« Copies de deux Lettres, des Transcriptions militaires Top Secret, et des Notes Finales de Matilda O’Donnell MacElroy, infirmière dans l’US Army Air Force, affectée au 509ème Escadron de Bombardiers, sur la Base Militaire Aérienne de Roswell, au Nouveau-Mexique, en 1947. Dans ses Lettres, Matilda O’Donnell MacElroy affirme que les transcriptions sont un enregistrement exact d’une série d’entretiens qu’elle a conduits avec un extraterrestre, dans l’exercice de ses fonctions d’infirmière de vol au sein de l’US Army Air Force. En Juillet et en Août 1947, Matilda a interrogé le pilote d’un vaisseau qui s’est écrasé à proximité de Roswell, Nouveau-Mexique, le 8 Juillet 1947. »
Voilà les quelques lignes d’introduction à ce livre dont le titre anglais est « Alien interview », publié par Lawrence Spencer.
Matilda O’Donnel MacElroy a gardé pendant 60 ans les documents concernant cet entretien et les a envoyés à un éditeur en 2007. Elle était âgée de 83 ans et savait qu’elle quitterait bientôt cette terre.
Le livre est paru aux USA en 2008, avant la déclassification des documents par le gouvernement américain sur une partie du dossier OVNI (voir la présentation du livre de Marc St Germain aux Éditions Nouvelle Terre), ce qui lui apporte une certaine crédibilité. On sait maintenant qu’il y a bien eu le crash de vaisseaux à Roswell et que des corps extraterrestres ont été récupérés.
J’ai parcouru le livre en anglais sur CE SITE. Mais je n’ai traduit, étalés sur plusieurs articles, que des passages, dont quelques entretiens, car le livre est très long. Vous pourrez lire le reste sur la version du livre publiée en français en 2014 si vous le souhaitez (la couverture du livre sera publiée dans la quatrième et dernière partie).
Vous pouvez aussi lire ce qui suit comme un récit de science-fiction. Voici ce qu’écrit l’auteur dans ses notes finales :
« La plupart des gens ne croiront rien de tout ça, j’en suis sûre. Cela semble trop incroyable. Aucune personne ‘raisonnable’ ne voudrait en croire un mot. Cela semble cependant ‘incroyable’ à un IS-BE [voir explication de ce terme ci-dessous] dont la mémoire a été effacée et remplacée par de fausses informations au sein de l’illusion contrôlée électroniquement de la prison planétaire. Nous ne devons pas permettre que l’apparente non-crédibilité de notre situation nous empêche de la confronter à la réalité. »
L’extraterrestre, dont l’infirmière parle au féminin, nomme les terriens des « IS-BE », ce qui veut dire en abrégé « Immortal Spiritual Beings » (Êtres spirituels immortels). Je garderai ce terme dans la traduction. De même que pour alléger, je nommerai l’infirmière par son seul prénom, Matilda.
Traduit par Hélios
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Extrait de la lettre de Matilda à l’éditeur
(…) Quand l’information d’un crash parvint à la base, M. Cavitt, un officier du renseignement, me demanda de l’accompagner sur le site du crash en tant que chauffeur de son véhicule, et pour apporter si nécessaire une aide médicale d’urgence à d’éventuels survivants.
J’aperçus donc brièvement l’épave d’un vaisseau spatial extraterrestre, ainsi que les restes de plusieurs membres de l’équipage extraterrestre à bord du vaisseau, qui étaient déjà morts.
À notre arrivée, j’appris qu’un membre de l’équipage à bord du vaisseau avait survécu au crash et qu’il était conscient et apparemment indemne. L’extraterrestre conscient n’avait pas une apparence exactement semblable à celle des autres.
Aucun personnel présent ne pouvait communiquer avec le survivant, car l’être ne communiquait pas verbalement ou par un quelconque signe reconnaissable. Pourtant, en examinant si le « patient » portait des blessures, je détectai et compris immédiatement que l’être extraterrestre tentait de communiquer avec moi par « images mentales », ou « contact télépathique », projeté directement depuis son esprit.
Je rapportai immédiatement ce phénomène à M. Cavitt. Comme aucune autre personne présente ne pouvait capter ses pensées et que l’extraterrestre semblait capable et prêt à communiquer avec moi, il fut décidé, après une brève consultation avec un officier gradé, que j’accompagnerai l’extraterrestre survivant dans son transfert à la base.
C’était en partie dû au fait que j’étais infirmière et pouvait m’occuper des besoins physiques de l’extraterrestre, et aussi jouer le rôle de présence rassurante. J’étais après tout la seule femme du site et la seule qui n’était pas armée. Je fus par la suite assignée en permanence au rôle de « compagne » de l’extraterrestre.
