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 Gregg Braden dresse un tableau réaliste de ce qui pourrait bien arriver en 2012… et au-delà.

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a2zeiss
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a2zeiss

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Gregg Braden dresse un tableau réaliste de ce qui pourrait bien arriver en 2012… et au-delà. Empty
MessageSujet: Gregg Braden dresse un tableau réaliste de ce qui pourrait bien arriver en 2012… et au-delà.   Gregg Braden dresse un tableau réaliste de ce qui pourrait bien arriver en 2012… et au-delà. I_icon_minitimeMer 27 Juin 2012 - 0:55

A propos de Gregg Braden
Auteur à succès et guide de sites sacrés à travers le monde, Gregg Braden a participé, en tant qu’invité d’honneur, à plusieurs conférences et événements médiatiques portant sur les changements personnels et planétaires. Auparavant chercheur en sciences de la nature et concepteur senior de systèmes informatiques dans l’industrie aérospatiale, Braden est maintenant reconnu dans le monde entier dans les domaines de la philosophie spirituelle et des traditions anciennes et indigènes. Grâce à ses voyages dans des villages de montagnes reculés, dans des monastères et des temples des temps anciens, il réussit à faire le pont entre la sagesse passée et la science moderne, assimilant les bénéfices des traditions perdues à notre vie de tous les jours. Il revient ici sur les concepts-clés de ses enseignements : comment les êtres humains influencent par leurs croyances, leurs émotions et leurs sentiments, le monde physique dans lequel ils vivent. Il explique, preuves à l’appui, comment la compréhension du principe de résonance, accouplée à un travail sur les pensées, les croyances et les émotions peut littéralement nous transformer, nous, et le monde qui nous entoure.




Gregg Braden dresse un tableau réaliste de ce qui pourrait bien arriver en 2012… et au-delà. Sans_t48

Introduction

« Plongeant dans le futur, aussi loin que porte le regard,
j’ai vu le monde et toutes ses merveilles. »
Alfred Lord Tennyson, (1809-1892), poète

Nous vivons la fin des temps.

Ce ne sera pas la fin du monde, mais simplement la fin d’un âge du monde — d’un cycle de 5 125 ans — et de la façon dont le monde nous est apparu au cours de cette période. L’âge du monde actuel débuta en 3114 av. J.-C. et se terminera en 2012. Comme la fin d’une époque marque aussi le commencement de la sui­vante, nous allons également vivre le début de ce qui suivra la fin de ce cycle, c’est-à-dire du prochain âge du monde que les anciennes traditions appelaient le grand cycle.

Des poèmes épiques du Mahâbhârata de l’Inde antique aux traditions orales amérindiennes en passant par le livre des Révélations de la Bible, il ressort que ceux qui nous ont précédés savaient que la fin des temps approchait. Ils le savaient parce qu’elle finit toujours par arriver. A tous les 5 125 ans, la Terre et notre système solaire parviennent à un point dans leur voyage céleste qui marque justement la fin d’un tel cycle, et c’est alors qu’un nouvel âge du monde commence. Apparemment, il en a toujours été ainsi.

Au cours des quatre derniers cycles (ou des cinq derniers selon les traditions méso-américaines des Aztèques et des Mayas), nos ancêtres ont subi les changements du champ magnétique ter­restre, les bouleversements climatiques, l’épuisement des res­sources et la hausse du niveau des mers accompagnant la fin de chacun de ces cycles. Ils les ont affrontés sans pouvoir recourir aux satellites, à Internet ou à des modèles informatiques pour les aider à se préparer à tous ces changements radicaux.

Le fait qu’ils soient parvenus à raconter ce qu’ils ont vécu témoigne à l’évidence d’une vérité indéniable : cela nous confirme au-delà de tout doute raisonnable que les habitants de notre pla­nète ont chaque fois survécu à la fin des âges du monde. Outre ce fait, nos ancêtres ont su tirer des leçons utiles des difficultés pou­vant accompagner de tels changements. Dans le langage de leur époque, ils se sont efforcés de transmettre ce que signifiait pour eux le fait de vivre un moment si rare dans l’histoire. C’est une bonne chose qu’ils y soient parvenus parce que de tels événements sont effectivement fort rares. Seules cinq générations au cours des 26 000 dernières années ont vécu la fin d’un âge du monde et le début d’une nouvelle ère. Nous allons être la sixième.

Cet âge qui achève ne va pas simplement se fondre dans l’aube naissante d’une ère nouvelle qui semble perpétuellement se trouver quelque part dans un prochain avenir. Bien au contraire, il a une date de péremption prédéterminée et il se terminera par un événement particulier et à un moment bien précis tel que gravé, il y a plus de 2000 ans, dans la pierre d’un calendrier monumental. Cette date n’est pas un secret. Les Mayas, qui seraient respon­sables de ces calculs, y ont inscrit leurs découvertes à l’intention des générations futures. Cette date figure également sur divers monuments et stèles de pierre qui furent construits pour résister jusqu’à la fin des temps.

