MES (mécanisme européen de stabilité): la dictature financière que l’Europe nous prépare
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geoff78
Messages : 4426 Date d'inscription : 02/05/2009 Age : 39 Localisation : Partout
Sujet: MES (mécanisme européen de stabilité): la dictature financière que l’Europe nous prépare Jeu 13 Oct 2011 - 11:00
MES (mécanisme européen de stabilité): la dictature financière que l’Europe nous prépare
Ou l'Union des dettes!
Le Mécanisme européen de stabilité (MES) est le dispositif permanent de gestion des crises qui succédera au FESF en juillet 2013. Un fonds permanent de renflouement de l’euro (ou « union des dettes ») doté de pouvoirs exorbitants. Le documentaire allemand ci-dessus présente les principales prérogatives de cette nouvelle autorité qui bafouera totalement la souveraineté des Etats et des peuples européens !
Messages : 288 Date d'inscription : 12/02/2011 Age : 62 Localisation : Valenciennes
Sujet: Re: MES (mécanisme européen de stabilité): la dictature financière que l’Europe nous prépare Jeu 13 Oct 2011 - 19:50
Pour couvrir ça, rien de tel qu'une méga couverture médiatique prioritaire (Primaires PS) qui masque l'installation sans relâche de la dictature européenne féroce. - Des traîtres esclavagistes en France, et en Europe, organisent l'Europe comme des seigneurs (et saigneurs) avec leurs fouets sur leurs esclaves. Il faut leur couper la tête, sans plus tarder, et sans jugement.
geoff78
Messages : 4426 Date d'inscription : 02/05/2009 Age : 39 Localisation : Partout
Sujet: Re: MES (mécanisme européen de stabilité): la dictature financière que l’Europe nous prépare Lun 24 Oct 2011 - 13:33
Le « MES » de Sarkozy et Merkel : un moloch techno-européen ?
20/10/2011 à 07h11 - Ce « sommet » de la zone euro (dix-sept pays participants), convoqué à Bruxelles ce dimanche, est-il celui de « la dernière chance pour l’Europe » comme le laisse entendre Nicolas Sarkozy ? Simplement une étape de plus sur un long chemin qui permettrait de sauver l’euro, à en croire Angela Merkel ? Ou le premier jalon d’une prise de pouvoir technocratique sur cette zone euro ?
De fait, les deux dirigeants abordent la réunion dans des états d’esprit bien différents.
Sarkozy veut être le sauveur de l’euro
Côté Sarkozy, avant « son » sommet du G20 début novembre, il s’agit d’apparaître comme le sauveur du monde, à tout le moins de l’euro, si ce n’est de l’Europe. Et pour cela, le président français met en avant la nécessité d’augmenter massivement la dotation du Fonds européen de stabilité financière (FESF) tout juste mis en place. Une dotation qui passerait de 400 milliards d’euros à 1 000, voire 2 000 milliards.
A quoi s’ajoutent, côté français, la demande d’une plus forte implication de la Banque centrale européenne (BCE) dans le soutien des pays en difficultés – pour tout dire, en faisant jouer la planche à billets, comme l’a fait la banque centrale américaine – et le refus d’un abandon plus important que prévu de la dette grecque, ce qui mettrait les banques françaises, notamment, en grande difficulté.
Merkel ne veut rien lâcher
Côté Merkel, c’est une autre histoire. La chancelière allemande, en aussi grande impopularité politique que le président français, ne veut rien lâcher qui augmenterait la participation du contribuable allemand au sauvetage de la Grèce ou du Portugal (puis de l’Espagne, puis de l’Italie…).
Elle ne veut pas davantage d’un relâchement de la discipline monétaire de la BCE derrière lequel se profilerait l’hydre de l’inflation tant honnie par le peuple allemand.
En milieu de journée, jeudi, Berlin faisait état d’un « accord total » avec Paris, après les discussions informelles la veille, à Francfort. Mais cela ne trompe guère. Les chefs d’Etat ou de gouvernement vont se trouver, une fois de plus, face à une joute franco-allemande feutrée sur ces trois sujets :
- gonflement du Fonds européen de stabilité financière, - implication de la BCE dans le renflouement des dettes souveraines, - montant de l’ardoise grecque à effacer (et donc à imputer aux banques prêteuses).
