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 Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition

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akasha

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MessageSujet: Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition   Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition I_icon_minitimeMer 23 Aoû 2017 - 0:57

Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition

Source : Science Post, David, 28-10-2016


Citation :
… et donc l’humanité aussi vu le rôle des abeilles…  pale


Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition Honey-bees-326334_960_720-758x505

The United States Fish and Wildlife Service a récemment officiellement classé les abeillesc comme espèce en voie de disparition, renforçant ainsi la menace qui plane sur tout le cycle de la vie, humanité comprise.

The United States Fish and Wildlife Service (USFWS) est un organisme fédéral des États-Unis dépendant du Département de l’Intérieur, et qui s’occupe de la gestion et la préservation de la faune. Le 30 septembre dernier, cet organisme a classé officiellement les abeilles comme une espèce en voie de disparition. Si les abeilles venaient à disparaître, les conséquences seraient terribles, jusqu’à menacer grandement la survie de l’humanité. Le service a ainsi estimé que 7 espèces d’abeilles à face jaune originaires d’Hawaï devaient être protégées en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition.

En effet, les abeilles sont des insectes pollinisateurs, ce qui signifie qu’elles permettent à 80% des espèces végétales sur terre de se reproduire. En France par exemple, « les bourdons (qui font partie d’une sous-espèce d’abeilles) lâchés dans les serres permettent aux agriculteurs cultivant tomates et melons d’assurer leur production » explique Benoît Gilles, entomologiste, au magazine Atlantico. Par effet boule de neige, une disparition des espèces végétales aurait des conséquences sur l’alimentation des animaux, et donc des humains.

Si l’utilisation globale et massive d’insecticides est souvent pointée du doigt comme cause principale de cette hécatombe chez les abeilles, elle n’est pas seule et les causes sont bien plus nombreuses que cela. On peut notamment évoquer la déforestation, la pollution de l’air, la réduction de la ressource alimentaire (quantité et diversité des fleurs fournissant nectar et pollen) et des habitats, les infections parasitaires, la compétition avec des espèces invasives, le changement climatique ou encore le développement des réseaux 4G, poursuit Benoît Gilles.

En France, « les mortalités d’abeilles se sont largement aggravées depuis une vingtaine d’années. On est passé d’un taux de mortalité qui était de l’ordre de 5% par an à 30% en moyenne. L’enjeu de l’apiculture, des abeilles, dépasse le petit monde des apiculteurs et concerne toute la société » déclare Henri Clément secrétaire général de l’union nationale des apiculteurs de France, cité par RTL.


Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition Axu7w56v


Dernière édition par akasha le Mer 23 Aoû 2017 - 19:52, édité 1 fois
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OSIRIS

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MessageSujet: Re: Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition   Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition I_icon_minitimeMer 23 Aoû 2017 - 12:38

Après avoir ajouté sept espèces d'abeilles à visage jaune à la liste des espèces en voie d'extinction en octobre 2016, une rumeur circulait que toutes les abeilles avaient été classées comme menacées.

http://www.snopes.com/bee-species-endangered/


QU'EST-CE QUE VRAI

Sept espèces d'abeilles hawaïennes à visage jaune ont récemment été ajoutées à la liste des espèces en voie de disparition.

QUOI EST FALÉ

Les abeilles en tant que classe d'insectes n'ont pas été ajoutées à la liste des espèces en voie d'extinction.

ORIGINE

Le 30 septembre 2016, le Service des poissons et de la faune des États-Unis a déterminé que dix espèces animales d'Hawaii, dont sept espèces d'abeilles à faces jaunes, devraient être protégées par l'acte sur les espèces en voie de disparition:

Les autorités fédérales ont ajouté sept espèces d'abeilles à visage jaune, les seules abeilles autochtones d'Hawaï, pour la protection en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition, une première pour les abeilles aux États-Unis.

Le US Fish and Wildlife Service a annoncé la liste après des années d'étude du groupe de conservation Xerces Society, des fonctionnaires gouvernementaux et des chercheurs indépendants. La société Xerces affirme que son objectif est de protéger les pollinisateurs naturels et les invertébrés, qui jouent un rôle essentiel dans la santé de l'ensemble de l'écosystème.

