Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Mer 13 Juin 2018 - 17:59
Bonsoir, J'ai une vidéo intéressante à vous proposez, dans le contexte de russophobie ambiante sans cesse ressassée par les médias, il est de bon aloie d'avoir des avis de jeunes russes qui vivent la situation sur place. Pas du tout consensuel ou manichéen, ses jeunes nous proposent une vue bien plus réalistes de ce que vivent et pensent le peuple russe sous le règne de Poutine. On est bien loin de ce que nos médias propage et on est éloigné aussi d'une vue trop idéalisée de la Russie moderne, à voir. Orné
???????? QUESTIONS À DES RUSSES! ???????? - Lana et Misha
J'ai posé des questions à mes amis russes Lana et Misha pour qu'ils nous parlent un peu plus de leur pays et de leurs visions des choses.
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Mer 13 Juin 2018 - 19:56
Je ne pense pas que les reponses des DEUX personnes donne une image globale de la realité de la vie en russie ,,, encore moins si on demande a des petite bourgoise de classe bien au dessous de la moyen des citoyennes .
si on pose des questions a des français des ecoles et facs privee des riches , leurs reponses serait completement differente que si on pose les memes questions a des pauvres gens des quartiers defavorisee.
et pourquoi pas avoir posee ces questions a des journalistes qui critique le gouvernement russe et qui critique poutine qui sont en prison et a d'autres qui sont mort... ah beh non , on ne peut pas poser des questions a des journalistes russe en prison , parce qu'ils sont en prison ,,, et ceux qui sont mort , beh , ils sont mort .....
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Mer 13 Juin 2018 - 23:24
....Tout comme on ne peux pas poser la question à un russophobe. Ses deux jeunes ne sont pas pro Poutine à ce que je sache, encore faut-il écouter la vidéo avant de répondre et ne pas juste venir poster son avis déjà tranché et hyper rabâché sur la question, qui est inintéressant et apporte rien de constructif.
A lire d'urgence pour comprendre pourquoi beaucoup tombent dans la russophobie >>>> Pourquoi l'État profond hait Poutine
Citation :
La Russophobie que l'on observe aujourd'hui en Amérique est comparable en intensité à celle qui prévalait au plus fort de la Guerre froide, lorsqu'on faisait faire des exercices d'entraînement « Duck and Cover » à des écoliers terrifiés et que le public était obsédé par les abris anti-aériens. Cependant, toute cette théâtralité cache un conflit bien réel : une lutte de pouvoir géopolitique qui a pour objet la domination mondiale, et qui implique des centaines de milliards de dollars, les égos démesurés d'élites machiavéliques, et des nations mues par le souvenir du passé et une certaine vision du futur.
OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Jeu 14 Juin 2018 - 5:41
akasha a écrit:
....Tout comme on ne peux pas poser la question à un russophobe. Ses deux jeunes ne sont pas pro Poutine à ce que je sache, encore faut-il écouter la vidéo avant de répondre et ne pas juste venir poster son avis déjà tranché et hyper rabâché sur la question, qui est inintéressant et apporte rien de constructif.
pourquoi dire qu'on ne peut pas poser la question a un russophobe ?
Jai parlez de poser des questions a des gens qui sont des pauvres des quartiers defovorisee....
Jai ecoutez la video, Jai meme ragardez la video ,,, faut arretez d'assumer/affirmer/insinuer des chose sans savoir.
et Je peut vous dire la meme chose ,,, il faut arretez de chercher que des videos et articles qui sont pas objectif parce qu'ils corresponde a vos opinions deja tranche et hyper rabache sur la question.
et oui, c'est interessant d'avoir des opinions multiple des gens de plusieurs classe et nouveau de vie ........ pas seulement de DEUX personne pour essaye de nous faire croire que c'est des opinions generalisee de la population russe.
L'auteur de ce message est actuellement banni du forum - Voir le message
akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Jeu 14 Juin 2018 - 6:25
OSIRIS a écrit:
akasha a écrit:
....Tout comme on ne peux pas poser la question à un russophobe. Ses deux jeunes ne sont pas pro Poutine à ce que je sache, encore faut-il écouter la vidéo avant de répondre et ne pas juste venir poster son avis déjà tranché et hyper rabâché sur la question, qui est inintéressant et apporte rien de constructif.
pourquoi dire qu'on ne peut pas poser la question a un russophobe ?
Jai parlez de poser des questions a des gens qui sont des pauvres des quartiers defovorisee....
Parce que tu dis que de poser des question à des "petites bourgeoises" ne ce fait pas (alors que ce sont des étudiants)... Alors que en plus il y a aussi un mec, le masculin l'emporte, voilà pourquoi je me dis que tu n'as même pas regardé. Surtout qu'il sont très critique envers Poutine, mais sans perdre le sens des réalités et des impératifs à diriger un si grand pays qui plus est, était dans uns sale situation avant d'être repris en main par Poutine. Ensuite l'autre problème est le risque de retours en arrière par l'après Poutine.
Je cherche des vidéos et des articles nuancés et intelligent qui ont le sens des réalités, qui font poser des questions pour aller plus loin est dépassé nos préconceptions.
Les articles russophobes qui vous disent quoi penser n'apporte strictement rien à un débat. Tout comme ceux qui véhiculent une certaine complaisance.
artifix
Messages : 1522 Date d'inscription : 10/11/2012 Age : 44
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Jeu 14 Juin 2018 - 8:43
Personnellement j'ai rencontré une russe à noël dernier, elle ne roule pas sur l'or et ne vient pas d'un milieu aisé. Et elle m'a dit qu'elle était très contente de ce que Poutine faisait pour son pays en le redressant comme il l'a fait. On a pas aborder par contre le côté obscur de la force donc je ne connais pas son point de vue sur le sujet. Mais en tout cas, elle en était très contente (de la politique de Poutine).
