La stérilisation carbonique a-t-elle débuté son œuvre de mort ?Pour ne pas accabler le lecteur avec un discours trop ardu et pour l’inciter à aller jusqu’au bout de sa lecture, seuls les grands axes de ce sujet seront ici abordés, et de façon simplifiée.
Le lecteur intéressé par des développements plus poussés, pourra consulter mes nombreux articles à ce sujet :
http://razlebol.skynetblogs.be/archive/2011/01/14/sterilisation-carbonique-simplifie.html
ou
http://razlebol.skynetblogs.be/archive/2010/08/21/la-vrai-menace-du-rechauffement-planetaire-diffusez-l-info.html
ou
http://razlebol.skynetblogs.be/archive/2010/08/21/strategie-pour-sauver-la-situation-et-nos-vies.html
ou
http://sosterrien.skynetblogs.be/archive/2009/12/11/la-sterilisation-carbonique-c-est-du-serieux.html
http://sosterrien.skynetblogs.be/archive/2009/11/23/sterilisation-carbonique-mode-d-emploi.html
J’aimerais d’ailleurs remercier ici ceux qui font l’effort de me lire, car aussi étonnant que cela puisse paraître, chaque lecteur lit en moyenne 5 à 20 pages de ce blog.
A l’époque du « pré mâché », du parler court et de la vulgarisation scientifique qui semblent faciliter à tous, l’accès à des connaissances de plus en plus poussées, on ne peut que s’étonner de ces efforts et féliciter le lecteur pour cela.
Maintenant soyons clair, je vulgarise et je simplifie autant que je le peux, mais il est impossible et illusoire de croire qu’un mécanisme aussi complexe et aussi multi disciplinaire que la stérilisation carbonique, puisse être compris en trois mots, sans faire le moindre effort...
Je rappelle que j’ai identifié un processus catastrophique menaçant l’humanité et toute forme de vie évoluée à l’échelle planétaire, et que lors d’une première publication sur mon blog en décembre 2009, à l’issue d’une participation à la 3ème Conférence Internationale sur l’Hydrogène, qui s’est tenue au Centre de Recherches Scientifiques et Techniques à Rabat au Maroc, j’ai baptisé ce processus : la « stérilisation carbonique »
Une stérilisation carbonique a lieu en plusieurs étapes, on peut même parler de dominos, qui dans leur chute, en entraînent d’autres.
Les phases successives, ou dominos, sont :
-1) le réchauffement planétaire.
-2) la fonte des clathrates
-3) la conversion en CO2 du méthane, libéré par la fonte des clathrates.
-4) l’interaction néfaste du CO2 avec la vie.
Phase 1 : réchauffement planétaire
Cette phase est bien évidemment largement amorcée.
Il faudrait une mauvaise foi consternante pour remettre en cause le réchauffement planétaire.
Je ne débattrai pas avec ceux qui veulent en contester l’origine, car origine humaine ou autre, cela ne changera rien au résultat final…
Si nous n’agissons pas, notre espèce subira le même sort que les dinosaures...
Nous disparaîtrons tous, inéluctablement !
Phase 2 : fonte des clathrates
Cette phase a commencé en Arctique lors de l’été 2009, et elle se poursuit toujours.
Les clathrates en zone Arctique, étant situés à de plus faibles profondeurs, ont commencé à fondre et à libérer des millions de tonnes de méthane.
Bien que ceci soit préoccupant, ce n’est qu’une goutte d’eau au regard des stocks monstrueux de méthane emprisonnés dans les clathrates à l’échelle mondiale. Ces stocks représentent en effet plusieurs milliers de milliards de tonnes de méthane.
Phase 3 : conversion en CO2 du méthane, libéré par la fonte des clathrates
Cette phase n’a pas encore commencé, en tout cas pas de façon violente, c’est à dire pas d’explosion, pas d’incendie.
Ceci est lié au fait que la libération du méthane issu des clathrates n’a eu lieu qu’en Arctique, loin de zones peuplées et de façon sûrement intermittente et discontinue, en fonction des saisons.
Mais le méthane a une durée de vie dans l’atmosphère d’environ un siècle, soit le temps qu’il lui faut pour se convertir en CO2 de façon « non violente ».
Ceci , pour nous, ne change rien au problème, mais rend cette menace moins visible et plus diffuse.
Phase 4 : interaction néfaste du CO2 avec la vie
Cette phase consiste en un afflux massif de CO2 dans l’atmosphère, entraînant des perturbations des mécanismes biologiques liés à la respiration et à la photosynthèse….
Nous n’en sommes pas là ? En fait, ce n’est pas si évident…
Bien sûr le plus gros des clathrates n’a pas encore fondu.