Ma tâche était de communiquer avec l’extraterrestre et de m’entretenir avec elle et de faire un rapport complet de tout ce que j’allais découvrir aux autorités. On me fournit ensuite des listes spécifiques de questions rédigées pour moi par le personnel militaire et civil, que je devais « interpréter » pour l’extraterrestre et enregistrer ensuite les réponses aux questions.
J’accompagnai aussi en permanence l’extraterrestre durant les analyses médicales et tous les autres examens auquel il était soumis par les membres des multiples agences du gouvernement.
On me promut au rang de sergent-major pour améliorer mon niveau de sécurité. Ma solde augmenta aussi en passant de 54 dollars à 138 dollars par mois pour cette affectation si inhabituelle. J’ai mené à bien ces responsabilités du 7 juillet à fin août 1947, date à laquelle l’extraterrestre « décéda » ou quitta son « corps », comme vous le lirez dans mes notes.
Bien qu’on ne m’ait jamais laissée entièrement seule avec l’extraterrestre, car il y avait toujours du personnel militaire, des gens de l’agence de renseignement et divers autres officiers présents de temps à autre, j’ai eu un accès et une communication ininterrompus avec l’être extraterrestre pendant presque six semaines.
Ce qui suit est une vision d’ensemble et un résumé de mes souvenirs personnels de « conversations » avec le pilote de vaisseau extraterrestre, que j’en suis venu à connaître sous le nom de « Airl ».
Je sens qu’il est de mon devoir aujourd’hui, date anniversaire de sa « mort » ou de son départ il y a soixante ans, de révéler ce que j’ai appris de mon interaction avec « Airl » durant ces six semaines dans le meilleur intérêt des citoyens de la Terre.
Bien qu’ayant servi comme infirmière dans l’Army Air Force, je ne suis ni pilote, ni technicienne. De plus, je n’ai eu aucun contact direct avec le vaisseau spatial ou autres matériels récupérés sur le site du crash à ce moment-là ou par la suite. On doit prendre maintenant en considération que la compréhension de mes communications avec « Airl » sont basées sur ma propre aptitude subjective à interpréter la signification des pensées et images mentales que j’ai pu percevoir.
Notre communication ne s’est pas faite en « langage parlé », au sens conventionnel. En fait, le « corps » de l’extraterrestre n’avait pas de « bouche » lui permettant de parler. Notre échange était télépathique. Au début, j’avais du mal à comprendre Airl très clairement. Je pouvais capter des images, des émotions et des impressions, mais il m’était difficile de les exprimer verbalement. Après qu’Airl ait appris la langue anglaise, il lui a été possible de concentrer plus précisément ses idées à l’aide de symboles et d’une interprétation de mots que je pouvais comprendre. Apprendre l’anglais a été une faveur qu’elle m’a accordée. Ce fut plus à mon avantage qu’au sien.
À la fin de nos entrevues, et de plus en plus depuis, je me suis retrouvée plus à l’aise avec la communication télépathique. Je suis devenue plus experte pour saisir les pensées de Airl comme si c’étaient les miennes. D’une certaine façon, ses pensées sont devenues mes pensées. Ses émotions sont mes émotions. Cela se limite malgré tout à sa volonté et à son intention de partager son propre univers personnel avec moi. Elle peut être sélective sur le genre de communication que j’ai été autorisée à recevoir d’elle.
Elle a de même gardé pour elle son expérience, sa formation, son éducation, ses relations et ses buts.
Chapitre un – mon premier entretien avec l’extraterrestre
(NOTE PERSONNELLE DE MATILDA)
« J’avais déjà passé plusieurs heures avec l’extraterrestre quand elle fut ramenée à la base. Comme je l’ai mentionné, on m’a dit de rester avec elle, car j’étais la seule personne de nous tous qui pouvait comprendre ses messages. Je ne comprenais pas ma capacité à « communiquer » avec l’être. Je n’avais jamais fait auparavant d’expérience de communication télépathique avec quiconque.
La communication non-verbale vécue était comme la compréhension qu’on pourrait avoir quand un petit enfant ou un chien tente de vous faire comprendre quelque chose, mais en beaucoup, beaucoup plus direct et puissant ! Même si aucun « mot » n’était dit, ou de signes manifestés, l’intention des pensées était évidente pour moi. J’ai réalisé plus tard que, bien qu’ayant reçu l’idée, je n’interprétais pas forcément sa signification exacte.
Je pense que l’être extraterrestre ne voulait pas discuter de questions techniques, en raison de la nature de son statut d’officier et de pilote ayant le devoir de maintenir la sécurité et la confidentialité requises par sa propre « unité » ou organisation. Tout soldat capturé par « l’ennemi » dans l’exercice de ses fonctions a bien sûr le devoir de garder une information vitale, même pendant un interrogatoire ou sous la torture.