Un traité paraphé en catimini
Cela dit, un accord semble bel et bien exister entre Sarkozy et Merkel, c’est sur une modification du traité européen qui conduise à un véritable gouvernement économique de la zone euro. Là, les protagonistes avancent masqués. Bien sûr, une modification des traités a déjà été évoquée, mais de façon très générale, très floue. Or il s’avère que, dans une semi-pénombre, tout est d’ores et déjà prêt.
Le lièvre a été levé ces jours-ci par des militants plutôt anti-européens. Et déjà, la rumeur se répand sur le Web : nos dirigeants européens, plus particulièrement ceux de l’euro-zone, auraient d’ores et déjà conclu de nouvelles dispositions qui constitueraient autant de nouveaux pouvoirs supranationaux, une sorte de « dictature économique ». De quoi s’agirait-il ?
Sous un acronyme – « MES » – se cacherait un « mécanisme européen de stabilité » en passe de devenir le véritable gouvernement économique de la zone euro. Ce mécanisme prendrait dès 2013 le relais du Fonds européen de stabilité financière, mais avec une toute autre ambition. Or, qui tient les cordons de la bourse maîtrise le reste.
De fait, il semble bien qu’un traité pour l’établissement du Mécanisme européen de stabilité ait été paraphé par les ministres des finances des 17 pays membres de la zone euro, le 11 juillet dernier. Cela s’est fait en catimini, dans l’indifférence générale, et sans grande publicité. Apparemment, il n’existe d’ailleurs qu’une version officielle en langue anglaise de ce traité.
Rassurons-nous cependant : il n’en est qu’à l’état virtuel puisqu’il demande à être ratifié par les dix-sept parlements nationaux avant la fin de l’année 2012 pour entrer en vigueur. Ce qui promet de belles bagarres parlementaires.
L’orthodoxie ultralibérale ou le vice originel
Tel qu’il apparaît, ce traité institue, ou plutôt instituerait, un nouvel organe de politique économique européenne dont les règles de fonctionnement s’apparenteraient à celles du FMI. Il n’est qu’à prendre connaissance de l’article 12 dudit traité pour voir vers où on se dirigerait. Il n’est question que de « programme d’ajustement macroéconomique » et de « privatisations », de « surveillance des politiques économiques », « de rétablissement de la dette publique sur une trajectoire fiable ». Faute de quoi le MES refuserait son concours.
D’une certaine façon, ce mécanisme suppose donc un abandon de souveraineté économique pour chacun des dix-sept pays. D’ailleurs, l’objet même du MES (article 3) est éloquent : il s’agit de « mobiliser des fonds et fournir une assistance financière, sous stricte conditionnalité de politique économique au profit des membres du MES… ». On ne saurait être plus clair.
En soi, l’idée d’un pilotage centralisé de la zone euro est loin d’être absurde. On a suffisamment reproché aux dirigeants européens de se montrer trop mous et trop peu réactifs dans la gestion de la crise de l’euro pour barguigner sur une plus forte coordination des politiques économiques.
Là où le bât blesse, c’est que ce mécanisme européen de stabilité est tout entier imprégné de l’orthodoxie libérale la plus rétrograde, qui consiste à sacrifier la croissance à la monnaie. C’est son vice originel. Une sorte de prise en otage idéologique de la zone euro. On voit déjà où cela conduit la Grèce.
Sans contrôle démocratique
Et on peut se demander quelle marge de manœuvre aurait, par hypothèse, un gouvernement socialiste dans un pays de la zone euro, qui ne partagerait pas ce credo et voudrait pondérer son avancée vers l’équilibre budgétaire par un effort de croissance et de réindustrialisation.
On peut s’émouvoir surtout de l’absence de toute référence démocratique dans ce traité : pas un mot, que l’on sache, sur le parlement européen, pas une ligne, sur les organisations syndicales, tandis que la part belle est faite au président de la Banque centrale européenne et au président de la Commission européenne qui participeraient de droit à toutes les décisions. On se retrouverait ainsi face à un nouveau moloch techno-européen ne rendant compte qu’à lui-même.
Officiellement, à en croire le site même du Conseil européen, la modification du traité européen n’est pas à l’ordre du jour du sommet de dimanche. Nul doute qu’elle sera évoquée néanmoins. Et on ne serait guère surpris que le tandem franco-allemand trouve dans ce projet une sorte de panacée pour masquer leurs autres désaccords. On a coutume de dire que les sommets accouchent de souris. Pour le coup, celle-ci serait plus que redoutable.
