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 "Conscience blessée" (Chico Xavier)

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a2zeiss
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MessageSujet: "Conscience blessée" (Chico Xavier)   "Conscience blessée" (Chico Xavier) I_icon_minitimeMar 3 Sep 2013 - 17:40

Conscience blessée

"Conscience blessée" (Chico Xavier) Actupl10

« Mes amis. Que Dieu nous soutienne.
Après ma première visite, voilà que je reviens dans votre demeure qui oeuvra pour moi à la fois comme un foyer de secours et un tribunal correctionnel.

Femme affligée, je portais, enchaîné à moi, tel une herbe suffocante autour d'un arbuste blessé, l'esprit révolté de mon propre fils dont j'avais empêché la réincarnation en procédant à un avortement au cours duquel j'ai, à mon tour, perdu la vie.

Légère et sourde à mon devoir, j'avais des obligations vis-à-vis de la maternité, alors que je la détestais.

Et comme je haïssais le rejeton dont le cœur battait en mon sein, j'ai fait en sorte de le tuer en employant un breuvage empoisonné qui a également emporté ma vie corporelle.

Toutefois, bien que je supposais que la mort puisse porter un point final à ma tragédie intime, je me trompais profondément parce que, de la flaque de sang où se trouvait réduite ma dépouille, une ombre accusatrice s'est élevée face à moi.

Au début, de ce nuage amorphe ne venait que des pleurs incessants provenant d'un enfant nouveau-né.

Pour tenter de ne plus entendre ces gémissements angoissants, j'ai inutilement prié en répétant les prières apprises par cœur au cours de mon enfance...

Néanmoins, ce nuage continuait d'être enchaîné à ma propre poitrine au travers de liens dont je ne parviens pas, encore aujourd'hui, à définir la consistance.

J'ai abandonné, effrayée, mon logement de femme célibataire et, oubliant le culte du plaisir auquel je m'étais dédié, j'ai tenté de fuir, comme si je pouvais échapper à moi-même.

J'ai perdu toute idée de route... J'ai oublié le calendrier. La notion de temps a disparu de ma mémoire. Je ne gardais dans ma conscience que le fait que le nuage et moi, nous ne faisions que courir sans cesse...

Cependant, il y a eu un moment où l'ombre a pris la forme d'un homme qui me poursuivait tout en me maudissant :
- Inhumaine ! Assassine !... Assassine !...

J'ai alors ardemment désiré, après la mort, la venue d'une autre mort qui puisse me plonger dans l'oubli.

Ressentant la soif, je devais me pencher sur la mare...

Torturée par la faim, je me jetai sur les restes des animaux morts dans la campagne...

Ah ! Comment quelqu'un sur Terre peut-il deviner à quel point la bénédiction du corps physique est une grâce pour l'esprit qui subit au milieu des hommes le tourment de la conscience, lui qui a édifié en lui-même l'enfer qui l'environne ?

Mon existence a commencé à être un supplice constant, terrible, innommable...

Mais arriva la nuit où, à la façon d'un naufragé fatigué, j'ai fini par échouer sur la plage de votre temple.

Des mains amies m'ont séparé de l'ombre agressive à laquelle j'étais attachée, affligée que j'étais...

Le soulagement survint, enfin...

Ainsi, c'est avec l'âme agitée que j'ai demandé des éclaircissements vis-à-vis de mes égarements, bien que je savais que j'avais commis ma faute de pécheresse coupable.

J'ai immédiatement reçu la réponse.

Un de vos amis (nota : l'entité se réfère à l'un des bienfaiteurs spirituels qui nous assistent dans nos tâches), justement celui qui m’accompagne ici, ce soir, à des fins d'apprentissage, m’a soumise à une longue intervention magnétique et, faisant en sorte que mes réminiscences reculent dans le temps, je me suis vu à Rio de Janeiro comme fillette malheureuse prise en charge par une noble femme.

Pour être plus explicite, je dois préciser que cette créature était Dame Mariana Carlota, la comtesse de Belmonte, gouvernante de l'empereur du Brésil D. Pedro II, qui n'était alors qu'un enfant.

J'ai été conduite auprès du lit d'une fillette malade toute pâle, qui mourait à petit feu...

Cette fillette, c'était la princesse Paula, qui m’a prise d'affection avec une tendresse toute naturelle.

Mais, celle-ci une fois morte, je me suis de nouveau retrouvée toute seule à l'âge de 13 ans.

Toutefois, des bienfaiteurs du palais m'ont généreusement tendu la main et j'ai pu rester à São Cristovão, en qualité de simple domestique.

À l'âge de 20 ans, j'ai épousé un artisan de la maison royale.

Miguel, voilà le nom que portait mon mari. Deux filles vinrent nous rejoindre.