Recourant au système de datation de l’ancien compte long mis au point par les Mayas pour mesurer des périodes de temps extrêmement longues, on peut constater que le dernier jour de l’âge du monde actuel est écrit sous la forme d’un code composé de cinq éléments. Lus de la gauche vers la droite, ces derniers portent chacun un nom représentant des unités de temps d’une durée décroissante. Celui qui est situé à l’extrême gauche s’ap­pelle le baktun et représente 144 000 jours. Le second à partir de la gauche est le katun et correspond à 7 200 jours; le suivant est le tun, qui équivaut à 360 jours; ensuite, il y a le uinal, qui repré­sente une période de 20 jours, et enfin le kin, qui représente un seul jour’. Conformément au calendrier maya, la date du dernier jour de notre âge correspond aux chiffres 13.0.0.0.0, soit 13 cycles baktun et aucun cycle pour les 4 autres éléments composant cette date.

Lorsque l’on transpose cette date dans le système grégorien avec lequel nous sommes familiers, le message devient clair. Nous découvrons alors que notre cycle actuel se terminera au solstice d’hiver du 21 décembre 2012. Selon les mystérieux Mayas, c’est ce jour-là que d’étonnants événements astronomiques marque­ront la fin de notre âge… ce qu’ils ont parvenu à déterminer il y a plus de deux millénaires.

Code temporel 1 : Nous vivons les derniers moments d’un cycle de 5 125 ans — d’un âge du monde — qui, selon les calculs faits par les anciens Mayas, est censé se terminer lors du solstice d’hiver du 21 décembre 2012.

Pour mieux comprendre à quel point la fin d’un cycle est un évé­nement rare, considérons le fait que les derniers humains à avoir été témoins du passage d’un âge du monde au suivant ont vécu en l’an 3114 av. J.-C., soit environ 1 800 ans avant l’époque de Moïse et de l’Exode décrit dans la Bible.

Un nouveau sens à la fin des temps

Ce n’est que tout récemment que les scientifiques modernes ont su quelle signification donner à un âge du monde. Même si le compte à rebours avant la fin des temps est profondément gravé dans notre inconscient collectif — puisque partout les gens ont pratiquement tous le sentiment que « quelque chose » se pré­pare—, les circonstances que cela entraîne n’ont que récemment été reconnues par des chercheurs oeuvrant tant en géologie et en océanographie qu’en astronomie et en climatologie.

La raison pour laquelle les scientifiques semblent avoir tant tardé à s’intéresser aux prédictions entourant l’an 2012 tient au fait qu’ils n’avaient pas les outils technologiques nécessaires pour en percer les secrets. Ce n’est que depuis une soixantaine d’années qu’ils disposent d’ordinateurs, de satellites et d’équipements de télédétection capables de vérifier l’existence d’un lien entre la fin d’un âge du monde et les changements que cela peut entraîner dans nos vies. Tant le climat mondial que l’éclosion des guerres et de la paix, et même notre relation spirituelle avec Dieu et l’uni­vers semblent être directement influencés par les changements planétaires mis en lumière par certaines des plus récentes décou­vertes scientifiques.

Tout comme nous mettons les générations futures en garde contre les risques que nous ont fait courir les armes nucléaires et le réchauffement climatique au 20e siècle, les anciennes civilisa­tions ont laissé des avertissements sur ce qui peut arriver lors de la fin d’un âge du monde. Ayant tout juste vécu la fin du dernier grand cycle, les habitants de la Terre ont fait ce que font habituel­lement les humains après un événement mémorable ayant à jamais changé le monde : ils ont laissé aux générations futures le récit des bouleversements qu’ils venaient de vivre. Ce faisant, nos ancêtres se sont assurés que nous saurions à quoi nous attendre et comment nous y préparer, et ce, en se fondant sur leur expérience directe de ces changements.

Il y a plus de 51 siècles, ils se sont efforcés de nous trans­mettre ce qu’ils savaient déjà au sujet de notre transition vers une ère qu’ils ne pouvaient qu’imaginer dans leurs rêves les plus fabu­leux. Nous sommes à l’aube de cette nouvelle ère. Comprendre le message qu’ils nous ont transmis, c’est prendre toute la mesure de notre propre voyage à travers les cieux et le temps. C’est égale­ment prendre conscience que tout est cyclique.

Code temporel 2 : Nos ancêtres nous ont transmis le récit de ce qu’ils ont vécu lors de la dernière «fin des temps», démontrant ainsi clairement que la fin d’un âge du monde est le commencement d’un nouvel âge, et non la fin du monde.

Par sa nature même, un cycle ne peut que se répéter. Chaque fois que nous approchons de la fin d’un cycle, nous commençons alors inévitablement à entrer dans le suivant. Ce qu’il importe de saisir ici, c’est que pour entrer dans un nouveau cycle, ce qui existait dans le précédent doit forcément parvenir à son terme. Bien que cet aspect répétitif des cycles soit évident lorsque l’on considère le déroulement des choses à petite échelle, comme le passage des saisons et les phases de la lune, on ne peut en dire autant lorsqu’il est question des cycles cosmiques relatifs au mouvement des étoiles autour du centre de notre galaxie.

C’est précisément là où les messages laissés par les Mayas peuvent s’avérer utiles. Ils ont reconnu la nature des cycles du temps longtemps avant que la science moderne ne nous permette de comprendre la nature de notre périple à travers les cieux. Leurs gardiens du temps ont su préserver leurs connaissances et les incorporer dans leurs récits sur l’univers et la vie, des descrip­tions non scientifiques grâce auxquelles nous savons aujourd’hui comment ils voyaient la création et la destruction, la vie et la mort, le commencement et la fin des choses. Bien que les détails précis sur la fin des temps varient selon les traditions, les cultures et les croyances religieuses, un thème commun semble s’en déga­ger. Les anciennes prédictions relatives à notre époque parlent presque toutes d’un âge des ténèbres.

