J'ai hésité avant de mettre ce post car je ne savais pas trop ou le mettre, j'ai penser à Santé mais je n'ai pas trouver sa place, par conséquent puisque ce reportage parle des conséquence sur la santé humaine dût aux utilisations d'armes "chimique..." je l'ai mis dans guerre et conflis.

Si toute fois a2zeiss juge que celui çi n'est pas à sa place, je suis ouvert à tout changement de thème et je "le ou la" remercie d'avance.

Depuis quelques années, de nombreux cas de nouveaux nés malformés ont étés relevés dans la ville de Fallujah, située à 50km de Bagdad en Irak. Aujourd’hui, un enfant sur cinq naît avec des malformations physiques graves et de nombreux autres meurent quelques heures seulement après leur naissance. Une bataille avec l’armée Américaine a eu lieu en 2004 tuant 153 soldats américains en 3 500 civiles. Des bombardements avec des missiles au phosphore blanc, une arme chimique et incendiaire, interdite par le traité de Genève ont eu lieu durant la bataille. Il apparait que ces bébés malformés soient liés aux conséquences qu’apporte cette substance toxique.

Ce reportage «Irak, les enfants sacrifiés de Fallujah », réalisé par Feurat Alani, un journaliste indépendant Irakien, a été diffusé sur Canal + en juin 2011. Il nous fait découvrir des témoignages des habitants de la ville, de médecins, de militaires ayant participé à la bataille… Nous sommes transportés dans la vie quotidienne de cette ville dévastée dont il ne reste plus beaucoup de bâtiments intacts.

Environ un an après la bataille de Fallujah, les premiers bébés malformés ont commencés à naître, éveillant les doutes des médecins Irakiens. Depuis, deux à trois enfants naissent chaque jour malformés, nombre d’entre eux meurent après quelques jours seulement. La situation est telle que les médecins vont jusqu’à déconseiller aux jeunes femmes de la ville d’avoir des enfants. Les scientifiques sont unanimes, ces malformations sont les conséquences des bombardements au phosphore blanc subits par la ville de Fallujah en 2004.

Des faits encore plus graves mettent en cause les USA, l’utilisation d’uranium appauvri, une substance radioactive comme composant des bombes et des blindages de chars. Cette substance est récupérée dans les déchets de centrales nucléaires Américaines et ensuite utilisé à des fins militaires. Les conséquences ont été désastreuses, outre les morts durant le combat, de nombreux Irakiens et vétérans de guerre Américains ont subit des cancers et en sont décédés. Il apparaît aussi que les bébés malformés sont aussi apparus aux Etats-Unis ; en effet, un ancien GI qui a participé à la bataille de Fallujah a fait le rapprochement entre les malformations de son enfant, né après son retour de la guerre, et celles qui sont observées en Irak depuis quelques années

Depuis la fin de la guerre, la ville est soumise à des mesures de sécurité importantes. Les habitants ont tous subit des relevés d’emprunte digitale et rétinienne. Les visiteurs ne sont pas admis dans la ville sans qu’un habitant se porte garant pour eux. Mais pourquoi tant de précautions dans une si petite ville d’Irak ?

Malgré ces faits indéniables, aucune enquête officielle n’a été réalisée pour prouver le lien entre les substances toxiques employées lors de la guerre et les malformations qui touchent les bébés de Fallujah. Mais aujourd’hui, chaque famille de la ville a un bébé malformé… De plus, les cas de cancers et les nombreux décès ont eu lieu chez les vétérans de la guerre en Irak. Alors pourquoi les USA n’admettent-ils pas leur responsabilité ? Pourquoi ont-ils utilisés de telles substances toxiques alors qu’ils en connaissaient les conséquences ?

D’autre part, la ville de Fallujah ne bénéficie d’aucune aide pour faire face à cette situation extrême. Que deviendrons ces enfants malformés dans une ville ayant peu de ressources et de moyens ? De quoi leur avenir sera-t-il fait ? Ces naissances d’enfants malformés cesseront-elles un jour ? Ou pouvons nous seulement espérer que leur nombre diminue au fil du temps? Actuellement, les médecins conseillent aux femmes de ne pas avoir d’enfants car le risque est trop grand.