étrangement ce fait avait été prédit par Rudolf Steiner en 1924 :
"L'avenir des abeilles est entre les mains de l'Homme Il a plusieurs noms : Colony Collapse Disorder (litt. syndrome d’effondrement des colonies) pour les Américains, phénomène Marie Céleste (du nom du navire dont l’équipage s’est volatilisé en 1872) pour les Anglais…On ne connaît pas l’origine de ce mal. En tout cas, pas avec certitude. Mais ce qui est certain, c’est qu’à ce jour, plusieurs dizaines de milliards d’abeilles ont littéralement disparues dans la nature. Et ce n’est pas près de s’arrêter.
Certains apiculteurs ont vus leurs ruches se vider en une journée, d’autres ont perdus leur colonie entière. Au niveau de la côte ouest des Etats-Unis, c’est plus de 60% de perte parmi les ruches touchées qui est à déplorer. Ce chiffre atteint 90% dans certains états de l’est et du sud.
Mais ce phénomène touche également l’Europe : la France dénombre la disparition de 15 à 95% des colonies pour les apiculteurs atteints. L’Allemagne, la Pologne, l’Autriche, la Suisse, le Portugal, la Grèce et l’Espagne n’ont pas été épargnés. Pire encore, le Québec a un peu moins de la moitié de ses ruches qui ont été affectés.
Et cela pose un grave problème économique, car une importante partie de l’agriculture québécoise est basée sur l’ensemencement opéré par les abeilles lorsqu’elles butinent. Aux Etats-Unis, le montant des pertes s’élève à 15 milliards de dollars. Mais le constat est bien pire au niveau de l’environnement, car 75% des cultures qui NOUS nourrissent dépendent des pollinisateurs, et, par conséquent, des abeilles.
Plusieurs hypothèses ont été émises quant à l’origine de ce mal. Celui qui retient le plus notre attention est bien évidemment l’utilisation de pesticides largement nocifs, tels que l’imidaclopride (présent dans le Gaucho) qui annihile chez l’abeille toute capacité de communication durant de nombreuses heures ou le fipronil (présent dans le Régent et dont la toxicité a été clairement démontré aux Etats-Unis) qui lui fait perdre tout sens de l‘orientation.
Un jour, Albert Einstein aurait dit : « si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre, plus de pollinisation, plus d’herbe, plus d’animaux, plus d’hommes. ». Mieux encore, Rudolf Steiner avait prédit, lors d’une conférence, que si l’élevage intensif et artificiel des abeilles se perpétrait, il n’y en aurait plus d’ici aux 80 prochaines années. Il a fait cette conférence en 1924…Espérons que l’avenir lui donne tort. Mais le fait est là : si l’Homme veut agir, c’est maintenant ou jamais…"
http://www.sur-la-toile.com/article-3870-L-avenir-des-abeilles-est-entre-les-mains-de-l-Homme.html