Qu’il s’agisse des yugas des légendes hindous ou du Compte long des Mayas marquant les derniers jours du cycle actuel, la fin de notre âge était vue comme une période dominée par la guerre, la souffrance, ainsi que les excès et les inégalités de toutes sortes. Bien que ces prédictions semblent de mauvais augure, elles présentent tout de même un aspect positif : si cette période ténébreuse paraît inévitable, elle est néanmoins censée être de courte durée.

La raison : Sur le plan physique, notre système solaire est engagé dans la partie la plus courte d’une orbite ressemblant à un cercle aplati — une ellipse qui nous entraîne présentement de plus en plus loin du coeur de notre galaxie, la Voie lactée.

L’effet physique : Tant les anciennes traditions que la science moderne nous révèlent que l’endroit où nous sommes situés dans cette orbite cyclique détermine le degré d’intensité de puissantes sources d’énergie comme les champs magnétiques massifs rayon­nant à partir du centre de notre galaxie’. De récentes études sem­blent indiquer que ce sont précisément de tels cycles qui pourraient expliquer les mystérieuses variations observées dans la biodiversité, soit la multiplication et la disparition des formes de vie sur notre planète, comme les épisodes d’extinction massive survenus il y a 250 et 450 millions d’années’. En outre, de récentes découvertes ont permis de confirmer que la position de la Terre (en ce qui a trait à son orbite, ainsi qu’à son inclinaison et à son oscillation sur son axe) au fil de son voyage cosmique est à l’origine des cycles en perpétuel changement qui influencent toute chose, depuis la température moyenne et le climat du globe jusqu’à la quantité de glace polaire et les changements observés dans le champ magnétique terrestre4. Les détails relatifs à ces effets feront l’objet d’une attention toute particulière tout au long de ce livre.

Les effets émotionnels et spirituels : La distance de plus en plus grande qui nous sépare de la source d’énergie se trouvant au coeur de la galaxie a été comparée dans les anciennes traditions à la perte d’un lien ressentie tant sur le plan spirituel que sur le plan émotionnel. La science a pu établir un rapport entre la stabilité du champ magnétique terrestre, les influences qu’exerce le rayonne­ment cosmique sur ce dernier et les perturbations émotionnelles éprouvées par les humains, ce qui semble justement confirmer le bien-fondé de ces anciennes croyances’.

Tout comme la rotation de la Terre fait en sorte que la partie la plus sombre de la nuit survient peu avant l’aube, notre position actuelle relativement au centre de la galaxie a pour conséquence que la partie la plus ténébreuse de notre âge mondial arrive tout juste avant que notre trajectoire orbitale ne commence à ramener la Terre plus près du coeur de notre galaxie. Avec l’amorce de ce retour, nous pourrons observer une atténuation des forces cata­clysmiques se déchaînant durant le cycle des ténèbres. Et tout comme la nuit doit s’achever avant qu’un nouveau jour ne se lève, ce n’est qu’après le passage de cet âge noir que la lumière d’un nouveau cycle pourra apparaître.

Personne ne peut douter de l’existence des ténèbres en ce monde, et il n’est pas nécessaire de chercher bien loin pour les trouver. Toutefois, la vie aujourd’hui ne se borne pas aux souf­frances prédites par les anciens Mayas — loin de là ! Même en cette époque tourmentée, les forces de la paix, de l’amour, de la guéri­son et de la compassion sont bien vivantes, actives et partout pré­sentes.

Nos ancêtres avaient une compréhension étonnamment pro­fonde des multiples effets que les cycles cosmiques exercent sur nous. Par on ne sait trop quel moyen, ils savaient que la position actuelle de la Terre dans les cieux allait avoir un impact détermi­nant sur les conditions physiques auxquelles nous serions exposés, et ils purent déterminer quelles expériences émotionnelles et spi­rituelles allaient nous permettre de nous y adapter. Grâce aux récits mythiques émaillés d’analogies et de métaphores qu’ils nous ont transmis, ils nous firent comprendre que plus nous nous éloi­gnons de la puissante source d’énergie émanant du centre de la galaxie, plus grande est la noirceur qui nous enveloppe et plus nous sommes déphasés d’avec les forces nourricières de la vie sur Terre. Tant dans les traditions hopis que dans les anciens Védas, on nous affirme que notre impression d’être perdus est attribuable à cette expérience de séparation que nous subissons.

Nos ancêtres nous avaient prévenus qu’une fois atteint le point de notre cycle où nous serions le plus éloignés de la Source, nous allions oublier qui nous sommes et ce qui nous relie les uns aux autres et à la Terre. Ils nous ont avertis que nous oublierions tout de notre passé. Ce sentiment de séparation semble justement être la conséquence du périple cyclique qui nous entraîne aux confins de la galaxie. C’est également la peur suscitée par un tel sentiment qui a engendré le chaos, la guerre et la destruction des précédentes fins de cycles.

Par exemple, selon les Hopis, lors de la fin des deux précé­dents âges du monde, la cupidité et les guerres ont mené à la perte de ce que les humains chérissent le plus, soit leur famille, leur civilisation et leur propre vie. Ainsi, la découverte des ves­tiges archéologiques d’une civilisation avancée dans la vallée du fleuve Indus, située dans le sous-continent indien autour du Pakistan moderne, semble corroborer les mythes hopis, ainsi que ceux du récit épique de plus de 120 000 strophes du Mahâbhârata hindou6.

