conférence "Le nouvel ordre moral" (version intégrale)
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akasha
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Sujet: conférence "Le nouvel ordre moral" (version intégrale) Jeu 28 Juin 2018 - 6:40
Bonjour mes frères & sœurs Avant de partir à la plage, je vous proposes cette conférence qui passe en revue les nouveaux code moreaux, féminisme en tête.. Vous savez ses hystériques aux cheveux verts et poils en dessous des bras ! Akasha.
conférence "Le nouvel ordre moral" (version intégrale)
David L'Epée s’est penché sur la mutation puritaine du néoféminisme. Annoncée sous le titre "Face au nouvel ordre moral : critique et dérision", son intervention s’est ouverte par une réflexion sur l’humour, devenu ces derniers temps une des cibles prioritaires de la pénalisation exercée, avec le soutien des pouvoirs (principalement politique et médiatique), par les apôtres de la déconstruction. L’esprit de sérieux qui domine aujourd’hui, la défiance sourcilleuse qui règne envers toute forme d’ironie et de second degré appelle de la part des gens ordinaires un grand rire libérateur, un rire qui, loin d’être un simple échappatoire, se présente aussi désormais comme une forme de résistance. Revenant aux sources idéologiques plus anciennes de ce tournant puritain, l’orateur a démontré que cette influence fâcheuse nous venait, depuis plusieurs décennies, du monde anglo-saxon et des pays scandinaves par la médiation de certains courants universitaires. Nouvelle résurgence de la vieille pudibonderie victorienne, ce néo-féminisme nordique se caractérise par une forme aiguë de somatophobie (haine du corps) qui, après s’en être pris à l’homme au nom de la lutte contre le patriarcat et la phallocratie, s’est ensuite retournée contre la femme au nom de la négation du donné naturel et d’un certain mépris pour une féminité vue comme nécessairement aliénante. Sans surprise, c’est également de ces territoires-là que nous viennent toute une série de mesures répressives (judiciarisation extrême des rapports hommes-femmes, appels à la délation, censure, réécriture des ouvrages scolaires, épuration du patrimoine littéraire et cinématographique, tentative de rééducation des esprits indociles, etc.). Ces mesures sont portées par des idéologues qui, avec la bénédiction des autorités, tentent de s’imposer en France à grand renfort de nouvelles lois liberticides, soutenus dans leur entreprise par les instituts d’études genre et les subventions de l’Union européenne.
Illustrant ses propos avec une revue de presse éloquente d’événements récents dont le caractère ubuesque pourrait prêter à rire (ce que n’a pas manqué de faire le public), David L’Epée s’est proposé de décrypter ce qui se cache derrière les nouveaux anglicismes utilisés par les journalistes : no-platforming, consent theory, sensitive readers, date rape, slutshaming, trigger warning, visual harassment, safe rooms… Le nouveau féminisme universitaire, nourri à l’idéologie du genre et aux thèses de l’intersectionnalité, est celui qui, aujourd’hui, décroche les toiles de maîtres des grands musées sous prétexte de lutte contre le sexisme, celui qui soumet les étudiants à des contrats écrits préalablement à toute tentative de flirt, celui qui veut rendre la langue inclusive pour mieux désexualiser les rapports humains, celui qui voit une expression de « paternalisme lubrique » derrière chaque mot d’esprit un peu leste, celui qui amalgame systématiquement hétérosexualité et viol, celui qui pathologise le désir masculin et qui voudrait abattre la galanterie, la séduction et le principe même de la différence des sexes. David L’Epée a terminé son intervention en proposant quelques pistes philosophiques qui pourraient constituer une offensive contre la vision du monde répressive et puritaine du néo-féminisme. En s’appuyant sur la phénoménologie, il a appelé à un retour en grâce d’une vision différentialiste, dans une optique d’épanouissement commun et de complémentarité, rappelant qu’il a toujours existé au cours des siècles, sous des formes différentes, une spécificité française du vivre-ensemble des sexes. Seule une réconciliation des modernes avec la nature (celle de l’écosystème comme celle de nos corps et de nos identités sexuées) permettra selon lui de sortir par le haut de cette artificielle et dommageable guerre des sexes.
Invité Invité
Sujet: Re: conférence "Le nouvel ordre moral" (version intégrale) Jeu 28 Juin 2018 - 8:50
J'ai écouté avec attention car le sujet me tient à cœur, cette nouvelle image féminine rétrograde, que personnellement je juge malsaine et à peu près aussi attirante qu'une aisselle poilue, a le don de me faire sortir de mes gonds. Ces femmes qui prétendent prendre notre défense me soulèvent le cœur. On a inversé la vapeur, l'oppression a changé de bord, on n'écrase plus les femmes, on écrase les hommes réduits à l'état de malades mentaux obsédés sexuels. Et naturellement ce nouveau mouvement puritaniste, vient en droite ligne des USA. Ca vous étonne ?
Ça donne des dérives du style " balance ton porc", à savoir qu'un mouvement à la base tout à fait honorable, visant à dénoncer des abus sexuels intolérables, devient une immense foire poubelle à la dénonciation faisant le jeu de toutes les laissées pour compte qui hantent le net dans l'espoir d'exister. Et au milieu de ce fatras, grand n'importe quoi, les vraie détresses passent inaperçues.
Et je suis FEMINISTE. Mais être féministe, ça n'est pas refuser la féminité. Nos icônes à nous ( ma génération ) c'était Elisabeth Badinter ou Simone Veil. ( Agréables à regarder, non ? ). Pas des actrices de secondes zone, des philosophes d'opérette ou des sociologues défenseures de la femme oppressée, et auto proclamées.
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