Mais, la tentation des plaisirs charnels fascinait mon esprit inférieur.
C'est ainsi que j'ai accepté l'indécente proposition d'un homme qui m'a arraché de mon foyer pour une aventure fautive.

Sur la toile de mes souvenirs, surgit alors la nuit du 4 septembre 1843, nuit festive qui célébra le mariage de celui qui était l'empereur du Brésil.

Jeune femme, épouse et mère, j'ai oublié toutes mes obligations et suis parti à la recherche de celui qui allait devenir l'adversaire de mon bonheur, afin d'être en sa compagnie dans la rue Direita, près de l'Arc de Triomphe, où l'on commémorait la grande cérémonie.

Ce jour-là, Rio de Janeiro recevait la nouvelle impératrice des Brésiliens.

Il est nécessaire que je m'arrête sur ces faits, m'éclaire le bienfaiteur qui me vient en aide, pour bien marquer dans notre discours le fait que le temps ne disparaît pas avec le passé, mais continue à vivre dans notre présent, comme il continuera aussi à vivre pour nous dans un lointain avenir...

Cette nuit-là à laquelle je me réfère, j'ai été surprise par mon mari dans une posture qui méconnaissait gravement les obligations que j'avais embrassées.

Miguel ne résista pas. Il répondit à ma folie par le suicide.

Ma vie se transforma alors. Les difficultés survinrent.

J'ai abandonné mes filles.

J'ai partagé le destin de l'aventurier qui, par suite de mon manque de réflexion, m'a jeté dans l'abîme des femmes de personne...

Cependant, l'ombre de mon compagnon suicidé n'a plus jamais quitté mes pas.

Bien que désincarné, il m'a suivi et a aggravé mes épreuves ; il s'est enchaîné à moi lorsque je me suis délié de mon corps de chair alors que je me trouvais dans un asile d'aliénés mentaux, après avoir suivi une pérégrination pleine de tribulations dans le monde de la prostitution.

Des temps obscurs apparurent dans mon souvenir.

La route expiatoire est un chemin de souffrances et de réparations, et nous étions deux condamnés respirant l'obscurité de la nuit noire...

Une nuit immense peuplée de gémissements, de blasphèmes, de douleurs... Jusqu'à ce que je naisse à nouveau dans la chair, une nouvelle fois dans un corps de femme. M'aimant et me haïssant en même temps, Miguel tenta d'être mon fils ; mais, j'ai ruiné ses projets en refusant la maternité moins heureuse, nous faisant retourner tous deux, de cette façon, dans les ténèbres d'où nous étions venus.

Désormais, il faut tout recommencer à nouveau...

Un siècle, mes amis... Un siècle d'une faute à une autre faute...

Voyez le martyre d'une femme qui, en 100 ans, n'a rien fait d'autre mis à part s'égarer par manque de vigilance !

De 1943 jusqu'à la fin de l'année qui vient de s'achever, de nouvelles souffrances ont exacerbé mon combat jusqu'à ce que la prière et l'amour soient venu me secourir.

C'est pourquoi, je suis venu partager votre prière afin que je parvienne à me rénover, de manière à pouvoir partir dignement à la rencontre de l'époux qui a cherché à se rapprocher de moi dans la condition de fils de façon à ce que nous puissions, en quelque sorte, affronter ensemble la journée réparatrice.

Par ce récit, je n'ai pas d'autre intention que celle de vous dire que la vie continue... Que le travail ne cesse pas... Que le temps ne finit pas...

Et malheur à ceux qui tombent, parce que le redressement engendre, très souvent, feu et fiel dans le cœur.

Je suis un esprit en réajustement. Quelqu'un qui frappe à votre porte en vous demandant de l'aide.

Je suis une pauvre femme qui parle aux autres en les avertissant quant à la flagellation qui nous attend chaque fois que notre cœur fuit les principes supérieurs du sentier de l'élévation...

Je m'exprime ainsi parce que les hommes, jusqu'à un certain point sont le produit de notre influence et de notre empire.

Les hommes qui partagent notre lit, qui se nourrissent du pain que nous amassons, qui absorbent nos pensées et qui écoutent nos paroles sont nos enfants et nos frères, et dépendent de nous pour parvenir à la victoire de la justice et du bien.

Que le Seigneur nous donne la conscience de notre mandat ! Que les compagnes présentes me viennent en aide par leurs prières, et mettent également à profit l'afflictive expérience de la misérable sœur qui, s'étant perdu il y a si longtemps, n'est toujours pas parvenu à s'en remettre...

Que Dieu nous illumine !... »


D'après l'esprit Maria da Gloria

Psychographie : Francisco Candido Xavier / Instruçãos psicôfonicas (=instructions psychophoniques)
Traduction : Jean Emmanuel NUNES
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"Conscience blessée" (Chico Xavier)

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