Dans un des nombreux sites mis au jour, on a trouvé des restes de corps humains figés dans ce que les archéologues appel­lent des «postures de fuite», ce qui donne à penser qu’ils fuyaient ce qui a détruit leur civilisation. Selon des personnes spécialisées dans l’étude du Mahâbhârata, cette oeuvre narre l’histoire d’une grande guerre survenue dans cette vallée et précise les lieux exacts des sites qui ont été récemment découverts. La datation au car­bone 14 de ces ossements humains a permis d’établir qu’ils ont environ 10 000 ans, ce qui les fait remonter à la fin du deuxième précédent âge du monde.

Lorsque nous comprenons la signification qu’il faut attribuer aux ténèbres de notre présente fin de cycle, ainsi que leur néces­sité, nous commençons à percevoir sous un jour nouveau les grands défis de notre époque. Grâce à ce nouvel éclairage, notre période actuelle et notre réaction aux changements qui l’accom­pagnent prennent un tout nouveau sens. Avec cette perspective à l’esprit, il devient encore plus évident qu’il ne saurait y avoir pour nous de meilleur moment pour vivre cette fin de cycle.

La raison en est que, pour la première fois de l’histoire, nous dis­posons d’une compréhension suffisante de ces cycles, ainsi que des connaissances scientifiques et technologiques nécessaires pour explorer l’ensemble des possibilités s’offrant à nous, ce qui nous permet de choisir le genre d’avenir qui émergera du chaos actuel. Cela nous aurait été impossible il y a à peine 50 ans.

Si l’on examine soigneusement les récits qui nous ont été trans­mis depuis plus de 250 générations, force nous est de constater que ceux qui ont vécu la fin du dernier âge du monde ont fait de leur mieux pour que nous sachions à quoi nous attendre. Le fruit de leur labeur a pu en effet être préservé jusqu’à nos jours dans leurs temples, leurs textes, leurs traditions et leurs cultures.

L’alignement que nous attendions tous

Bien que les récits de la création des anciennes civilisations hopis, hindous et mayas diffèrent dans les détails, ils sont tous compa­rables lorsqu’il est question de la nature cyclique de tout ce qui existe dans l’univers. Ils affirment tous que trois grands âges ont

existé avant notre âge actuel, et qu’ils se sont chaque fois tel minés
dans la destruction générale. Même si chaque tradition passée emploie des symboles différents pour décrire le cycle que nous vivons, elles expriment tous essentiellement la même chose : la transition de l’âge actuel au suivant a lieu maintenant.

Ce qui distingue le calendrier maya relativement à ce que nous ont transmis les traditions orales comme celle des Hopis, c’est que leur tableau chronologique prend fin à une date précise. Alors que le système de numération du calendrier maya identifie avec précision l’alignement galactique censé marquer le point cul­minant du changement d’ère (une configuration astronomique rare qui a pu être confirmée grâce à l’informatique moderne), c’est ce que les Mayas savaient au sujet du voyage de la Terre à travers les cieux qui rend leur récit encore plus stupéfiant.

De fait, selon eux, dans les jours précédant et suivant le sol­stice d’hiver de 2012, la Terre et l’ensemble de notre système solaire se retrouveront alors dans une position à tous points de vue extraordinaire. Nous franchirons alors une ligne imaginaire marquant le centre de la zone médiane entre les deux moitiés de notre galaxie spiralée. Tout comme l’équateur de notre planète divise les hémisphères Nord et Sud de la Terre, la ligne de l’équa­teur de la Voie lactée que nous traverserons alors sépare la moitié « supérieure » de ce vaste disque étoilé de sa moitié « inférieure ». Alors que les planètes de notre système solaire seront plus ou moins alignées les unes sur les autres et sur notre soleil, notre pas­sage à travers le plan équatorial de la galaxie nous alignera égale­ment sur la mystérieuse source d’énergie se trouvant au centre de la Voie lactée. Cet alignement et les conditions le rendant possible marqueront l’achèvement du grand cycle actuel, ainsi que l’in­dique le calendrier maya.

Pour être absolument clair, il ne s’agira pas là d’un événe­ment survenant dans le cours d’une seule journée. Autrement dit, lorsque nous franchirons la ligne imaginaire divisant notre galaxie, il ne faut pas croire que nous irons au lit le 20 décembre 2012 dans un monde pour ensuite nous éveiller le lendemain dans un autre monde radicalement différent. Il semble plutôt que les Mayas ont déterminé que le jour du solstice d’hiver de 2012 était le jalon astronomique désignant le point central de la période de transition entre deux ères. Cette période transitoire a débuté bien avant 2012 et se terminera bien après.

Compte tenu de la taille des corps célestes et des distances relatives les séparant, de notre point de vue sur Terre cet aligne­ment apparaît comme un changement lent et progressif s’éche­lonnant sur plusieurs années. Le déroulement d’une éclipse offre une illustration parfaite du genre de transition graduelle dont il est ici question.