Invité Invité
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Jeu 14 Juin 2018 - 10:19
En tout cas des Russes immigrent en France Un des caissier au super marché est Russe Hyper serviable et professionnel Avec un accent Russe pas possible ^^
akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Jeu 14 Juin 2018 - 23:43
Haïr la Russie est un travail à temps plein
Les néocons ressuscitent les souvenirs de conflits tribaux pour attiser les flammes
Par Philip Giraldi – Le 5 juin 2018 – Source Unz Review
Je viens de rentrer d’un voyage en Russie, et je suis heureux d’annoncer que le peuple russe et la bureaucratie que j’ai rencontrés ne tenaient aucun propos au vitriol contre les Américains, propos auxquels je m’attendais moyennement en raison de la diffamation de Moscou et de toutes ses actions, qui inondent les médias américains et l’Establishment. Bien sûr, beaucoup de Russes avec qui j’ai parlé ont été prompts à critiquer l’administration Trump pour ses actions erratiques vis-à-vis des relations bilatérales avec Moscou, tout en exprimant leur stupéfaction sur la raison pour laquelle la relation s’était dégradée aussi rapidement. Mais cette colère contre la politique étrangère ne s’est pas nécessairement traduite par du mépris pour le peuple américain et le mode de vie qui caractérisait la période soviétique. Du moins pas encore.
Un peu à ma grande surprise, les Russes ordinaires n’hésitent pas à critiquer ouvertement le président Vladimir Poutine pour ses tendances autocratiques et sa volonté de continuer à tolérer la corruption, mais tous ceux auxquels j’ai parlé ont reconnu qu’il avait généralement agi de manière constructive et amélioré considérablement la vie des gens. Poutine reste incroyablement populaire.
Une question fréquente revenait : « Qui pousse aux hostilités envers la Russie ? ». J’ai répondu que la réponse n’est pas si simple et qu’il y a un certain nombre de factions qui, pour une raison ou une autre, ont besoin d’un ennemi puissant pour justifier des politiques qui seraient autrement insupportables. Les entreprises de la défense ont besoin d’un ennemi pour justifier leur existence tandis que les membres du Congrès ont besoin de ces entreprises pour financer leurs campagnes. Les médias ont besoin d’une bonne histoire de croquemitaine pour pousser l’audience et le public est aussi habitué à vivre dans un monde où de terribles menaces se cachent juste derrière l’horizon, renforçant ainsi le contrôle gouvernemental sur la vie quotidienne pour assurer la sécurité de tous.
Et puis il y a les néocons. Comme toujours, ils sont une force qui se distingue pour son concept de destruction créative, comme ils disent, certainement tout d’abord pour obtenir le financement de leurs fondations et think tanks à peu de frais, mais aussi idéologiquement, ce qui a fait d’eux l’avant-garde intellectuelle du parti de la guerre. Ils fournissent le cadre intellectuel acceptable pour justifier la main mise de l’Amérique sur le monde, métaphoriquement parlant, et constituent la force de frappe qui est toujours prête à apparaître dans les talk-shows télévisés, ou à se faire citer dans les médias, avec le vernis d’expertise approprié qui peut être utilisé pour justifier l’impensable. En retour, ils sont généreusement récompensés à la fois par l’argent et le statut.
Les néocons croient en deux choses seulement. Premièrement que les États-Unis sont la seule superpuissance mondiale à avoir reçu licence d’une entité divine pour exercer un leadership mondial, par la force si nécessaire. Cela s’est traduit pour le public par l’expression « exceptionnalisme américain ». En effet, l’interventionnisme américain s’est manifesté, en pratique, de préférence par la force, car cela laisse peu de place au débat ou à la discussion. Et le deuxième principe directeur des néocons est que tout doit être fait pour protéger et promouvoir Israël. En l’absence de ces deux croyances, vous n’avez pas de néocons.
Les pères fondateurs de l’idéologie des néocons étaient des intellectuels juifs new-yorkais qui ont évolué – ou déchu – pour passer de l’attitude de trotskystes poseurs de bombes à conservateurs, un processus qu’ils définissent comme « l’idéalisme rattrapé par la réalité ». La seule réalité est qu’ils ont toujours été de faux conservateurs, adoptant un certain nombre de positions agressives en matière de politique étrangère et de sécurité nationale, tout en soutenant en privé la ligne libérale juive standard sur les questions sociales. Le fanatisme des néocons sur les questions qu’ils promeuvent suggère aussi qu’une bonne dose de trotskisme demeure dans leur caractère, d’où leur ténacité et leur capacité à se faufiler entre les partis démocrate et républicain tout en apparaissant sans complexes dans des médias disparates, considérés comme libéraux ou conservateurs, c’est-à-dire à la fois sur Fox News et sur les programmes MSNBC mettant en vedette Rachel Maddow.
Je crois depuis longtemps que la principale raison de la haine de la Russie chez les néocons est, dans une large mesure, tribale ou, si vous préférez, ethno-religieuse. Pourquoi ? Parce que si les néocons étaient, comme ils le disent, des réalistes en politique étrangère, il n’y a aucune bonne raison d’exprimer une quelconque aversion viscérale pour la Russie ou son gouvernement. Les allégations selon lesquelles Moscou a interféré dans l’élection présidentielle de 2016 aux États-Unis sont clairement une imposture, comme le sont les récits de l’empoisonnement présumé des Skripal à Winchester en Angleterre et, plus récemment, de l’assassinat du journaliste Arkady Babtchenko à Kievm qui a été démasqué comme un coup monté. Même l’examen le plus superficiel des événements de la dernière décennie en Géorgie et en Ukraine révèle que la Russie réagissait légitimement à des menaces majeures contre sa sécurité provenant des États-Unis, soutenus par Israël et d’autres pays. La Russie n’a pas, depuis la fin de la guerre froide, menacé les États-Unis, et sa volonté de récupérer ses anciens satellites d’Europe de l’Est est un fantasme. Alors, pourquoi tant de haine ?