Mais j’ai toujours senti malgré tout que l’extraterrestre ne cherchait pas vraiment à me cacher quoi que ce soit. Je n’ai jamais ressenti cela. Ce qu’elle me communiquait m’a toujours paru honnête et sincère. Mais je suppose qu’on ne peut jamais être sûr à 100 %. J’ai nettement senti que je partageais un « lien » unique avec l’extraterrestre. C’était une sorte de « confiance » ou d’empathie qu’on a avec un patient ou un enfant. Je pense que c’est parce que l’extraterrestre a pu capter que je m’intéressais vraiment à elle et n’avais aucune intention malfaisante à son égard, ni n’aurais permis qu’on lui fasse du mal, dans la mesure de mes moyens.
Je parle de l’extraterrestre en disant « elle ». En fait, l’être n’était sexualisé en aucune façon, aussi bien sur le plan physiologique que physique. « Elle » avait une présence et un comportement plutôt féminin. Pourtant, en termes de physiologie, l’être était asexué et ne présentait aucun organe reproducteur interne ou externe. Son corps faisait plus penser à celui d’une « poupée » ou d’un « robot ». Il n’y avait aucun organe interne, car le corps n’était pas fait de cellules biologiques. Il n’y avait pas de système de « circuit » ou de système nerveux qui parcourait son corps, mais je ne comprenais pas comment tout cela fonctionnait.
En stature et en apparence, le corps était très petit. Une taille d’environ un mètre. La tête était anormalement grosse par rapport aux bras, aux jambes et au torse, qui étaient fins. Il y avait trois « doigts » sur chacune des deux mains et des deux « pieds » qui étaient plus ou moins préhensiles. La tête ne présentait aucun « nez » ou « bouche » ou « oreilles » fonctionnels. J’ai su ensuite qu’un officiel de l’espace n’en a pas besoin car l’espace n’a pas d’atmosphère conductrice du son. C’est pourquoi le corps ne contient pas d’organes sensoriels auditifs. Il n’a pas besoin non plus de consommer de nourriture, d’où l’absence de bouche.
Les yeux étaient très grands. Je n’ai jamais pu déterminer le degré exact d’acuité visuelle dont les yeux étaient capables, mais j’ai observé que son sens de la vue devait être extrêmement affiné. Je pense que la pupille des yeux, très sombres et opaques, pouvait aussi détecter des ondes ou des particules au-delà du spectre lumineux. Je suppose que cela pouvait inclure la gamme entière du spectre électromagnétique, mais je n’en suis pas sûre.
Quand l’être me regardait, son regard semblait pénétrer jusqu’au fond de moi, comme s’il avait une vision aux rayons X. Je trouvais cela un peu embarrassant au début, jusqu’à ce que je réalise qu’il n’y avait aucune intention sexuelle. En fait, je me demande si elle s’était même demandée si j’étais un homme ou une femme.
Il devint tout à fait évident en très peu de temps passé avec l’être que son corps n’avait pas besoin d’oxygène, de nourriture ou d’eau, ni d’aucune source extérieure de nutrition ou d’énergie. Comme je l’appris plus tard, cet être se procurait sa propre « énergie » pour animer et faire fonctionner son corps. Cela faisait un peu bizarre au début, mais je m’habituais à cette idée. C’est un corps vraiment très très simple. Comparé aux nôtres, il n’y a pas grand-chose.
Airl m’expliqua qu’elle n’était pas mécanique, comme un robot, et pas biologique non plus. Elle est auto-animé en tant qu’être spirituel. Techniquement parlant, d’un point de vue médical, je dirais que le corps de Airl ne pouvait même pas être appelé « vivant ». Son corps de poupée n’est pas une forme de vie biologique avec des cellules et tout le reste.
Sa peau ou le genre de revêtement de couleur grise qui lui servait de peau était soyeuse au contact. Le corps était hautement tolérant aux changements de température, aux conditions atmosphériques et à la pression. Les membres étaient plutôt frêles, sans musculature. Dans l’espace, il n’y a pas de gravité, donc très peu de force musculaire est nécessaire. Le corps était utilisé presque entièrement dans un vaisseau spatial ou dans des environnements sans gravité. Comme la Terre a une forte gravité, le corps ne pouvait pas se déplacer très bien car les jambes n’étaient pas vraiment adaptées à ce but. Les pieds et mains étaient cependant très flexibles et agiles.
