OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
| Sujet: Bouse de vache ou pétrole : comment remplacer la vanille ? Lun 7 Mai 2018 - 19:02 | |
| apres du savons a la graisse de boeuf,,,
https://savons-et-cie.fr/Magazine/les-savons/le-savon-a-la-graisse-animale
maintenant c'est de la vanille issue de bouse de vache et du petrole.... Bouse de vache ou pétrole : comment remplacer la vanille ?
Cette épice parmi les plus chères du monde risque de devenir difficile d’accès aux alentours de 2020 à cause des problèmes climatiques et politiques de Madagascar, premier producteur mondial. Mais les fabricants ont au moins trois parades.
Et maintenant, c’est la vanille qui file un mauvais coton. Après le cacao et le café qui pourraient manquer d’ici 2050 à cause du réchauffement climatique, cette plante exotique devrait peiner à satisfaire la demande mondiale pour des raisons à la fois économiques, politiques et écologiques.
L’île de Madagascar, le producteur numéro un, a en effet subi le passage du cyclone Enawo en mars, qui a entraîné 30% de pertes. Sans parler des trafics et de la criminalité qui déstabilisent désormais les récoltes et le négoce sur place. La vanille vaut de l’or : le kilo a bondi de 50 dollars (42 euros) en 2012-2013 à 400 dollars (340 euros) en 2016-2017, selon le rapport Cyclope publié en mai, qui scrute le marché des matières premières. Si bien que plusieurs pâtissiers, industriels ou artisanaux, ont renoncé à leurs desserts à la vanille ou ont remplacé l’ingrédient naturel par des arômes chimiques, comme l’indiquait le site américain Eater la semaine dernière. Des arômes de synthèse : est-ce appétissant ?
On estime que 90 à 95 % des gourmandises à la vanille n’en contiennent pas. Il s’agit plutôt de son arôme de synthèse, la vanilline, vendue autour de 10 euros le kilo, donc 34 fois moins cher que la plante à son état naturel. Extraite du clou de girofle ou du hêtre au XIXe siècle, aujourd’hui tirée majoritairement du pétrole (plus précisément du gaïacol, un de ses composés).
Les génies de la chimie utilisent aussi de l’épicéa, du son de riz, des résidus de l’industrie sucrière (maïs ou betterave), de la curcumine (le principe actif du curcuma)… Mais les chercheurs japonais des firmes Hasegawa et Ajinomoto travaillent également à fabriquer de la vanilline à partir du sucre fermenté.
Certains de leurs compatriotes explorent une autre voie : la lignine, une biomolécule qui se trouve dans la bouse de vache. «Ce composé est exactement le même [que celui de la vanilline] mais il serait difficile de le faire accepter aux gens dans leur alimentation, à cause d'une récente réglementation qui consiste à communiquer l’origine des ingrédients», déclarait en 2006 Mayu Yamamoto, une pionnière de cette extraction de synthèse. Entre le pétrole et la bouse, choix cornélien.
SUITE .....http://next.liberation.fr/food/2017/10/24/bouse-de-vache-ou-petrole-comment-remplacer-la-vanille_1605358 http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/33865/10-produits-dont-vous-ne-soupconneriez-pas-quils-contiennent-de-viande |
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