Messages : 435 Date d'inscription : 23/02/2013 Age : 39
Sujet: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Mer 5 Juin 2019 - 4:21
Aidé par ses co-religionnaires, Albert Einstein s’est attribué le travail d’autrui. C’est connu et reconnu pour beaucoup, mais le mensonge perdure aujourd’hui même dans « l’éducation » « nationale ».
plagiaire\pla.ʒjɛʁ\ masculin et féminin identiques
1. Qui s’approprie ce qu’il a pillé dans les ouvrages d’autrui. Auteur plagiaire.
Deux vidéos le résument bien, la première est plus courte (10 min) et date de 2017, l’autre plus longue (50 min) fut pionnière en 1991. Plus bas, le dossier du Club de l’Horloge au format PDF.
EINSTEIN, GÉNIE DU PLAGIAT, par Henry de Lesquen
L’Escroquerie d’Einstein sur la Relativité de Poincaré « Le Libre Journal du mercredi 08 Mai 1991 et présenté par Serge de Beketch sur Radio Courtoisie avec comme invité : Dean Mamas et en présence de Roger Holeindre, Nicolas Portier et Jean-François Touzet. Einstein a plagié toute la théorie sur la relativité (E=MC²) de Jules Henri Poincaré. Même le terme « relativité » a été volé. Les explications sont données par Dean Mamas, Docteur en physique nucléaire, américain d’origine grecque, militant pour la réhabilitation de Poincaré. »
Henri Poincaré est un mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français, né le 29 avril 1854 à Nancy et mort le 17 juillet 1912 à Paris. Il a réalisé des travaux d’importance majeure en optique et en calcul infinitésimal. Ses avancées sur le problème des trois corps en font un fondateur de l’étude qualitative des systèmes d’équations différentielles et de la théorie du chaos ; il est aussi un précurseur majeur de la théorie de la relativité restreinte et de la théorie des systèmes dynamiques. Il est considéré comme un des derniers grands savants universels, maîtrisant en particulier l’ensemble des branches des mathématiques de son époque.
Einstein, Poincaré, Hilbert
Paris, le 5 mai 2005. Source : clubdelhorloge.fr
« Einstein, Poincaré, Hilbert. Débat à propos de la paternité de la théorie de la relativité.
Un débat très intéressant a eu lieu à France-Culture, le samedi 22 janvier 2005, entre Jean-Paul Auffray et Jean Eisenstaedt, sur la paternité de la théorie de la relativité. Son attribution à Albert Einstein est aujourd’hui contestée par les spécialistes soucieux d’objectivité, en dépit de la mythification du personnage et du battage médiatique qui l’entoure.
Il n’est malheureusement plus possible d’écouter l’émission, qui n’est restée en ligne qu’une semaine sur le site de France-Culture, mais on peut lire l’article de Fabien Gruhier paru le 5 août 2004 dans Le Nouvel Observateur, sous le titre “Einstein plagiaire ?”, et la chronique de Claude Allègre parue le 8 novembre 2004 dans L’Express, sous le titre “Lorentz, Poincaré et Einstein”, après la publication du livre de Jean Hladik (voir ci-après).
“Aujourd’hui, il faut se rendre à l’évidence, écrit M. Claude Allègre : Einstein n’a pas inventé la théorie de la relativité (restreinte). Le premier découvreur de cette théorie fut un Français : Henri Poincaré. La physique mondiale sait cela depuis que le Britannique Edmund Whittaker l’a dit, mais peu de scientifiques compétents ont voulu s’assurer de la véracité de ce fait. Personne n’osait s’interroger sur les mérites du génie absolu. La physique moderne avait sacralisé Einstein.”
Faut-il rappeler que le professeur Claude Allègre, docteur ès sciences physiques, a été ministre de l’éducation nationale, de la recherche et de la technologie de 1997 à 2000, et qu’il est membre de l’Académie des sciences depuis 1995 ?
Voici, pour approfondir le sujet, quelques références de livres et d’articles, où il est question, non seulement de la théorie de la relativité restreinte (1905), mais aussi de la théorie de la relativité généralisée (1915) :
Jean-Paul Auffray, Einstein et Poincaré sur les traces de la relativité, éd. du Pommier, 1999 (prix Gegner de l’Académie des sciences morales et politiques) Jean Hladik, Comment le jeune et ambitieux Einstein s’est approprié la relativité restreinte de Poincaré, Ellipses, 2004 Jules Leveugle, La Relativité, Poincaré et Einstein, Planck, Hilbert. Histoire véridique de la théorie de la relativité, L’Harmattan, 2004 [un abrégé de cet ouvrage est en ligne sur le site personnel de l’auteur] Jean-Paul Auffray, Comment je suis devenu Einstein. La véritable histoire de E = mc2, éd. Carnot, 2005
ainsi que :
Edmund Whittaker, A History of the Theories of Æther and Electricity [“Histoire des théories de l’éther et de l’électricité”] (1ère éd. 1910 ; rééd. t. 1, The Classical Theories [Les théories classiques], 1951, t. 2, The Modern Theories, 1900-1926 [Les théories modernes, 1900-1926], 1953), Thomas Nelson, 1962 et 1961 [L’ouvrage de Sir Edmund Whittaker, mathématicien, astronome et historien des sciences, fait autorité sur la question. Or, il intitule le chapitre 2 du tome 2, qui est paru en 1953 : “The Relativity Theory of Poincaré and Lorentz” [La théorie de la relativité de Poincaré et Lorentz], en précisant, dans le corps du texte (p. 40), qu’en 1905 “Einstein a publié un article qui exposait la théorie de la relativité de Poincaré et Lorentz, avec quelques développements”. On ne pouvait pas être plus clair.] Jules Leveugle, “Poincaré et la relativité”, in La Jaune et la Rouge [revue des anciens élèves de l’Ecole polytechnique], avril 1994 [Dans cet article fondateur, qui cite Whittaker, Jules Leveugle va plus loin que celui-ci, car il démontre, pour la première fois, non seulement l’antériorité de Poincaré, mais aussi que l’article d’Einstein ne saurait résulter d’une découverte indépendante et qu’il est donc un plagiat.] Christopher Jon Bjerknes, Albert Einstein : The Incorrigible Plagiarist [“Albert Einstein, plagiaire incorrigible”], XTX Inc., DownersGorve, Illinois, E.-U., 2002 [Einstein n’a pas seulement “emprunté” la relativité restreinte à Poincaré et la relativité généralisée à Hilbert, il a procédé selon les mêmes méthodes pour le mouvement brownien, l’équivalence de la masse et de l’énergie, etc. : toute son œuvre est un immense plagiat.] Friedwardt Winterberg, « On “Belated Decision in the Hilbert-Einstein Priority Dispute”, published by L. Corry, J. Renn, and J. Stachel » [« A propos de “Décision tardive dans le débat d’antériorité Hilbert-Einstein”, publié par L. Corry, J. Renn, and J. Stachel »], in Zeitschrift für Naturforschung, Vol. 59a, 715-719 (2004). [Comme le rappelle le professeur Winterberg, “il a été généralement admis que David Hilbert avait élaboré la théorie de la relativité généralisée au moins cinq jours avant Einstein”, jusqu’à la publication de l’article de Corry et alii en 1997. Ces derniers, qui s’étaient reportés aux épreuves de l’article de Hilbert, archivées dans la bibliothèque de Goettingen, ont affirmé que celui-ci s’était, en réalité, inspiré d’Einstein ! F. Winterberg a vérifié. Et il s’est aperçu que le document avait été mutilé (on a découpé un tiers de page avec un canif), pour faire disparaître un passage essentiel. F. Winterberg montre que l’article original de Hilbert comprenait bel et bien l’ensemble de la théorie et qu’Einstein en avait pris connaissance depuis plusieurs semaines, lorsqu’il a publié le sien. Corry et ses coauteurs, qui sont ainsi confondus, admettent aujourd’hui que les équations de Hilbert étaient “correctes”, tout en persistant à dire qu’elles n’étaient pas “explicites”. Il est vrai que l’explicitation en cause se trouvait apparemment dans le passage qui a été caviardé…]
La question est donc aujourd’hui clarifiée pour l’essentiel, notamment après la parution de l’article de Winterberg en 2004 :
C’est Poincaré, et non Einstein, qui a découvert la théorie de la relativité restreinte en 1905. C’est Hilbert, et non Einstein, qui a découvert la théorie de la relativité généralisée en 1915. Einstein a plagié Poincaré pour la relativité restreinte. Il a plagié Hilbert pour la relativité généralisée. Eisenstaedt et quelques autres seraient de sérieux candidats pour le “prix Lyssenko”, si la désinformation à laquelle ils ont contribué était de nature politique.
(Voir, à ce propos, le commentaire de Polémia, “Centenaire de la relativité : Poincaré génie de la physique, Einstein génie de la com !”.)
L’occultation de Poincaré et de Hilbert et la mythification d’Einstein le plagiaire interpellent la communauté scientifique. La perpétuation de cette imposture, plus de cinquante ans après le livre de Whittaker, qui aurait pourtant dû régler définitivement la question, du moins pour la relativité restreinte, ne peut que susciter un profond malaise et soulever inévitablement une interrogation légitime : le mythe Einstein est-il un cas unique, ou bien y aurait-il d’autres “vérités” apparentes, généralement acceptées, dans le domaine de l’histoire ou de la science, qui seraient, elles aussi, fondées sur le mensonge ?