La nuit précédant mon premier entretien avec l’extraterrestre, la zone s’était transformée en une ruche bourdonnante d’activité. Il y avait une douzaine d’hommes travaillant à installer des lampes et un équipement de prise de vues. Une caméra avec micro et un enregistreur audio furent aussi installés dans la « pièce d’interview ». (Je ne comprends pas pourquoi il faillait un micro, puisqu’il n’y avait aucune communication verbale possible avec l’extraterrestre) Il y avait aussi un sténographe et plusieurs personnes s’activant sur des machines à écrire.
Je fus informée qu’un interprète expert en langues étrangères et qu’une équipe de décryptage avaient été envoyés par avion à la base pendant la nuit pour m’assister dans mes efforts de communication avec l’extraterrestre. Il y avait aussi du personnel médical – des spécialistes en domaines variés – pour examiner l’extraterrestre. Et un professeur de psychologie était là pour aider à formuler les questions et à « interpréter » les réponses. Comme je n’étais qu’infirmière, je n’étais pas considérée comme une interprète « qualifiée », même si j’étais la seule ici à pouvoir comprendre tout ce que pensait l’extraterrestre !
Il y eut de nombreuses conversations entre nous par la suite. Chaque « entretien » aboutit à une meilleure compréhension entre nous, comme j’en discuterai ensuite dans mes notes. Voici la première transcription avec les réponses à une liste de questions donnée par l’officier du renseignement de la base, dont j’ai fait un compte-rendu immédiat au sténographe après l’entretien. »
(TRANSCRIPTION OFFICIELLE DE L’ENTRETIEN)
TOP SECRET
Transcription officielle de l’US Army Air Force Roswell, 509ème Escadron de Bombardiers
SUJET : INTERVIEW DE L’EXTRATERRESTRE, 9 juillet 1947
« QUESTION – « Êtes-vous blessé ? »
RÉPONSE – NON
QUESTION – « De quelle assistance médicale avez-vous besoin ? »
RÉPONSE – D’AUCUNE
QUESTION – « Avez-vous besoin de nourriture ou d’eau ou d’une autre substance ? »
RÉPONSE – NON
QUESTION – « Avez-vous un quelconque besoin d’environnement, comme la température de l’air, le contenu chimique de l’atmosphère, la pression de l’air, ou l’élimination de déchets ? »
RÉPONSE – NON. JE NE SUIS PAS UN ÊTRE BIOLOGIQUE.
QUESTION – « Votre corps ou vaisseau spatial contient-il des germes ou une contamination qui pourrait nuire aux humains ou à d’autres formes de vie terrestres ? »
RÉPONSE – PAS DE GERMES DANS L’ESPACE.
QUESTION – « Votre gouvernement sait-il que vous êtes ici ? »
RÉPONSE – PAS POUR L’INSTANT.
QUESTION – » D’autres de votre espèce vont-ils venir vous chercher ? »
RÉPONSE – OUI
QUESTION – « Quelle est la capacité des armes de votre peuple ? »
RÉPONSE – TRÈS DESTRUCTRICE.
Je ne saisissais pas la nature exacte du genre d’armes ou d’armement qu’ils pouvaient posséder, mais je n’ai pas senti d’intention malveillante dans sa réponse, juste l’énoncé d’un fait.
saucer
QUESTION – « Pourquoi votre vaisseau s’est-il écrasé ? »
RÉPONSE – IL A ÉTÉ PRIS DANS UNE DÉCHARGE ÉLECTRIQUE DE L’ATMOSPHÈRE QUI NOUS A FAIT PERDRE LE CONTRÔLE.
QUESTION – « Pourquoi votre vaisseau se trouvait-il dans cette zone ? »
RÉPONSE – POUR ENQUÊTER SUR LES « NUAGES QUI BRÛLENT/RADIATIONS/EXPLOSIONS.
QUESTION – « Comment vole votre vaisseau ? »
RÉPONSE – ON LE CONTRÔLE PAR « L’ESPRIT ». RÉPOND À DES « COMMANDES MENTALES ».
« Esprit » ou « commandes mentales » sont les seuls mots anglais qui me sont venus pour décrire l’idée. Leurs corps, et je le pense, le vaisseau, sont reliés à eux directement par une sorte de « système nerveux » électrique qu’ils contrôlent par la pensée.
QUESTION – « Comment vos congénères communiquent-ils entre eux ? »
RÉPONSE – PAR L’ESPRIT/ LA PENSÉE.
Les mots « esprit » et « pensée » combinés sont les mots anglais les plus proches que j’ai trouvé à ce moment-là pour décrire l’idée. Cependant, il était tout à fait évident pour moi qu’ils communiquaient par l’esprit, juste comme elle le faisait avec moi.