Bien que l'annonce soit certainement significative - c'est la première fois que les espèces d'abeilles des États-Unis ont été listées comme espèces en voie de disparition - les nouvelles ont été répandues avec l'affirmation trompeuse selon laquelle la nouvelle détermination s'appliquait à toutes les espèces d'abeilles et que les médias d'information Ignorent le problème:

Les abeilles en voie de disparition

Bien sûr, ce n'est pas le cas. Un large éventail de médias, y compris le Washington Post , NPR , National Geographic , Huffington Post et C | net ont tous publié des histoires sur le sort des abeilles à visage jaune:

L'abeille à visage jaune est la seule abeille originaire d'Hawaï, ce qui signifie qu'elle a pu atteindre les îles hawaïennes seul, selon une fiche fournie par le programme Master Gardner de l'Université d'Hawaï. «De ce colons originaire, ils ont évolué en 63 espèces endémiques connues, soit environ 10% des abeilles à visage jaune au monde et plus que ce genre dans l'ensemble de l'Amérique du Nord».

Mais les populations de ces sept espèces sont de plus en plus petites, selon Fish and Wildlife. Par exemple, l' Hylaeus anthracinus a été retrouvé dans des douzaines d'emplacements à Hawaï, mais maintenant il n'y a que 15, alors que Hylaeus hilaris et Hylaeus kuakea ne sont trouvés que dans un seul endroit.

Les sept espèces en voie de disparition sont touchées par une grande variété de menaces, y compris la destruction de l'habitat en raison de l'urbanisation ou des animaux non vivants, l'introduction d'espèces végétales non vivantes, les incendies de forêt, les prédateurs non naturels et les événements naturels tels que les ouragans, les tsunamis et la sécheresse.

Bien qu'il soit vrai que sept espèces Hawaiin ont été placées sous la protection de la Loi sur les espèces en voie de disparition par le Service des poissons et faune des États-Unis, cette classification ne s'applique pas à tous les types d'abeilles
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Archi

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MessageSujet: Re: Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition   Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition I_icon_minitimeMer 23 Aoû 2017 - 14:03

Depuis 2015 et une étude menée par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, 9.2% des espèces d'abeilles sont menacées d'extinction :

https://www.iucn.org/fr/node/17531
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OSIRIS

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MessageSujet: Re: Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition   Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition I_icon_minitimeMer 23 Aoû 2017 - 14:17

Archi a écrit:
Depuis 2015 et une étude menée par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, 9.2% des espèces d'abeilles sont menacées d'extinction :

https://www.iucn.org/fr/node/17531

en faite , c'est 9,2%  ""wild bee species"" europeen.

c'est 9,2% des especes d'abeilles sauvage d'europe ,,, PAS 9.2% des espèces d'abeilles
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MessageSujet: Re: Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition   Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition I_icon_minitimeMer 23 Aoû 2017 - 14:53

Les abeilles sauvages représentent 90% de la population d'abeille.

Ce qui, effectivement ramène le pourcentage à 8.28%.

Les abeilles domestiques jouent un rôle beaucoup moins important que les sauvages dans la pollinisation.

Mais elles ne sont pas en reste non plus au niveau mortalité :

https://ec.europa.eu/food/sites/food/files/animals/docs/la_bees_epilobee-report_2012-2014.pdf
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OSIRIS

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MessageSujet: Re: Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition   Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition I_icon_minitimeMer 23 Aoû 2017 - 15:24

Archi a écrit:
Les abeilles sauvages représentent 90% de la population d'abeille.

c'est 90% ""de la population d'abeille"" ?

OU ....

les abeilles solitaires (qui représentent 90% des espèces indigènes en France, Europe et mondialement)

http://www.abeillessauvages.com/nichoirs-a-abeilles/#sthash.xvdvrfa7.dpbs

toutes les abeilles sauvage ne sont pas solitaire.


http://www.abeillessauvages.com/qui-sont-les-abeilles-sauvages-en-france/les-abeilles-solitaires/#sthash.I2bXqxPb.dpbs
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MessageSujet: Re: Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition   Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition I_icon_minitimeMer 23 Aoû 2017 - 16:21

Archi a écrit:
Les abeilles sauvages représentent 90% de la population d'abeille.