Même si vous ne connaissez pas grand-chose à la physique, vous avez entendu parler d’Einstein… Nous vous invitons donc à faire circuler le présent document en le diffusant au plus grand nombre de vos correspondants, car le mythe Einstein est un symptôme et une illustration remarquables de la désinformation dont nous sommes trop souvent les victimes. »
7 1) La relativité galiléenne.Pendant des siècles on a cru que la force était proportionnelle à la vitesse : vous poussez sur un objet et il se déplace, vous cessez de pousser et il s'arrête. Il faut des observations difficiles et une réflexion poussée sur les frottements pour comprendre qu'en l'absence de force le mouvement reste rectiligne et uniforme (Galilée, Descartes) et que la force est proportionnelle à l'accélération (Newton).Le motif réel de Galilée était la compréhension du mouvement orbital de la Terre celle-ci ne perd pas son atmosphère et ses océans le long de son orbite ! Galilée avait besoin de ce que nous appelons aujourd'hui la relativité galiléenne : « Une expérience de mécanique donne les mêmes résultats dans un laboratoire fixe et dans un laboratoire en mouvement rectiligne et uniforme », soit en termes pratiques : vous pouvez boire votre café comme d'habitude aussi longtemps que votre avion vole d'un mouvement rectiligne et uniforme sans être secoué par le vent ... (1)2) Le mouvement de la Terre.Copernic et Galilée n'avaient pas de preuves physiques du mouvement de la Terre et c'est pourquoi Copernic présentait son travail comme une hypothèse tandis que Galilée était plus affirmatif. Fort heureusement, au milieu du XIX° siècle, ce mouvement était fermement établi sur ses trois preuves classiques : l'aberration des étoiles (Bradley, 1727), la parallaxe des étoiles (Bessel, 1840) et le pendule de Foucault (1851).3) Le temps absolu ou « newtonien ».« Tempus absolutum verum et mathematicum... »« Le temps absolu, vrai et mathématique, par sa nature même indépendant de toutes les autres grandeurs, coule uniformément et sera désigné par le mot durée.Le temps relatif, apparent et vulgaire, est la mesure, plus ou moins précise, subjective et toute extérieure, de la durée par les mouvements des astres, dont on se sert habituellement au lieu du vrai temps, comme l'heure, le jour, le mois, l'année ». (Newton, PhilosophiaNaturalis Principia Mathematica, 2° édition, Cambridge, 1713).A l'époque de Newton, et même deux siècles plus tard, aucune horloge n'était capable de révéler les petites différences liées aux effets relativistes. Il était donc très naturel de supposer l'existence du « temps absolu », ce paramètre essentiel de tant de lois physiques, et la définition newtonienne apparaissait alors essentiellement comme un avertissement « attention, la rotation de la Terre n'est peut-être pas tout à fait régulière ».4) L'espace euclidien absolu et la notion de force.La loi de l'inertie : accélération = force / masse est valable seulement dans les référentiels « galiléens » ou « inertiels » qui ne tournent pas et dont les mouvements relatifs sont rectilignes et uniformes.Dans la seconde moitié du XIX° siècle les géométries non-euclidiennes de Lobatchevsky, Bolyai et Riemann étaient considérées comme des curiosités mathématiques sans grand intérêt et chacun considérait l'espace physique comme euclidien.Le fantastique succès de la théorie newtonienne de l'attraction universelle confortait toutes ces notions. Cette théorie ne conduisait-elle pas à une description remarquablement précise des mouvements planétaires et n'avait-elle pas permis la découverte de Neptune (1846) après les longs calculs de Leverrier et d'Adams ?En 1850, toutes les lois de la mécanique étaient en accord avec la relativité galiléenne, elles étaient conservées par les transformations ordinaires de référentiels galiléens, par exemple par l'expression classique:(1) x1 = x - Vt vitesse V constante du second référentiel par rapport au premier. y1 = y ; z1= z ; t1 = t: temps absolu. 85) Les équations de l'électromagnétisme (Maxwell 1864).Les équations de Maxwell représentent un progrès majeur de la connaissance de la matière, sans doute un progrès aussi important que celui de la loi de l'attraction universelle. Elles sont cependant la source des difficultés : elles ne sont pas conservées dans les transformations galiléennes des référentiels.Considérons leur expression la plus simple dans le vide. Le vecteur champ électrique E et le vecteur induction magnétique B sont liés par les quatre équations suivantes (2) div E = 0 ; div B = 0 ; rot E = -∂ B /∂t ; rot B = μ0ε0∂E / ∂ t avec :μ0 = perméabilité magnétique du vide = 4π. 10-7 Henry par mètre.ε0 = permittivité du vide = 8,854 187 82 10-12Farad par mètre.Les solutions les plus simples sont les ondes planes, par exemple celles se propageant dans la direction de Ox : u = x - ct ; avec c = (μ0ε0) -1/2 = 299 792 458 m / s (3) E = [ 0 , cf(u) , cg(u) ]; B= [0 , - g(u) , f(u) ] f(u) et g(u) sont des fonctions continûment dérivables arbitraires.Donc, dans le système de référence Oxyzt approprié dans lequel les équations (2) de Maxwell sont valables, les ondes planes se déplacent avec la vitesse c, la vitesse des ondes électromagnétiques. Cette vitesse fut aussi reconnue comme la vitesse de la lumière après les expériences de Hertz sur les similitudes entre lumière et électromagnétisme.Malheureusement la transformation galiléenne (1) ne conserve pas la vitesse c, nous devons donc choisir entre les deux possibilités suivantes :A) Ou bien les équations de Maxwell sont rigoureuses par rapport à un référentiel particulier Oxyzt et seulement approchées dans les référentiels en mouvement lent (comme ceux de nos laboratoires terrestres).B) Ou bien les équations de Maxwell sont rigoureuses pour tous les systèmes de références inertiels et la relativité peut être étendue de la mécanique à l'électricité et à l'optique. Mais il y a un prix à payer : les notions de temps et d'espace absolus doivent être abandonnées car elles sont contradictoires avec l'invariance de la vitesse de la lumière.Le temps absolu newtonien semblait si évident que l'hypothèse A fut immédiatement adoptée. Le référentiel hypothétique Oxyzt prit une consistance concrète avec l'invention de «l'éther », milieu très léger et très subtil, censé jouer pour la lumière et l'électromagnétisme le rôle de l'air pour le son.L'étape suivante était évidemment la recherche des propriétés de l'éther et la détermination du mouvement « absolu » de la Terre, c'est à dire de son mouvement par rapport à l'éther, par des expériences appropriées d'optique ou d'électromagnétisme.L'expérience de Fizeau (mesure de la vitesse de la lumière dans un courant d'eau, 1851) et celle d'Airy (mesure de l'angle d'aberration dans un télescope plein d'eau, 1871) semblaient montrer un « entraînement partiel de l'éther » par les milieux transparents.En utilisant toutes sortes d'idées et d'équipements, un grand nombre d'expérimentateurs (Trouton et Noble, Lodge, Kennedy et Thorndyke, etc.) essayèrent d'étudier les propriétés de l'éther et de déterminer le mouvement absolu de la Terre, mais sans succès.Les expérimentateurs les plus célèbres sont Michelson et Morley. Leur expérience (1887) fut incapable de détecter une anisotropie de la vitesse de la lumière en dépit d'une précision dix fois surabondante.Il est heureux que le mouvement de la Terre ait été fermement établi dans l'esprit des scientifiques de ce siècle. Deux siècles auparavant l'explication la plus simple aurait été : la Terre ne bouge pas... 9Pendant que ces expériences étaient faites, les théoriciens obtenaient un certain nombre de résultats intéressants.Lorentz et Fitzgerald notèrent qu'une contraction appropriée par le « vent d'éther » peut expliquer l'isotropie apparente de l'expérience de Michelson et Morley.En 1887, Voigt obtint une transformation de coordonnées conservant les ondes planes et les ondes sphériques de Maxwell.En 1895, Lorentz nota que le premier ordre de la transformation de Voigt conserve le premier ordre des équations de Maxwell.Larmor donna le deuxième ordre un peu plus tard.Dans son grand mémorandum de Mai 1904 (réf 1), Lorentz donna une extension de la transformation de Voigt préservant les équations de Maxwell dans le vide.Les plus grands progrès sont dus au mathématicien, physicien et philosophe Henri Poincaré, qui était un ami de Lorentz. Ils échangèrent de nombreuses lettres scientifiques à partir de 1895 et améliorèrent pas à pas leurs analyses.Les progrès successifs dus à Poincaré sont les suivantsA) Dans le livre La science et l'hypothèse (1902), pages 111, 245 et 246 (réf.2):Il n'y a pas d'espace absolu et nous ne concevons que des mouvements relatifs.Il n'y a pas de temps absolu ; dire que deux durées sont égales, c'est une assertionqui n'a par elle-même aucun sens et qui n'en peut acquérir un que par convention. Non seulement nous n'avons pas l'intuition directe de l'égalité de deux durées, mais nous n'avons même pas celle de la simultanéité de deux événements se produisant sur des théâtres différents.Peu nous importe que l'éther existe réellement, c'est l'affaire des métaphysiciens ... un jour viendra sans doute où l'éther sera rejeté comme inutile ... Ces hypothèses ne jouent qu'un rôle secondaire. On pourrait les sacrifier ; on ne le fait pas d'ordinaire parce que l'exposition y perdrait en clarté, mais cette raison est la seule.( 2)B) Le congrès scientifique mondial de Saint-Louis (Missouri, Septembre 1904).Henri Poincaré est invité à présenter une conférence générale sur « L'état actuel et l'avenir de la Physique mathématique »(réf. 11). Il ajoute audacieusement le « principe de relativité » au cinq principes classiques de la Physique :« Le principe de relativité, d'après lequel les lois des phénomènes physiques doivent être les mêmes pour un observateur fixe et pour un observateur entraîné dans un mouvement de translation uniforme, de sorte que nous n'avons et ne pouvons avoir aucun moyen dediscerner si nous sommes, oui ou non, emportés dans un pareil mouvement ». ( réf 11 page 306 et ( 3 ) ).Ce principe était bien sûr essentiellement basé sur les résultats négatifs des expériences de cette époque sur l'éther. La plus grande partie de la conférence est consacrée à la défense du nouveau principe et Henri Poincaré conclut : « Ainsi le principe de relativité a été dans ces derniers temps vaillamment défendu, mais l'énergie même de la défense prouve combien l'attaque était sérieuse ... Peut-être devrons nous construire toute une mécaniquenouvelle que nous ne faisons qu'entrevoir, où l'inertie croissant avec la vitesse, la vitessede la lumière deviendrait une limite infranchissable ». (réf 11, page 324).C) La note à l'Académie des sciences de Paris (5 Juin 1905, publiée le 9 Juin 1905, réf 3).Poincaré écrit à nouveau le principe de relativité et analyse le « changement de variables» présenté par Lorentz dans son mémorandum (réf 1). Il simplifie la présentation de ce changement et lui donne son nom actuel : « Le point essentiel, établi par Lorentz, c'est que les équations de l'électromagnétisme ne sont pas altérées par une certaine transformation que j'appellerai du nom de Lorentz.. » (plus tard, en 1914, Lorentz corrigera cette affirmation : "je 10n'ai pas indiqué la transformation qui convient le mieux. Cela a été fait par Poincaré et ensuite par M. Einstein et Minkowski."