En fait, les néocons s’entendaient bien avec la Russie quand, avec leurs oligarques très majoritairement juifs et internationaux, et leurs amis financiers, ils étaient en train de piller les ressources de l’ancienne Union soviétique sous l’infortuné Boris Eltsine pendant les années 1990. Les alarmistes de la prétendue menace russe ont fait leur réapparition dans les médias et les groupes de réflexion, dominés par les néocons, seulement lorsque le nationaliste à l’ancienne mode, Vladimir Poutine, a pris le pouvoir et décidé de fermer le robinet de l’argent.
Les néocons et leurs amis n’avaient plus aucune raison de la jouer gentils, alors ils ont utilisé leurs ressources considérables dans les médias et dans les couloirs du pouvoir dans des lieux comme Washington, Londres et Paris pour se tourner contre Moscou. Et ils ont peut-être aussi perçu qu’il y avait une menace imminente encore pire. Le gouvernement Poutine semblait ressusciter ce que les néocons pouvaient percevoir comme la Sainte Russie des pogroms ! Les vieilles églises rasées par les bolcheviks étaient en cours de reconstruction et les gens allaient de nouveau à la messe et affichaient leur croyance en Jésus-Christ. L’ancienne place Rouge accueille désormais un marché de Noël tandis que la tombe voisine de Lénine n’est ouverte qu’une seule matinée de la semaine et attire peu de visiteurs.
Je voudrais suggérer qu’il est tout à fait possible que les néocons, fins connaisseurs de l’histoire, ne souhaitent que le retour des bons vieux jours de l’époque bolchevique en Russie. Le fait est qu’une grande partie de l’athéisme de l’État bolchevik était motivée par la forte surreprésentation des juifs dans le parti à ses débuts. Le journaliste britannique Robert Wilton, dans ses recherches méticuleuses sur 1920 intitulées Les derniers jours des Romanov, a décrit comment David R. Francis, ambassadeur des États-Unis en Russie, a prévenu dans un message adressé à Washington en janvier 1918 : « Les dirigeants bolcheviques ici, dont la plupart sont juifs, et 90% sont de retour d’exil, se soucient peu de la Russie ou de tout autre pays mais sont internationalistes et tentent de lancer une révolution sociale mondiale. »
L’ambassadeur néerlandais William Oudendyke a fait écho à ce sentiment : « Si le bolchevisme n’est pas immédiatement étouffé dans l’œuf, il est appelé à se répandre sous une forme ou une autre sur l’Europe et le monde entier, car il est organisé et mis en œuvre par des juifs sans nationalité dont le seul but est de détruire, pour eux-mêmes, l’ordre existant des choses. »
Le plus grand écrivain russe du XXe siècle, Alexandre Soljenitsyne, fêté en Occident pour sa résistance farouche à l’autoritarisme soviétique, s’est soudainement trouvé sans amis dans les médias et dans le monde de l’édition lorsqu’il a écrit Deux siècles ensemble : une histoire russo-juive jusqu’en 1972, relatant certains aspects obscurs de l’expérience russo-juive. En particulier, Soljenitsyne a cité la surreprésentation significative des juifs russes à la fois chez les bolcheviks et, avant cette époque, chez les propriétaires de serfs.
Les juifs ont notamment joué un rôle particulièrement disproportionné dans la police secrète soviétique, qui a commencé avec la Tchéka pour devenir ensuite le KGB. L’historien juif, Leonard Schapiro, a noté que « quiconque a eu la malchance de tomber entre les mains de la Tchéka » avait de très bonnes chances de se retrouver confronté un enquêteur juif, et peut-être abattu par lui. En Ukraine, « 80% des agents de base de la Tchéka étaient juifs ».
À la lumière de tout cela, personne ne devrait s’étonner que le nouveau gouvernement russe en 1918 ait publié un décret quelques mois après la prise du pouvoir faisant de l’antisémitisme un crime en Russie. Le régime communiste est devenu le premier au monde à punir criminellement tout sentiment anti-juif.
Wilton a utilisé les documents officiels du gouvernement russe pour identifier la composition du régime bolchevique en 1917-1919. Sur les 62 membres du Comité central, 41 étaient juifs tandis que la Commission extraordinaire de la Tchéka de Moscou comptait 23 membres juifs sur un total de 36. Le puissant Conseil des commissaires du peuple comptait 17 juifs. Selon les données fournies par les autorités soviétiques, sur les 556 fonctionnaires les plus importants de l’État bolchevik en 1918-1919, il y avait 17 Russes, 2 Ukrainiens, 11 Arméniens, 35 Lettons, 15 Allemands, un Hongrois, 10 Géorgiens, 3 Polonais, 3 Finlandais, un Tchèque et 458 juifs.
En 1918-19, le pouvoir central russe résidait au sein du Comité central du parti bolchevik. En 1918, ce corps comptait douze membres, dont neuf d’origine juive et trois Russes. Les neuf juifs étaient : Trotsky, Zinoviev, Larine, Uritsky, Volodarski, Kamenev, Smidovitch, Yankel et Steklov. Les trois Russes étaient : Lénine, Krylenko et Lounacharski.
La diaspora communiste en Europe et en Amérique était aussi largement juive, y compris la cabale des fondateurs du néoconservatisme à New York. Le Parti communiste des États-Unis était dès le début principalement juif. Il était, dans les années 1930, dirigé par le juif Earl Browder, grand-père de l’actuel marchand de pétrole, le serpent Bill Browder, qui a sanctimonieusement proclamé son désir de punir Vladimir Poutine pour des crimes importants allégués. Browder est un hypocrite total qui a fabriqué et vendu au Congrès un récit largement faux, allant dans le sens de ses intérêts, concernant la corruption russe. Il n’est pas étonnant de le voir chouchou des médias néocons aux États-Unis. Il est plus que plausible que Browder était un des principaux pilleurs des ressources russes dans les années 1990, et les tribunaux russes l’ont condamné pour évasion fiscale, entre autres crimes.