Ce qui, effectivement ramène le pourcentage à 8.28%.

le % dans l'etude concerne les especes d'abeilles sauvage d'europe, pas toutes les especes d'abeilles ni toutes les especes d'abeilles d'europe.
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Archi

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MessageSujet: Re: Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition   Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition I_icon_minitimeMer 23 Aoû 2017 - 17:02

Il y a 20000 espèces d'abeilles dans le monde.
30 espèces au plus sont des abeilles domestiques : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_races_d%27abeilles_d%27%C3%A9levage


Tu crois vraiment que le pourcentage final peut être sensiblement augmenté par ce rapport de 0.015% entre nombre d'espèce d'abeilles domestiques et sauvages.


Toutes les abeilles sauvages ne sont pas solitaires c'est vrai, mais aucune abeille solitaire n'est domestique.
Donc en fait , ce n'est pas 90% c'est vrai, c'est beaucoup plus : 99.985% des espèces d'abeilles mondiales sont des espèces sauvages. Qu'elles soient solitaires ou non ne change rien à la donne.
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MessageSujet: Re: Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition   Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition I_icon_minitimeMer 23 Aoû 2017 - 19:37

C'est certaine espèces d'Amérique et non d'Europe qui sont menacée d'extinctions le titre est effectivement un peu vague.

http://www.reuters.com/article/us-usa-bumblebees-idUSKBN14U2MZ

Mais il est aussi important que la plupart sont affaiblies et sont en danger à cause notamment des pesticides.

Le site Les Crises d'où l'article est hébergé le rappelle :

Citation :
Mais attention, ce ne sont pas toutes les espèces d’abeilles qui sont concernées par le classement du United States Fish and Wildlife, juste certains espèces américaines (le Science Post et son titre sont trop vagues).

Mais cela est une bonne occasion de rappeler l’importance des abeilles, leur rôle majeur pour bon nombre d’autres espèces, et leur mortalité de plus en plus inquiétante.

https://tinyurl.com/y9sdpp74
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MessageSujet: Re: Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition   Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition I_icon_minitimeMer 23 Aoû 2017 - 20:39

orné a écrit:
C'est certaine espèces d'Amérique et non d'Europe qui sont menacée d'extinctions le titre est effectivement un peu vague.

http://www.reuters.com/article/us-usa-bumblebees-idUSKBN14U2MZ

Mais il est aussi important que la plupart sont affaiblies et sont en danger à cause notamment des pesticides.

Le site Les Crises d'où l'article est hébergé le rappelle :


Citation :
Mais attention, ce ne sont pas toutes les espèces d’abeilles qui sont concernées par le classement du United States Fish and Wildlife, juste certains espèces américaines (le Science Post et son titre sont trop vagues).

Mais cela est une bonne occasion de rappeler l’importance des abeilles, leur rôle majeur pour bon nombre d’autres espèces, et leur mortalité de plus en plus inquiétante.


https://tinyurl.com/y9sdpp74

en faite il y a deux articles qu'il ne faut pas confondre ou melangez.

l'article postez par akasha intitulée ...

""Les abeilles officiellement reconnues comme espèce en voie de disparition""

qui a ete changez en ^^CERTAINES^^....

alors que ça parle de seulement et uniquement de 7 espece de Hawaii.

ensuite il y avait la lien postez par Archi ....

  ""9.2% des espèces d'abeilles sont menacées d'extinction""

alors que c'est 9.2% des abeilles sauvage europeen et PAS 9.2% de toutes les abeilles.

EDIT ....

ton article de reuters parle d'UNE espece de ""bumblebee"" (bourdon) de la continentale USA qui a ete la premiere , et donc seule , bourdon listée.
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Xenos



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MessageSujet: Re: Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition   Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition I_icon_minitimeJeu 24 Aoû 2017 - 0:42

Pourquoi les abeilles disparaissent

28.09.2016, par Laure Cailloce

Certains apiculteurs peuvent accuser jusqu'à 90 % de pertes – loin des 5 à 10 % de mortalité généralement constatés dans les colonies d’abeilles.

Ces vingt dernières années, les populations d’abeilles ont subi des pertes spectaculaires, jamais observées auparavant. L’agriculture intensive et l’utilisation massive de pesticides figurent au premier rang des coupables présumés. Mais certaines pratiques des apiculteurs seraient également en cause. Le point dans cet article classé au top 10 des contenus les plus lus sur notre site cette année.

