu t'en veux tellement. Tu ne te pardonnes pas d'avoir laissé de côté ta seule et véritable identité. Tu ne te pardonnes pas d'avoir délaissé cette paix, ce bonheur illimité dans lequel tu baignais, avec lequel tu étais, tu es et tu seras toujours.
Tu cherches continuellement à retrouver le sens que tu crois avoir perdu, mais qu'en même temps tu sais avoir toujours conservé. Tu sais, au plus profond de toi, qu'il y a un sens à la vie parce que ce sens, c'est toi. C'est ta seule Réalité. Tu ne peux l'oublier, tu ne peux le perdre, car c'est ton identité profonde, ta seule identité. Tu n'as aucun effort à faire pour trouver et conserver précieusement le sens de ta vie. Il n'est pas dans la vie, c'est-à-dire dans tout ce qui semble à l'extérieur de toi, dans des relations, dans des activités. Non, il n'est absolument pas là et tu as entièrement raison de ne pas le trouver là où il n'est pas.
Le sens de ta vie est en toi, à l'intérieur de toi. Il est toi. Tu es le seul sens de ta vie. Tu es ce que tu es. Tout ce que tu as à faire est de continuer à regarder dans le puits, tranquillement, dans le calme, sans n’être habité d'aucune pensée, et tu te verras toi-même. Tu verras alors que tu es l'eau, que tu es le puits, que tu es tout, absolument tout, toi (qui est Moi) uni au Créateur. Car Lui seul existe.
Cela peut te sembler difficile à croire pour le moment, mais ne t'en fais pas avec la vie, et tout arrivera à point.
Cette vie est un rêve que tu as projeté à partir de la partie illusoire de ton esprit qui se croit séparée, qui croit avoir trahi la confiance de Son Créateur, qui croit s'être tourné le dos à elle-même. Cette partie s'en veut terriblement. Elle est rongée par le remords et ne peut croire qu'elle mérite le pardon de Dieu et de toi. Cette partie (l'ego) s'est tracé un plan de vie (en rêve) pour retrouver sa dignité et avoir de la valeur à ses propres yeux, et face à son Créateur. Mais ce plan n'est qu'une chimère. Il ne peut fonctionner, car il repose sur de fausses prémisses. Il repose sur un gigantesque mensonge, celui que toi, le seul Fils de Dieu, ait pu trahir la confiance de Dieu, son Créateur. Cela est carrément impossible!
Puisque Dieu seul existe, comment pourrait-il y avoir un petit enfant triste et malheureux qui serait à part de Dieu ? Comment pourrait-il y avoir un plan pour cet enfant isolé afin qu'il se rachète aux yeux de son Père ? Pourquoi cet enfant isolé devrait-il faire de grands efforts pour se perfectionner sans cesse afin de mériter le salut, l'attention et le pardon de son Père, qu'il croit avoir trahi ? Comment cela se pourrait-il si l'enfant n'est pas isolé, n'est pas séparé et n'existe que dans un rêve déjà terminé ?
Ne t'en fais pas avec la vie, car tu es la seule et unique Vie qui soit. « Ne t'en fais pas avec cette vie » signifie ne cherche pas de sens là où il n'y en n'a pas. Ne te perds pas dans des théories compliquées, dans des hypothèses non vérifiables. Ne cherche pas non plus à comprendre l'incompréhensible, c'est-à-dire ce qui dépasse l'entendement humain. Ne t'en fais pas avec la vie, c'est aussi rester calme, serein, peu importe les circonstances, en sachant que cette vie n'est qu'apparence trompeuse. Elle n'est qu'un rêve dont tu t'es déjà éveillé il y a longtemps, parce qu'en fait tu n'as pas rêvé. Comme je te l'ai dit dans d'autres messages, tu es toujours ce que tu es vraiment, et n'a jamais cessé d'être, même si tu ne le vois pas présentement.
Reste calme intérieurement, laisse tes pensées passer. Regarde tes émotions en témoin neutre, en sachant qu'elles ne sont qu'illusion. Et ces pensées, ces émotions, qui brouillent l'eau du puits dans lequel tu regardes, finiront par s'estomper, comme les vagues se calment après la tempête. Quand l'eau du puits sera calme et claire, tu verras que l'eau, le puits et le reste, c'est toi.
Alors, pourquoi t'en faire avec la vie, qui n'est qu'un rêve trompeur qui tente de te laisser vagabonder perpétuellement à la recherche d'un sens que tu ne peux trouver là où tu cherches ?
Ne t'en fais pas avec la vie, et regarde-la pour ce qu'elle est : un rêve. Un rêve sans importance. Ne te laisse pas distraire par tous les événements et les personnages de ce rêve. Tu les as inventés de la même manière que ceux qui semblent si réels dans tes rêves quand tu es endormi.
Ne t'en fais pas avec la vie. Mais puisque tu ne vois pas encore le fond du puits, c'est-à-dire ce que tu es vraiment, fais-Moi confiance. Je suis ton rappel continuel, ta vraie nature, le seul sens qui soit. Je suis qui tu es vraiment et Je peux te guider, comme Je le fais présentement, à travers tout ce qui semble ta vie en ce monde. Je suis ton Esprit et c'est ton esprit qui prend toutes les décisions dans ce que tu appelles ta vie actuelle. Ne te laisse pas distraire et convaincre par la partie illusoire de ton esprit (ego) qui te dit que tu es seul, isolé, séparé de tout le reste. Ce n'est pas vrai. C'est totalement faux! Tu es Un avec ton Père et Lui seul existe.