L’affinité historique indéniable des juifs avec le communisme bolchevique, associée à la judéité des soi-disant oligarques, suggère plutôt que la haine pour une Russie qui a tourné le dos à ces aspects particuliers de l’héritage juif peut, à tout le moins, faire partie de ce qui motive quelques néocons. Tout comme dans le cas de la Syrie que les néo-conservateurs préfèrent voir dans le chaos, certains pourraient souhaiter un retour au bon vieux temps du pillage par des intérêts étrangers majoritairement juifs, comme sous Eltsine, ou mieux encore pour les jours grisants du bolchevisme de 1918-1919, lorsque les juifs ont gouverné toute la Russie.
Philip Giraldiest un officier retraité de la CIA qui a passé 20 ans en mission en Europe et au Moyen-Orient. Il est directeur exécutif du Conseil pour l’intérêt national, un groupe de défense basé à Washington qui cherche à changer la nature, centrée sur Israël, de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient.
Traduit par jj, relu par cat pour le Saker Francophone
Dimitri de Kochko - Mensonges russophobes - N8 du 29 05 2018 part 1/1
L'excellent journaliste Dimitri de Kochko qui a voulu garder son intégrité morale et professionnelle intacte, s'est malheureusement confronté à la doxa atlantiste du milieu journalistique occidental qui ne supporte plus la moindre contradiction à son discours dominant.
Jugé péremptoirement trop favorable a la "propagande" russe, il fut discrètement black-listé des que le role de bad boy qu'on lui faisait jouer, à son corps defendant, ne suffisait plus pour tenter de discréditer la Russie aux yeux des téléspectateurs.
Eveil Français TV, sensible au travail de bons mais bien trop rares journalistes, scandalisé par le traitement qu'il continu de subir de la profession, a décidé de lui offrir sa tribune médiatique.
Eveil Français tient ainsi a contrecarrer la stratégie infecte qui le vise, alors que sa rigueur à tous point de vue, est un exemple pour tout jeune journaliste à une époque de trouble profond ou le mensonge tient lieu de vérité indiscutable.
Dimitri reviendra aussi souvent qu'il le souhaite pour nous offrir sa vision et son analyse sur bien des sujets importants !!
- Un site de lutte contre la russophobie hystérique par l'apport d'informations et d'analyses qui la démonte pièce par pièce et explique son origine : http://stoprussophobie.info/
Invité Invité
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Ven 15 Juin 2018 - 11:17
Je le trouve complètement a coté de la plaque comme journaliste
"Crash du MH17. Les Pays-Bas accusent la Russie de faire « obstruction à la vérité »"
Les résultat l’enquête a permis de trouver l'origine du missile
"Les enquêteurs internationaux ont affirmé le 24 mai que le Bouk-Telar (système de missile anti-aérien de conception soviétique) qui a abattu l’avion de la Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur en juillet 2014 « provenait de la 53e brigade anti-aérienne basée à Koursk, en Russie ».
Et quand on dit la Russie, ou les Russes on parle du régime (évidement), pas du peuple Russe Le peuple Russe est opprimé par le régime Cela fait partie de la propagande de faire croire ceux qui sont contre le Régime seraient Russophobe Ces propagandes sont destinées en premier au peuple Russe pour attiser leur haine de ceux qui sont contre le régime.
Tout cela est primitif d’après d'autres civilisations qui observent la terre "Les Humains et leur guerre vaines"
akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Ven 15 Juin 2018 - 23:42
Bonsoir
Que le régime russe ait une notion bien à eux de la démocratie est indéniable, il n'y a pas à tergiverser là dessus, qu'il ait recours à la propagande non plus.
Mais il n'est pas le seul, en occident aussi la propagande est de mise, tout comme il y a bien une propagande en marche anti russie qui n'est pas toujours objective. il y a un réel bras de fer entre l'occident, surtout les Etats Unis, et la Russie. Il n'y a pas besoin d'être anti ou pro russe pour s'en rendre compte, ça fait partie de la logique et de la réalité du monde capitaliste ax mains des globalistes qui se trouvent de chaque côtés, c'est une guerre économiques qui est menée car chacun veux sa place dans l'échiquier mondial.
Pour l’enquête sur le MH17. Je suis assez étonnée, car on le sais depuis le début que c'est un missile Buk de fabrication russe dont les ukrainien en possèdent aussi. Cette enquête ne nous a rien appris de plus de ce qu'on savait déjà....
Citation :
Et quand on dit la Russie, ou les Russes on parle du régime (évidement), pas du peuple Russe Le peuple Russe est opprimé par le régime
Tout à fait evol, et lorsqu'on parle des "américains", "les juifs" même, etc... il s'agit toujours du pouvoir en place, tout les peuples de la terre se valent et sont victime du pouvoir en place.
Selon moi la démocratie est en nette recul partout, dans certains pays c'est évidemment plus prononcé que d'autre, Mais ce que je veux dire par là c'est que tu as des gouvernements qui répètent sans arrêt de la protégée alors que ce n'est plus trop le cas, regarde en France
Invité Invité
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Sam 16 Juin 2018 - 7:52
Il ne faut pas tout mélanger, excuser les Russes pour leur méfaits sous prétexte que les USA ne te plaisent pas, n'a pas de sens. On ne peut que souhaiter que le régime de Poutine tombe. Le plus drôle s'est que cela peut arriver plus vite qu'on ne l'imagine. Aussi vite que le mur de Berlin est tombé.ou le printemps arabe s'est manifesté
S'est du a la loi de nécessité. Un régime qui met en prison les gens, les tuent pour leur liberté d'expression contre le régime entraîné une injustice. Elle s'accumule comme un reversoir. Plus les Russes prendront conscience de leur droit a s'exprimer contre le régime, plus cela va grandir. Cela tombera quand les Russes prendront conscience que leur régime ne représente plus la volonté du peuple. S'est a dire qu'en réalité il y a une majorité contre.