« Le changement de reine a fonctionné, il y a des larves dans le couvain ! », s’enthousiasme Lionel Garnery en brandissant un cadre couvert d’ouvrières. Au fond des alvéoles, on distingue en effet de minuscules points blancs, preuve que la nouvelle reine installée dans la ruche a commencé à pondre. Nous sommes au Conservatoire de l’abeille noire d’Île-de-France (link is external), au cœur de la forêt de Rambouillet. Dans ce « petit coin de paradis à une heure de Paris », peuplé de bouleaux, de fougères et de bruyères en fleurs qui régalent les abeilles en cette fin d’été, le chercheur spécialiste de génétique des populations au laboratoire Évolution, génomes, comportement, écologie [1] a installé une quarantaine de ruches. Son objectif, et celui de la vingtaine de conservatoires présents en France, est sans ambiguïté : assurer la survie de l’abeille noire, l’abeille domestique ouest européenne. Car Apis mellifera mellifera, le nom scientifique de l’abeille noire, est bel et bien en sursis !

Un tiers de l’alimentation mondiale dépend de la pollinisation.
Sans abeilles, pas de tomates, de fraises, de courgettes...

« Ces vingt dernières années, la production de miel dans l’Hexagone a été divisée par deux », confirme Vincent Bretagnolle, écologue au Centre d’études biologique de Chizé [2], dans les Deux-Sèvres. La faute à un déclin fulgurant des populations d’abeilles domestiques partout dans le monde développé, des États-Unis à l’Europe en passant par l’Australie. Un phénomène inquiétant baptisé « Colony Collapse Disorder » ou « syndrome d’effondrement des colonies ». Le phénomène a d’abord été observé aux États-Unis au début des années 1990. Puis dès 1995, en France, où certains apiculteurs ont accusé jusqu’à 90 % de pertes – loin des 5 à 10 % de mortalité généralement constatés dans les colonies d’abeilles.

L’effondrement des populations d’abeilles, domestiques mais aussi sauvages, n’est pas seulement une mauvaise nouvelle pour les amateurs de miel. En pollinisant les plantes à fleurs, les butineuses garantissent la reproduction de nombreuses espèces végétales. Et pas moins d’un tiers de l’alimentation mondiale dépendrait de cette pollinisation – sans abeilles, pas de tomates, de courgettes, de fraises ou encore de pommes... Un service environnemental que l’Institut national de recherche agronomique (Inra) a évalué à 153 milliards d’euros par an dans le monde.

Des pratiques agricoles néfastes


Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition _dsc0449_72dpi

Ruches suivies par le Centre d’études biologiques de Chizé. L’agriculture intensive (usage de pesticides, élimination des haies et des fleurs des champs...) a des effets délétères sur les populations d’abeilles.
C.MAITRE/INRA

Dès les années 1990, les soupçons des apiculteurs se portent sur une nouvelle classe d’insecticides utilisés dans les cultures, les néonicotinoïdes. Ces molécules mises au point dans les années 1980 sont de puissants neurotoxiques qui agissent directement sur le système nerveux central des insectes ravageurs de cultures. « À la différence des précédentes générations de pesticides, les néonicotinoïdes ne sont pas uniquement pulvérisés sur les plantes, mais peuvent enrober directement les semences, explique Axel Decourtye, écotoxicologue et directeur scientifique de l’Institut de l’abeille. Ce sont des insecticides systémiques, qui se retrouvent dans tous les tissus de la plante, jusque dans le pollen et le nectar des fleurs. »

La loi Biodiversité interdit l'usage des néonicotinoïdes en France à partir de 2018. Nécessaire, mais insuffisant selon les chercheurs.

Les effets sur les abeilles ne tardent pas à être mis en évidence par les chercheurs : à haute dose, les néonicotinoïdes provoquent la mort des abeilles ; à plus faible dose, ils affectent les capacités cognitives des butineuses qui ne retrouvent plus le chemin de la ruche. En 2013, un moratoire européen suspend l’utilisation des néonicotinoïdes pour quatre cultures visitées par les abeilles : colza, tournesol, maïs et coton – les céréales comme le blé, notamment, étant uniquement pollinisées par le vent. Mais ces interdictions ciblées – qui ne concernent que l’Europe – risquent de ne pas suffire à enrayer le déclin des abeilles. « En 2012, une étude menée en plein champ dans notre zone d’observation de Chizé [3] a trouvé dans le nectar de colza des traces d’imidaclopride, un néonicotinoïde normalement utilisé sur le… blé, rapporte Vincent Bretagnolle. Il provenait en réalité des céréales cultivées là les années précédentes ! »

Cela s’explique : « Ces insecticides puissants ont une forte affinité avec l’eau et se caractérisent par une présence de longue durée dans l’environnement », détaille Axel Decourtye. Alertés par les travaux des chercheurs, et après de houleux débats, les parlementaires français ont voté en juillet 2016 dans le cadre de la loi sur la biodiversité l’interdiction totale des néonicotinoïdes en France à partir de 2018.

Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition _tag-acta3_a.decourtye_72dpi

À faible dose, les néonicotinoïdes provoquent la désorientation des abeilles qui ne retrouvent pas le chemin de la ruche. Ce transpondeur RFID permet d’enregistrer leur comportement et leur taux de survie lors d’une exposition aux pesticides.
ACTA


Une victoire pour les apiculteurs et de nombreux chercheurs, même si ces derniers restent prudents quant aux effets escomptés de cette loi. « Que les politiques n’aillent pas s’imaginer qu’ils ont réglé une fois pour toutes le problème des abeilles, avertit David Biron, parasitologue au Laboratoire microorganismes : génome et environnement [4]. Les causes du déclin vont au-delà de l’usage de néonicotinoïdes sur les cultures. Plus on avance, plus on s’oriente vers l’hypothèse d’un stress multiple causé par plusieurs facteurs combinés. »

L’élimination systématique des fleurs des champs par les agriculteurs provoque de vraies carences alimentaires.

« L’agriculture intensive, la simplification des paysages, l’arrivée de pathogènes particulièrement virulents, mais aussi les nouvelles pratiques des apiculteurs affaiblissent les abeilles et contribuent aux dégâts constatés sur les colonies », détaille Vincent Bretagnolle. Le chercheur, qui suit plusieurs dizaines de ruches avec l’Inra dans la zone de Chizé, tente depuis plusieurs années de convaincre les agriculteurs de ne plus éradiquer systématiquement les adventices, les « mauvaises herbes » éliminées par l’usage massif d’herbicides et parmi lesquelles on trouve les fleurs des champs (coquelicots, bleuets…), très appréciées de l’abeille. Entre la floraison du colza, au printemps, et celle du tournesol, fin juillet, les abeilles n’ont plus rien à butiner et se retrouvent en carence alimentaire durant plusieurs semaines. La disparition des haies d’aubépine, mais aussi des prairies où fleurissent la luzerne et le sainfoin amenuisent encore la ressource.

« Pour maintenir leurs abeilles en vie, de plus en plus d’apiculteurs les nourrissent avec des poches de sirop de sucre – un comble pour des animaux censés être autosuffisants, relève Vincent Bretagnolle, qui signale aussi la généralisation de la transhumance chez les gros apiculteurs. Ils suivent les périodes de floraison des cultures et déplacent les ruches du sud au nord de la France, et jusque dans les montagnes. Ce qui ne va pas sans poser de problèmes, comme la propagation des maladies. »

Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition Bios-1836309_72dpi

Telle une tique, le Varroa destructor (ici en rouge) se fixe sur l’abeille et la pique pour se nourrir de l’hémolymphe, le sang des insectes.
M. MOFFETT / MINDEN PICTURES/ BIOSPHOTO

Très médiatisé ces derniers mois, le frelon asiatique introduit accidentellement en 2004 (voir notre vidéo) repésente une vraie menace pour les colonies déjà affaiblies du sud-est de la France, où il est très présent. Les abeilles sont surtout confrontées depuis quelques dizaines d’années à des pathogènes d’une rare virulence, dont une majorité ont eux aussi été accidentellement importés. Parmi eux, les bactéries responsables de la loque européenne et de la loque américaine [5], des microsporides (champignons microscopiques) comme Nosema ceranae et Nosema apis, qui provoquent des diarrhées aiguës pouvant conduire à la mort de l’abeille, mais aussi et surtout le pathogène le plus redouté des apiculteurs : le Varroa destructor, arrivé d’Asie dans les années 1970. « Ce parasite vecteur de nombreux virus se fixe sur les abeilles et les pique pour se nourrir de l’hémolymphe (le sang des insectes), explique David Biron. L’un des virus qu’il transmet, le CBPV (Chronic Bee Paralysis Virus ou virus de la paralysie chronique) provoque des tremblements que les apiculteurs confondent parfois avec les effets des néonicotinoïdes. » Des effets synergiques fatals entre pathogènes et insecticides ont également été démontrés : ainsi, l’infection des abeilles par Nosema ceranae multiplierait par deux la mortalité des abeilles exposées à de faibles doses d’insecticides (en théorie non létales).