Voici une vidéo expliquant les dysfonctionnements du Traité Européen concernant le M.E.S.
Ce que révèle cette dernière est tout simplement effarant, mais je vous laisse juge :
Pour ceux qui désirent télécharger le traité, je vous invite à vous rendre à l'une ou l'autre des deux liens suivants pour soit lire le traité, soit le télécharger :
Version Anglaise http://www.consilium.europa.eu/media/1216793/esm%20treaty%20en.pdf
Version Française http://franchepolitique.hautetfort.com/media/01/01/3476622376.pdf
Voyez par vous même où ils veulent nous amener!
Bien Amicalement, Golden Awaken.
Golden
Messages : 111 Date d'inscription : 08/10/2011 Age : 55 Localisation : Planète Terre (Pour le moment)
Sujet: Traité MÉCANISME EUROPÉEN DE STABILITÉ (M.E.S) Mar 20 Déc 2011 - 15:59
MES, le nouveau dictateur européen
Bonjour à tous,
Je tiens à remercier tout personnellement geoff78 pour son aide à ce post.
Ce qui est en train de se tramer au niveau de Bruxelles est tout simplement un outil qui permettrait de vider les caisses des États Membres comme ça.
Si ce traité est ratifié, c'est la fin des démocraties dans la zone euro.
Ce nouveau traité européen a été signé le 11 juillet 2011. Curieusement, aucun journal, ni national ni international, n'y a consacré un titre.
Bruxelles veut que les parlements nationaux donnent leur accord avant le 31 décembre 2011.
Le sprint Bruxellois
Le 17 décembre 2010 le Conseil Européen a décidé, qu'il y avait besoin d'un mécanisme de stabilité permanent, pour reprendre les tâches du Mécanisme Européen de Stabilité Financière (MESF) et de la Facilité de Stabilité Financière Européenne.(FSFE). Ils sont plus connus sous leurs noms anglais European Financial Stabilisation Mechanism (EFSM) et le European Financial Stability Facility (EFSF). Ce sont deux organisations rapidement érigées, respectivement en mai et juin 2010, pour fournir des prêts à des pays avec trop de dettes. Cependant, pour ces organisations il manque une base légale.
Remarquez déjà que ces deux organisations étaient explicitement conçues pour des interventions financières, mais que l'amendement dans le Traité sur le Fonctionnement de l'Union Européenne, pour ériger le MES, permet également l'établissement d'autres organisations sur des terrains tout autres.
Cet amendement arrive le 25 mars 2011. Pour éviter de devoir organiser des référendum en Europe une fois de plus, ils utilisent l'article 48.6 du Traité de l'Union Européenne, qui permet au Conseil Européen de décider des modifications dans les articles du traité, à condition qu'elles n'entraînent pas une extension des compétences de l'Union. (Ces décisions doivent néanmoins être ratifiées par les Parlements nationaux, mais cela n'est généralement qu'une formalité.) L'amendement consistait en une addition d'apparence innocente à une paragraphe de l'article 136. En bref, cette addition stipule que "les pays de l'UE utilisant l'euro sont autorisés à établir un mécanisme de stabilité pour sauvegarder la stabilité de la zone-euro dans son ensemble." Ici, il ne s'agit donc plus explicitement de stabilité financière. Également l'oppression de bagarres, la surveillance de citoyens réveillés, ou le combat contre tout autre élément déstabilisateur dans la zone-euro, pourra, via cet amendement, être déféré à de nouvelles organisations sous drapeau européen.
Autrement dit, cet amendement constitue à coup sûr une extension des compétences de l'UE. Il est donc contraire à l'article 48.6 du Traité de l'Union Européenne. Néanmoins, pas un Ministre, pas un Parlement national n'a tiqué sur cela et à Bruxelles ils continuait gaiement et promptement à monter le traité du MES.
Le 20 juin 2011 les Parlements nationaux autorisaient, que les tâches du traité du MES seraient effectuées par l'UE et la Banque Centrale Européenne.
Le 11 juillet 2011 le traité était signé. Bien que la signature ait été annoncée plus tard ce jour-là, à l'ouverture d'une conférence de presse où assistaient des dizaines de journalistes, le lendemain on n'a pu trouver aucun titre sur la signature de ce nouveau traité européen, ni dans les journaux Français, ni dans les journaux étrangers. Peut-être ça venait du fait que Juncker l'avait annoncé en français...
En ce moment le traité est en attente de ratification par les Parlements nationaux. Cette ratification est attendue entre maintenant et le 31 décembre 2011.