Si vous avez déjà eu l’occasion d’observer une éclipse lunaire, vous avez sans doute pu très tôt constater que ce phénomène ne s’achève pas rapidement. Une fois entamée, vous avez eu ample­ment le temps d’entrer dans la maison vous préparer une tasse de thé, passer quelques coups de fil et nourrir le chien avant de retourner dehors voir où le déroulement de l’éclipse en était rendu. Même si la Terre fonce dans l’espace à environ 105 000 kilomètres à l’heure, une si énorme vitesse n’est nullement apparente lors d’une éclipse. Pour nous, tout cela semble se dérouler au ralenti.

Dans le cas de l’alignement progressif du soleil avec l’équa­teur de la Voie lactée, le solstice d’hiver de 2012 marque donc le point central d’une période de transition ayant en fait débuté plu­sieurs années auparavant. Dans son ouvrage historique, Cosmogénèse Maya 2012,identifiant 2012 comme l’année où nous franchirons l’équateur de la galaxie et révélant toute la portée de ce phénomène, John Mayor Jenkins explique bien en quoi une telle transition est un processus plutôt qu’un événement ponctuel. Se référant à de savants calculs réalisés par l’astronome belge Jean Meeus, Jenkins suggère que la progression du soleil à travers le plan équatorial de la Voie lactée aurait débuté en 1980 et se ter­minerait en 2016.

Même en tenant compte d’une marge d’erreur de quelques années dans un sens ou dans l’autre, on peut affirmer que nous sommes déjà bien engagés dans l’alignement prédit il y a plus de 2000 ans par les Mayas.

Quelle signification peut-on attribuer aujourd’hui à un moment astronomique si rare dans nos vies ? La vérité, c’est que personne ne peut l’établir avec certitude. Cela nous est impossible parce qu’aucun être humain vivant aujourd’hui n’a personnellement vécu la chose la dernière fois qu’elle s’est produite. Nous dispo­sons toutefois de bons indicateurs — de faits précis — pouvant nous aider à déterminer ce à quoi l’on doit s’attendre.

Lorsque l’on combine les faits scientifiques modernes avec la sagesse que recèlent certains récits historiques, un tableau presque difficile à croire prend forme sous nos yeux. C’est en fait la des­cription d’un voyage — de notre voyage — entrepris il y a près de cinq millénaires et qui a pris plus de 256 générations avant de par­venir à son terme. Au moment même où tout cela se déroule, nous découvrons que la fin de ce long périple marque en fait le début d’un nouveau voyage. Le poète et visionnaire T. S. Eliot est celui qui a sans doute le mieux décrit l’ironie d’une fin qui consti­tue en réalité un commencement : «Nous ne cesserons pas d’explorer, et le terme de toute notre exploration sera d’arriver à notre point de départ et de le connaître pour la première foie »

Bien que l’idée de l’avènement d’un nouvel âge du monde lié à la trajectoire orbitale de notre planète dans le cosmos puisse res­sembler au scénario d’un épisode de la série Star Trek, les calculs célestes que nous ont transmis nos lointains ancêtres sont éton­namment compatibles avec les résultats de recherches scienti­fiques modernes. Si on les compare, il est facile de voir que les deux racontent la même chose, ce qui nous permet d’attribuer une nouvelle signification aux grands mystères dont notre passé est si riche, et aussi de mettre en lumière les indices montrant ce que l’avenir nous réserve.

Heureusement, nos ancêtres nous ont laissé tout ce dont nous avons besoin pour relever les défis de la transition vers un nouvel âge du monde, et il n’est pas ici uniquement question de compré­hension des cycles, mais surtout de notre aptitude à identifier les modèles et où nous en sommes rendus au sein même de ces cycles.

Le Code du temps

Dans les années 80, je travaillais dans le domaine de l’industrie de la défense à écrire des logiciels permettant de trouver les ten­dances se dégageant de données diverses. Ce fut durant cette période de ma vie que le monde connut l’un des épisodes les plus terrifiants de l’histoire : la guerre froide. Alors que plus de 70 000 missiles nucléaires étaient pointés vers les grandes villes euro­péennes et nord-américaines, prêts à être lancés à tout moment, je voulus tenter de comprendre à quoi rimait la guerre dans le contexte d’une plus vaste perspective.

La guerre froide faisait-elle partie d’un cycle quelconque ? Les événements en apparence fortuits ayant déclenché les guerres du passé découlaient-ils d’un plus vaste courant évolutif ayant commencé à prendre forme il y a fort longtemps ? Et si une telle chose est possible, les schémas évolutifs en cause s’étendent-ils au-delà des guerres jusqu’aux phénomènes de la vie quotidienne tels l’amour et la trahison ?

Si nous découvrions que chaque aspect de notre monde fait partie d’un ancien cycle ininterrompu, une telle découverte nous donnerait une toute nouvelle perception de nous-mêmes. Cela supposerait que tout ce qui arrive, tant le début et la fin d’un emploi ou d’une relation que le déclenchement des guerres et leur durée exacte jusqu’au rétablissement de la paix font partie inté­grante de cycles, offrant ainsi la possibilité de mettre en lumière l’existence de modèles permettant de révéler les circonstances à venir en se fondant sur celles que nous avons précédemment vécues. Si de tels modèles existent bel et bien, nous pourrions alors nous en servir pour examiner isolément toute expérience, qu’il s’agisse d’une idylle amoureuse ou d’une épreuve pénible, pour ensuite constater que ces expériences font partie d’un modèle cyclique qui peut être identifié et, plus important encore, prédit. Ceci peut s’avérer un atout précieux pour nous aider à mieux comprendre le monde où nous vivons. Ce sera également immensément utile à mesure que nous avancerons dans le 2 1e siècle et que nous aurons à fusionner les connaissances et les idées de l’Orient et celles de l’Occident, ainsi que la sagesse ancienne et la science moderne, afin de parvenir à résoudre les grands défis qui menacent notre planète.