Quand le méthane aujourd’hui piégé dans les clathrates, sera libéré massivement et converti en CO2, le taux atmosphérique de celui ci augmentera de manière exponentielle et atteindra des taux mortels pour la quasi-totalité des formes de vie évoluée de la planète, effaçant plusieurs millions d’années d’évolution de façon brutale et sans aucune échappatoire pour personne.
Y compris pour ceux qui par cupidité auront dévasté la planète. Leurs richesses accumulées ne leur serviront à rien et ne leur permettront pas de survivre à une extinction de masse de cette nature.
Nous devons distinguer trois origines distinctes pour le CO2, afin de comprendre ce qui se produit en ce moment, et ce qui va se produire demain si on n’agit pas.
-La première origine du CO2 est une origine que, par souci de simplification, j’appellerais l’origine biologique.
Le CO2 biologique est celui que nous, êtres vivants, émettons en respirant, celui là même que les plantes recyclent pour nourrir la vie, via la photosynthèse.
Ce CO2 fait partie intégrante du cycle du carbone.
-La deuxième origine du CO2 est le CO2 anthropique.
Il est lié à l’exploitation des énergies fossiles, à l’utilisation de nos carburants, de notre électricité, les centrales thermo électriques représentant 40% des émissions mondiales de CO2.
Ce CO2 est issu de matières organiques qui se sont décomposées durant des millions d’années.
Ce CO2 a été retiré du cycle du carbone il y a des millions d’années par la vie elle-même.
D’un point de vue moléculaire, ce CO2 est identique en tous points au premier, et s’intègre désormais dans le cycle du carbone…
Seulement voilà, la vie planétaire s’en est très bien passé depuis des millions d’années, et son arrivée aussi massive modifie bon nombre de données : acidification et modification de la chimie des océans, réchauffement planétaire…
-La troisième origine du CO2 est liée au méthane « coincé » dans les clathrates.
C’est très comparable à la seconde origine, mais il ne s’agit pas de la même échelle.
En effet, les clathrates pourraient être à l’origine d’un minimum de 10 fois plus de CO2 que ce que nous avons libéré par l’exploitation du charbon et du pétrole, ces 150 dernières années.
La libération de ce méthane est fortement liée au réchauffement planétaire déclenché par le CO2 anthropique.
La fonte des clathrates a commencé, je vous le redis encore, et ce depuis l’été 2009 en Arctique, mais pour l’instant le pire n’est pas encore arrivé.
Il nous reste donc un peu de temps pour réagir, à condition qu’on s’en donne les moyens, ce qui est très loin d’être garanti, vu l’inaction des politiques et l’incapacité de nos « experts » à identifier la menace, de par leur hyperspécialisation, qui est un énorme handicap face à un problème multidisciplinaire et mondialisé, et que leur « nombrilisme » leur interdit de reconnaître publiquement.
Revenons maintenant sur la phase 4 de la stérilisation carbonique.
C’est la phase qui va simplement éradiquer notre espèce, ainsi que toute forme de vie évoluée de la planète si nous n’agissons pas.
Les septiques penseront en lisant ceci, qu’avec le taux actuel de CO2, on en est encore loin… Pas si sûr…
Evidemment, il est difficile de dire dans quels délais la catastrophe va survenir, et encore plus difficile de prévoir à quelle vitesse elle va se propager.
Mais les signes sont d’ores et déjà visibles, ce qui annonce l’imminence de cette catastrophe écologique majeure.
Les océans jouent un rôle important de protection de la vie, en jouant un rôle de régulateur du CO2 atmosphérique.
En effet les océans qui recouvrent 71% de notre planète, absorbe de grandes quantités de CO2, selon la réaction chimique suivante :
C02 + H20 (-----------) HCO3- + H+
Comme l’indique la flèche à double sens, cette réaction de dissolution est totalement réversible, d’où la notion de régulation…
Et c’est là qu’on aborde un problème majeur : contrairement à l’idée reçue et propagée par le GIEC, le rôle des océans n’est pas l’absorption du CO2, leur véritable rôle étant en fait la régulation de son taux atmosphérique.
Pour bien comprendre cette notion, il faut mettre en perspective le volume monstrueux d’eau mis en jeu, et les surfaces d’échange tout aussi monstrueuses entre l’eau de notre planète et l’atmosphère.
Bien sûr à court terme, le CO2 va se dissoudre, ce qui donne l’impression qu’il disparaît, mais comme l’a dit Lavoisier : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».
Depuis 150 ans, nous émettons chaque année, des milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
Nos océans jouent à fond leur rôle de régulateur, ce qui a considérablement amorti l’impact de l’effet de serre et donc du réchauffement planétaire, lequel rappelons le, constitue le premier domino.[/color]
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