Le traité n'est pas encore en force, que déjà il est question de la nécessité d'augmenter le capital de 700 milliards (= 2.100 euros par citoyen de l'euro-zone) à 1500 ou 2000 milliards, donc deux à trois fois autant.
D'après le texte du traité, celui-ci devait entrer en force en juin 2013. Maintenant ils veulent le faire en 2012.
Logiquement ils demanderont aux Parlements qu'ils se pressent de ratifier le traité. En Allemagne le sujet est débattu ces jours-ci, déjà. Apparemment il fallait se presser: de plus en plus d'Allemands se réveillent!
Si nous voulons utiliser le dernier cheveux démocratique pour empêcher cette dictature, nous devons, à toute vitesse, réveiller le plus de citoyens possible et envoyer le plus de courriels et lettres de protestation possible aux parlementaires, politiciens et partis politiques. (Voir liste d'adresses en bas de la page.) Attendre de voir si d'autres gens y parviennent est catastrophique dans l'état actuel des choses.
http://www.courtfool.info/fr_MES_le_nouveau_dictateur_Europeen.htm (Aller en bas de la page pour y retrouver la liste de vos Députés)
Je ne veux pas être alarmiste, mais ils viennent de frapper un énorme coup.
Bien cordialement, Golden Awaken.
Lilith 168
Messages : 2427 Date d'inscription : 27/03/2011 Age : 70 Localisation : Haute Garonne
Sujet: Re: MES (mécanisme européen de stabilité): la dictature financière que l’Europe nous prépare Mer 21 Déc 2011 - 15:24
La catastrophe en 2012 ne viendra pas des cieux, elle ne sera pas écologique non plus, il n'y aura pas de guerre mondiale anéantissant la Terre.
Une apocalypse sournoise mise en place depuis des décennies voit le jour depuis 2008. Nos gouvernements nous préparent à cette abomination perpétrée par une poignée d'individus sans foi ni loi sans état d'âme avides de richesses de pouvoir total et sans partage sur la race humaine.
Nous savons qu'au dernier sommet Européen Merkel Sarko et compagnie ont passé un accord sur le renflouement de la Banque Centrale Européenne via les pays les plus riches de la zone euro à concurrence de plusieurs centaines de millions d'euros.
Aux infos de BFM. TV, le présentateur nous expliquait que la BCE a pour mission de prêter ces millions aux banques privées européennes qui en disposeront selon leur bon vouloir à savoir : -accorder des prêts aux entreprises privées pour "relancer l'économie"ou bien prêter cet argent aux Etats, croulants sous des dettes fictives, et leur permettre ensuite d'emprunter à des taux d'intérêts raisonnables. Sinon les banques ont aussi la possibilité d'en jouïr comme elles l'entendent et elles pourront jouer ces millions d'euros en bourse auprès des marchés financiers. Nous sommes prévenus -on nous entube-.
Cette vaste manipulation, orchestrée par ce groupuscule et nos dirigeants, amènera l'échéance à son terme sans réaction majeure des peuples anesthésiés à bon escient depuis des décennies. Voilà la catastrophe à venir.
Golden
Messages : 111 Date d'inscription : 08/10/2011 Age : 55 Localisation : Planète Terre (Pour le moment)
Sujet: Traité MÉCANISME EUROPÉEN DE STABILITÉ (M.E.S) Mer 21 Déc 2011 - 20:58
Bonsoir à tous,
Vous allez penser que je suis un oiseau de mauvais augure, mais après le M.E.S, voila ce qu’ils entreprennent.
Après avoir financé le F.S.E.F, le financement à venir du M.E.S d’ici peu à hauteur de 700 milliards, et pour certains la note pourrait s‘élever à 2000 milliards, voilà l’Europe qui va débourser pas moins de 150 milliards d’Euros afin de renforcer les moyens du F.M.I.
Ces fonds ne pouvant être versé directement par la B.C.E., la zone Euro a trouvé un moyen pour secourir l’Italie. De ce fait, le F.M.I aura la haute main sur les finances publiques en Euroland.