J’imagine que vous avez probablement deviné que la réponse à chacune de mes questions évoquées plus haut à l’égard des cycles est la même, soit un oui sans équivoque ! Les raisons expli­quant cette réponse pourraient remplir des volumes et elles font justement l’objet de ce livre. La clé pour accéder à une vision aussi pénétrante du temps et de l’histoire consiste à saisir que l’on ne peut comprendre l’effet de ces cycles sur la vie qu’en franchissant la frontière incertaine qui sépare la science des traditions spi­rituelles de nos ancêtres.

Par exemple, lorsque l’on combine l’ancienne compréhension des cycles temporels aux découvertes faites au 20e siècle par Albert Einstein relativement à l’unité intrinsèque de l’espace et du temps, on peut observer la réalisation de quelque chose de mer­veilleux. Trois faits émergent alors avec des implications qui chan­gent tout ce que nous avons pu croire jusque-là à propos de notre vie en ce monde :

Fait #1 : La théorie de la relativité d’Einstein a transformé à jamais notre perception de l’espace et du temps qui forme désormais dans notre esprit un seul tout appelé espace-temps.

Fait #2 : Les événements marquants de l’existence, nos amours, les guerres, l’orbite des planètes, les fluc­tuations boursières, l’essor et la chute des civilisa­tions, tout cela se déroule au sein de l’espace-temps.

Fait #3 : Les choses qui arrivent dans l’espace-temps sui­vent des rythmes naturels.

Ces faits comportent d’importantes implications sur les­quelles repose le reste de ce livre. Elles sont résumées ci-dessous.

Code temporel 3 : De récentes découvertes scientifiques révèlent que l’on peut considérer le temps essentiellement de la même façon que les rythmes et les cycles qui régis­sent tout ce qui existe, depuis les plus infimes particules jusqu’aux plus vastes galaxies.

Code temporel 4 : Nous pouvons concevoir les choses qui arrivent dans le continuum temporel comme étant des endroits àl’intérieur de cycles — des points que l’on peut mesurer, calculer et prédire.

Grâce à ces deux codes temporels, il nous est possible de perce­voir le temps sous un jour entièrement nouveau. Comme le fai­sait un jour remarquer le physicien John Wheeler, au lieu de considérer les minutes d’une journée comme le moyen employé par la nature pour empêcher que tout arrive en même temps, nous pouvons désormais voir le temps comme une sorte de code reliant le passé à l’avenir. Tout comme il est possible de percer le mystère de n’importe quel code, le message de l’ancien calen­drier maya peut être déchiffré et lu comme si nous lisions les pages d’un livre.

Pour certaines personnes, cette conception du temps et de la vie offre une manière fort différente de percevoir les choses. Pour d’autres, bien qu’elle soit manifestement peu conventionnelle, elle est tout à fait logique. Cette idée est en soi fascinante. Les impli­cations en sont profondes, mystérieuses et grisantes.

Bien qu’elles nous obligent à remettre en question pratique­ment tout ce que l’on nous a appris à croire au sujet de l’univers, une telle possibilité exerce également une puissante attraction sur nous. Nous voulons en savoir plus. On en vient à vouloir appli­quer cette nouvelle compréhension du temps au monde réel qui nous entoure afin de trouver un sens aux tragédies de la vie ainsi qu’aux mystères voilant ce que l’avenir nous réserve. Et nous le pouvons.

Même si les physiciens quantiques nous disent qu’il est impossible de prédire l’avenir avec certitude, il nous est néan­moins tout à fait possible de déterminer le degré de probabilité que tel ou tel événement se produise. C’est justement ce que démontre l’existence de modèles cycliques qui se répètent au fil du temps. Chaque fois qu’un cycle apparaît, ce sont les conditions générales rendant une chose possible qui se répètent, et non l’un ou l’autre événement précis. Tout comme certaines conditions atmosphériques peuvent s’avérer idéales pour l’apparition d’une tornade sans qu’il y en ait nécessairement une qui se forme, les cycles temporels peuvent réunir les mêmes circonstances ayant mené à un événement dans le passé sans qu’un événement sem­blable ne se reproduise aujourd’hui.

Même si les ingrédients nécessaires à la répétition d’une chose sont réunis et même si la situation s’y prête, ce sont tout de même les choix que nous faisons qui déterminent ce qui se pro­duira réellement. Le fait de savoir à l’avance sur quoi nos choix peuvent avoir le plus grand impact fait pencher la balance en notre faveur alors que nous approchons de la fin d’un cycle dont dépend notre survie collective.

Code temporel 5 : Si nous savons où nous en sommes rendus dans un cycle donné, nous savons alors à quoi nous attendre lorsque celui-ci se répète.

Si nous parvenons à concevoir le temps de la même manière que nous percevons les choses qui arrivent dans la vie — c’est-à-dire comme l’ensemble des événements constituant sa trame — nous pourrons alors aisément mesurer les cycles temporels. Tout comme nous sommes capables de prédire le retour cyclique d’une comète, nous serons également en mesure d’identifier avec préci­sion l’année où les conditions ayant mené à l’essor d’une civilisa­tion ou au déclenchement d’une guerre seront à nouveau réunies. La beauté d’une telle compréhension, c’est qu’en plus des moments de notre époque où les choses risquent le plus de deve­nir chaotiques, nous pouvons aussi identifier ceux de notre avenir où la paix aura les plus grandes chances d’éclore.