QUESTION – « Avez-vous un langage écrit ou des symboles pour communiquer ? »
RÉPONSE – OUI
QUESTION – « De quelle planète venez-vous ? »
RÉPONSE – LE FOYER/BERCEAU, LE MONDE DU « DOMAINE ».
Comme je ne suis pas astronome, je n’ai aucun moyen de penser en terme d’étoiles, galaxies, constellations et directions dans l’espace. L’impression reçue est celle d’une planète au centre d’un immense amas de galaxies qui est pour eux leur « foyer », ou « berceau ». Le mot « domaine » est le mot le plus approximatif pour décrire son concept, ses images et idées sur son origine. On pourrait facilement parler de « territoire » ou de « royaume ». Je suis pourtant sûre que ce n’était pas juste une planète ou un système solaire ou un amas d’étoiles, mais un nombre énorme de galaxies !
QUESTION – « Votre gouvernement va-t-il envoyer des représentants pour rencontrer nos dirigeants ? »
RÉPONSE – NON.
QUESTION – « Quelles sont vos intentions concernant la Terre ? »
RÉPONSE – PRÉSERVER/PROTÉGER LA PROPRIÉTÉ DU DOMAINE EN QUESTION
QUESTION – « Qu’avez-vous appris sur les gouvernements de la Terre et les installations militaires ? »
RÉPONSE – MÉDIOCRITÉ/FAIBLESSE. DESTRUCTION DE LA PLANÈTE.
QUESTION – « Pourquoi votre peuple ne s’est-il pas fait connaître aux habitants de la Terre ? »
RÉPONSE – REGARDER/OBSERVER. PAS DE CONTACT.
J’ai eu l’impression que le contact avec les gens de la Terre n’était pas permis, mais je n’ai pas trouvé le mot ou l’idée qui communiquait l’impression reçue. Ils nous observent simplement.
QUESTION – « Votre peuple a-t-il déjà visité la Terre ? »
RÉPONSE – OBSERVATIONS PÉRIODIQUES/RÉPÉTÉES.
QUESTION – « Depuis combien de temps connaissez-vous la Terre ? »
RÉPONSE – BIEN LONGTEMPS AVANT LES HUMAINS.
Je ne suis pas sûre si le mot « préhistorique » aurait été plus adapté, mais c’était manifestement une très longue période de temps avant l’évolution de l’humanité.
QUESTION – « Que savez-vous de l’histoire de la civilisation de la Terre ? »
RÉPONSE – PEU D’INTÉRÊT/ATTENTION. PETITE PÉRIODE DE TEMPS.
La réponse à cette question me semblait très vague. J’ai cependant perçu qu’il ne portait pas grand intérêt à l’histoire de la Terre ou qu’il n’y avait pas accordé une grande attention. Ou peut-être, … je ne sais pas. Je n’ai pas réellement reçu de réponse à cette question.
QUESTION – « Pouvez-vous nous décrire votre monde ? »
RÉPONSE – ENDROIT DE CIVILISATION/CULTURE/HISTOIRE. GRANDE PLANÈTE. RICHESSE/RESSOURCES PERMANENTES. ORDRE. POUVOIR. CONNAISSANCE/SAGESSE. DEUX ÉTOILES. TROIS LUNES.
QUESTION – « Quel est l’état de développement de votre civilisation ? »
RÉPONSE – ANCIEN. DES TRILLIONS D’ANNÉES. TOUJOURS. AU-DESSUS DE TOUTES LES AUTRES. PLAN. PROGRAMME. PROGRÈS. GAGNER. BUTS/IDÉES ÉLEVÉS.
J’utilise le nombre « trillions » parce que je suis sûre que l’idée était un nombre plus grand que plusieurs milliards. L’idée de la durée de temps qu’elle m’a communiquée me dépasse. C’est vraiment plus près de l’idée d’infini en terme d’années terrestres.
QUESTION – « Croyez-vous en Dieu ? »
RÉPONSE – NOUS Y PENSONS. C’EST. LE FAIRE CONTINUER. TOUJOURS.
Je suis sûre que l’extraterrestre ne comprend pas le concept de « dieu » ou de « pratique religieuse » comme nous le faisons. Je suppose que les gens de sa civilisation sont tous athées. Mon impression a été qu’ils ont une idée d’eux très élevée et qu’ils en sont en fait très fiers !
QUESTION – « Quel type de société avez-vous? »
RÉPONSE – ORDRE. POUVOIR. TOUJOURS L’AVENIR. CONTRÔLE. CROISSANCE.
Ce sont les mots les plus proches que je pouvais utiliser pour décrire l’idée qu’elle se faisait de sa propre société ou civilisation. Son « émotion » en communiquant la réponse à cette question est devenue très intense, très lumineuse et emphatique ! Sa pensée était remplie d’une émotion qui m’a donnée un sentiment de jubilation ou de joie. Mais cela m’a rendue aussi très nerveuse.