« C'est un cadeau intéressé que viennent de faire les 17 ministres des Finances de la zone euro en décidant, lundi soir, d'accroître leurs contributions respectives au FMI. En contrepartie des 150 milliards d'euros qu'ils vont lui consentir, ils espèrent bien que ce dernier sera en mesure de porter secours à leurs États en difficulté, à l'Italie en premier chef. Mais dans cet échange de bons procédés, le FMI va voir son rôle de surveillance notablement renforcé: il sera désormais le seul à gérer les programmes d'assainissement des finances publiques qui pourraient s'avérer nécessaires. Exit la «troïka» - FMI, BCE, Commission européenne - qui a piloté cahin-caha les aides à la Grèce, à l'Irlande et au Portugal. »
La zone euro se met sous tutelle du FMI http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/12/20/04016-20111220ARTFIG00546-la-zone-euro-se-met-sous-tutelle-du-fmi.php
Le problème étant de faire accepter par les 17 membres de l’U.E au membres du G20. Connaissant les tensions subsistant entre Cameron et Sarkosy, il se peut qu’aucun accord ne soit trouvé. Mais toujours selon le Figaro, la Ministre du Budget Française(Miaouuu) est certaine que le Royaume-Uni participera aux efforts demandés.
La ministre française du Budget Valérie Pécresse s'est dite aujourd'hui certaine que la Grande-Bretagne participerait au renforcement des moyens du Fonds monétaire international malgré son refus d'un nouveau traité européen renforçant la gouvernance de la zone euro…
"Je n'ai pas de doute que les Britanniques, dès lors qu'un certain nombre de grands pays du G20 viendront eux aussi abonder le FMI, viendront en soutien du FMI", a-t-elle ajouté. "Ce que les Britanniques ne veulent pas, c'est renflouer spécifiquement la zone euro à laquelle ils n'appartiennent pas."
FMI: Pécresse sûre que la GB participera http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/12/20/97002-20111220FILWWW00286-fmi-pecresse-sure-que-la-gb-particpera.php
Alors que vont faire les Britanniques? Dans une dépêche, un responsable a résumé les dires de Mr George Osborne (Ministre des Finances).
"Mais nous ne fournirons des ressources supplémentaires au FMI que si la zone euro agit plus pour renforcer son pare-feu, et nous ne contribuerons à rien qui soit destiné uniquement aux pays de la zone euro", a poursuivi ce responsable. "Nous ne participerons pas non plus à une augmentation des ressources du FMI provenant uniquement des pays de l'Union européenne, sans la participation des autres membres du G20"
Londres ne prêtera pas d'argent au FMI http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/12/19/97002-20111219FILWWW00474-londres-ne-pretera-pas-d-argent-au-fmi.php
Franchement, les anglais étant liés qu’ils le veulent ou non à cette zone Euro, je ne vois pas pourquoi ils n’accepteraient pas, car les autres membres du G20 veulent une seule et même chose, une gouvernance mondiale.
Donc la question est de savoir comment les Européens vont financer le F.M.I. Et bien la solution est assez simple. La France, pour sa part, va gager l’or de la banque de France. Eh oui vous ne rêvez pas!
Mais au fait, comment fonctionne cette tuyauterie ? Il s’agit de « prêts bilatéraux des pays au FMI » et, c’est magique, « de tels prêts n'impliquent aucun risque en capital pour leurs souscripteurs, car le FMI est, par construction, toujours remboursé sur ses propres crédits ». On aimerait bien savoir comment car le FMI ne peut pas faire tourner la planche à billets. S’il enregistre des pertes, il faut bien que quelqu’un paye. En outre ces prêts sont en réalité des « avances », elles ne figurent donc pas dans le budget des Etats concernés. C’est magique, on vous le dit, de l’argent circule et il n’est décaissé de nulle part, et toute perte est impossible.
SCANDALE : la France gage l’or de la Banque de France ! http://www.wikistrike.com/article-scandale-la-france-gage-l-or-de-la-banque-de-france-93852055.html
Bien Cordialement, Golden Awaken.
geoff78
Messages : 4426 Date d'inscription : 02/05/2009 Age : 39 Localisation : Partout
Sujet: Re: MES (mécanisme européen de stabilité): la dictature financière que l’Europe nous prépare Mer 21 Déc 2011 - 21:11
Je tiens à apporter une petite précision concernant la BCE que tout le monde croit ruinée. En effet celle-ci, par on ne sait quel tour de magie, va sortir de son chapeau, ou plutôt se sa hotte en ces temps de Noël, non pas un lapin, mais 489 milliards d'euros! Voyez plutôt ci-dessous :
La BCE prête 489 milliards d'euros aux banques européennes, les marchés restent sceptiques
Le succès dépasse les espérances et sonne déjà comme un cadeau pour l'Europe en cette fin d'année tourmentée. La Banque centrale européenne (BCE) a lancé ce mercredi une opération inédite : un prêt sur trois ans, d'un montant illimité, et très bon marché à un taux d'intérêt de 1 %. Les banques ont ainsi emprunté 489 milliards d'euros, un résultat largement supérieur aux attentes : les analystes estimaient qu'au-delà de 200 milliards, l'opération constituerait un succès.