Comme tous les cycles sont basés sur les rythmes naturels, nous pouvons nous servir des codes universels régissant tout ce qui existe, depuis le mouvement des particules quantiques jusqu’à la forme des galaxies, pour en faire une formule qui nous per­mette de trouver plus rapidement les endroits que nous cherchons à identifier dans le continuum temporel. C’est précisément ce que nous ferons dans les prochains chapitres.

Une fois bien comprise la notion de cycles temporels, nous pouvons mettre à profit cette compréhension à l’aide de l’une ou l’autre des deux méthodes suivantes : (1) nous pouvons suivre les instructions données dans ce livre afin de créer notre propre Calculateur de codes temporels grâce auquel nous pourrons identifier les moments de notre avenir où devraient normalement se répéter certaines conditions survenues dans le passé ; ou (2) nous pour­rons utiliser la version en ligne de ce calculateur pour arriver au même but.

D’une manière ou d’une autre, nous serons ainsi en mesure d’entrer une année précise, comme la fin du cycle maya en 2012, afin de découvrir les périodes correspondantes du passé pouvant nous révéler à quoi nous pouvons nous attendre durant cette fin de cycle. Ce faisant, nous profiterons d’une fenêtre d’observation unique dans le temps, et nous aurons quelque chose de concret pour y ancrer nos attentes relativement à la fin de l’âge du monde actuel.

Mais le recours au Calculateur de codes temporels ne se limite pas aux événements mondiaux majeurs. On peut également l’appliquer à tout ce qui arrive dans notre vie quotidienne. De fait, tout semble indiquer que les conditions menant aux moments clés de notre existence, autant les joies et les crises survenant sur le plan personnel que les guerres éclatant entre les nations, se répètent de manière cyclique et suivent les mêmes rythmes naturels. Pour identifier les cycles régissant notre vie, il nous faut pouvoir en reconnaître les modèles, à savoir quand ils commencent, com­ment ils se déroulent et quand ils se terminent.

Code temporel 6 : Le Calculateur de codes temporels nous indique à quel moment nous pouvons nous attendre à ce que les circonstances du passé se répètent, mais il ne permet pas de déter­miner quels événements précis se produiront.

Voilà justement pourquoi le Calculateur de codes temporels est un outil si précieux. En plus de la répétition des cycles rendant possible le retour des mêmes conditions, chaque cycle comporte également des points de choix, des moments où le changement semble être plus facile et avoir des effets plus marqués. Alors bien que les événements comme les guerres mondiales, la trahison per­sonnelle et la paix puissent être prédéterminés dans le continuum temporel, les détails entourant la tournure qu’ils prendront ne le sont pas. Comme pour toute autre expérience humaine, c’est ce que nous choisissons de faire avec les circonstances se présentant à nous qui détermine la suite des choses.

Ainsi, dans le chapitre 1, nous verrons comment les condi­tions ont été réunies à trois reprises au cours du 20e et du 21e siècle pour une attaque surprise en sol américain. Comme les cycles temporels se répètent, le Calculateur de codes temporels permet d’identifier clairement les deux dates où les conditions propices pour une telle attaque devraient se reproduire sur le modèle de l’événement original de l’attaque sur Pearl Harbor en 1941. Cependant, même si les Etats-Unis subirent effectivement une attaque à l’une de ces deux dates, rien de tel ne survint lors de la deuxième, et ce, même si les conditions étaient réunies, puisque les choix faits alors par les humains (décrits au chapitre 7) ont fait en sorte d’empêcher qu’une troisième attaque n’ait lieu.

Pour mettre sagement à profit nos points de choix et ainsi influencer consciemment notre avenir, il est essentiel de détermi­ner où nous nous situons dans le cycle en cours. Pour ce faire, nous devons d’abord prendre conscience que nous vivons une sorte de code temporel, un champ d’énergie vibrante qui a un commencement, qui ne cesse de prendre de l’expansion et qui entraîne dans son sillage ce que les scientifiques appellent la «marche en avant du temps ».

Avec ces idées en tête, certaines questions surgissent inévita­blement : Qu’est-il possible de prédire ? Le passé recèle-t-il réel­lement des indices permettant de connaître l’avenir ? Comment un événement survenu il y a des milliers d’années peut-il nous aider à comprendre ce qui se passe aujourd’hui ? Que penser de la mystérieuse date indiquant la fin des cycles du calendrier maya ? Un examen du passé peut-il nous donner une idée de ce que l’an 2012 nous réserve ? Telles sont les questions ayant suscité la recherche à la base de ce livre. Les chapitres qui suivent en sont les réponses.

Pourquoi ce livre ?

