Planète Révélations
Bienvenu sur Planète Révélations, bonne visite à vous...
Planète Révélations
Bienvenu sur Planète Révélations, bonne visite à vous...
Planète Révélations
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Planète Révélations


 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
 

 Les masques jetables gris contenant des nanoparticules de graphène sont-ils dangereux

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
KING MASTER

KING MASTER

Autre / Ne pas divulguer Sagittaire Singe
Messages : 379
Date d'inscription : 15/08/2021
Age : 43

Les masques jetables gris contenant des nanoparticules de graphène sont-ils dangereux Empty
MessageSujet: Les masques jetables gris contenant des nanoparticules de graphène sont-ils dangereux   Les masques jetables gris contenant des nanoparticules de graphène sont-ils dangereux I_icon_minitimeLun 23 Aoû 2021 - 20:25

Les masques jetables gris contenant des nanoparticules de graphène sont-ils dangereux Zzzzzz12
Les masques jetables gris contenant des nanoparticules de graphène sont-ils dangereux pour la santé?

   Version du : 03 août, 2021, 11:05

Les masques jetables gris contenant des nanoparticules de graphène sont-ils dangereux pour la santé?

Mise à jour le 3 août 2021

Mise au point en réponse à la mise à jour de l’avis de Santé Canada sur les masques contenant du graphène

À la suite de la publication de son avis initial le 2 avril 2021, Santé Canada a publié une mise à jour le 13 juillet 2021. Santé Canada y conclut notamment que les modèles de masque visés ne dégagent pas de quantités de particules de biomasse de graphène susceptibles d’entraîner des effets pulmonaires néfastes. Par conséquent, Santé Canada permet la reprise des ventes des modèles de masque touchés par l’avis du 2 avril 2021.

L’IRSST reconnait le rôle de Santé Canada quant au respect de la réglementation liée aux instruments médicaux. Toutefois, en raison de son rôle d’aviseur en prévention de la santé et de la sécurité du travail, l’IRSST juge que l’analyse de la situation actuelle ne justifie pas l’utilisation de masques avec graphène. Cette position, publiée initialement le 26 mai dernier et présentée plus bas, s’appuie sur les éléments suivants :

   La revue de la littérature scientifique effectuée par l’IRSST sur les effets des particules de graphène a révélé beaucoup d’incertitude. Il n’existe aucune étude humaine et très peu d’études animales. Un risque faible a été observé pour une exposition durant quelques jours à un mois, mais il n’y a aucune étude sur les effets d’une exposition de plus longue durée;
   Les essais en laboratoire effectués de façon indépendante à l’IRSST, bien qu’ayant démontré que le potentiel d’exposition est très faible, ont mis en évidence la présence de particules de graphène susceptibles d’être inhalées dans les masques analysés;
   Au moment de l’avis initial de Santé Canada datant du 2 avril 2021, la situation québécoise d’approvisionnement en masques faciaux sans graphène et répondant aux normes de filtration n’était aucunement problématique pour la population de travailleurs ou celle en générale. Des alternatives aux masques avec graphène étaient disponibles à grande échelle et le sont encore aujourd’hui. De plus, l’allégation d’effet virucide du graphène requiert des vérifications et ne saurait être un critère en faveur de l’utilisation de ces masques.
   En date du 3 août 2021, la situation décrite au point précédent prévaut toujours.



Fiche initiale publiée le 26 mai 2021
Contexte

Le 2 avril 2021, Santé Canada a émis un avis de risque potentiel pour la santé lié au port de masques contenant du graphène. Santé Canada n’a pas reçu de preuves démontrant que ces masques étaient sécuritaires et efficaces contre le virus de la COVID-19, et considère qu’ils présentent un danger d’émission de particules de graphène qui pourraient être inhalées (respirées). Il a été recommandé d’en cesser l’utilisation. L’IRSST a donc évalué le risque potentiel pour la santé des travailleurs qui ont porté ces masques avant le rappel de Santé Canada. Cette évaluation a mis l’accent sur l’émission potentielle de particules de graphène.
Notions de base

Un risque pour la santé résulte de la combinaison entre un danger et une exposition, soit :
Risque = danger x exposition,
où le danger correspond à la toxicité de la substance, ici les particules de graphène.

Dans le cas des masques contenant du graphène, le risque par inhalation peut donc être évalué en :

   Documentant la toxicité (dangerosité) du graphène, de préférence dans un contexte d’exposition qui rappelle le port d’un masque; et en
   Évaluant l’exposition au graphène. En d’autres mots, lors du port du masque, est-ce que des particules de graphène peuvent se détacher du masque (relargage) et être respirées?