"Poutine réélu pour un quatrième mandat avec environ 75% des voix" " "Soupçons de fraudes Mais l'opposition, et en premier lieu l'adversaire le plus acharné du Kremlin, Alexeï Navalny, a accusé le Kremlin d'avoir fait gonfler la participation par de nombreuses fraudes, en bourrant les urnes ou en organisant le transport massif d'électeurs vers les bureaux de vote." https://www.bfmtv.com/international/poutine-reelu-pour-un-quatrieme-mandat-avec-un-score-compris-entre-71percent-et-74percent-1398834.html
Des candidats fantoches avaient été mis a l'opposition, ceux qui posent un probleme éliminés, fraude fiscales etc.. Fausse démocratie, il n'a pas voulu se nommer président a vie, alors il manipule les élections pour faire croire a un vote démocratique.
akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Dim 17 Juin 2018 - 0:37
evol a écrit:
[color=#00ffcc]Il ne faut pas tout mélanger, excuser les Russes pour leur méfaits sous prétexte que les USA ne te plaisent pas, n'a pas de sens.
Ah ? L'ennui, c'est que jamais je n'ai écrit ça, ni hier, ni avant hier. Idem pour les Etat-Unis, déjà comme je l'ai encore précisé dans mon dernier poste, c'est de dirigeants qu'on parle et non du peuple. Et question de gouvernement américain, j'ai toujours tout sourcé et explicité. Débattons sur ce qu'on dis vraiment et non ce qu'on imagine, ça ne rendra que les débats plus agréable et constructif
Citation :
On ne peut que souhaiter que le régime de Poutine tombe. Le plus drôle s'est que cela peut arriver plus vite qu'on ne l'imagine. Aussi vite que le mur de Berlin est tombé.ou le printemps arabe s'est manifesté
Vraiment ? Moi ce que je vois c'est qu'il vient d'être réélu démocratiquement, ce n'est pas pour après créer une révolution, même si il ne fait pas l’unanimité, mais qui le fait ? Lorsque tu vois par exemple un Macron avec le faible pourcentage auquel il a été élu et sa cote de popularité très faible. En comparaison, on a du coup plus de chance de voir une révolution en France que en Russie.
Et ne crois surtout pas que je suis partisane de Poutine, loin de là, mais les fantasmes ne m'intéresse pas, je préfère de loin la réalité.
Citation :
S'est du a la loi de nécessité. Un régime qui met en prison les gens, les tuent pour leur liberté d'expression contre le régime entraîné une injustice. Elle s'accumule comme un reversoir. Plus les Russes prendront conscience de leur droit a s'exprimer contre le régime, plus cela va grandir. Cela tombera quand les Russes prendront conscience que leur régime ne représente plus la volonté du peuple. S'est a dire qu'en réalité il y a une majorité contre.
Tu vois, ça cela fait partie de la propagande anti russe, qui ne repose sur aucune preuve, il y a une bonne part d'exagération, selon moi. Lorsqu'il est question de beaucoup de sous, ils les oublient leur belles paroles de "droit de l'homme" et leur donne la participation de la coupe du monde football. Ou laisse siéger les saoudiens aux droit de l'homme ce qui est un non sens....
Citation :
"Poutine réélu pour un quatrième mandat avec environ 75% des voix" " "Soupçons de fraudes Mais l'opposition, et en premier lieu l'adversaire le plus acharné du Kremlin, Alexeï Navalny, a accusé le Kremlin d'avoir fait gonfler la participation par de nombreuses fraudes, en bourrant les urnes ou en organisant le transport massif d'électeurs vers les bureaux de vote." https://www.bfmtv.com/international/poutine-reelu-pour-un-quatrieme-mandat-avec-un-score-compris-entre-71percent-et-74percent-1398834.html
Aucune preuve, juste des soupçons de russophobes... Et Navalny, n'a aucune crédibilités, tu le vois diriger un pays comme la Russie ?
Citation :
Des candidats fantoches avaient été mis a l'opposition, ceux qui posent un probleme éliminés, fraude fiscales etc.. Fausse démocratie, il n'a pas voulu se nommer président a vie, alors il manipule les élections pour faire croire a un vote démocratique.
Ce n'est pas du tout réaliste, ça ne s'appuie sur rien de réel, juste les dire d'un guignol nommé Navalny ....
Les russes réfléchissent plus loin que le bout de leur nez, ils préfèrent de loin réélire un Poutine que un Navalny qui va faire reculer le pays dix ans en arrière.
Invité Invité
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Dim 17 Juin 2018 - 8:29
A partir du moment ou des fraudes aux élections sont avérées, et les candidats mettant poutine en danger ont été éliminé et remplacés par des candidats fantoches , ce vote ne représente pas du tout le libre choix des Russes.
Même les internautes sont emprisonnés maintenant grace a de nouvelles lois répressive
"Les autorités russes exercent une pression croissante sur les utilisateurs de médias sociaux comme Facebook, Twitter ou YouTube, en s’appuyant sur diverses lois récemment adoptées par le Parlement pour réprimer la liberté d’expression des internautes. HRW a publié un nouveau rapport documentant plusieurs incidents de ce type. Communiqué "
S'est grâce a YouTube qu'il y a la liberté d'expression ^^ Merci les USA
Faire un blog contre le pouvoir 2 ans de prisons etc Beaucoup ici seraient en prison pour avoir ecrit des choses contre le gouvernement
Reportage fait par HumanRightsWatchFR https://www.hrw.org/fr
Il faut dénoncer ce pouvoir atroce et aider les Russes a entendre leur voix de leur prison
Des voix s'élèvent en Russie, car ils espèrent se faire entendre avec la coupe du monde
Meme si on en entend pas parler dans les médias, le mécontentement Russe grandit ^^ On peut toujours s'informer avec YouTube pour comprendre le pouvoir répressif du droit humain ^^
akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Dim 17 Juin 2018 - 9:08
Evol tu dis :
Citation :
S'est grâce a YouTube qu'il y a la liberté d'expression ^^ Merci les USA
J'espère que c'est une plaisanterie, tu as vu le nombre de chaines YT supprimées ces derniers temps ?
