Un article que je viens de lire et qui a chatouillé ma sensibilité vis à vis des animaux qui payent parfois cash nos activités,

voir simplement notre présence, et notre inconscience.

Alors c'est toujours pareil: "nous" n'y sommes pour rien, ceux qui décident de faire telle ou telle chose sur mer, terre ou air, et qui se révèle néfaste,

ne sont qu'une poignée d'individus.

On pourrait les changer par d'autres individus, le résultat au final pourrait bien être le même... C'est ainsi.

Cependant, nous devons avoir conscience des problèmes que l'activité humaine provoque sur la planète entière, pour pourquoi pas limiter

les dégâts dans le temps et ne plus reproduire les mêmes erreurs... Je vous enjoints donc à lire cet article sur ce grave problème relativement

méconnu je pense! (en tout cas il l'était relativement beaucoup pour moi lol)




C‘est une forme de pollution qui fera de plus en plus de bruit dans les années à venir. Le grand bleu, qualifié à tort de “monde du silence”, est cent fois plus bruyant que la jungle. Dans ce milieu où les animaux dotés de la meilleure vue ne distinguent rien à plus de vingt mètres de profondeur, l’ouïe est l’organe vital des mammifères marins. A des fréquences imperceptibles par l’oreille humaine, dauphins, baleines et cachalots ont une vie sociale qui repose sur les sons. Avant l’ère industrielle, des baleines pouvaient communiquer à plus de 1 000 kilomètres de distance et se donner ainsi de précieuses informations sur la présence, par exemple, de dangers ou de nourriture.

Au-delà de quelques dizaines de kilomètres, deux baleines sont désormais incapables de se repérer. "On estime qu’en cinquante ans; le bruit moyen de l’océan a augmenté de plus de 10 décibels, explique Tarik Chekchak, directeur sciences et environnement de l’équipe Cousteau. L’homme a créé un brouillard acoustique qui fait fuir les mammifères marins." De nos jours, les hélices des cargos qui sillonnent la planète, mais aussi les sons à très hautes fréquences des sonars militaires ou encore des canons à air utilisés pour la prospection pétrolière font des ravages.


• Les "tympans percés"
OK, vous dites-vous. Tel une bande de jeunes en bas de la rue, l’homme fait du bruit et agace ses voisins. Mais est-ce vraiment si grave ? Alors que nous n’en sommes qu’aux prémices des études sur la question, la réponse est d’ores et déjà oui. “Nous avions de fortes suspicions depuis longtemps, et quelques rapports ont marqué les esprits, poursuit Tarik Chekchak. Par exemple, en 2002, au large des Canaries, on a établi un lien de cause à effet entre des essais de l’Otan et l’échouage de 14 baleines”.

Plus qu’un simple moyen de communication les aidant à se partager un “essaim” de krill, le son est surtout un outil d’echo­lo­calisation qui permet aux mammifères marins de se diriger dans l’immensité des océans. Lorsqu’ils en sont dépourvus, les voilà condamnés à naviguer “à l’aveugle”. Ainsi, les autopsies réalisées sur les bancs de baleines échouées sur les différentes plages du globe sont formelles : on constate systématiquement qu’une part non négligeable du groupe avait en quelque sorte les “tympans percés”. Dans la hiérarchie sociale des baleines, le groupe suit coûte que coûte le patriarche. Si celui-ci s’échoue, tous les autres mourront avec lui sur la plage.

Un certain nombre de solutions sont pourtant envisageables. L’enjeu est de les faire accepter par les multinationales responsables de ces hécatombes sans que cela pénalise leur activité. "Nous n’avons pas de solution clé en main, relativise Tarik Chekchak, car nos interlocuteurs ont une logique de comptabilité marchande qui ne laisse pas de place au coût environnemental. Mais, en Australie, en Nouvelle-Zélande, au Brésil et au Royaume-Uni, une législation sur la prospection offshore a été mise en place afin de limiter les tirs sismiques.” De même, en décembre 2008, la Commission européenne votait un projet de résolution pour la réduction du bruit sous-marin. “Notre objectif est d’attirer l’attention, conclu le représentant de l’équipe Cousteau. On constate quelques avancées sur le bruit des hélices, mais c’est trop peu. La volonté reste indispensable à la réalisation de grand projets.”


Un documentaire sur France 2 ce dimanche
L’émission “Grandeurs Nature” sera consacrée, ce dimanche 19 février à 16 h 25, au sujet de la pollution sonore en mer. Durant 52 minutes, le téléspectateur accompagne Sébastien Folin (photo) aux quatre coins du globe, de l’île de La Réunion à la Floride en passant par le Honduras et l’Italie, au cours d’une enquête scientifique : “Il nous fallait identifier le problème, et ensuite comprendre en quoi c’était un problème. On a donc démontré que les mammifères marins ont une utilisation sociale du son. S’ils perdent le son, donc leur langage, ils sont en danger. Et cela peut aller jusqu’à l’échouage. Il nous a fallu identifier les sources de pollution sonore, et expliquer comment les mammifères utilisent le son.” Peu à l’aise dans l’eau, Sébastien a, pour ce documentaire réalisé par Jérôme Julienne et John Jackson, appris à plonger en apnée et avec bouteille. C’est ainsi qu’il nous fait rencontrer des mammifères gigantesques, comprendre leur vie sociale, mais aussi écouter les sons qui les font fuir. Un sujet passionnant par une équipe de passionnés.



http://www.metrofrance.com/info/20-000-sons-sous-les-mers/plbp!bei1syxlXIpgbsuQME9JQ/

Oui on peut le constater qu'en France le climat change

Courte période limite canicule, chaud plus longtemps, presque pas d'hivers et des courte période de gel intense...

Faudra faire comme les dinosaure s'adapter ou disparaitre