L’ALBA soutient la victoire de Nicolás Maduro aux élections présidentielles du Venezuela"Les pays de l’Alliance Bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA-TCP) expriment leur satisfaction pour la victoire décisive remportée par Nicolás Maduro lors des élections présidentielles organisées le 14 avril dernier dans la République Bolivarienne du Venezuela.
Cette victoire indiscutable constitue une expression de l’importance du moment que vit cette nation sœur et représente le meilleur hommage que le peuple vénézuélien puisse rendre à son dirigeant bolivarien, le Commandant Président Hugo Chávez Frías, signale le Communiqué spécial émis par l’Alliance le 15 avril.
Nous étendons cette félicitation au brave peuple vénézuélien pour cette journée électorale exemplaire du 14 avril, durant laquelle il a prouvé sa profonde vocation civique et démocratique La volonté populaire exprimée par les urnes, ratifie le soutien majoritaire exprimés envers un processus qui défend les nobles principes de justice sociale, solidarité, indépendance et souveraineté.
L’ALBA exprime son profond rejet face aux tentatives des ennemis de la Révolution Bolivarienne de ne pas reconnaitre la légitimité des résultats électoraux, ainsi que la création d’une situation d’ingouvernabilité qui mette en danger la paix et al stabilité du pays. Nous exhortons les dirigeants de l’opposition à assumer une attitude responsable et à respecter la décision souveraine du peuple vénézuélien.
L’Alliance fait sienne cette victoire, qui est la victoire des Peuples de Notre Amérique.
Nous avons la certitude que le triomphe de Nicolas Maduro garantirá la continuité et la consolidation de l’ALBA-TCP, comme l’expression légitime des idéaux d’intégration du Président Hugo Chavez et de l’héritage historique des libérateurs latino-américains et caribéens.
L’Alliance Bolivarienne pour les peuples de notre Amérique – Traité de Commerce des Peuples (ALBA-TCP) est une plate-forme d’intégration des pays de l’Amérique Latine et des Caraïbes, qui accentue la solidarité, la complémentarité, la justice et la coopération, dans le but historique fondamental d’unir les capacités et les forces des pays membres. Elle est, en outre, une alliance politique, économique et sociale pour défendre l’indépendance, autodétermination et l’identité des peuples qui en font part."
Les pays non alignés saluent la victoire électorale de Maduro au Venezuela."Nations Unies, 17 avril (PL) Le Mouvement des Pays Non Alignés a félicité aujourd’hui Nicolas Maduro pour son élection en tant que président du Venezuela tout en soulignant la participation massive des citoyens de ce pays durant la journée électorale qui s’est déroulée dans ce pays sud-américain.
La lettre de félicitation de cette organisation qui réunie 120 Etats a été distribuée ce mercredi par sa présidente du bureau de coordination et représentante aux Nations Unies.
La lettre exprime la certitude de l’organisation quand au fait que « le Venezuela, sous la présidence (de Maduro), continuera de contribuer à la consolidation de l’unité du Mouvement des Pays Non Alignés et à la lutte commune en défense des principes du Mouvement ».
Le document salue par la même occasion la participation massive des vénézuéliens aux urnes et la transparence ainsi que le climat démocratique qui a caractérisé les élections.
Le bureau de coordination lance aussi un appel à la préservation du climat de paix, tolérance et harmonie entre les vénézuéliens et demande l’arrêt de tout acte de violence.
Le candidat Maduro a remporté les élections avec 50,75% des suffrages.
Le Venezuela assumera en 2015 la présidence du Mouvement des Pays Non Alignés."