QUESTION – « Existe-t-il d’autres formes intelligentes de vie derrière vous dans l’univers ? »
RÉPONSE – PARTOUT. NOUS SOMMES LES PLUS GRANDS. LES PLUS ÉVOLUÉS DE TOUS.
En raison de sa petite stature, je suis sûre qu’elle ne voulait pas dire « les plus grands en taille ». De nouveau, sa « nature » fière se montrait dans le sentiment capté. »
(NOTE PERSONNELLE DE MATILDA)
« Le premier entretien a fini ici. Quand les réponses à la première liste de questions furent tapées et données à ceux qui les attendaient, ils étaient tout excités que je puisse faire tout dire à l’extraterrestre !
Ils furent cependant déçus, après avoir lu mes réponses, de ne pouvoir comprendre plus clairement. Ils avaient maintenant une foule de nouvelles questions après la première liste de réponses aux questions posées.
Un officier me dit d’attendre d’autres instructions. J’ai attendu plusieurs heures dans le bureau attenant. Je n’étais pas autorisée à continuer mon entretien avec l’extraterrestre. Mais je fus bien traitée et j’avais la permission de manger, de dormir et d’utiliser les commodités quand je le voulais.
Une nouvelle liste de questions à poser à l’extraterrestre fut enfin rédigée. J’ai cru comprendre que plusieurs autres agents du gouvernement et des officiels de l’armée étaient arrivés à la base pendant ce temps-là. Ils m’ont dit que d’autres personnes assisteraient au prochain entretien pour pouvoir m’inciter à demander de nouveaux détails. En tentant de mener l’entretien avec ces gens dans la pièce, je ne reçus aucune pensée, émotion ou autre communication perceptible de la part de l’extraterrestre. Rien. Il était simplement assis sur sa chaise sans bouger.
Nous quittâmes tous la salle d’interview. L’agent du renseignement se mit à s’agiter. Il m’accusait de mentir ou de falsifier les réponses aux premières questions. J’insistais que mes réponses étaient honnêtes et aussi précises que possible pour moi !
Plus tard ce jour-là, il fut décidé que d’autres personnes essaieraient de poser des questions à l’extraterrestre. Malgré plusieurs tentatives par différents « experts », personne d’autre ne put obtenir de communication de l’extraterrestre.
Plusieurs jours après, une scientifique en recherche parapsychologique fut envoyée à la base par avion pour s’entretenir avec l’extraterrestre. Son nom était Gertrude quelque chose, je ne me souviens plus de son nom de famille. À une autre occasion un indien clairvoyant nommé Krishnamurti [Matilda parle bien de Jiddu Krishnamurti, le philosophe et spiritualiste indien, note d’Hélios] arriva à la base pour tenter de communiquer avec l’extraterrestre. Ni l’un ni l’autre ne réussirent à obtenir une quelconque communication de lui. Je ne pouvais moi non plus communiquer télépathiquement avec aucune de ces personnes, bien qu’il m’ait semblé reconnaître en M. Krishnamurti un gentleman gentil et intelligent.
Il fut finalement décidé que je serai laissée seule avec l’extraterrestre pour voir si je pouvais obtenir des réponses. »
Chapitre deux – mon deuxième entretien
« On me demanda pour l’entretien suivant de ne poser qu’une seule question à l’extraterrestre. »
(TRANSCRIPTION OFFICIELLE DE L’ENTRETIEN)
TOP SECRET
Transcription officielle de l’US Army Air Force Roswell, 509ème Escadron de Bombardiers
SUJET : INTERVIEW DE L’EXTRATERRESTRE, 10 juillet 1947
QUESTION – « Pourquoi avez-vous stoppé la communication ? »
RÉPONSE – PAS STOPPÉ. LES AUTRES. INTENTIONS CACHÉES. PEUR SECRÈTE.
L’extraterrestre ne pouvait communiquer avec eux parce qu’ils avaient peur d’elle, ou ne lui faisaient pas confiance. Et il est clair pour moi que l’extraterrestre est très consciente que les gens ont des intentions secrètes envers elle et cachent leurs pensées réelles. Il est également évident pour moi que dans cette affaire, l’extraterrestre n’a pas la moindre peur d’eux, ou de quoi que ce soit ! »
(NOTE PERSONNELLE DE MATILDA)
« J’ai bien réfléchi aux mots choisis pour transmettre la signification des pensées de l’extraterrestre avant de les rapporter au sténographe et aux gens qui attendaient anxieusement dans la pièce d’à-côté.