Des importations de reines problématiques

Dernière explication à la fragilisation des colonies d’abeilles : l’importation massive de reines issues d’autres sous-espèces [6]. « À partir de 1995 et face à l’élevage insuffisant de reines locales de type abeille noire, les apiculteurs français se sont tournés massivement vers des pays comme l’Italie ou la Grèce, où de véritables usines à reines produisent jusqu’à 100 000 individus par an », explique Lionel Garnery. Problème, en plus d’amener avec elles des pathogènes inconnus de l’abeille noire, ces reines issues des sous-espèces italienne (Ligustica), grecque (Cecropia ou Carnica) ou encore caucasienne (Caucasica) sont mal adaptées aux écosystèmes hexagonaux : types de fleurs disponibles, périodes de floraison, climat… « Ces reines pondent dès les mois de janvier-février, à un moment où il n’y a aucune nourriture disponible sous nos latitudes, raconte Lionel Garnery. Pour éviter que les ouvrières issues de leurs œufs ne meurent de faim, il faut les maintenir artificiellement avec du sucre, ce qui empêche la sélection naturelle de faire son office et ne permet donc pas leur adaptation au nouvel environnement. »

Certaines espèces d’abeilles officiellement reconnues en voie de disparition Aire_de_repartition_de_labeille_domestique_europeenne_ret

L’abeille noire (Apis mellifera mellifera) couvre une zone allant des Pyrénées à la Scandinavie. De plus en plus d’apiculteurs importent des reines issues des sous-espèces grecque ou italienne, mal adaptées aux écosystèmes hexagonaux.
L. GARNERY


On maîtrise mal la génétique chez l’abeille, et pour cause : une reine est fécondée par 15 à 20 mâles à la fois.

Autre problème de taille : ces importations massives provoquent un brassage génétique mal contrôlé par les apiculteurs et menacent de « polluer » le génome de l’abeille noire, à ce jour la mieux adaptée à nos latitudes. « On maîtrise très mal la génétique chez l’abeille, poursuit Lionel Garnery. S’il y a effectivement une seule reine par ruche, qui donne naissance à l’ensemble des ouvrières, celle-ci est fécondée par 15 à 20 mâles à la fois ! Difficile dans ces conditions de faire de la sélection, comme on le fait avec les végétaux ou les animaux domestiques. »

Résultat : abeille noire, abeille italienne, grecque ou hybride de plusieurs sous-espèces…, plus aucun apiculteur ne sait ce qu’il a dans ses ruches ! « C’est la raison pour laquelle il est primordial d’assurer la conservation et le développement durable de chaque sous-espèce de l’abeille domestique, et de l’abeille noire en particulier », conclut Lionel Garnery. Au-delà de la seule démarche de conservation, le chercheur propose même que les Conservatoires de l’abeille noire produisent des reines selon des méthodes plus « industrielles », en s’associant par exemple avec des apiculteurs professionnels. Objectif : offrir aux apiculteurs hexagonaux une alternative aux reines italiennes ou grecques, et contribuer activement à la restauration des colonies.


Notes:

1. Unité CNRS/Univ. Paris-Sud/IRD.

2. Unité CNRS/Univ. de La Rochelle.

3. La Zone Atelier « Plaine et Val de Sèvre » est une plaine céréalière au sud de Niort. Elle comprend environ 450 exploitations agricoles et vise à étudier les relations entre agriculture et biodiversité.

4. Unité CNRS/Univ. d’Auvergne/Univ. Blaise-Pascal.

5. En France, la loque américaine doit faire l’objet d’une déclaration en préfecture et se traduit par l’élimination de tout le rucher.

6. L’abeille domestique, Apis mellifera, comprend 26 sous-espèces, parmi lesquelles l’abeille noire (Apis mellifera mellifera), qui couvre une zone allant des Pyrénées à la Scandinavie, mais aussi l’abeille italienne, l’abeille grecque, plusieurs abeilles africaines, l’abeille orientale (Moyen-Orient)…


lejournal.cnrs.fr/articles/pourquoi-les-abeilles-disparaissent





URGENT -- Contrez le plan anti-abeilles des firmes agrochimistes !

ATTENTION !

La pseudo-interdiction des néonicotinoides annoncée par la Commission Européenne est en fait un leurre échafaudé par les firmes agrochimiques pour faire accepter définitivement leurs pesticides tueurs d'abeilles!