Unasur, un sommet extraordinaire autour de la défense de la souveraineté des Républiques sud-américaine "L’élection de Nicolás Maduro a déjà été saluée par la quasi-totalité des pays d’Amérique latine, mais pas par les États-Unis qui n’ont pas d’ambassadeur avec le Venezuela depuis 2010. L’Unasur qui compte douze membres (Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Chili, Équateur, Guyane, Pérou, Surinam, Uruguay, Venezuela et le Paraguay, suspendu l’an dernier) est actuellement présidée par le Pérou(1). Il ne faut oublier que l’intervention de Kerry exigeant un recompte des voix de l’élection vénézuélienne avant l’intronisation a provoqué la colère non seulement au Venezuela mais dans les pays fer de lance de le souveraineté sud-américaine. Le président Maduro a dit aux Etats-Unis qu’il se moquait qu’il reconnaisse ou non l’élection mais que ce qu’il souhaitait était la fin de l’ingérence. Si la pression est forte sur les pays d’Amérique latine (l’OEA traditionnelle courroie de transmission des Etats-Unis a été mobilisée pour empêcher la reconnaissance de l’élection sans résultat autre que la mobilisation de l’UNASUR). La presse latine dont nous avons traduit les informations montre la mobilisation des pays andins comme celle des deux géants du continent le Brésil et l’Argentine. Nous sommes devant un rapport des forces préparé de longue date, dès le début de la maladie de Chavez (six autres présidents du même courant souverain ont été frappé de la même maladie au même moment dont Lula), l’élection d’un pape argentin fer de lance de la lutte contre la théologie de la libération fait partie de ce plan sans doute qui cherchait à utiliser la mort de Chavez clé de voute de l’édifice pour déstabiliser l’ensemble du continent. L’opération a été préparé par les médias qui ont pilonné un tableau mensonger de Chavez, ont tenté de faire croire que Capriles était un grand libéral l’équivalent de Lula, alors qu’il n’est qu’un représentant de l’oligarchie raciste financée par la CIA pour s’assurer la maîtrise d’un continent. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
Le Palais du gouvernement du Pérou s’aprète aujourd’hui à abriter un sommet extraordinaire de l’UNASUR dédicacée à la situation vénézuélienne, dans un climat régional dans lequel domine le respect des droits souverains de ces pays. Les premiers rapports sur la dispositions dans laquelle arriveront dans les prochaines heures les représentants de l’union des nations Sudaméricaines (UNASUR) prouvent que le critère essentiel est que la reconnaissance de l’élection du président Maduro est une prémice inamovible. Tous les pays membres ont reconnu la propreté et la légalité des résultats de l’élection de dimanche dernier et le chancellier péruvin , Rafael Roncagliolo, a dit que la rencontre aura un agenda ouvert pour un dialogue ensemble sur la situation au Venezuela, tout en n’étant pas considérée comme en crise.
Selon d’autres sources diplomatiques consultées à Lima, la réunion cherchera la possibilité de collaborer avec le Venezuela pour éviter des conflits internes et une violence comme celle provoquée par des groupes opposants, avec un solde de huit morts.
Dans la ligne du respect pour la souveraineté vénézuélienne et dans l’esprit d’un appui à la décision émanée des urnes, pour les présidentes de l’Argentine, Cristina Fernández, et du Brésil, Dilma Rousseff, le rendez-vous d’Unasur sera seulement une étape vers Caracas, puisqu’elles accompagneront Maduro dans sa prise de possession vendredi.
S’y rendront également, les mandataires de la Bolivie, Evo Morales, et de l’Uruguay, José Mujica, ainsi que d’autres présidents, pendant que des médias de presse et des politiques conservateurs dans divers pays de l’aire tentent de discréditer ou de minimiser la réunion.
Ce courant fait pression sur le président Ollanta Humala – qui a reconnu avec célérité l’élection de Maduro – pour qu’il ne se rende pas à l’intronisation du mandataire élu vénézuélien et a menacé d’additionner ses votes dans le parlement pour lui refuser l’autorisation indispensable pour le faire.
Face à eux, les députés du gouvernant Partido Nacionalista réclament le droit du chef de l’État de voyager, dans l’exercice du pouvoir qui lui donne la Constitution, de conduire la politique extérieure péruvienne.
(1) En 1990, le projet a pris naissance dans un contexte d’opposition à la zone de libre-échange des Amériques (ZLEA), « Initiatives pour les Amériques », lancé par le président américain George Bush. Sous l’influence du président du Brésil, de Chavez, le projet a été concrétisé en 1994 au Sommet des Amériques, et donc dans un contexte d’opposition à l’ingérence nord-américaine dans les affaires politiques et économiques latino-américaines. L’idée Bolivarienne était d’aboutir à une véritable union avec parlement et institutions communes mais dans le respect des souverainetés nationales. À court terme, il vise notamment à contourner le recours à l’Organisation des États américains (OEA), dont les États-Unis sont parties prenantes, lors du traitement de problèmes spécifiquement sud-américains."
source: http://venezuela.revolublog.com/