Pour ma part, je n’ai jamais ressenti la moindre peur ou appréhension concernant l’extraterrestre. J’étais très curieuse et impatiente d’apprendre tout ce que je pouvais d’elle et sur elle. Pourtant, comme elle, je ne faisais pas trop confiance aux agents ou « autorités » qui contrôlaient mes entretiens. Je n’avais aucune idée de leurs intentions envers moi. Je suis pourtant sûre que les officiers de l’armée étaient très nerveux sur le fait d’avoir entre les mains un vaisseau et son pilote extraterrestre !
À ce moment-là, mon plus grand souci était la manière de comprendre plus clairement les pensées et idées de l’extraterrestre. Je pensais que ça se passait plutôt bien en tant que « récepteur » télépathique, mais pas très bien en tant qu’ « émetteur ».
Je souhaitais désespérément découvrir un meilleur moyen de communiquer avec l’extraterrestre d’une manière qui rendrait possible à la légion d’officiels du gouvernement de le comprendre plus directement, sans avoir à passer par mon interprétation de ses pensées. Je ne me sentais pas trop qualifiée comme interprète, j’étais pourtant la seule personne avec laquelle l’extraterrestre communiquait, il me revenait donc de faire ce travail.
Je prenais de plus en plus conscience que tout ceci était probablement le plus gros événement dans l’histoire de la Terre et que je devrais être fière d’y jouer un rôle. Bien sûr, tout l’incident fut officiellement démenti à l’époque dans la presse et une dissimulation de très grande ampleur par l’armée et le gouvernement en place s’était déjà mise en place.
Je commençais cependant à ressentir la pression de la responsabilité en étant la seule personne sur Terre, autant que je sache, à communiquer avec une forme de vie extraterrestre ! Je pense savoir ce qu’a dû ressentir Colomb en découvrant un « nouveau monde » de la taille d’un continent sur notre petite planète. Mais j’étais sur le point de découvrir un univers inexploré entièrement nouveau !
En attendant les prochaines instructions de mes supérieurs, je retournai dans mes quartiers sous l’escorte de plusieurs soldats lourdement armés. Plusieurs autres hommes habillés de noir m’accompagnaient aussi. Ils étaient toujours là quand je me réveillai le lendemain matin.
Après le petit déjeuner, qui me fut apporté dans mes propres quartiers, ils m’escortèrent pour mon retour au bureau de la base qui servait aux interviews. »
Chapitre trois – mon troisième entretien
(NOTE PERSONNELLE DE MATILDA)
« Le troisième entretien, et tous les suivants réalisés avec l’extraterrestre ont été observés et enregistrés, comme je l’ai mentionné plus haut, par des douzaines d’autres personnes. Ils n’étaient malgré tout pas présents physiquement, une pièce spéciale avait été aménagée avec une vitre sans tain pour que l’entretien puisse être observé de la pièce adjacente, sans perturber l’extraterrestre.
L’extraterrestre avait été déplacé dans une pièce récemment construite et était assis sur une chaise ordinaire de salle à manger rembourrée, garnie d’un tissu à fleurs. Je suis sûr que quelqu’un avait été dépêché à la ville pour acheter une chaise dans le magasin de meubles le plus proche. Le corps de l’extraterrestre avait à peu près la taille d’un enfant de cinq ans très mince, la chaise paraissait donc exagérément grande.
Comme son corps n’était pas biologique, l’extraterrestre n’avait besoin d’aucune nourriture, ni d’air ou de chaleur, et semblait ne pas dormir non plus. On ne voyait pas de paupières ni de sourcils au-dessus de ses yeux, elle ne fermait donc pas les yeux. Je pense que personne n’aurait pu dire si elle dormait ou était éveillée quand elle se tenait assise tout droit sur sa chaise. À moins de la voir bouger son corps ou faire un geste avec sa main, on avait du mal à dire si elle était même en vie ou non, sauf si on pouvait capter ses pensées.
J’ai appris finalement que l’extraterrestre ne s’identifiait pas par son corps, mais par sa « personnalité », si je puis dire. Ses compagnons extraterrestres la nommaient « Airl ». C’est le mot le plus proche que je peux utiliser pour décrire le nom à l’aide de l’alphabet anglais. J’ai senti qu’elle préférait qu’on parle d’elle au féminin. Je pense que nous partagions une empathie naturelle féminine et une attitude maternelle envers la vie et l’une envers l’autre. Je suis sûre qu’elle n’était pas à l’aise avec l’attitude combative, agressive qui dominait chez les officiers et agents masculins, chacun d’eux étant plus concernés par leur propre importance et leur pouvoir que par la découverte des secrets de l’univers !