Tu as vu les lois fake news mis en place dans toutes l'EU ? Dont les médias alignés sont exemptés ? (Voir mon sujet). Bien entendus ça n'excuse en rien les agissements du pouvoir russe, mais lorsqu'on dénonce d'un côté, il faut le faire de l'autre, sinon ce n'est que de la propagande. Surtout que nos médias ne sont pas objectif et exagère énormément, je rappelle qu'en Russie, ils ont VK à la place de FB et que se réseau social est plus libre que FB et répond à la vraie philosophie des débuts du net... Et oui, lorsqu'on parle de quelque chose il faut prendre en compte tout les paramètres, sinon encore une fois, c'est de la propagande.
De par la musique et de groupe rock russe ou même HIp hop, ils ne se sentent pas du tout bridé en liberté d'expression et on même eut des subsides à leur début, ça ne colle pas trop à la propagande "officielle" anti-russe, mais c'est ainsi.
Invité Invité
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Dim 17 Juin 2018 - 9:14
S'est grâce a YouTube que l'on peut etre au courant de la répression Russe contre les civils, ses propres citoyens et les Blogger S'est pour cela que la Russie fait tout pour réprimer internet
Et le plus drôle un Blogger jeté en prison pour avoir joué dans une enceinte religieuse au Pokemon Tous les prétextes sont bons pour le pouvoir en place
Beaucoup de répression en ce moment a la veille de la coupe du monde Surement un hasard quand la Russie va etre exposée médiatiquement ^^
akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Dim 17 Juin 2018 - 9:33
Entre les deux sons de cloches on doit bien pouvoir déceler une once de vérité Tout est dans la nuance.
Je pense que les témoignages posté en intitulé reste les meilleurs car nuancé et bien loin des propagandes pro et anti Poutine, moi c'est ça qui m'intéresse le plus.
Invité Invité
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Dim 17 Juin 2018 - 21:54
Il n'y a aucun sons de cloches dans ce que je dis Ce qu'il ne faut pas entendre Je parle de faits établis
Je me fous éperdument de toutes notions de propagandes mais d'un niveau infini
Voir au delà ^^ Clairement plus Infiniment plus et au dela
Les mots me manquent
akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Questions à des russes ! (Lana et Misha) Sam 23 Juin 2018 - 0:23
La Russie réaffirme sa confiance à Poutine tandis que Washington et Londres le condamnent, une fois de plus. Par Stephen F. Cohen
Source : The Nation, Stephen F. Cohenn, 22-03-2018
Quelques réflexions sur l’élection présidentielle russe et sur l’affaire Serguei Skripal.
Par Stephen F. Cohen
22 mars 2018
Stephen F. Cohen, professeur émérite de civilisation et politique russes à l’Université de New York et de Princeton et John Batchelor continuent leur habituelle discussion hebdomadaire à propos de la nouvelle guerre froide entre les États-Unis et la Russie.
Selon Stephen Cohen, la proximité à la fois temporelle et politique de l’élection présidentielle russe le 18 mars et l’allégation selon laquelle Poutine avait essayé de faire assassiner un ancien officier des renseignements au Royaume Uni peu avant nécessitent un double commentaire. Il développe un certain nombre d’arguments à propos de ces deux événements.
Au sujet de l’élection présidentielle :
Les élites politiques et journalistiques des États-Unis considèrent comme une mascarade et une imposture sans intérêt l’écrasante victoire électorale de Poutine (il a obtenu environ 77 % des votes et le dépouillement n’est pas encore terminé). Ces deux jugements sont faux. Ils sont le fait de prétendues autorités dont les opinions au sujet de la Russie sont fondées non sur la connaissance de faits réels mais sur leurs propres préjugés politiques et idéologiques. Les élections présidentielles et parlementaires russes ne sont, bien sûr, pas tout à fait libres ni régulières. Le Kremlin à des « ressources administratives » impressionnantes, comme les moyens financiers, le contrôle des principales chaînes de télévision et de beaucoup de journaux, et de l’influence sur le choix des candidats. Cependant, le 18 mars, l’élection n’a été ni entravée ni frauduleuse. Les rivaux de Poutine, y compris ceux qui étaient clairement anti Poutine, ont eu le droit de débattre sur la télévision publique, certes sans que Poutine soit présent toutefois, et de mener leur campagne à travers tout le pays avec une relative liberté, en disposant de toutes leurs ressources, comme les journaux indépendants et le net qui n’est quasiment pas contrôlé (les médias sociaux etc.). Cela signifie que les électeurs connaissaient les candidats et savaient ce qu’ils représentaient. Selon de nombreux observateurs qui se trouvaient sur place ; il y a eu aussi peu de fraude. On a beaucoup critiqué le fait que les membres de la campagne de Poutine aient contribué à « faire sortir les électeurs de chez eux » en les amenant en bus aux bureaux de vote, ce qui est avéré, mais ce type de pratique n’est pas rare non plus aux États-Unis.
En bref, il n’y a pas de raison de douter de l’ampleur ni de l’authenticité de la victoire de Poutine. Le Kremlin espérait une participation de 70 % des voix pour Poutine. La participation a été un peu moins élevée, 67 % à opposer, en passant, aux 58 % de l’élection présidentielle américaine en 2016, tandis que la marge de victoire de Poutine avec 77 % des voix a été plus forte que ce le Kremlin visait. En ce qui concerne l’authenticité de cette élection, nous avons l’article du correspondant à Moscou du New York Times, qui est presque tous les jours en compétition avec le Washington Post pour le titre du journal le plus constant dans son opposition à Poutine. Il écrit : « Les électeurs russes ont donné à Poutine une approbation massive » et il a reçu « un mandat du peuple » pour sa future présidence de six ans. « On ne peut pas douter que M. Poutine soit extrêmement populaire en Russie ». Il conclut : « M. Poutine jouissant d’une réelle popularité, il n’y avait pas besoin de truquer les élections ».
