Ectogenèse (utérus artificiel) : rêve du patriarcat, faire des bébés sans les femmes


«Pourquoi Zeus nous oblige à passer par les femmes pour avoir des fils?» -- Eschyle.

Zeus est le dieu-père du patriarcat qui a réussi à procréer sans l'aide des femmes. Athéna et Dionysos sont nés de sa tête et de sa cuisse. Ainsi, il renversa les déesses-mères pré-olympiennes du matriarcat, qui se vantaient de procréer sans l'aide des mâles.

La paternité est incompatible avec la liberté des femmes. C'est pourquoi la famille classique disparaît ainsi que la paternité. Sans alternative, la démographie chute. Les femmes libérées et autonomes n'arrivent pas à construire un couple stable pour avoir des enfants. La reproduction artificielle en machine semble être une solution pour certains.

Liberté et couple, le duo impossible

Les matriciens veulent avant tout faire le constat de l'incompatibilité de la famille basée sur le couple, et de la liberté sexuelle. Seule l'instauration de la charia ou d'une quelconque police des moeurs rendraient possibles un retour au patriarcat. Évidement pour les matriciens, il n'en est pas question. C'est pourquoi le Mouvement Matricien propose une alternative sérieuse et réalisable, qui est à l'oeuvre dans le Projet Prométhée : http://matricien.org/projet-promethee/

Disparition de la paternité, puis de la maternité

Les matriciens ne perçoivent pas d'un bon oeil le déclin de la famille caractéristique de notre époque. Ils craignent en effet que l'État supplante la famille et que les scénarios de science-fiction les plus obscurs ne se réalisent. En d'autres termes, le Mouvement Matricien ne veut pas du patriarcat, et il ne veut pas non plus d'une société totalement déshumanisée dans laquelle l'État et la machine contrôleraient tous les individus du genre humain, de la conception jusqu'à la mort.

Si certains courants féministes considèrent la maternité comme un asservissement et quelque chose de déshonorant, pour les matriciens c'est tout le contraire. Comme ce fut le cas autrefois la maternité associait la femme au divin. La femme se distinguait de l'homme parce qu'elle était en mesure d'engendrer la vie. Aujourd'hui le discours indifférencialiste accusant la maternité d'asservir la femme qui transparait dans les médias éveillent les craintes des matriciens, d'autant que celui-ci rejoint les scénarios de fiction les plus sinistres. C'est pourquoi, nous redoutons que la procréation par les voies naturelles devienne, un jour ou l'autre, passé de mode. Cette vidéo montre des extraits d'émissions dans lesquels Joy Sorman et Marcela Iacub tiennent un discours semblable à celui du téléfilm de science-fiction Le Meilleur des Mondes (réalisé en 1998 et tiré de l'ouvrage du même nom d'Aldous Huxley).

___________________________________________________________________________________________________________

Parthénogenèse : quand la femme procréait sans l'homme - expériences scientifique

Emission consacrée aux avancées de la biologie cellulaire dans la première moitié du XXème siècle et aux travaux de recherche de biologistes dans les domaines de l'embryologie expérimentale et de la reproduction artificielle. Le film présente les expériences de parthénogénèse artificielle menées par Jacques LOEB, qui réussit en 1900 à féconder un oursin sans apport de semence mâle; par Eugène BATAILLON sur la grenouille en 1910; et Gregory PINCUS qui réalisa en 1939 la parthénogénèse de la lapine. Présentation des travaux de Jean ROSTAND, qui étudia les effets des rayons ultra-violets sur l'oeuf de grenouille; du botaniste Marc SIMONET, qui a mis au point un traitement des bourgeons par la colchicine, obtenant des plantes géantes qui transmettront leur gigantisme à leur descendance; de l'Américain FRANKHAUSER, qui a obtenu la naissance de salamandres à triple lot de chromosomes; du biologiste français Etienne WOLFF, qui réussit à faire naître plusieurs petits canards au lieu d'un seul en fractionnant un oeuf de cane; de l'étude par Jean ROSTAND des anomalies et monstruosités animales. Puis évocation des travaux d'Alexis CARREL relatifs à la culture cellulaire (l'immortalité des cellules), et présentation des travaux en 1937 du biologiste Roger-Jean GAUTHERET, pionnier de la culture des tissus végétaux, qui réussit in vitro la culture infinie de tissu de carotte, permettant de mieux connaitre la prolifération de tissus cancéreux.