Quand je suis entrée dans la pièce, elle était très contente de me voir. J’ai senti un sentiment très sincère de reconnaissance, de soulagement et une sensation « chaleureuse » de sa part. C’était comme une impatience et une affection platonique qu’on ressent de la part d’un chien ou d’un enfant, avec pourtant un calme et un contrôle réservé. Je dois dire que j’étais surprise de ressentir le même genre d’affection pour l’être extraterrestre, surtout après avoir passé si peu de temps ensemble. J’étais heureuse de pouvoir continuer mes entretiens avec elle malgré toute l’attention portée par le flot de gens du gouvernement et de l’armée qui était arrivé à la base.
Voici les réponses à la nouvelle liste de questions : »
(TRANSCRIPTION OFFICIELLE DE L’ENTRETIEN)
TOP SECRET
Transcription officielle de l’US Army Air Force Roswell, 509ème Escadron de Bombardiers
SUJET : INTERVIEW DE L’EXTRATERRESTRE, 11 juillet 1947
« QUESTION – « Pouvez-vous lire les langues terrestres ou les écrire ? »
RÉPONSE – NON.
QUESTION – « Comprenez-vous les nombres et les mathématiques ? »
RÉPONSE – OUI. JE SUIS OFFICIER/PILOTE/INGÉNIEUR.
QUESTION – « Pouvez-vous écrire ou dessiner des symboles ou des dessins que nous pourrions traduire dans notre propre langue ? »
RÉPONSE – INCERTAINE
QUESTION – « Y-a-t-il d’autres signes ou moyens de communication que vous pourriez utiliser pour nous aider à comprendre plus clairement vos pensées ? »
RÉPONSE – NON. »
(NOTE PERSONNELLE DE MATILDA)
« J’étais tout à fait sûre que ce n’était pas vrai. Mais j’ai clairement compris que Airl ne désirait pas communiquer par l’écriture ou le dessin ou par un langage des signes. Mon sentiment était qu’elle suivait des ordres, comme tout soldat capturé, de ne pas révéler, même sous la torture , une information qui pourrait servir à l’ennemi. Elle ne pouvait et ne voulait révéler que des informations non-confidentielles, ou personnelles, du style « nom, rang, et numéro de série ».
(TRANSCRIPTION OFFICIELLE DE L’ENTRETIEN)
TOP SECRET
Transcription officielle de l’US Army Air Force Roswell, 509ème Escadron de Bombardiers
SUJET : INTERVIEW DE L’EXTRATERRESTRE, 11 juillet 1947, 2ème session
QUESTION – « Pouvez-vous nous montrer sur une carte du ciel quelle est l’étoile de votre planète natale ? »
RÉPONSE – NON.
Ce n’est pas parce qu’elle ne connaît pas les directions depuis la Terre jusqu’à sa planète natale. Elle ne voulait pas révéler l’endroit. C’était aussi dû au fait que le système stellaire de sa planète natale n’existe sur aucune carte terrestre. C’est bien trop loin.
QUESTION – « Combien de temps faudrait-il à votre peuple pour vous localiser ici ? »
RÉPONSE – INCONNU.
QUESTION – « Combien de temps de voyage faudrait-il à votre peuple pour venir à votre secours ? »
RÉPONSE – QUELQUES MINUTES OU HEURES.
QUESTION – « Comment pouvez-vous leur faire comprendre que nous n’avons pas l’intention de vous nuire ? »
RÉPONSE – LES INTENTIONS SONT CLAIRES. VOIR DANS VOTRE ESPRIT/IMAGES/SENTIMENTS
QUESTION – « Si vous n’êtes pas une entité biologique, pourquoi faire référence à vous-même au féminin ? »
RÉPONSE – JE SUIS CRÉATEUR. MÈRE. SOURCE. »
(NOTE PERSONNELLE DE MATILDA)
« Il ne m’a fallu que quelques minutes pour poser ces questions. J’ai réalisé que nous pourrions nous retrouver en fâcheuse posture si l’extraterrestre ne voulait pas coopérer, ou révéler une information que l’armée, les agences de renseignement ou les scientifiques penseraient utile pour eux.
J’étais aussi certaine que l’extraterrestre connaissait avec certitude les réelles intentions des gens qui rédigeaient ces questions, car elle pouvait « lire dans leur esprit » aussi facilement qu’elle pouvait lire mes pensées et communiquer avec moi par télépathie. À cause de ces intentions, elle ne voulait et ne pouvait coopérer avec aucun d’eux en aucune façon, quelles que soient les circonstances.
Je suis également sûre que n’étant pas une forme de vie biologique, aucune forme de torture ou de contrainte ne la ferait changer d’avis ! »