On ne peut certainement pas dire qu’il manque de livres et d’at­tention médiatique sur le calendrier maya et l’an 2012. Chaque mois semble apporter son lot de nouveaux livres à ce propos en librairie et sur Internet. Comme pour tout sujet touchant une corde sensible dans le coeur et l’esprit des gens, tous ces ouvrages offrent des perspectives très différentes et souvent contradictoires. Qu’il s’agisse de prédictions détaillées basées sur des années de recherches ou de données canalisées prétendument reçues d’intel­ligences extraterrestres, elles apportent toutes une contribution utile, puisqu’elles ajoutent toutes au mouvement collectif actuel qui semble prendre de l’ampleur à mesure que nous approchons du solstice d’hiver du 21 décembre 2012. Les perspectives révolu­tionnaires du philosophe et ethnobotaniste Terence McKenna dans ses livres True Hallucinations (1993) et The Invisible Landscape (1975), ainsi que les travaux scientifiques de chercheurs comme John Major Jenkins ont déjà exploré le mystère de l’an 2012 et le sens qu’il faut accorder à cette date, et ce, de magnifique façon.

C’est justement parce que des ouvrages aussi importants exis­tent déjà que j’ai dû bien réfléchir au type de contribution que je désirais apporter à cet égard. Que pourrais-je bien dire qui n’a pas déjà été dit ? Le meilleur moyen de répondre à cette question consiste peut-être à énoncer explicitement ce que ce livre est, ce qu’il n’est pas et ce qu’il offre.

Dans les pages qui suivent, vous allez…

… découvrir que les circonstances entourant la dernière date du calendrier maya en 2012 se sont déjà produites dans notre passé sous la forme d’un modèle fractal de ce que l’avenir nous réserve;

… voir comment les plus beaux nombres de la nature nous guident vers les moments précis du passé illustrant le mieux ce qui va se passer;

… identifier les dates critiques offrant le plus grand potentiel de déclenchement de guerres et les meilleures chances pour l’éclosion de la paix dans notre avenir immédiat;

… découvrir les points de choix personnels et collectifs de la vie et ceux de l’histoire — des moments où les changements sem­blent plus faciles à réaliser qu’à d’autres.

Au fil des sept chapitres concis de ce livre, je vous invite à explorer une façon pratique et profondément révolutionnaire de considérer votre relation au temps, à l’histoire et à l’avenir. Il est important de savoir à l’avance à quoi l’on peut s’attendre de toute nouvelle voie de découverte de soi. Pour cette raison, les énoncés suivants décrivent exactement ce qu’est ce livre et ce qu’il n’est pas :

— Ce livre n’est pas une publication scientifique. Bien que j’y discu­terai d’avancées scientifiques nous permettant de repenser notre relation au temps, cet ouvrage n’a pas été conçu pour être conforme au format ou aux critères définissant un texte scienti­fique ou un journal technique.

— Ce livre n’est pas un document scientifique vérifié par des pairs. Aucun des chapitres ni aucun des rapports de recherche qu’il contient n’ont été soumis au long processus d’examen d’un comité d’experts formés dans un domaine précis d’étude scienti­fique comme la physique, les mathématiques ou la psychologie.

— Ce livre a fait l’objet de recherches sérieuses et il est solidement documenté. Il a été rédigé de manière à en rendre la lecture facile et il décrit les expériences, les études de cas, les données histo­riques et les expériences personnelles sur lesquelles s’appuie la nouvelle perception de nous-mêmes en ce monde, perception que je vous propose.

— Ce livre est un bon exemple de ce qu’il est possible d’accomplir lorsque l’on franchit la frontière séparant traditionnellement la science de la spiritualité. En combinant les plus récentes décou­vertes sur le temps fractal aux anciennes connaissances des Mayas portant sur les cycles et sur le modèle archétypal de la nature en lien avec la vie et l’équilibre — le ratio d’or —, nous pouvons arriver à comprendre que le temps est une force universelle et que nous sommes tels des explorateurs de cette force, chevauchant des vagues de temps sur un océan de cycles sans fin.

Le temps fractal est le résultat de plus de 20 ans de recherche et le fruit de mes réflexions personnelles pour tenter de com­prendre les cycles régissant la vie, l’amour et la guerre. Si vous avez toujours cherché à savoir si l’histoire se répète et s’il y a un lien entre l’avenir et le passé, alors vous apprécierez sans doute ce livre.

Pour mieux évaluer ce qui va se produire en 2012, ainsi que les événements particuliers de notre époque, il faut bien com­prendre le langage des cycles de la nature et s’en servir pour se préparer à l’avenir. Nous pourrions en fin de compte découvrir que notre guérison sur tous les plans, notre bonheur, voire notre survie en tant qu’espèce, dépendent de notre capacité à com­prendre et à appliquer les règles du temps fractal.

Cet ouvrage a été écrit avec l’objectif suivant en tête : lire la carte du passé et appliquer ce que l’on apprend ainsi à la veille de 2012 et de la nouvelle ère qui débutera alors. Ce faisant, le passé prendra un tout nouveau sens tandis que se révéleront à nous toutes les potentialités pour le futur que la compréhension du code de vie mettra à notre portée — deux réalités que les généra­tions à venir devront attendre un autre 26 000 ans avant qu’elles ne soient à nouveau possibles.

Gregg Braden
Taos, Nouveau-Mexique, 2009
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MessageSujet: Re: Gregg Braden dresse un tableau réaliste de ce qui pourrait bien arriver en 2012… et au-delà.   Gregg Braden dresse un tableau réaliste de ce qui pourrait bien arriver en 2012… et au-delà. I_icon_minitimeMer 27 Juin 2012 - 7:52

Y a de quoi lire, merci a2zeiss
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Gregg Braden dresse un tableau réaliste de ce qui pourrait bien arriver en 2012… et au-delà.

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