L’état des illusions se tarit comme un nuage dans le ciel et derrière ce cumulus, ce n’était qu’un mirage, le consumerisme s’éteint et tes poches sont vides, ta liberté n’est plus…

Pourtant tu suis toujours ta carotte, celle qui passe dans ton univers, tu la regardes toujours avec la même frénésie, et tu avances ou tu recules sans jamais là toucher, elle s’enfuit comme le soleil à l’horizon et disparait dans la terre, depuis le fond des ages farouches, aprés le jour voilà que vient la nuit.
Ce soir, tu ne toucheras pas la lumière.

Nous sommes 7 milliards et ils sont quelques uns qui possèdent la canne, tu sais celle qui te montre la carotte, celle que tu tentes vainement de toucher.

Shopping, voyages, loto, iphone, plasma, voiture et piscine, survie, compétition, crédits, laissés pour compte, chomage, réfugiés et famine, tu peux tourner les mots dans le sens que tu veux, mais il n’y a pas assez de chaises, juste beaucoup trop de disparités …


La Carotte est un leurre

Une vie de labeur avec cette saine angoisse de la perdre, une vie d’enchainés dans la pénombre de la nuit et demain non plus, tu ne toucheras pas la lumière, pas tant que les oligarques continueront de secouer ta canne, pas tant que tu continueras de courir comme un idiot devant ta carotte.

Corruption, dette, banques, politiques, médias et pour leur faire face le sourire de celui qui n’a plus rien, l’oeil qui s’illumine de cet enfant rom qui n’a que son visage pour répondre à ta détresse, et toi là devant ta carotte, tu n’as que ton cerveau…

Si nous avions tous ce même sourire les uns pour les autres, sachant nous montrer digne de ce cadeau reçu, et si nous pouvions donner à chacun le pouvoir de diriger sa vie, libre dans ce monde au milieu des terriens et si les oligarques pouvaient manger la carotte, et si.

Seulement, il est un paramêtre à ne pas négliger, le degré de lobotomisation de chacun d’entre nous, une maladie! Raymond, un salarié smicard qui passe ses journées à classer des palettes, rentrait de Shopi pour se ravitailler en rosé, devant l’entrée un vieux sdf tremblotait par terre, Raymond se jette à son secours, le pauvre homme la cinquantaine était dans un pauvre état, il prend son smartphone, appelle les secours et porte assistance à ce déja vieillard, les clients s’approchent et le vigile aussi, un autre smicard qui surveille le magasin, faut dire que parfois, le pauvre à des envies de boite de thon, alors il surveille, et il arrive d’un pas nous dirons autoritaire: « Laisse le touche pas, s’il créve tu vas finir tes jours en prison, t’aurais du m’appeler de suite! ». Bien sur cette histoire est une fiction.

Jacques est banquier, mais banquier banquier, pas un de province, ni même de succursale, un banquier.
Son métier, rien de plus simple, il fabrique de l’argent, vous le prête et vous demande des intérets, avec rien, il écrit juste des chiffres dans un cahier (aujourd’hui je pense qu’il a opté pour un Apple), vous préte l’argent et vous demande des intérets c’est tout, Jacques est banquier c’est son métier et Jacques connait son métier, son métier c’est gagner de l’argent et l’été Jacques, il va à la pêche, il secoue sa canne avec une carotte…


source: http://www.french-revolution.fr

je sais pas vous mais ca rajoint ma pensee!