La victoire de Poutine a été si large et si éclatante qu’il a obtenu 70 % des voix à Moscou même où les candidats d’opposition ont, en général, de bons résultats, et il est significatif qu’en 2012, il n’avait eu, dans la capitale, que 50 % des voix. En outre, d’après des sondages et des témoignages, contrairement aux impressions des Occidentaux, Poutine est extrêmement populaire chez les très jeunes électeurs qui, pour la plupart, sont mieux disposés à son égard que les gens d’âge moyen ou plus âgés. Cela signifie que « la génération Poutine », comme on l’appelle, va probablement jouer un rôle important, même après le départ de celui-ci de la scène. Plus généralement, les candidats nationalistes, anti-occidentaux, ont obtenu environ 20 % des voix et les candidats pro-occidentaux, « libéraux », soutenus par les élites politiques et journalistiques états-uniennes, ont fait moins de 5 %. Si peu de « libéraux », mais beaucoup d’antilibéraux ont voté pour Poutine, cela en dit long sur la politique russe actuelle et future et sur la couverture extrêmement sélective, pour ne pas dire pleine de fantasmes, des médias des États-Unis. On a souvent, et c’est exact, rapporté qu’Alexei Navalni, opposant radical à Poutine et militant anti-corruption, avait été empêché de se présenter. Cependant il est vrai aussi que d’après les sondages, il n’aurait pu compter que sur environ 2 % de voix, ce qui n’aurait guère influencé les résultats. Et, il ne faut pas l’oublier, beaucoup d’Américains se sont rendus aux urnes, au fil des années, alors qu’ils ne pouvaient pas voter pour les candidats qu’ils auraient préférés.
Les commentaires états-uniens attribuent aussi la popularité de Poutine à sa « politique étrangère agressivement anti-occidentale ». Ils partent ainsi du principe que la plupart des Russes sont en faveur d’une politique hostile, voire agressive, vis-à-vis de l’Occident et que Poutine compte sur de telles prises de position pour asseoir encore davantage son pouvoir. Ces suppositions sont aussi totalement fausses ou, du moins, profondément inexactes. Jusqu’à la guerre par alliés interposés en Géorgie en 2008 et même avant la crise ukrainienne de 2014, Poutine a poursuivi sa coopération avec à la fois l’Europe et les États-Unis, ce qui n’a pas empêché sa popularité, ce qui n’est pas difficile à comprendre. La plupart des Russes sont reconnaissants à Poutine « d’avoir sauvé la Russie » – et leur propre famille – des réformes économiques et sociales des années Eltsine, administrées sous forme de traitement de choc. Cette reconnaissance demeure le fondement de la,popularité du président russe, en dépit des difficultés économiques plus récentes. Et quand les russes voient leur pays attaqué par des puissances étrangères, la plupart d’entre aux considérant, en effet, la politique de l’OTAN et des États-Unis, y compris en Ukraine, comme une attaque, ils se rassemblent autour d’un « dirigeant fort », ce qui est une réaction qui n’est pas étrangère aux états-uniens. Décrier l’intégrité et les valeurs des électeurs russes, c’est les calomnier et cette calomnie a le vent en poupe aux États-Unis, à cause, en partie du Russiegate, mais pas seulement cependant. Ainsi quand le sénateur John McCain et d’autres déclarent que la victoire de Poutine est « une imposture » et « qu’on a refusé à tous les citoyens russes de voter dans une élection libre et régulière », il est en train de dénigrer et d’insulter publiquement ces citoyens, une fois de plus, sans le moindre information factuelle à propos de ce qu’il dénonce.
Ces résultats électoraux devraient inciter les valeureux militants de la Guerre Froide de Washington à réfléchir un peu. Ces adeptes du changement de régime qui espèrent que la politique des États-Unis comme les sanctions économiques va conduire les oligarques et même le peuple à se rebeller contre Poutine et à le destituer, devraient maintenant qu’ils se rendent compte que ce type de politique est contre-productive. Le peuple russe s’est rassemblé autour de Poutine. Et l’ampleur de sa victoire électorale lui donne encore plus d’autorité sur les oligarques de la finance qui craignent le peuple : ils sont, en effet, haïs de très nombreux citoyens qui les voient comme des pillards qui ont ravagé le pays dans les années 1990. Beaucoup d’oligarques incroyablement riches, leurs biens et leurs familles à l’abri offshore et leurs jets privés toujours prêts à décoller, comprennent cette réalité qui ne change pas et ils attendent Poutine qu’il les protège maintenant et à l’avenir. Les résultats de l’élection confirment qu’il peut continuer sur cette voie, s’il le souhaite. Depuis des années, Poutine leur demande instamment de rapatrier leurs richesses, leur offrant, sans grand succès, amnisties pénales et fiscales. Comme les sanctions de Washington contre les « oligarques russes » et leurs biens s’aggravent, il se pourrait bien qu’ils entendent maintenant les appels de Poutine.
Enfin, l’élection devrait discréditer le nombre croissant de commentateurs américains qui assimilent la Russie de Poutine au « totalitarisme » de Staline. Les tenants de cette équation ridicule révèlent qu’ils savent peu de choses (ou ne s’y intéressent pas) à propos des réalités politiques de la Russie d’aujourd’hui et rien à propos du long régime terrifiant qui a détruit des millions de familles soviétiques. En réalité, le système politique russe d’aujourd’hui est un régime à la fois autoritaire et démocratique, que certains appellent « autoritarisme modéré ». Ne serait-ce que pour la politique étrangère des États-Unis, la vraie discussion devrait porter sur le poids relatif de chacun des deux éléments et ce que cela peut laisser présager de l’avenir de la Russie et des relations États-Unis/Russie. Une chose est certaine et corroborée par l’Histoire : les réformateurs démocrates ont très peu de chances d’arriver au pouvoir lors d’une guerre froide et pas le moindre chance si la nouvelle guerre froide actuelle mène à une véritable guerre, comme il n’est pas impossible.
Au sujet de la tentative de meurtre contre Serguei Skripal et sa fille au Royaume-Uni.