(réf 10, page 295))Poincaré remarque que la théorie de la relativité implique l'existence d'ondes gravifiques » ou ondes gravitationnelles se déplaçant à la vitesse de la lumière. Cependant ses recherches ultérieures sur ce sujet ne furent pas couronnées de succès.Poincaré note enfin que la transformation de Lorentz et les transformations associées sont les éléments d'un « groupe » au sens mathématique du mot (aujourd'hui le groupe de Poincaré, dont celui de Lorentz est un sous-groupe). Cela lui permet de donner la valeur du coefficient lutilisé par Lorentz dans sa transformation : ce coefficient est égal à l'unité.Les groupes ont des invariants et Poincaré trouvera l'invariant de son groupe : la quantité L ²- c² T² où L représente l'intervalle de longueur et T l'intervalle de temps. Quelques années plus tard Minkowski présentera ce même invariant sous la célèbre forme différentielle :c ² dt² - dx² - dy²- dz² = c² ds²Le paramètre s est le " temps propre " , lequel étant un paramètre physique donné par les horloges de bord du véhicule étudié, doit évidemment avoir la même valeur dans tous les référentiels.Il faut comprendre que le second temps, t', apparaissant dans la transformation de Lorentz a le même caractère physique que le premier, à cause de l'inexistence de l'éther et du temps absolu, et à cause de la parfaite symétrie de la transformation. Poincaré avait déjà donné un sens physique à ce temps t' en synchronisant les horloges avec des signaux lumineux, grâce à l'invariance de la vitesse de la lumière (réf.4).Il est essentiel de noter que la transformation de Lorentz est une conséquence directe du principe de relativité et n'exige pas l'invariance de la vitesse de la lumière (voir annexe).D) Le dernier travail fondamental de Poincaré sur la relativité est son étude « sur la dynamique de l'électron » dans laquelle il démontre et développe les idées de sa note à l'Académie (réf. 5, Juillet 1905, publiée en Janvier 1906).L'expression de la transformation du champ électromagnétique est impressionnante l'électromagnétisme apparaît comme la mariage de l'électrostatique et de la relativité.La théorie de Lorentz et Poincaré conduit donc au caractère relatif de l'espace et du temps physiques, elle est en accord avec le principe de relativité, avec les équations de Maxwell non seulement dans le vide mais aussi ailleurs, avec les expériences sur l'éther (Fizeau, Airy, Michelson, etc.) et avec les résultats classiques de l'électromagnétisme tels qu'ils furent découverts par les pionniers : Coulomb, Ampère, Volta, Laplace, Gauss, Oersted, Faraday ... La théorie de la relativité restreinte était dès lors complète.Pendant ce temps, Einstein prépare et publie son premier et plus célèbre travail sur la relativité : Zur Elektrodynamik der bewegten Körper (réf 6). Ce travail fut présenté sans aucune référence et est pour cette raison considéré par certains auteurs comme une compilation des travaux précédents (réf 7). 1L'idée de base d'Einstein est l'invariance de la vitesse de la lumière (ce qui oblige les photons à avoir une masse nulle).Einstein est conduit au principe de relativité. Il obtient tous les résultats décrits par Poincaré. Il mentionne même que les transformations de Lorentz et les transformations associées forment un groupe, mais ne fait aucun usage de cette propriété.Einstein était-il au courant des travaux de Poincaré ? Ceci est une question difficile.D'une part il écrit en 1955 dans une lettre à Carl Seelig:« Il n' y a pas de doute que, si nous regardons son développement rétrospectivement,la théorie de la relativité restreinte était prête à être découverte en 1905. Lorentz avait déjà 11observé que, pour l'analyse des équations de Maxwell, les transformations qui porteront plustard son nom sont essentielles et Poincaré avait été encore plus loin.En ce qui me concerne, je ne connaissais que les travaux importants de Lorentz de1895 : La théorie électromagnétique de Maxwell et "Versuch einer theorie der elektrischen und optischen Erscheinungen in bewegten Körpern" mais je ne connaissais ni les travauxultérieurs de Lorentz ni les investigations correspondantes de Poincaré.Dans ce sens mon travail de 1905 était indépendant » (réf 8, page 11).Mais d'autre part:A) Le travail d'Einstein en 1905 sur la relativité contient les mêmes résultats que celui de Poincaré y compris la propriété de groupe pour les transformations de Lorentz et les transformations associées. Cette notion de groupe mathématique était alors très nouvelle et pratiquement ignorée chez les physiciens, Einstein n'en fait aucun usage.B) Einstein n'a évidemment pas pu utiliser le travail de Poincaré de Juillet 1905 pour écrire son propre texte, mais la Note à l'académie du 5 Juin 1905 est arrivée à Berne, à temps, le 12 ou le 13 Juin, et la lire faisait partie de son travail ordinaire. On peut d'ailleurs remarquer qu'Einstein résumait régulièrement pour les Annalen der Physik les travaux de physique les plus intéressants, y compris ceux parus dans les comptes rendus de l'Académie des Sciences de Paris (voir par exemple la référence 18, avec entre autres l'analyse du travail de M. Ponsot, CR.140, S pages 1176-1179, 1905).C) Selon ses amis Maurice Solovine et Carl Seelig, Einstein avait lu le livre de Poincaré La Science et l'hypothèse (pas de temps absolu, pas d'espace absolu, pas d'éther ... ) pendant les années 1902-1904. Ce livre fut discuté à leur cercle de lecture « Académie Olympia » durant plusieurs semaines (réf. 8, pages 129 et 139 ; réf. 9, page VIII et réf. 17, page 30).On avance parfois qu'il arrive que les découvertes soient faites par plusieurs personnes en même temps (en d'autres termes : Poincaré et Einstein pourraient bien avoir obtenu les mêmes résultats indépendamment). Cependant même si ceci est souvent vrai dans les recherches ordinaires - l'exemple le plus frappant étant celui de Gray et de Bell déposant le même jour, à plusieurs centaines de kilomètres l'un de l'autre, leur brevet sur l'invention du téléphone - ce n'est jamais le cas pour les bouleversements de la science lesquels suscitent immédiatement l'opposition: Copernic était seul, Képler était seul, Galilée était seul, Darwin et Wallace étaient seuls, Pasteur était seul, Freud était seul et tous furent ou bien ignorés, ou bien même combattus et persécutés.Néanmoins, même si le principe de relativité doit être appelé principe de Poincaré, et même si Einstein n'est pas le premier, nous lui devons non seulement la relativité générale de 1916 mais aussi une magnifique vulgarisation de la relativité restreinte. Ceci est très heureux car la santé de Poincaré était mauvaise et il ne survécut guère à son travail de géant, il fut frappé du cancer en 1909 et mourut en 1912 à l'âge de 58 ans.La mauvaise santé de Poincaré et l'absence de référence dans le travail d'Einstein sur la relativité en 1905 ne sont évidemment pas les seules raisons pour lesquelles Poincaré est si ignoré et Einstein si célèbre.Si un grand physicien comme Paul Langevin (qui discuta des derniers développements de la Physique avec Poincaré, son ancien professeur, durant les semaines de leur voyage au congrès de Saint-Louis en 1904), si Langevin avait défendu Poincaré l'évidence aurait été immédiatement reconnue.Si Poincaré avait eu la possibilité de publier dans un grand journal de physique, comme les Annalen der Physik d'Einstein, il aurait eu une grande audience. Mais il ne trouva que le Rendiconti del Circolo Matematico di Palermo pour son travail majeur de Juillet 1905 ... un petit journal de mathématiques qui n'était pas connu parmi les physiciens. 12Il peut sembler incroyable que Poincaré ait eu tant de mal à publier dans un journal de physique, mais les physiciens de cette époque refusaient de considérer que ce prodigieux mathématicien était aussi l'un des leurs. Encore aujourd'hui, certains physiciens croient que le caractère physique des variables x' et t' de la transformation de Lorentz n'a pas été suffisamment souligné par l'auteur du principe de relativité ! (réf. 20).Il faut dire que Poincaré joue de malchance, son travail Sur la dynamique de l'électronn'est pratiquement pas connu avant les années trente et entre-temps la science et le vocabulaire scientifique ont fantastiquement changés. Tandis que, d'une traduction à l'autre, le texte d'Einstein est constamment réactualisé ... En conséquence la comparaison des deux textes est apparemment édifiante. Le texte de Poincaré est difficile à lire et certains lecteurs en arrivent même à se demander si Poincaré à vraiment compris la relativité... Il faut attendre le tout récent travail d'un éminent physicien russe, l'académicien Anatoly Logunov, pour que Poincaré soit lui aussi traduit en langage scientifique moderne, en russe tout d'abord puis en anglais et en français (réf 16). Alors tout devient clair, nul ne peut plus soutenir que Poincaré ne savait pas ce qu'il faisait ou qu'il n'avait pas vraiment compris...Par dessus tout cela une histoire typiquement française : La plupart des professeurs d'Université du début du siècle étaient politiquement de gauche à cette époque de dures confrontations (affaire Dreyfus, séparation de l'Eglise et de l'Etat ... ). Ils refusèrent de soutenir Henri Poincaré assimilé à son cousin Raymond, l'un des chefs de la droite et le futur Président de la République ... De quelques bords qu'ils soient la passion politique des Gaulois, et les excès qui en résultent, ont toujours étonné les étrangers.Henri Poincaré n'était pas homme à se mettre en avant. Il avait attribué à Lorentz plus que sa part, ce qui fut loyalement refusé par celui-ci. Il avait appelé « fonctions fuchsiennes », fonctions du professeur Fuchs, des fonctions pour lesquelles il avait fait plus des deux tiers du travail...En fin de compte l'amitié de Lorentz le sauva. En 1921, après le triomphe de l'éclipse de Soleil de 1919, le comité Nobel se réunit avec pour première pensée : « Nous devons donner le prix Nobel à Einstein pour la relativité ». Mais Lorentz, prix Nobel de physique 1902, proteste : « Ce n'est pas juste ! » et il publie la notice sur la vie de Poincaré qu'il avait écrite en 1914 (ré£ 10, page 298)... «Je n'ai pas établi le principe de relativité comme rigoureusement et universellement vrai. Poincaré au contraire a obtenu une invariance parfaite des équations de l'électrodynamique et il a formulé le «postulat de relativité», termes qu'il a été le premier à employer ».Embarrassé, le comité Nobel décide de prendre le temps de réfléchir et, après quelques mois, donne finalement le prix Nobel à Einstein mais pas pour la relativité... pour l'effet photoélectrique !Ainsi, en dépit de sa modestie et de sa timidité, Henri Poincaré doit être considéré non seulement comme un excellent philosophe de la science et l'un des plus grand mathématiciens ; il est aussi un physicien de tout premier plan (électromagnétisme et radio, optique, fluorescence, théorie cinétique des gaz, théorie des quanta, etc.), le père du principe de relativité et le fondateur de la relativité restreinte.(1) Pour ce principe et quelques autres réflexions philosophiques fondamentales, Galilée est considéré par les scientifiques comme l'un des pères fondateurs de la science moderne tandis que le public le connaît surtout à cause de son procès de 1633. Notez cependant l'ironie et la chance historique : c'est parce qu'il était condamné à la résidence surveillée dans sa maison de campagne à Arcetri près de Florence, qu'il a trouvé le temps nécessaire à la réflexion philosophique. Sinon il serait probablement resté le professeur très occupé et le polémiste ardent et parfois injuste qu'il avait été toute sa vie. 13 (2) Au cours du vingtième siècle de nombreux physiciens reprocheront à Henri Poincaré de n'avoir pas condamné plus explicitement et plus définitivement la notion d'éther. Mais cela n'était pas si évident et Einstein lui-même dira encore bien plus tard, en 1920, dans la conclusion de sa conférence de Leyde : « En résumant, nous pouvons dire : D'après la théorie de la relativité générale, l'espace est doué de propriétés physiques ; dans ce sens par conséquent un éther existe. Selon la théorie de la relativité générale un espace sans éther est inconcevable, car non seulement la propagation de la lumière y serait impossible, mais il n'y aurait aucune possibilité d'existence pour les règles et les horloges, et par conséquent aussi pour les distances spatio-temporelles dans le sens de la physique. Cet éther ne doit cependant pas être conçu comme étant doué de la propriété qui caractérise le mieux les milieux pondérables, c'est à dire comme constitué de parties pouvant être suivies dans le temps : la notion de mouvement ne doit pas lui être appliquée »(réf . 