Reste à savoir maintenant si les banques vont en profiter pour aider les Etats de la zone euro en difficulté. C'est en tout cas l'objectif de ses dirigeants – Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en tête –, qui espèrent que, par ce biais, les banques rachèteront des obligations souveraines.
L'Elysée estime ainsi que "chaque Etat pourra se tourner vers ses banques" pour placer leurs obligations souveraines boudées par les marchés car présentant un niveau de risque important. Concrètement, cette opération peut permettre aux Etats d'emprunter à 1 % et de placer cet argent sur des titres offrant des rendements pouvant atteindre 7 % pour les obligations à dix ans italiennes.
"UNE TRÈS BONNE NOUVELLE"
Si les banques jouent le jeu, ce qui n'est pas encore certain, l'espoir d'une sortie de crise sera ravivé. L'objectif clairement affiché du couple franco-allemand, lors du sommet européen du 9 décembre, d'une aide détournée au refinancement des Etats aura alors été atteint.
Le montant du prêt, qui constitue un nouveau record – le précédent était de 442 milliards à un an en 2009 – est "une très bonne nouvelle", estime Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis. Selon lui, "le mur de la dette souveraine et bancaire est largement entamé par le bazooka de la BCE, qui a pleinement rempli les cartouches des banques".
Au tour des banques désormais d'être sollicitées pour la réduction des dettes souveraines. "Ce n'est pas la fin de la crise mais c'est un énorme soulagement pour le refinancement de l'année prochaine", avance M. Robin.
De son côté, la BCE se refuse à voir en cette opération une sortie de crise pour la zone euro. Crédibilité oblige, son président, Mario Draghi, s'est employé à nier toute volonté d'aide aux Etats devant le Parlement européen, en invoquant "les limites" du traité européen, qui "interdit le financement monétaire" des Etats de la zone euro.
LES MARCHÉS ENCORE SCEPTIQUES
Les banques vont plutôt, selon lui, s'appliquer à renflouer leurs fonds propres, dont le ratio doit être augmenté d'ici à mi-2012 dans le cadre des accords de Bâle 3. Parallèlement, elles doivent également rembourser leurs échéances, soient 230 milliards d'euros d'obligations, qui arrivent à terme au premier trimestre 2012. En prêtant des liquidités aux banques, l'institution européenne "reste complètement dans son rôle tout en se rapprochant de celui que certains voulaient attribuer à la BCE, à savoir le rachat direct des dettes souveraines de l'eurozone".
En attendant la deuxième opération de ce type, qui aura lieu en février, Jean-François Robin souligne que "cette opération va nettement améliorer le refinancement des banques pour les trois prochaines années. Cela a provoqué un gros appel d'air, qui redonne de l'appétit aux marchés".
Mardi, la France empruntait alors à des "taux historiques" selon l'Agence France-Trésor, chargée de la dette de l'Etat. Si c'était encore le cas ce mercredi matin, avec une ouverture en hausse de la Bourse de Paris – les marchés anticipant le succès de l'opération –, le CAC 40 creusait ses pertes en début d'après-midi. Cette opération, qui ravit les banques, inquiète en revanche les investisseurs, qui voient dans le montant record de ce prêt une preuve de plus des difficultés que traverse actuellement le secteur financier.
Messages : 2427 Date d'inscription : 27/03/2011 Age : 70 Localisation : Haute Garonne
Sujet: Re: MES (mécanisme européen de stabilité): la dictature financière que l’Europe nous prépare Jeu 22 Déc 2011 - 14:50
Ils sont en train de se mettre un bon gros pactole de côté à nos dépends.
La fièvre de l'or s'est emparée de ceux qui se cachent derrière ce qu'ils appellent le Nouvel Ordre Mondial. On peut légitimement se demander à quoi va leur servir ces tonnes d'or. Ils ratissent large en ce moment à coup de pub, afin de récupérer de l'or ancien plus pur que celui vendu à l'heure actuelle dans les commerces.