Quatre parallèles avec les allégations de Russiegate sont immédiatement perceptibles. Les deux sont, selon de hauts responsables, « un acte de guerre » contre l’Amérique et maintenant contre le Royaume-Uni. Les deux on été selon les mêmes responsables, ordonnés par Poutine en personne. Dans les deux cas, aucun fait n’a été confirmé, du moins pas encore. Néanmoins ces deux présumés « actes de guerre » rendent la nouvelle Guerre Froide avec la Russie encore plus dangereuse.
En ce qui concerne l’acte abominable commis dans l’affaire Skripal, non seulement n’y a-t-il pas de faits, mais c’est un défi au bon sens. Poutine n’avait aucun motif plausible, certainement pas à la veille de l’élection présidentielle, avec la prochaine Coupe du Monde en Russie et le caractère toxique du Russiegate qui empoisonne les relations avec l’Occident. En outre, Skripal n’était plus un « espion russe ». C’était un espion qui avait espionné secrètement pour les services de renseignement britanniques dans les années 1990, il avait été arrêté et condamné en 2004, il avait été échangé en 2010 avec des espions occidentaux contre d’autres espions russes qui avaient été capturés, et il était venu s’établir en Grande Bretagne. Si Poutine souhaitait sa mort, pourquoi ne pas le tuer en Russie ou pourquoi le laisser aller vivre à lOuest ? Et si quelqu’un souhaitait la mort de Skripal, pourquoi le tuer avec un neurotoxique mortel, traçable et capable de faire du mal à de nombreuses autres personnes ? Pourquoi pas un fusil, un couteau ou un « accident » de voiture ? En outre, même si le neurotoxique « Novitchok » a peut-être été élaboré par l’Union soviétique il y a des dizaines d’années, l’Organization for the Prohibition of Chemical Weapons (ou OIAC Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques, NdT) a certifié avec enthousiasme en 2017 que la Russie avait complètement détruit tous ses stocks et ses installations permettant de fabriquer des armes de ce type. De plus, la formule pour le « Novitchok » a été publié il y a des années et il aurait pu avoir été fabriqué par des États ou des particuliers, ce qui donne d’autant plus d’importance à la question de savoir pourquoi le Royaume-Uni n’a pas donné à la Russie, comme l’exige la réglementation de l’OIAC, un échantillon du neurotoxique mortel censé avoir été utilisé contre les Skripal. Et pourquoi les Skripal et beaucoup d’autres personnes, présumées avoir été atteintes par le neurotoxique, sont-ils encore vivants ?
Il y a aussi cette considération cruciale. Quand les Russie et les États-Unis recrutent des espions dans l’autre pays ou les y envoient, ils leur promettent expressément : « Si vous êtes pris, on essaiera de vous faire sortir, de vous ramener à la maison ». Pendant des dizaines d’années, cette façon de faire s’est traduite par le type d’échanges d’espions auxquels a participé Skripal en 2010. Si l’une ou l’autre partie nuit gravement à un espion échangé, l’efficacité de tels échanges et le caractère quasiment sacré de ce type de promesses émanant d’une agence de renseignements sont décrédibilisés, s’ils ne se trouvent pas réduits à néant. En tant qu’ancien responsable du renseignement, Poutine, plus que quiconque, aurait compris cela et lui donne donc encore moins de motifs.
Un autre parallèle encore avec le Russiegate. Comme les quelques Américains qui ont affiché leur scepticisme devant ces allégations, le dirigeant du Parti travailliste britannique, Jeremy Corbyn, est en ce moment accusé d’être « une marionnette du Kremlin » pour avoir soulevé des questions au sujet du rapport officiel britannique sur l’affaire Skripal. Les Américains ne devraient jamais se laisser entraîner à de telles calomnies, ce qui n’empêche pas beaucoup de le faire.
Finalement il y a une bonne nouvelle, même si elle est toute relative. Dans son commentaire du 7 mars pour The Nation sur le discours de Poutine au sujet des nouvelles armes nucléaires de la Russie qui peuvent rendre inutile le système de missiles de défense des États-Unis avec ses si nombreuses installations déployées un peu partout, Stephen Cohen s’est concentré sur ma remarque de Poutine qui a affirmé avoir essayé pendant des années de discuter de la sécurité nucléaire avec Washington. « Ils n’écoutaient pas ». Maintenant, espérait-il « ils vont écouter ». Quelques jours plus trad, plusieurs sénateurs démocrates ont envoyé une lettre à l’ancien secrétaire d’État, Rex Tillerson, pour demander la réouverture des négociations sur les armes nucléaires avec Moscou. Le 20 mars, lors d’un conversation téléphonique avec Poutine où il félicitait ce dernier de sa victoire électorale – un appel auquel ses conseillers les plus importants se seraient fortement opposés, mais qui était tout à fait légitime et raisonnable – le président Trump a aussi proposé de reprendre ces négociations pour éviter « la course aux armements ». Ce n’est qu’une relativement bonne nouvelle parce que les hommes politiques et les médias en faveur de Russiegate ont immédiatement laissé entendre que l’appel de Trump n’était qu’une preuve de plus de sa « collusion » avec le Kremlin. Évidemment, ils ne sont pas opposés à une nouvelle course aux armements nucléaires, en dépit des dangers grandement exacerbés qu’elle comporterait. Cependant c’est une nouvelle relativement bonne parce que pendant de nombreuses années, Poutine s’est conduit avec Washington de façon accommodante, conciliante, attitude pour laquelle il était, d’ailleurs, parfois critique à Moscou. Par la suite, de son propre aveu, il a perdu cette « illusion ». Maintenant, équipé d’une nouvelle génération d’armes nucléaires, peut-être invincibles, Poutine a sans doute adopté ce vieil adage de la politique des États-Unis : « Ils ne comprennent que la force ». Si c’est le cas, c’est un renversement de la philosophie de sécurité réciproque partagée par les présidents Reagan et Gorbatchev à la fin des Années 1980, quand ils pensaient en avoir fini à jamais avec la guerre froide et la course aux armements.