19).(3) Il est étonnant que cette toute première expression du principe de relativité à son niveau véritable ne soit pas mentionnée en référence 12 par ailleurs très intéressante et bien documentée. Je ne l'ai pas trouvée non plus en référence 13 en dépit de sa présence en référence 14 et aussi dans la fameuse Encyklopädie der mathematischen Wissenchaften (réf 15).Références1 Lorentz H.A. Electromagnetic phenomena in a system moving with any velocity lessthan that of light. Proc.Royal Acad. Amsterdam, 6, page 809, 1904.2 Poincaré H. La Science et l'hypothèse. Edition Flammarion, Paris, 1902.3 Poincaré H. Sur la dynamique de l'électron. Comptes rendus Acad. Sci. Paris, 140, pages 1504-1508, 5 Juin 1905.4 Poincaré H. La mesure du temps. Revue de métaphysique et de morale. 6, pages 371384, 1898.5 Poincaré H. Sur la dynamique de l'électron. Rendiconti del Circolo Matematico di Palermo, 21, pages 129-175, reçu le 23 Juillet 1905, publié en Janvier 1906.6 Einstein A. Zur Elektrodynamik der bewegten Körper. Annalen der Physik, 17, pages 891-921, reçu le 30 Juin 1905, publié le 26 Septembre 1905.7 Leveugle J. Poincaré et la relativité. La Jaune et la Rouge, pages 3 1-5 1, Avril 1994.8 Miller A.I. Albert Einstein's Special Theory of Relativity. Ed. Addison-Wesley Publishing Company Inc. Reading Mass., 198 1.9 Solovine M. Lettres à Maurice Solovine. Ed. Gauthier-Villars, Paris, 1956.10 Lorentz H.A. Deux mémoires de Henri Poincaré dans la Physique mathématique. Acta Matematica, 38, pages 293-308, 192 1.1 1 Poincaré H. L'état actuel et l'avenir de la physique mathématique. Bulletin des Sciences Mathématiques, 28, 2° série (réorganisé 39-1), pages 302-324, 1904.12 Tonnelat M.A. Histoire du principe de relativité. Ed. Flammarion, Paris, 1971.13 Ginzburg V.L. On the theory of relativity. Ed. Nauka, Moscow, 1979.14 Bol'shaia Sovetskaia Entsiklopedia. Great Soviet Encyclopedia-A translation of thethird edition. Volume 18, Macmillan Inc., New-York, Collier Macmillan Publishers. Relativity, Theory of, page 653, 1974.15 Pauli W., Kottler F. Encyclopädie der mathematsichen Wissenchaften.Leipzig Verlag und Druck von B G Teubner. Relativitätstheorie V-2, pages 545-546 (1904-1922)Gravitation und Relativitätstheorie VI-2-2, page 171 (1922-1934).16 Logunov A. A. On the articles by Henri Poincaré: « On the dynamics of theelectron » Publishing Dept of the Joint Institute for Nuclear Research, Dubna, 1995. Sur les articles 14de Henri Poincaré : « Sur la dynamique de l'électron ». Le textefondateur de la Relativité en langue scientifique moderne. Publication ONERA 2000-1, pages 1-48, 2000.1 7 Merleau-Ponty J. Einstein. Ed Flammarion ISBN, page 30, 1993.1 8 Einstein A.Beiblâtter zu der Annalen der Physik. 29, N' 18, pages 952-953, 1905.1 9 Einstein A. L'éther et la théorie de la relativité. Conférence faîte à Leyde (Pays-Bas) le 5 Mai 1920. Traduction en français par Maurice Solovine et M.A. Tonnelat dans: Albert Einstein, Réflexions sur l'électrodynamique, l'éther , la géométrie et larelativité. Collection « Discours de la méthode », nouvelle édition, Gauthier-Villars éd. 55 Quai des Grands Augustins, Paris 6è, page 74,1972.20 Darrigol 0. Henri Poincaré 's criticisme of Fin de Siècle electrodynamics Studies in History and Philosophy of modem Physics, pages 1-4, April 1995.Les références 3, 5 et 10 apparaissent aussi dans les "Oeuvres de Henri Poincaré",respectivement tome 9, pages 489-493 ; tome 9, pages 494-550 et tome 11, page 247-261; Gauthier-Villars éditeur, Paris, 1956.
PDF ICI : https://explicithistoire.files.wordpress.com/2017/07/einstein_plagiaire.pdf
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OSIRIS
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Mer 5 Juin 2019 - 7:33
Pour en finir avec les accusations de plagiat contre Einstein
Selon certains auteurs actuels, Albert Einstein serait un plagiaire. Parmi les accusations les plus fréquentes, il est affirmé que la relativité restreinte aurait été l’œuvre d’Hendrik Lorentz et surtout d’Henri Poincaré ; d’autres vont même jusqu’à dire que la relativité générale aurait été découverte par David Hilbert avant Einstein.
La base essentielle de ces procès repose sur l’existence de publications des savants cités-ci-dessus énonçant les équations de la relativité et antérieures à celles d’Einstein. Einstein aurait donc copié et publié sous son nom ces formules mathématiques.
Nous voulons réfuter ici ces accusations qui reposent sur une incompréhension fondamentale chez leurs auteurs de la notion même de « découverte scientifique » – une incompréhension dont la cause épistémologique est largement répandue dans le monde scientifique d’aujourd’hui.
Pour énoncer ici la nature du problème avant de l’expliciter, nous dirons que les mathématiques ne sont pas une science . Il est probable que beaucoup seraient a priori d’accord avec cette affirmation, mais sans en mesurer vraiment la portée…
Nous ne voulons pas dire que les mathématiques ne sont pas nécessaires à la science, mais simplement que la découverte scientifique est comme un animal que poursuit le chercheur, et que l’équation mathématique est la trace de pas de cet animal dans le sol. Ni plus, ni moins.
Le premier indice qui montre que les accusateurs d’Einstein ne comprennent pas ce qu’est une découverte, c’est que certains affirment qu’Einstein n’a rien produit de significatif après 1921, date de son prix Nobel. Au risque de choquer, nous dirons ici que la contribution la plus importante d’Einstein à la science n’est pas sa découverte de la relativité, mais la bataille qu’il entreprit à partir du Congrès de Solvay de 1927 jusqu’à sa mort, pour réfuter l’indéterminisme de Bohr et Heisenberg de l’École de Copenhague (nous vous invitons à réfléchir à cette question traitée dans l’article « Einstein, Tagore, Vernadski : pas de science sans poésie »).
Certains diront peut-être ici : « Comment pouvez-vous affirmer que la plus grande contribution d’Einstein soit une bataille qu’il a finalement perdue ? » À cela nous répondons que cette bataille qu’il a initiée n’est pas terminée, car même si Bohr et Heisenberg ont annoncé la mort de la science en affirmant que l’univers n’est pas connaissable par l’homme, et convaincu de cela la majorité des physiciens jusqu’à ce jour, tôt ou tard leur point de vue sera soigneusement rangé aux poubelles de la science. Et les savants qui donneront ce coup de balai salutaire auront été inspirés par le courage solitaire d’Einstein contre l’obscurantisme.
La découverte de la relativité par Leibniz
La relativité, quant à elle, n’est pas un ensemble d’équations mathématiques, mais un principe de l’univers qui a été l’objet de développements et d’ajouts successifs au cours de plusieurs siècles par une série de penseurs originaux. De ce point de vue seulement on peut dire qu’Einstein n’est pas le premier découvreur du principe, mais un de ses contributeurs. À vrai dire, il serait probablement aussi inutile que futile de chercher à savoir quel a été le premier découvreur.
Une avancée majeure dans ce domaine a toutefois été réalisée par Gottfried Leibniz à la fin du XVIIe siècle, comme on peut le lire dans la Correspondance Leibniz-Clarke. Dans cette correspondance, Leibniz combat de manière très pédagogique les idées exprimées par Isaac Newton – et malheureusement devenues hégémoniques – d’espace absolu et de temps absolu.
Pour Newton, l’espace vide est le « décor » infini à trois dimensions, homogène, informe, immobile, dans lequel évoluent les corps physiques exerçant les uns sur les autres des forces d’attraction réciproques ; et l’évolution de ces corps se déroule au cours d’un temps monotone et identique pour tous. Newton conçoit que cet espace vide et ce temps monotone puissent exister en l’absence de toute autre chose. D’ailleurs, il affirme que l’espace et le temps étaient préexistants de toute éternité et que Dieu a décidé un beau jour choisi arbitrairement d’y créer le monde.
Leibniz montre que si l’on admet cela, il en découle des conséquences absurdes et, en particulier, que l’homme est incapable de comprendre l’univers qu’il habite. Pour Leibniz, ni l’espace, ni le temps n’ont d’existence en soi. Ils n’existent que comme conséquence des événements qui se produisent dans l’univers. Ils expriment des relations entre ces événements : ils sont relatifs.
Cette notion de relativité de Leibniz ne doit pas être confondue avec le mouvement relatif des corps dont parlaient déjà les physiciens à son époque. Sachant que la Terre n’est pas au centre de l’univers, ils avaient admis leur incapacité à déterminer un point immobile dans l’espace pouvant servir de référence au mouvement de tous les corps. Ils ne parlaient donc pas du mouvement absolu d’un corps par rapport à ce point hypothétique, mais du mouvement relatif d’un corps par rapport à un autre. L’idée d’espace absolu de Newton suppose néanmoins implicitement l’existence théorique d’au moins une référence absolument immobile, même si l’on est incapable de la connaître. Avec la relativité, telle qu’elle est comprise par Leibniz et ses successeurs, l’immobilité absolue n’existe tout simplement pas.
L’éther remplit l’espace absolu
Au début du XIXe siècle, presque toute la communauté scientifique acceptait les idées d’espace et de temps absolus, mais comme Fresnel avait montré – contre les newtoniens – que la lumière a un comportement ondulatoire, on décida que cet espace vide était rempli d’une matière subtile, l’éther, car cela posait effectivement un paradoxe d’imaginer qu’une onde, c’est-à-dire la propagation d’une perturbation dans un milieu, puisse exister en l’absence d’un milieu pour lui servir de support – et le vide était compris comme une absence de milieu. L’éther est une hypothèse dont la justification est de permettre la propagation de la lumière.
Il semblerait cependant que cette hypothèse d’éther ait renforcé d’une certaine manière l’idée d’espace absolu. En effet, tant que l’on suppose que l’espace est essentiellement vide, on a vu qu’il est impossible de « donner corps » à l’immobilité absolue. Si l’espace est rempli d’éther, on pourra décréter que cet éther est la référence physique en matière d’immobilité absolue et, si par la suite on parvient à déterminer notre vitesse par rapport à cet éther, on pourra donc connaître notre mouvement absolu, et pas seulement notre mouvement relatif par rapport aux objets qui nous entourent. Exit la relativité. Il ne restait donc qu’à mesurer notre vitesse par rapport à l’éther, ce que certains appellent un « vent d’éther ».
Riemann : un physicien
Cependant, à la même époque, tout le monde n’accepte pas l’idée d’un espace absolu informe – vide ou rempli d’éther. En Allemagne, certains autour de Carl Gauss réfléchissent à l’idée que cet espace puisse avoir une courbure physique particulière. C’est ainsi qu’en 1854, Bernard Riemann lance un pavé dans la mare en soutenant une thèse intitulée Des hypothèses qui servent de fondements à la géométrie.