Si nous n'agissons pas immédiatement, ce plan entrera en vigueur dans les jours qui viennent.

Signez vite la pétition pour les stopper !

Une gigantesque escroquerie est en train de se mettre en place à Bruxelles, aux dépens des abeilles, de la biodiversité... et de tous les citoyens qui se battent depuis des années pour faire interdire les pesticides « tueurs d'abeilles » en Europe et dans le monde !

Nous devons la stopper net, avant qu'elle n'ait des conséquences dramatiques sur nos cultures et notre alimentation à l'avenir. Je vous demande de signer de toute urgence la pétition européenne ci-jointe et de la faire circuler autour de vous autant que vous le pourrez.

Il n'y a pas un instant à perdre.

Après des années de lutte acharnée des citoyens et des apiculteurs, la Commission européenne s'est officiellement décidé à interdire 3 pesticides néonicotinoïdes extrêmement dangereux pour les abeilles (1).

Les associations ont crié victoire et baissé la garde. Pourtant...

Le compromis que devrait adopter Bruxelles est en réalité un plan désastreux imposé par les multinationales agrochimiques comme Bayer, Syngenta et compagnie, qui mènent depuis des mois un lobbying effrené et extrêmement agressif pour arriver à ce résultat (2).

Objectif : Contrer la volonté des citoyens européens et empêcher l'interdiction REELLE des pesticides tueurs-d'abeilles – malgré les recommandations expresses des autorités sanitaires françaises et européennes (3)... Pour sécuriser les centaines de millions d'euros de profit annuel que ces produits rapportent aux grosses firmes qui les produisent !

Officiellement, les 3 pesticides les plus dangereux seront interdits pour une durée-test de deux ans à l'issue de laquelle les autorités sanitaires contrôleront si l'interdiction a mis un terme au massacre des abeilles, et s'il faut ou non interdire définitivement les néonicotinoides.

Or, cette soi-disant interdiction n'aura aucun effet sur la santé des abeilles !

En fait, les 3 pesticides tueurs-d'abeilles seront interdits seulement quelques mois par an... et largement utilisés tout le reste de l'année – sur près de 85% des céréales, et sur une grande partie des cultures de fruits, légumes et herbes aromatiques – empoisonnant largement les sols et l'eau absorbés ensuite par les cultures soi-disant « non-traitées ».

De nombreuses études ont montré que ces substances ultra-toxiques peuvent rester présentes dans le sol jusqu'à trois ans après le traitement (4), et que les cultures non-traitées replantées sur le même terrain révèlent des traces de néonicotinoïdes jusque dans leur pollen... que viennent ensuite butiner les abeilles !(5)

A la fin de la période-test de deux ans, les multinationales pourront prouver que les abeilles continuent d'être décimées malgré la soi-disant interdiction de leurs produits, et qu'ils n'y sont pour rien. Ils auront réussi à blanchir leurs pesticides et à maintenir leurs profits – et pour longtemps !

C'est un plan diabolique, qui nous promet un désastre environnemental sans précédent.

Nous pouvons encore empêcher ça. MAIS IL FAUT AGIR VITE : d'ici quelques jours, la Commission européenne se prononcera sur sa version définitive du règlement européen concernant ces 3 pesticides tueurs d'abeilles.

Nous devons agir avant, pour exiger l'interdiction REELLE de ces pesticides ! Signez dès maintenant la pétition européenne pour contrer les lobbys en cliquant ici !

Si nous ne faisons rien, voici ce qui va se passer dans les 2 prochaines années :

- les pesticides néonicotinoïdes continueront à être utilisés pour les cultures d'hiver, imprégnant ainsi durablement les sols et l'eau...

- les cultures de printemps et d'été "non traitées" seront infectées par les résidus de ces pesticides, et empoisonneront les abeilles...

- la mortalité massive des abeilles ne déclinera pas, malgré la soi-disant "interdiction" des néonicotinoïdes

- Syngenta, Monsanto, Bayer et tous les laboratoires agrochimiques pourront à loisir clamer que leurs produits n'ont rien à voir avec la mortalité des abeilles, et obtenir leur réhabilitation totale sur le marché.

Et là, il ne nous restera plus que nos yeux pour pleurer…

Il faut tuer dans l'œuf ce plan démoniaque, et exiger de la Commission européenne qu'elle interdise purement et simplement ces pesticides tueurs d'abeilles, comme elle prétend le faire d'ailleurs !