Même si tu trouves cela difficile à croire, Je ne te demande pas d'y croire ici et maintenant. Personne ne te le demande. Mais si tu cherches un sens à cette vie, sans en trouver un, arrête-toi, réfléchis à ce que Je viens de te dire dans ce message et laisse monter en toi ce qui vient, avec une toute petite volonté, un tout petit désir, de voir qui tu es vraiment. Ton petit désir de voir la Vérité, la seule qui soit, te guidera à chaque instant vers une clarté toujours grandissante. Car ton petit désir, aussi petit soit-il, est une demande, une ouverture à qui tu es vraiment, à Moi, ton Esprit véritable. Et Je suis toujours là, à tes côtés, en toi.
Quand tu manifestes le début d'un tout petit désir, la plus minuscule volonté, tu M'ouvres la porte. Tu t'ouvres à toi-même, à qui tu es vraiment. Tu fais alors entrer la Lumière, puisque seule la Lumière est.
Ta petite volonté de trouver la Vérité, la seule qui soit, ouvre la porte de ton cœur et de ton esprit. Elle ouvre la porte de la chambre noire dans laquelle tu t'étais enfermé, de peur d'être aveuglé et détruit par la Lumière éclatante de l'Amour que tu es. Ta petite volonté, aussi mince et faible qu'elle te paraisse, ouvre la porte à la Beauté, à la Gloire, à la Joie. Mais tu ne l'ouvres pas encore très grande, de peur de perdre tes repères, de peur de ne plus savoir où tu es, ce que tu es. Tu as peur, par-dessus tout, et c'est ta seule vraie peur, de te fondre dans le tout. Tu as peur de ne plus être quelqu'un, d'être rien, de ne plus être vu et reconnu par ton Père. Tu aimes croire que ton Père tout-puissant est à l'extérieur de toi et te regarde d'en haut, t'encourageant quand tu as des difficultés, te félicitant quand tu fais des efforts pour t'améliorer, aplanissant les obstacles à ton bonheur, quand tu le Lui demandes.
Tu tiens à cette relation. Tu crois te sentir à l'aise dans ce petit rôle de petite personne faible et impuissante qui fait son possible, et à qui on ne demande rien de plus. Mais, en même temps, tu t'ennuies de la puissance, de la gloire, que tu es vraiment. Tu te rappelles, tout au fond de toi, que tu es beaucoup plus que ce que tu te forces à croire pour te rassurer.
Tu crains de laisser ton cachot noir parce que tu t'y es habitué. Mais, en même temps, tu sens un attrait irrésistible vers quelque chose de beaucoup, beaucoup, plus grand. Ce beaucoup plus grand qui t'attire tant, tout en te faisant peur, c'est toi. Nul autre que toi dans ton Essence. Ce que tu crois être toi, c'est-à-dire ton corps et ta personnalité, ne sont qu'un reflet, une matérialisation de ta croyance en ta faiblesse, en ta petitesse. Ta petite volonté de voir la Vérité t'amènera, pas à pas, en toute sécurité, à retrouver l'être sublime que tu es : Amour pur.
Ta petite volonté constitue un très grand pas pour toi, car elle a enfin ouvert la porte de ton cachot noir. Et elle permet à la Lumière d'entrer un peu, là où il n'y avait que noirceur. En tant que petit filet s'infiltrant dans ta cellule, la Lumière t'apportera de la joie et un désir encore plus grand de plus de lumière. Ta petite volonté (ton petit désir) de ressentir le bienfait de la lumière grandira, et tu voudras ouvrir un peu plus la porte pour bénéficier davantage de cette lumière qui te fait tant de bien.
Tes yeux commenceront à s'habituer à un peu plus de lumière et tu en seras ravi. Tu en demanderas encore davantage et, ainsi, tu ouvriras toujours plus grand la porte de ton cachot, jusqu'au moment où la porte sera grande ouverte. La porte disparaîtra alors et tu t'apercevras qu'il n'y a plus de cachot. Plus que cela, tu réaliseras qu'il n'y a jamais eu de cachot, que la noirceur dans laquelle tu te sentais n'était que la fermeture de ton esprit à la Lumière de la Vérité. Tu réaliseras que jusqu'à ce moment tu t'étais privé de la Lumière, seulement à cause de ta peur de voir qui tu es, de ta peur de perdre ce que tu croyais être : cette fausse identité, faite de faiblesse et de petitesse.
Tu es la Lumière de l'Amour, rien d'autre. Et toute autre identité que tu puisses te donner n'est que rêve, illusion, tromperie, que tu te fais toi-même.
Ta petite volonté est ce qui va te permettre de voir ta seule Vérité. N'aie pas peur, tu ne peux qu'être heureux. Tu ne peux que connaître la vraie Joie, la seule qui existe vraiment.
Entretiens ta petite volonté, ton petit désir. Elle s'étendra d'elle-même. Cela ne peut être autrement.
Va en paix et fie-toi à qui tu es vraiment. Il te guidera avec la plus grande sûreté.
Je t'aime infiniment. Ne l'oublie pas.
Sujet: Ne t'en fais pas avec la vie 
Mer 17 Juin 2009 - 22:32