Dans ce texte, Riemann part de la constatation que personne parmi les géomètres depuis Euclide ne se soit interrogé sur la légitimité des postulats de la géométrie euclidienne pour décrire l’espace physique. Riemann affirme que ces postulats ne sont en réalité que des hypothèses physiques, et que, par conséquent, seule l’expérience peut nous permettre de juger si elles sont valides ou non.
Or, si ces hypothèses semblent valides pour les expériences réalisées par l’homme jusqu’à l’époque de Riemann, à l’échelle macroscopique, rien ne prouve qu’elles demeureront valables lorsque la science explorera ultérieurement l’infiniment grand et l’infiniment petit.
Il est très important de souligner ici que Riemann ne raisonne pas en mathématicien mais en physicien ! Il ne considère donc pas qu’il y ait un espace absolu prédéterminé qui servirait de « décor » à la réalité, mais que l’espace est lui-même un phénomène physique, donc susceptible d’expérimentation.
La transformation de Lorentz
A la fin du XIXe siècle, un certain nombre de physiciens comme Albert Michelson et Edward Morley (puis Miller), voulurent faire des mesures précises de la vitesse de la lumière, espérant en déduire la vitesse de la Terre par rapport à l’éther et, au passage, d’avoir ainsi une preuve expérimentale indirecte de l’existence de l’éther. Pour cela ils utilisèrent des interféromètres qui sont des appareils munis de deux bras perpendiculaires entre eux dans lesquels passent des faisceaux lumineux. L’idée était que l’interféromètre se trouvant entraîné par le mouvement de la Terre dans l’éther, on pensait pouvoir mettre en évidence une certaine différence de vitesse de la lumière entre les deux bras, surtout en orientant l’un des bras dans la direction du vent d’éther (et l’autre, par conséquent, dans la direction perpendiculaire).
En effet, l’éther étant le substrat de la lumière, on suppose que la lumière se déplace à une vitesse constante par rapport à cet éther ; mais comme il y a un mouvement relatif entre l’éther et chacun des bras, on montre facilement, par la géométrie, que la durée pour que la lumière parcoure la longueur d’un bras ne devrait pas être la même que pour l’autre. Étant donné que les deux bras sont de même longueur, il s’ensuivrait que la vitesse de la lumière ne serait pas la même dans chacun d’entre eux. Il resterait à espérer que cette différence de vitesse soit suffisante pour pouvoir être mesurée. Or, Michelson et Morley ne parvinrent pas à mettre en évidence une différence de vitesse significative. La vitesse de la lumière était apparemment la même dans les deux bras de l’interféromètre.
Face à ce paradoxe, Lorentz proposa une explication : le mouvement des corps dans l’éther devait provoquer une légère contraction de ces corps dans la direction du vent d’éther. Dans l’expérience, il y avait donc une contraction différente de la longueur de chaque bras du fait qu’ils ne sont pas orientés de la même manière. Et l’effet de cette contraction supposée devait compenser exactement la différence de vitesse de la lumière que l’on s’attendait à observer. Lorentz imaginait donc un effet ad hoc pour expliquer un effet observé : il ne proposait pas un changement radical des lois de la physique.
Pour pouvoir calculer cette transformation des corps physiques, Lorentz établit une transformation mathématique liant entre elles les coordonnées de l’espace avec celle du temps, qu’on appelle d’ailleurs encore aujourd’hui la transformation de Lorentz. Cette transformation faisait notamment intervenir un certain « temps local » attaché à l’objet considéré dans le vent d’éther et différent du temps qui serait attaché à tout corps immobile par rapport à l’éther. On voit donc bien poindre ici sous une certaine forme un temps qui n’est pas le même partout, mais cette construction n’est évidemment pas la relativité : la manière de penser de Lorentz s’appuie sur l’idée qu’il existe d’une certaine manière un espace absolu et un temps absolu.
La relativité restreinte
C’est en 1905 qu’Einstein publia pour la première fois sa théorie de la relativité restreinte. Partant du principe que les lois physiques de l’univers doivent être les mêmes partout, il comprit à sa manière, tout comme Leibniz avant lui, que les idées de temps absolu et d’espace absolu devaient être rejetées. Par ailleurs, il fit l’hypothèse que la vitesse de la lumière devait être la même pour tous les observateurs, indépendamment de leurs mouvements. Ceci le conduisit à un certain nombre de conséquences.
Tout d’abord il fallait rejeter l’hypothèse de l’existence de l’éther. Il fut conforté en cela par ses recherches sur l’effet photoélectrique combinées avec les travaux de Planck qui montraient que la lumière n’avait pas simplement une nature ondulatoire, mais également une nature corpusculaire – un paradoxe que l’hypothèse d’un éther comme support de l’onde lumineuse ne permettait pas de résoudre (d’ailleurs ce paradoxe n’est toujours pas résolu à l’heure actuelle).
De plus, admettre que deux observateurs en déplacement l’un par rapport à l’autre, mais qui néanmoins verraient la lumière d’une même source leur parvenir à la même vitesse, représentait une contradiction majeure avec la physique classique qui avait servi de cadre de référence à ses prédécesseurs. La seule manière de résoudre ce paradoxe devait nécessairement partir du principe que les durées et les distances observées ne devaient pas être les mêmes pour les deux observateurs. En particulier, si deux événements sont simultanés du point de vue d’un observateur, ils ne le sont pas forcément pour un autre qui se déplace à une vitesse suffisamment grande par rapport à lui. La simultanéité de deux événements dépend donc de leur observateur.
Einstein élabora donc la théorie de la relativité restreinte pour calculer les changements de durées et de distances qui ont lieu lorsque l’on passe d’un observateur à un autre qui se déplace selon un mouvement rectiligne uniforme par rapport à lui. Le mot « restreinte » vient évidemment du fait que tous les mouvements qui se produisent dans l’univers ne sont pas rectilignes uniformes. La relativité restreinte n’est donc qu’une première approche vers une théorie plus générale, mais elle établit que le temps et l’espace ne sont pas des grandeurs absolues et indépendantes l’une de l’autre, mais liées entre elles.
Einstein élabora les lois mathématiques permettant de calculer la transformation de l’espace-temps lorsque l’on change d’observateur, et il s’avéra que les équations obtenues étaient mathématiquement identiques à la transformation de Lorentz. Cependant personne de sérieux n’oserait prétendre qu’Einstein a volé à Lorentz sa découverte car, comme on vient de le voir, l’interprétation physique des mêmes équations mathématiques n’est pas du tout la même. Pour Lorentz les corps sont réellement contractés par le vent d’éther, tandis que pour Einstein, la contraction n’est qu’une apparence qui dépend de l’observateur.
Le fait est que Lorentz et Einstein ont entretenu des relations cordiales jusqu’à la mort de Lorentz en 1928, et jamais ce dernier n’accusa Einstein de plagiat, ni ne revendiqua pour lui la découverte de la relativité. D’ailleurs, Poincaré n’a pas non plus accusé Einstein de plagiat, bien qu’ils se soient rencontrés au moins une fois, au moment du Congrès de Solvay de 1911, soit après 1905 et un an avant la mort de Poincaré, en 1912.
L’approche de Poincaré
A vrai dire, la plupart des accusateurs d’Einstein affirment qu’il a volé la relativité restreinte non pas à Lorentz, mais à Poincaré qui a repris les travaux de Lorentz et élaboré une théorie plus complète que celui-ci. Pour montrer cela, ils s’appuient sur le fait que toutes les équations mathématiques caractéristiques des découvertes attribuées à Einstein ont été publiées par Poincaré en premier. Nous ne discuterons pas ce point car, comme l’exemple de Lorentz ci-dessus l’a montré, ce n’est pas l’écriture d’une équation mathématique qui détermine la découverte d’un principe physique.
Pour le plus grand malheur de la science, les scientifiques actuels ont un très faible niveau épistémologique : ce que ces accusateurs ne veulent pas faire, c’est se pencher sur la manière dont pensent des savants comme Einstein ou Poincaré. D’autres physiciens diront que Einstein et Poincaré ont élaboré chacun indépendamment de l’autre sa propre théorie de la relativité : Poincaré aurait fait une théorie de la relativité avec éther, tandis qu’Einstein une théorie de la relativité sans éther. Ces physiciens ne réalisent apparemment pas que l’expression « relativité avec éther » est contradictoire dans les termes. Poincaré, bien qu’il ait apporté des contributions importantes à cette recherche ne semble pas avoir osé aller jusqu’au bout et rejeter les idées d’espace absolu et de temps absolu.
Il y a cependant plus important : la manière de penser de Poincaré l’aurait probablement empêché de faire l’avancée décisive pour passer de la relativité restreinte à la relativité générale comme nous allons le voir.
Il est évidemment difficile d’extrapoler sur la pensée d’un homme mort quatre ans avant la publication de la relativité générale, car la pensée d’un savant est pleine de changements et ne se prête pas à l’extrapolation, mais voici ce qu’écrivait Poincaré en 1902 dans La science et l’hypothèse qu’Einstein a lu et dont on l’accuse de s’être inspiré :
Les axiomes géométriques ne sont donc ni des jugements synthétiques à priori ni des faits expérimentaux.
Ce sont des conventions ; notre choix parmi toutes les conventions possibles, est guidé par des faits expérimentaux ; mais il reste libre et n’est limité que par la nécessité d’éviter toute contradiction. C’est ainsi que les postulats peuvent rester rigoureusement vrais quand même les lois expérimentales qui ont déterminé leur adoption ne sont qu’approximatives.
En d’autres termes, les axiomes de la géométrie (je ne parle pas de ceux de l’arithmétique) ne sont que des définitions déguisées.
Dès lors, que doit-on penser de cette question : la géométrie euclidienne est-elle vraie ?
Elle n’a aucun sens. Autant demander si le système métrique est vrai et les anciennes mesures fausses. Si les coordonnées cartésiennes sont vraies et les coordonnées polaires fausses. Une géométrie ne peut pas être plus vraie qu’une autre ; elle peut seulement être plus commode.
Or la géométrie euclidienne est et restera la plus commode :
1° Parce qu’elle est la plus simple ; et qu’elle n’est pas telle seulement par la suite de nos habitudes d’esprit ou de je ne sais quelle intuition directe que nous aurions de l’espace euclidien ; elle est la plus simple en soi de même qu’un polynôme du premier degré est plus simple qu’un polynôme du second degré ; les formules de la trigonométrie sphérique sont plus compliquées que celle de la trigonométrie rectiligne, et elles paraîtraient encore telles à un analyste qui en ignorerait la signification géométrique.
2° Parce qu’elle s’accorde assez bien avec les propriétés des solides naturels, ces corps dont se rapprochent nos membres et notre œil et avec lesquels nous faisons nos instruments de mesure.
La relativité générale
La citation de Poincaré qui précède montre qu’il est explicitement aux antipodes du défi lancé par Riemann aux physiciens, dans sa thèse de 1854. Pour Poincaré, il y a un espace absolu informe, et peu importe la géométrie qu’on utilisera pour y décrire les événements qui s’y produisent. Il est vrai que ce point de vue peut se défendre dans le cadre de la relativité restreinte qui s’exprime par les relations entre deux référentiels cartésiens dans un mouvement relatif rectiligne uniforme, avec la géométrie euclidienne. Ceci n’est plus possible avec la relativité générale.