Emprunter de l'argent en garantissant l'or possédé par l'Etat revient à dire que si toutefois l'Etat ne parvient plus à honorer toutes ses échéances auprès de la Banque Centrale Européenne celle-ci fera main basse sur notre or, en compensation.
Souvenez-vous lorsque Sarko était ministre des finances il a vendu une partie de cet or. A qui ? Et pour quelle véritable raison ? A l'époque je n'ai pas cru un seul instant sa soi-disant motivation car je sentais qu'il y avait anguille sous roche.
Tout ceci prend une tournure très inquiètante.
Dernière édition par Lilith 168 le Ven 23 Déc 2011 - 13:27, édité 1 fois
Golden
Messages : 111 Date d'inscription : 08/10/2011 Age : 55 Localisation : Planète Terre (Pour le moment)
Sujet: Traité MÉCANISME EUROPÉEN DE STABILITÉ (M.E.S) Ven 23 Déc 2011 - 12:04
Le traité instituant le Mécanisme Européen de Stabilité est-il illégal ?
Bonjour à tous,
Ayant décider de faire du M.E.S, un de mes cheval de bataille, j'ai effectué quelques recherche supplémentaires dont je vous fais part.
Ces jours-ci, face au manque d'informations officielles relatives au Mécanisme Européen de Stabilité (MES), de nombreux textes et vidéos fleurissent un peu partout sur la toile visant à dénoncer ce traité.
Dernier texte passé entre mes mains : « MES, un coup d'état dans 17 pays » par Rudo de Ruijter, écrit le 14 octobre dernier. http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=27074
Cet article dénonce ce qui pourrait constituer une illégalité du Traité. Je cite : « Le MES est basé sur un amendement de l'article 136 du TFUE (Traité sur le Fonctionnement de l'UE) du 23 mars 2011, qui, en fait, constitue un accroissement du pouvoir de l'Union Européenne. Et parce que cet amendement est basé sur l'article 48.6 du Traité de l'Union Européenne (TUE), cela est illégal.
Pour lire la suite de l'article, reportez vous au lien suivant : http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/le-traite-instituant-le-mecanisme-102987
A l'intérieur de cet article, vous trouverez des liens pour consulter en ligne ou télécharger : le Traité sur le Fonctionnement de l'UE (TFUE) ainsi que le Traité de l'Union Européenne (TUE)
Le "Mécanisme européen de stabilité" devrait remplacer à partir de juillet 2013 le FESF et le MESF. Mais sa légalité au regard des traités européens est douteuse et il présente des caractéristiques surprenantes. Il fait par exemple du FMI une quasi institution européenne ! Au moment même où l'Europe entreprend avec le MES un "bataclan juridique" sans précédent, marginalisant les Parlements nationaux, elle prépare une gouvernance économique et budgétaire hypertechnocratique. Une analyse éclairée, pour l'Observatoire de l'Europe, de Romain Rochas, Chef de division honoraire de la Cour des comptes européenne.
Messages : 2427 Date d'inscription : 27/03/2011 Age : 70 Localisation : Haute Garonne
Sujet: Re: MES (mécanisme européen de stabilité): la dictature financière que l’Europe nous prépare Ven 23 Déc 2011 - 13:33
Golden a écrit:
[center] Le traité instituant le Mécanisme Européen de Stabilité est-il illégal ?
Cet article dénonce ce qui pourrait constituer une illégalité du Traité. Je cite : « Le MES est basé sur un amendement de l'article 136 du TFUE (Traité sur le Fonctionnement de l'UE) du 23 mars 2011, qui, en fait, constitue un accroissement du pouvoir de l'Union Européenne. Et parce que cet amendement est basé sur l'article 48.6 du Traité de l'Union Européenne (TUE), cela est illégal.
Nous serons tous très prochainement sous la totale dictature des marchés financiers c'est à dire des banquiers ou plus exactement des Planificateurs Invisibles.
geoff78
Messages : 4426 Date d'inscription : 02/05/2009 Age : 39 Localisation : Partout
Sujet: Re: MES (mécanisme européen de stabilité): la dictature financière que l’Europe nous prépare Mar 27 Déc 2011 - 23:41
2ème renflouage des banques : 489 milliards
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Sujet: Re: MES (mécanisme européen de stabilité): la dictature financière que l’Europe nous prépare
MES (mécanisme européen de stabilité): la dictature financière que l’Europe nous prépare