Pas de compromissions, pas de petits arrangements... Si l'on doit faire un test de 2 ans pour évaluer réellement l'impact de ces pesticides sur les pollinisateurs, alors allons-y franchement !

Les agriculteurs eux-mêmes n'auraient pas à y perdre :

d'après l'INRA, on pourrait réduire rapidement la consommation de pesticides en France de 30 à 40 % – sans aucune perte de revenus pour les agriculteurs – en revenant simplement à un système de rotation des cultures qui permettrait de combattre efficacement les parasites en réduisant durablement l'usage des traitements chimiques (6).

Ca représente tout de même, pour la France uniquement, plus de 20 000 tonnes de substances ultra-toxiques déversés chaque année en pure perte dans nos campagnes !

En fait, les seuls qui seraient ébranlés, ce seraient les chiffres d'affaires des géants de l'agrochimie... Mais la Nature n'a que faire de leurs profits !

Alors s'il vous plaît, aidez Pollinis à créer une véritable onde de choc à travers le pays et l'Europe toute entière, pour que notre pression sur la Commission européenne soit plus forte que celle des lobbys agrochimistes qui sacrifieraient sans vergogne votre santé, votre alimentation et l'avenir même de la Nature pour satisfaire à leurs profits immédiats.

Signez la pétition, et transmettez cet email à un maximum de personnes autour de vous.

D'avance, merci !



Nicolas Laarman
Délégué général Pollinis
Conservatoire des Fermes et de la Nature



Pour en savoir plus :

1- Le texte de la Commission européenne interdisant 3 néonicotinoïdes :


pollinis.org/IMG/doc/regulation_commission_europeenne_interdiction_3_neonicotinoides.doc

2- L'excellent rapport de Corporate Union Observatory sur le sujet (en anglais) :

corporateeurope.org/publications/pesticides-against-pollinators

Ou ici en français, le bon petit résumé publié en ligne dans le Journal de l'environnement :

journaldelenvironnement.net/article/comment-le-lobby-des-pesticides-se-bat-pour-les-neonicotinoides,34147

3- Début 2013, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié un rapport confirmant que les néonicotinoides présentent un risque important pour les abeilles et les pollinisateurs :

efsa.europa.eu/en/press/news/130116.htm?utm_source=homepage&utm_medium=infocus&utm_campai gn=beehealth

4 -Les néonicotinoides persistent dans l'environnement, la demi-vie de la clothianidine dans le sol a été mesurée à 148 à 6900 jours par l'Agence de protection de la santé américaine :

epa.gov/pesticides/chem_search/cleared_reviews/csr_PC-044309_2-Nov-10_b.pdf

Voir aussi l'étude de J. DeCant et M. Barrett publiée en 2010 dans la revue Environmental Protection (pp. 1-99) : Environmental Fate and Ecological Risk Assessment for the Registration of CLOTHIANIDIN for Use as a Seed Treatment on Mustard Seed (Oilseed and Condiment) and Cotton.

5- La persistance des néonicotinoïdes contamine l'environnement au sens large, notamment le pollen.

L'imidaclopride par exemple peut être absorbée par des cultures non-traitées, jusqu'à deux ans après la première utilisation, et peut se retrouver dans le pollen et le nectar des fleurs non traitées à des niveaux toxiques pour les abeilles :

Bonmatin, J. M., et al . (2003) A sensitive LC/APCI/MS/MS method for analysis of imidacloprid in soils, in plants and in pollens. Anal. Chem. 75 (9), 2027-2033.

En 2002 et 2003, 69,1% du pollen récolté par les abeilles de 25 ruchers dans cinq départements français, sur des plantes traitées et non traitées étaient contaminés par de l’imidacloprid, bien que cette neurotoxine ait été interdite à l'utilisation sur le tournesol en janvier 1999 :

Chauzat M.P. et al (2006). A survey pesticides residues in pollen loads collected by honey bees in France. Journal of Economic Entomology, 99:253-262

6- Rapport Ecophyto R&D de l'INRA : « Réduire l'usage des pesticides » :


institut.inra.fr/Missions/Eclairer-decisions/Etudes/Toutes-les-actualites/Ecophyto-R-D

 
actions.pollinis.org/contrez-le-plan-anti-abeilles-des-firmes-agrochimiques
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