Pour Einstein, la relativité restreinte n’a été qu’un galop d’essai. Comme on le sait, il n’existe pas dans notre univers de véritable mouvement rectiligne uniforme à cause notamment de la gravitation universelle qui change en permanence la direction et la vitesse des mouvements. Einstein chercha donc à généraliser la relativité à tout type de mouvement, ce qui lui imposa de lier non seulement l’espace et le temps, mais avec eux la gravitation. Il est donc passé d’une conception de l’espace-temps à une conception de l’espace-temps physique.
Einstein n’aimait pas beaucoup les mathématiques, mais il savait que le problème auquel il était confronté exigeait de lui d’utiliser les travaux de Riemann sur les tenseurs et les géométries non-euclidiennes, car il comprit que la gravitation déforme l’espace-temps. Il demanda de l’aide à son ami mathématicien Grossmann et ils se mirent au travail ensemble, mais perdirent du temps à cause d’une erreur mathématique d’Einstein. Pendant ce temps, un autre mathématicien, David Hilbert, qui s’intéressait à la relativité, demanda à Einstein de lui exposer la nature du problème.
Se basant sur les spécifications fournies par Einstein, Hilbert travailla de son côté et découvrit les équations de la relativité générale quelques jours avant Einstein et Grossmann. Sachant qu’Einstein avait fait la majeure partie du travail, Hilbert n’eut jamais la malhonnêteté de se prétendre découvreur de la relativité générale, et d’un commun accord entre Hilbert et Einstein, l’équation associée à la découverte fut appelée « équation d’Einstein ».
Épilogue
Einstein n’a jamais considéré que son travail fût achevé. Ses découvertes ont fait apparaître de nouveaux problèmes non résolus. La théorie de la relativité repose sur l’idée que la vitesse de la lumière est une constante absolue et que rien dans l’univers ne peut avoir une vitesse supérieure. L’idée qu’une grandeur physique puisse avoir une valeur mathématique arbitraire absolument constante n’est évidemment pas satisfaisante. La question que devrait poser un physicien compétent à cela c’est « Pourquoi cette valeur ? »
Nous avons signalé ci-dessus que les expériences de Michelson et Morley n’ont pu mettre en évidence une différence significative de la vitesse de la lumière dans les deux bras de l’interféromètre. Le mot « significative » indique que dans chaque mesure d’un phénomène physique, il y a toujours une imprécision et de ce fait, l’expérimentateur doit décider si deux mesures donnent un résultat réellement différent ou si les différences constatées ne sont dues qu’à des effets parasites.
Cependant, un troisième homme, Dayton Miller, entreprit après eux de manière plus exhaustive, des milliers d’expériences d’interférométrie. Vers 1930, pour plusieurs raisons dont l’immense popularité de la théorie de la relativité, Dayton classa les résultats de ses travaux. Après la Seconde guerre mondiale, Maurice Allais reprit ces résultats et les analysa d’une manière plus approfondie que ne l’avait fait Miller. Allais constata alors quelque chose qui avait échappé à Miller. Ces mesures semblaient mettre en évidence une régularité remarquable, compte tenu de la position de la Terre sur sa trajectoire autour du Soleil, dans les petites différences de vitesse de la lumière dans les deux bras de l’interféromètre.
Cette régularité semblait montrer que la vitesse de la lumière n’était pas constante. Ayant fait cette constatation capitale, Allais en tira une conséquence malheureuse : au lieu d’y voir une occasion de faire progresser la relativité, il voulut y voir un vent d’éther et revenir à une physique pré-relativiste. Ce point de vue le mit en conflit avec la majorité de la communauté des physiciens pour des bonnes et des mauvaises raisons.
En effet, pour que les observations d’Allais soient acceptées, il fallait montrer qu’elles étaient reproductibles et donc refaire les expériences de Miller qui demandaient énormément de temps et d’argent et un équipement qui n’existait plus. Beaucoup commirent la faute épistémologique majeure de dire à Allais que depuis Miller on avait fait des mesures de la vitesse de la lumière avec des appareils plus modernes, et que ces mesures confirmaient la théorie. Allais répondit avec justesse que si mille expériences vérifient une théorie et qu’une la contredit, c’est que la théorie est fausse. Mais presque plus personne ne le prenait plus au sérieux.
Les progrès de la science ne sont pas sans équivoque comme une formule mathématique. Ils sont liés essentiellement à des facteurs culturels, psychologiques et émotionnels. Vouloir ignorer cette réalité provoque des polémiques stupides et ne fait pas avancer la science.
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Invité Invité
Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Mer 5 Juin 2019 - 8:04
L’Humanité qui passe son temps a dénigrer ceux qu'elle n'aime par pour des idéologies chimérique sans réalité Divine. S'est vraiment n'importe quoi de traîner dans l'a boue l'oeuvre d'un génie. Pas n'importe quel génie, un des plus grand des temps moderne.
Il a théorisé en équation des phénomènes impossible a vérifier a son époque, qui s'averons non seulement vrai, mais précis. Ce n'est pas un simple génie, il surclasse tous les génies par l’ampleur de ses découvertes, il a changer la conception du monde et de la notion du temps. Dernière tous cela s'est toujours cette haine des Juif... De toute façon ceux qui cultive la haine chercheront toujours un bouc émissaire.
La haine ce tueur d’âmes. La haine ce dévastateur silencieux, aliment préféré des Démons La haine est une énergie qui les attire (réellement), comme le miel les abeilles ^^ Ce n'est pas de la philosophie. Tout est énergie, qui s'assemble se ressemble.
OSIRIS
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Mer 5 Juin 2019 - 10:47
en plus , poster une article mensongere a propos d'Einstein en l'accusant faussement de plagiat,,,,
de la part de quelqu'un qui poste d'inombrable articles sans donner leurs sources ,,,, c'est du vol du proprieté intellectuelle et du plagiat,,,
heureusement que l'hypocrisé ne tue pas ,,,,
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Yulunga
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Jeu 6 Juin 2019 - 0:35
Einstein est un plagiaire sans aucun doute !
Le vrai génie c'est Nikola Tesla et cela est une certitude mais l'énergie libre pour tous cela ne plaisait pas du tout mais alors pas du tout aux illuminatis et aux producteurs de pétrole
OSIRIS evol avez vous seulement conscience que si l'énergie libre découverte par tesla il y a plus de 100 ans avait été utilisé on aurait évité la pollution du pétrole et surtout du nucléaire !!!
Notre vieux cycle culturel 100% mensonger arrive à sa fin qu'allez vous faire cher amis ???
Prêcher dans le désert ???
Einstein a copié le français Poincaré mais pas seulement, entres autres il a utilisé sa femme une mathématicienne plus brillante que lui sans jamais la nommer !
Einstein aurait usurpé la théorie de la relativité à son ex-épouse
La journaliste explique que Mileva, meilleur mathématicienne que lui, passait en revue les erreurs de son amant. Ses corrections abondent dans les notes d’Albert. «Elle résout mes problèmes mathématiques», reconnaissait-il.
Les trois articles cruciaux d’Einstein qui sont apparus dans les Annals of Physics en 1905 n’avaient également été signés que par lui, bien qu’il existe un témoignage écrit du directeur des Annals, le physicien Joffe, affirmant qu’il avait vu les textes portant la signature de Einstein-Marić.
Les médias, les scientifiques, ainsi que vos gouvernement vous disent tous les jours que nous sommes en crise et incapable de créer de l’énergie gratuite… Est-ce une plaisanterie ??
L’énergie libre, les moteurs à eau ‘ existe depuis plus depuis les années 1940 ‘, il serait grands temps d’entreprendre ce que nos prédécesseurs ont négligé. Ceci pour notre intérêt, notre santé, mais aussi pour nos futures générations.
L’Inde ne supprimera pas le générateur d’énergie libre Tewari malgré les menaces du Royaume-Uni, des États Unis, et de l’Arabie Saoudite
OSIRIS
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Jeu 6 Juin 2019 - 0:47
Yulunga a écrit:
Einstein a copié le français Poincaré mais pas seulement, entres autres il a utilisé sa femme une mathématicienne plus brillante que lui sans jamais la nommer !
des pur mensonges qui a ete demontre dans mon dernier poste .....
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Jibenji
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Jeu 6 Juin 2019 - 1:58
OSIRIS a écrit:
Yulunga a écrit:
Einstein a copié le français Poincaré mais pas seulement, entres autres il a utilisé sa femme une mathématicienne plus brillante que lui sans jamais la nommer !
des pur mensonges qui a ete demontre dans mon dernier poste .....
Osiris.. de purs mensonges que ton lien a " demontré" par des suppositions ! Personne ne peut appeler cela une démonstration , du même ordre de grosseur que "si ma tante en avait (nuts) on l'appellerait mon oncle "
mathématiques ne sont pas une science .
Nous ne discuterons pas ce point car, comme l’exemple de Lorentz ci-dessus l’a montré, ce n’est pas l’écriture d’une équation mathématique qui détermine la découverte d’un principe physique.
Poincaré, bien qu’il ait apporté des contributions importantes à cette recherche ne semble pas avoir osé aller jusqu’au bout et rejeter les idées d’espace absolu et de temps absolu.
Il y a cependant plus important : la manière de penser de Poincaré l’aurait probablement empêché de faire l’avancée décisive pour passer de la relativité restreinte à la relativité générale comme nous allons le voir.
Or la géométrie euclidienne est et restera la plus commode :
1° Parce qu’elle est la plus simple ;
Et plus loin les géométries non-euclidiennes, oui exemple Evariste Gallois a mis en équation un autre géométrie NON euclidienne , moins simple parce non représentable mentalement , mais reconnue comme vrai parce que mathématiquement prouvée par l’écriture d’une équation mathématique !
Copie d'Osiris non conforme à des contre arguments crédibles. Note conseillée: Osiris doit revoir sa copie et trouver d'autres arguments plus crédibles et donc recevabes ..
OSIRIS
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Jeu 6 Juin 2019 - 9:10
Albert Einstein a-t-il volé la théorie de la relativité à son épouse?
C'est une revendication extraordinaire et, en tant que telle, nécessite des preuves. Les érudits d'Einstein (notamment John Stachel et Robert Schulmann) ont consacré beaucoup de temps et d'efforts à clarifier les sources de l'allégation qui, à ma connaissance, se résume à deux affirmations:
1. Abram Fedorovich Joffe, membre de l'académie des sciences de l'Union soviétique et assistant de Röntgen de 1902 à 1906, a vu le manuscrit original du journal de la relativité, Zur Elektrodynamik bewegter Korper , et que ce manuscrit était signé «Einstein-Marity». "Marity" est une variante hongroise du serbe "Marić", le nom de jeune fille de Mileva. On peut lire dans cette affirmation que le nom de Mileva Marić Einstein figurait sur le manuscrit original, mais a ensuite été laissé de côté de l'article publié, où le nom d'Albert Einstein apparaît seul. .
2. Le 27 mars 1901, Einstein écrivit à Marić une lettre contenant la clause suivante: «… conduisant à la réussite de notre travail sur le mouvement relatif». Notez le «notre», ce qui implique que le travail a été effectué en collaboration.
Prenons-les à tour de rôle.
