Documentaire Looking for Nicolas Sarkozy



Documentaire Looking for Nicolas Sarkozy réalisé par William Karel, avec le point de vue de 18 journalistes étrangers et d’organes de presse prestigieux : The Independent, The Economist, ZDF, AP, New York Times, BBC, El País, Der Spiegel, Africa International…

Citation :

Nicolas Sarkozy, c’est Shakespeare tous les jours, c’est le bruit et la fureur, c’est du spectacle.
Jamais un président de la République française n’a autant éveillé la curiosité des médias étrangers. L’actualité, certes, s’y est gracieusement prêtée. De la présidence de l’Union européenne à la gestion de la crise financière, de la chasse aux Roms à ses amours agitées, les journalistes étrangers ont eu de nombreuses occasions de scruter la personnalité et la carrure de chef d’État de Nicolas Sarkozy. Intriguée par « l’homme de la rupture » – rupture avec une partie de l’héritage historique de la droite, avec la conception traditionnelle de la fonction présidentielle, mais aussi avec certaines valeurs françaises -, la presse étrangère s’étonne, quand elle ne s’effraie pas, devant sa pratique du pouvoir. Entre excès de bling bling, communication à outrance, « pipolisation », dérapages, le président français aurait tout du personnage de soap-opera, si l’on en croit le quotidien britannique The Independent.

Visionner le documentaire ici : http://www.tuxboard.com/looking-for-nicolas-sarkozy/

Très édifiante cette vidéo, son attitude ressemble à celle du Roi de monde imposant ses vues à tous, chacun doit être à sa botte. Il se montre pathétique lorsqu'il désigne à Merkel sa place à la table et quand il appelle Obama.
Les journalistes se sont étonnés qu'il se soit mis en retrait depuis quelques temps, ils pensent que l'Elysée à enfin compris qu'il ne devait plus se mettre autant en avant dans les médias et à la télé. Ce qu'ils ne savaient pas c'est qu'un sondage d'opinion avait été réalisé peu de temps auparavant auprès des Français en mars 2010. Je fis partie de ces sondés par téléphone, ce fut une société privée commanditée par le ministère de l'agriculture qui s'en chargea.

Je vous fais un petit topo du sondage :

D'abord la femme me demanda quelle lessive j'utilisai, les produits pour le ménage, mes produits d'hygiène, ensuite on passa aux marques des appareils ménagers, des téléviseurs, puis tout à trac elle me demanda ce que je pensai des très fréquentes interventions du Président.
Je lui répondis qu'il devait -La Fermer- et qu'il était trop envahissant (textuellement ce que je répondis).

Vint une question sur le battage médiatique fait autour des problèmes qu'il rencontrait avec Carla, disait-on, amoureuse d'un chanteur me semble-t-il.
Ma réponse fut : -Ses histoires de fesses ne m'intéresse pas.
Ensuite on passa en revue des tonnes de Marques de vêtements et de chaussures, si je connaissais, si j'en achetais ou le ferai dans l'avenir. Je lui rétorquais que je m'habillais dans la friperie de mon village ou pour un sac de 100 litres remplit de fringues on paie 5 euros.

Dans cet épisode une chose me frappa c'est que ce soit un ministère qui commanda un sondage pour des considérations privées.
Encore une dépense à mettre dans le passif de l'état et qui rallonge la dette souveraine.
Nous payons pour qu'il puisse mieux nous entuber.

La société en question ne fait pas partie de celles dont on nous parle constamment dans les médias.