Le problème avec la première revendication est que ce n'est tout simplement pas vrai. Cette histoire semble provenir du Dr Trbuhović-Gjurić, qui affirme que Joffe a vu le manuscrit du document sur la relativité de 1905 avant sa publication et qu'il portait les noms d'Einstein et de Marić.
Mais le Dr Trbuhović-Gjurić a été interrogé (par Schulmann) et lui a demandé de fournir des preuves à l'appui de cette affirmation. Elle a cité les mémoires publiés de Joffe comme source. C'est fascinant, car les mémoires de Joffe sont accessibles au public, nous pouvons donc les consulter directement.
Et Joffe ne dit rien de tel dans ses mémoires. Voici ce qu'il dit à la place:
En 1905, trois articles ont été publiés dans «Annalen der Physik», qui a ouvert trois branches très importantes de la physique au XXe siècle. Celles-ci étaient la théorie du mouvement brownien, la théorie de la lumière à photons et la théorie de la relativité. L'auteur de ces articles - un inconnu à l'époque, était un fonctionnaire de l'Office des brevets à Berne, Einstein-Marity (Marity, le nom de jeune fille de sa femme, qui est ajouté au nom de famille de l'époux par la coutume suisse).
(Stachel, 2005, citant l'article de Joffe de 1955 dans le journal soviétique Uspekhi fizicheskikh nauk)
Donc, il n'y a rien d'avoir vu un manuscrit original, ni du papier de relativité ni des deux autres. Le nom «Einstein-Marity» n'apparaît pas non plus dans tous ces papiers: tout ce que Joffe fait est de constater une coutume suisse, tout en donnant le crédit pour les trois papiers à un bureaucrate du bureau des brevets de Berne.
D'une manière ou d'une autre, ce passage semble avoir été mal compris et transformé en une prétention de voir un nom inscrit sur un manuscrit original de l'un des journaux, ce qui a ensuite été interprété comme une prétention selon laquelle sa femme aurait coécrit le document.
Incidemment, il est fort peu probable que Joffe ait vu un manuscrit du papier de relativité de 1905; Röntgen était un physicien expérimental et il n'y avait aucune raison de lui envoyer un manuscrit, qui ne contient aucun résultat expérimental.
a deuxième revendication a au moins l'avantage de faire référence à quelque chose de réel. C'est en effet ce que Einstein a écrit dans une lettre à Marić . Regardons le contexte.
Pour le moment, Michele [Besso] séjourne à Trieste chez ses parents avec sa femme et son enfant et ne rentre ici (à Milan) que dans environ 10 jours. N'ayez crainte de dire un mot à lui ou à quiconque. Vous êtes et resterez pour moi un sanctuaire saint dans lequel personne ne peut entrer; Je sais aussi que de tous les gens que vous m'aimez le plus profondément et me comprennent le mieux. Je vous assure également que personne ici n'ose ni ne veut rien dire de mal à votre sujet. Comme je serai heureux et fier lorsque les deux ensemble, nous aurons mené à bien nos travaux sur le mouvement relatif! Quand je regarde les autres, je réalise vraiment ce que vous êtes!
(27 mars 1901, vol. 1, p. 282).
C'est intéressant, mais c'est clairement écrit par un jeune homme profondément amoureux et désireux de considérer le couple comme une équipe, même comme un seul être.
Il y a beaucoup d'autres lettres d'Einstein à Marić où il est clairement indiqué qui fait le travail. Et ces précisions apparaissent avant et après cette lettre de 1901. Quelques exemples, un de chaque côté de 1901 (il y en a beaucoup d'autres parmi lesquels choisir, alors mettez-vous au tapis; les originaux sont tous ici: Digital Einstein Papers Home ):
Un bon moyen de rechercher comment le mouvement relatif d'un corps par rapport à l'éther de lumière influe sur la vitesse de propagation de la lumière dans des corps transparents m'est apparu à Aarau. J'ai également pensé à une théorie sur ce sujet qui me semble très plausible. Mais assez de ça!
(10 septembre 1899, vol. 1, p. 230)
J'ai passé toute l'après-midi chez Kleiner à Zurich et je lui ai expliqué mes idées sur l'électrodynamique des corps en mouvement. … Il m'a conseillé de publier mes idées sur la théorie électromagnétique de la lumière pour les corps en mouvement avec la méthode expérimentale. Il a trouvé que la méthode expérimentale proposée par moi était la plus simple et la plus appropriée envisageable. ... Je vais certainement écrire le journal dans les prochaines semaines
(19 décembre 1901 Vol. 1, p. 328)
Nous avons également plusieurs réponses de Marić à ces lettres. Dans aucune de ces lettres, elle ne dit rien de technique à propos de la science, elle n'offre qu'un encouragement général (par exemple, «Je suis si heureux que Kleiner ait été gentil avec vous»). Et en offrant cet encouragement, Marić se réfère à plusieurs reprises à votre travail, à vos idées et à vos études. Aussi, gardez à l'esprit que la raison même pour laquelle ces lettres sont écrites est qu'elles sont physiquement séparées. Pendant ce temps, s'il y avait une collaboration en cours, alors cela ne pourrait se faire que par lettre.
Il est également facile de voir le contraste lorsque nous comparons ces lettres à celles de Marcel Grossman et Michele Besso, deux collaborateurs de longue date d’Einstein, qui regorgent de théories, de formules et de spéculations sur la physique, envoyées à Einstein. Les lettres en provenance et à destination de Marić n'en contiennent aucune.
Cela semble donc corroborer une image de la lettre de 1901 dans laquelle Einstein, très amoureux, dans une lettre, étendit sa conception de la somme des efforts d'Albert et Mileva au produit du couple en équipe. Les autres lettres (et il y en a beaucoup) indiquent clairement où se déroulaient les travaux scientifiques.
Bien sûr, il se peut que ces éléments de preuve ne soient pas essentiels. S'il y a quelque chose de plus, nous devrions l'examiner aussi. Il y a trop de femmes à qui on a accordé trop peu de crédit dans l'histoire scientifique, et personne ne devrait être au-dessus de tout soupçon. Cependant, ce sont les seuls éléments de preuve que je connaisse qui soient cités à l'appui de l'affirmation selon laquelle Einstein a plagié de sa femme, et ils semblent terriblement inadéquats pour appuyer quoi que ce soit du genre.
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Hathor.a.raison
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Jeu 6 Juin 2019 - 11:28
( rire )
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Jibenji
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Jeu 6 Juin 2019 - 12:26
Merci de tes nouvelles recherches Osiris , passionnant !
Invité Invité
Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Jeu 6 Juin 2019 - 12:39
En fait ceux qui dénigrent Einstein s'adressent a ceux qui sont ignorants du fonctionnement de n'importe quelle science Science alchimique, spirituelle, physique etc est l’étude des travaux des prédécesseurs qui sont repris par les génie et mis a un autre niveau de comprehnsion/conscience.
Dans le domaine spirituel qui a découvert par lui meme la notion des plans mental, astral, les chakras etc
ça vient du travail des initiés, ou des scientifiques précédents
Meme la Kaballe a été donné par un Arkange a un initié La connaissance vient du monde des Dieux en réalité Les Humains ne font découvrir que ce qui est déjà connu dans le ciel
J'ai eu confirmation que les phénomènes quantique décrivent le vrai fonctionnement de l'univers et du pouvoir de la conscience Humaine Sans cette compréhension, les gens prennent pour vrai leur croyances Pour voir la vérité il ne faut pas projeté ses croyances
Jibenji
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Jeu 6 Juin 2019 - 14:01
Einstein était un scientifique mais il a complètement perdu son esprit scientifique de recherche , dès qu'il est devenu très et trop célèbre .
Je suis un adepte des travaux de Wilhem Reich , qui a eu un début de correspondance avec Einstein .. WR a répondu et fournit les preuves demandées par Albert .. qui n'a pas daigné y répondre !
Pourtant ..changer la périodicité d'un élément radio actif comme le radium ( expérience Oranur) , le monde pourrait être différent si ces travaux avaient été poursuivis par des équipes de chercheurs .. et beaucoup d'autres recherches de WR , sur les pollutions et leurs nettoyages , sur la pousse de plantes sans photosynthèse .. Et enfin son ultime trahison de création d'orgonite , par un blaireau qui le fait passer pour une découverte de Reich .. JAMAIS Reich n'a développé ce fake d'orgonite !
OSIRIS
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Jeu 6 Juin 2019 - 14:49
Jibenji a écrit:
Je suis un adepte des travaux de Wilhem Reich , qui a eu un début de correspondance avec Einstein .. WR a répondu et fournit les preuves demandées par Albert .. qui n'a pas daigné y répondre !
[...]
Et enfin son ultime trahison de création d'orgonite , par un blaireau qui le fait passer pour une découverte de Reich .. JAMAIS Reich n'a développé ce fake d'orgonite !
non, wilhem na par developpe de l'orgonite, mais il a pretendu que l'energie d'orgone soit partout dans la universe et creer pendant des rapports sexuelle .....
il a aussi invente/developpe le capteur d'orgone ..... Orgone Energy Accumulator
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Hathor.a.raison
Messages : 740 Date d'inscription : 29/05/2019 Age : 36 Localisation : Gloire à l'inconnaissable.
Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Jeu 6 Juin 2019 - 16:21
OSIRIS a écrit:
non, wilhem na par developpe de l'orgonite, mais il a pretendu que l'energie d'orgone soit partout dans la universe et creer pendant des rapports sexuelle .....
il a aussi invente/developpe le capteur d'orgone ..... Orgone Energy Accumulator
Logique.
L'éternel mon Dieu.
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Jibenji
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Jeu 6 Juin 2019 - 18:08
OSIRIS a écrit:
Jibenji a écrit:
Je suis un adepte des travaux de Wilhem Reich , qui a eu un début de correspondance avec Einstein .. WR a répondu et fournit les preuves demandées par Albert .. qui n'a pas daigné y répondre !
[...]
Et enfin son ultime trahison de création d'orgonite , par un blaireau qui le fait passer pour une découverte de Reich .. JAMAIS Reich n'a développé ce fake d'orgonite !
non, wilhem na par developpe de l'orgonite, mais il a pretendu que l'energie d'orgone soit partout dans la universe et creer pendant des rapports sexuelle .....
il a aussi invente/developpe le capteur d'orgone ..... Orgone Energy Accumulator
Oui Osiris , l'inventeur de l'orgonite fait passer son invention pour celle de WR, pour profiter de la renommée de WR , un business commercial encore une fois , et une escroquerie !
L'orgone, le mot vient de WR, en fait on peut y mettre d'autres noms tels que ionisation négative , ou le Qi chinois , ou le prana de l'Inde , ou énergie vitale etc.. Les rapports sexuels ne créent pas de l'orgone mais constitue une décharge d'energie. La bio énergie reichienne vise à lever les blocages énergétiques du corps. C'est la partie psychanalyse de WR , qui était d'abord psychanalyste en Autriche, avant de fuir le régime nazi pour la Norvège puis les USA. Cette bio énergie est très tonique, cela m'a beaucoup aidé à me deconditionner de mon milieu prolétaire d'origine.
La fonction de l'orgasme , Ecoute petit homme , La psychologie de masse du fascisme , sont quelques ouvrages qui traitent de ce conditionnement de masse , qu'il appellait " peste émotionnelle ".
WR était communiste dans sa periode d'avant le nazisme. Il avait créé la revue Sexpol ( sexualité politique) créé pour aider les masses ouvrières à se déconditionner des blocages énergétiques du corps et permettre une libre circulation de l' orgone ou énergie vitale . Une psychanalyse sociale et populaire contrairement à la psychanalyse classique freudienne , qui ne soigne que les élites friquées .
La seconde partie de la vie américaine de WR , aux USA , New York puis son laboratoire d'Orgonon dans le Maine , porte davantage sur des recherches scientifiques . L'application des accumulateurs d'orgone dans les cas de cancer par exemple . Un ouvrage en traite , La biopathie du cancer. Il a fait beaucoup d'expériences sur ce qu'il appelait les bions .. une soupe de cristaux de sable qu'il faisait chauffer et qui tuait les cellules cancereuses. Mais ces traitements avec accumulateurs et médecine fut le commencement de ses ennuis judiciaires avec les autorités US...
Il a developpé aussi les " cloud busters" les brise nuages, avec de nombreuses expériences dans le Maine et dans le désert d'Arizona, Ce sont de long tubes de cuivre de 6m , une quinzaine dirigés et orientables vers le ciel. Ces tubes sont reliés à des flexibles métalliques qui vont vers une source d'eau rivière etc.. Il y a pompage des nuages , c'est très net!
Il a fait pleuvoir souvent avec ce système , de nombreux articles de journaux locaux en témoignent . J'ai participé aussi en France , à des essais de cloud busters ..les nuages sont absorbés .. WR avait sa technique de balayage du ciel . C'est là dans le désert d'Arizona qu'il a constaté que l'ORgone bienfaitrice en énergie avait son pendant négatif les DOR (Deadly ORgone) . Il a fait beaucoup d'observations d'ovnis à cette époque dans les années 50 . Il constatait cette DOR après leur passage , mais il n'en a jamais conclu à des races aliens et tutti quanti délirants !
Aujourd'hui , ces recherches continuent en Allemagne , et avec des applications sur le terrain dans le sud algérien .. Pour reverdir le désert .
Il y a quelues vidéos YT , mais uniquement en allemand .. Une partie de mes ancêtres étaient allemands , mais je ne parle pas cette langue .. dommage pour comprendre ces travaux .
Voilà en gros , WR est devenu populaire dans le monde avec la libération sexuelle des années 70 . Mais son oeuvre est beaucoup plus vaste . J'ai réalisé pas mal d'accumulateurs d'orgone à cette époque. Et un générateur d'ions négatifs , en récupérant un vieux poste TV cathodique. Avec les plans de la revue Sexpol , de France cette fois .. Cette revue n'existe plus , mais il reste quelques chercheurs , pour la bio energie et les recherches scientifiques de WR.
Oranur de son laboratoire de New York , 1 gramme de radium dans un accumulateur d'orgone multi-couches à eu des effets surprenants et très négatifs .. Toute l'équipe avait la nausée , certains ont dû abandonner. WR lui même a eu son coeur de malade . L'eau des robinets devenait noire etc.. Il a fallu des semaines ou plus avant que ces DOR soit éliminés.
Une vidéo des recherches et applications en Algérie , Greening desert, avec le Dr Madjid Abdellaziz , on y voit des cloud busters. Je developpe sur ma ferme un concept similaire
Invité Invité
Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Jeu 6 Juin 2019 - 22:24
Je trouve incroyable ces violences verbales sur Einstein s'est quoi ce monde de fous furieux ? S'est normal de déverser sa haine comme cela ?
Il est mort en plus non ? Salir sa memoire, le traîner dans la boue ! S'est bien de critiquer les grands de ce monde, les élites, en étant soi meme le relais de l'ombre la plus noire
Jibenji
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Jeu 6 Juin 2019 - 23:49
c'est une technique du NOM , faire douter de tout ..de tout ce qui est officiel .. " tout est mensonges " la Nasa ment , tous les scientifiques sont des charlatans , les gouvernements mentent , on n'a jamais marché sur la lune , la terre n'est pas ronde mais plate , la science ment sur tout , les médias mainstream mentent , les USA sont le diable , Einstein était un faussaire, les chemtrails nous tuent , les camps de la Fema et leurs cercueils tout prêt ( mais jamais des camps chinois Lao Gai ) etc..
C'est la technique de semer la confusion , de tout rejeter ... de bombarder d'infos que personne ( sauf Osiris entre quelques autres ) ne viendra vérifier ! La technique du nazi Goebells, chef de la propagande .. répéter mille fois un mensonge et il devient vérité > Les USA et leur politique désastreuse ( mais Russie ou Chine ou Iran , très bien , ils brisent l'hégémonisme US etc..) .
puis viennent les vérités distillées .. par des église évangélistes de "bons" pasteurs ou par des sites " alternatifs " plus ou moins marxistes , qui eux osent dire les vérités non dites .. de Wikistrike à Le Grand Soir . Des censeurs qui filtrent les commentaires pour que seules leurs vérités apparaissent . Mais les gogos sont contents de trouver " une autre info vraie".
Il n'y a pas de discernement ! pas de chercher le vrai du faux , reste un simplisme ..
Préparer la venue de l'Antéchrist , en faisant des masse des moutons ! Rappel que le NOM en finalité est un système marxiste , de type chinois socialement et politiquement , et capitaliste extrême de concentration de quelques multinationales ..
Invité Invité
Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Ven 7 Juin 2019 - 8:54
Si ils savaient étudier la relativité du temps, ils comprendraient a quel point s'est un génie au dessus de tous les génies. Ils le remercieraient ces mécréants ^^ S'est grâce a Einstein que pleins de découvertes se retrouvent dans leur quotidien aussi Le téléphone portable notamment car le systeme GPS obéit a la relativité du temps Sinon il serait précis a 10 km prêt
Et une autres des confirmations de ses découvertes s'est la preuve de l'existence des ondes gravitationnelles Une experience hors du commun, a été vérifié presque par hasard, par une chance inouïe la preuve des théories d’Einstein validées récemment "Cette semaine, on revient sur l'observation des ondes gravitationnelles. Une Révolution pour l'Astronomie ? "
"Le 11 février 2016, le monde entier apprend que des chercheurs sont parvenus à détecter des ondes gravitationnelles dans l'univers. Celles-ci seraient nées de la fusion de deux trous noirs il y a 1,3 milliard d'années. Mais que sont exactement les ondes gravitationnelles ? Comment pourraient-elles changer notre conception de l'univers ? Documentaire Xenius - ARTE"
La matiere aussi solide en apparence, se courbe sur la trame spatio temporel comme les vague de la mer ^^
Jusqu'au 11 février 2016, il n'y avait pas de preuve que Einstein avait raison sur les ondes gravitationnelle S'est uniquement grace a son cerveau qu'il a découvert tout cela
Les lois de l'univers sont invisibles et se comprennent, comme dans le domaine spirituel par la pensée/conscience
Rendons hommage a ce grand génie Génie ET philosophe non ?
Jibenji
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Ven 7 Juin 2019 - 20:56
un gars qui a théoriser la bombe atomique ne peut pas être franchement mauvais
Invité Invité
Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Ven 7 Juin 2019 - 21:16
Tu es sur d'avoir compris le enjeux de l'histoire ? Les Américains ont extirpés Einstein des griffes d'hitler, sinon s'est lui qui allait faire la bombe
Quelqu'un allait la découvrir, s'est un processus normal "Ils étaient Allemands contre Hitler : comment Einstein a combattu le nazisme" https://www.atlantico.fr/decryptage/2130191/ils-etaient-allemands-contre-hitler--comment-einstein-a-combattu-le-nazisme--philippe-meyer-editions-du-toucan "L'Allemagne aurait-elle pu avoir la bombe ?"
Terrible aveuglement les croyances et la haine d'einstein ^^ Rendons Hommage Tous les jours a Eisntein
"Si les Ricains n'étaient pas là Vous seriez tous en Germanie A parler de je ne sais quoi A saluer je ne sais qui
Bien sûr les années ont passé Les fusils ont changé de mains Est-ce une raison pour oublier Qu'un jour on en a eu besoin
Un gars venu de Géorgie Qui se foutait pas mal de toi Est v'nu mourir en Normandie Un matin où tu n'y étais pas
Bien sûr les années ont passé
On est devenu des copains A l'amicale du fusillé On dit qu'ils sont tombés pour rien
Si les ricains n'étaient pas là Vous seriez tous en Germany A parler de je ne sais quoi A saluer je ne sais qui"
Jibenji
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Sam 8 Juin 2019 - 1:04
les habitants d'Hiroshima et Nagasaki remercie Einstein , l'armée américaine et la maréchaussée royale française , de leur libération vaporeuse .
Personne n'utilisera plus jamais l'arme nucléaire parce que c'est impossible.
merci Evol d'exister ..encore pour l'instant et rendons grâce à l'Amérique toujours victorieuse qui nettoie plus blanc que blanc ..au napalm , l'avenir sera radieux , même BFMTV et leur maitre macron le disent
sleep well AND DEEP ^^
Jibenji
Messages : 383 Date d'inscription : 08/04/2019 Age : 66 Localisation : Antioquia Colombia
Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Sam 8 Juin 2019 - 4:54
“I love Humanity but I hate humans” Albert Einstein
Invité Invité
Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Sam 8 Juin 2019 - 8:12
Tu réponds a rien en argumentation Tu fais comme Lucas, tu préfères tes croyances, pas la vérité
Hitler était sur le point d'obtenir la bombe Il n'aurait pas hésité a s'en servir de toute évidence
Tu ne sembles meme pas connaitre l'histoire, s'est cela qui est inquiétant je trouve "Bien sûr les années ont passé Les fusils ont changé de mains Est-ce une raison pour oublier "
Vous saviez qui a crée la plus grande bombe de tous les temps et l'a essayé a l'air libre ? "Tsar Bomba ou la Folie Humaine" Ps : Ce sont des images d'archives Réelles
André Sakharov qui a construit la Tsar, a limité la puissance de la bombe, grâce a du plomb Et ainsi divisé par 2 sa puissance destructive et retombé active Un Brave ce Sakharov, il pensait déjà a l'époque a l’environnement
Hathor.a.raison
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Dim 9 Juin 2019 - 18:50
Jibenji a écrit:
un gars qui a théoriser la bombe atomique ne peut pas être franchement mauvais
Quand ils lui ont raconté la possibilité de l'utilisation armée de la réaction en chaîne nucléaire, Einstein s'est alarmé de l'utilisation à mauvais escient de sa théorie de la relativité
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Invité Invité
Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges Lun 10 Juin 2019 - 1:19
Par ce post tu montres que tu as des vraies valeurs Peu sont intervenus ici pour défendre ces valeurs S'est donc encré en toi, de manière incorruptible et tu n'as pas pu laisser passer Seul des valeurs en or et en Soi sont incorruptibles ^^ Donc tu as acquis une valeur qui te place au dessus d'eux (réellement)
Le seul dont tu devrais avoir peur n'est que toi meme ^^
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Sujet: Re: Les Dessous plagiaires d’Einstein les menssonges