Retenons que si l’un ou l’autre des termes de l’équation du risque, soit la dangerosité ou l’exposition, est inexistant ou nul, le risque l’est également.
Démarche

Le personnel scientifique de l’IRSST a effectué une revue rapide de la littérature toxicologique sur les nanoparticules de graphène en plus de réaliser des essais en laboratoire sur le relargage des particules et l’étude de leurs caractéristiques (par exemple la taille et la composition chimique des particules) par microscopie optique et électronique.
Évaluation de la toxicité du graphène

Il y a très peu d’articles scientifiques sur la toxicité des nanoparticules de graphène selon le contexte d’exposition en question. D’ailleurs, aucune donnée toxicologique ou épidémiologique n’a été retracée chez l’humain. Les quelques études pertinentes chez l’animal indiquent toutefois que l’inhalation de courte durée chez le rat provoquerait de l’inflammation et d’autres effets toxiques dans les poumons. De plus, lorsque les nanoparticules de graphène sont déposées directement dans les voies respiratoires (p. ex. : avec une seringue), l’inflammation et les dommages aux poumons varient selon les formes physicochimiques du graphène. L’absorption et le déplacement des particules vers d’autres organes ont aussi été observés. On ne connaît pas, à ce jour, la dose ou le seuil sous lequel les nanoparticules de graphène ne causent aucun effet sur la santé. Consultez la note technique Évaluation rapide de risque toxicologique pour la santé humaine du port de masques de procédure contenant de la biomasse de graphène.
Les formes physicochimiques réfèrent ici, et sans s’y limiter, à la structure chimique, la morphologie, la taille, la charge, des nanoparticules de graphène.
Évaluation de l’exposition

Afin d’évaluer le potentiel de relargage des particules de graphène lors du port du masque, l’IRSST a procédé à des essais en laboratoire qui consistaient à faire passer un jet d’air à vitesse contrôlée au travers d’un masque et à mesurer la quantité de particules relarguées dans l’air. Ces essais consistaient donc à évaluer le nombre de particules auquel le porteur du masque peut potentiellement être exposé.

Les essais ont permis de constater que le relargage de tous types de particules n’est pas significativement différent entre les masques contenant du graphène (modèle SNN200642) et les masques de procédure/médicaux certifiés conventionnels (qui ne contiennent pas de graphène).  Pour les deux types de masques, le relargage de tous types de particules de diamètre inférieur à 5 µm est d’environ 0,1 particule/cm3 d’air.
Les particules de 5 µm et moins sont dites « respirables ». Leur taille est suffisamment petite pour atteindre les poumons une fois inhalées.

De plus, même après une usure mécanique sévère ou l’application de débits (vitesses de l’air) élevés, c’est-à-dire des vitesses de 2 à 4 fois plus grandes que celles employées dans certains tests normés de couvre-visages ou de masque de procédure, il n’y avait pas de différences significatives de relargage (tous types de particules) par les masques contenant du graphène comparativement aux masques de procédure/médicaux certifiés conventionnels.

Il est important de noter que l’instrumentation utilisée pour la mesure de relargage des particules décrites plus haut ne permet pas d’identifier (chimiquement ou morphologiquement) les particules relarguées. L’IRSST a donc procédé au recueillement des particules dans les masques SNN200642 en utilisant trois méthodes : 1) à l’aide d’un ruban adhésif, 2) par brossage et 3) par ultrason. Seule la technique avec le ruban adhésif a permis de recueillir un nombre suffisant de particules.

L’analyse des particules recueillies a été effectuée par microscopie optique et électronique (à balayage et en transmission). Celle-ci a démontré la présence de particules de graphène dans le masque de taille de près de 5 µm. Les particules composées de graphène observées (incluant celles de graphite) représentent environ 30 % des particules recueillies. Consultez le résumé méthodologique Évaluation des risques pour la santé, liés au port de masques contenant du graphène nanoformé ou graphène de biomasse.
Évaluation du risque pour les travailleurs

La toxicité des nanoparticules de graphène est rapportée chez l’animal, mais n’a pas été étudiée chez l’humain. Le terme « danger (ou toxicité) » de l’équation du risque n’est donc pas nul et comporte beaucoup d’incertitude quant à son niveau réel chez l’humain.

Les tests effectués par l’IRSST ont montré que les masques contiennent des particules de graphène pouvant être inhalées. Les essais de laboratoire ont toutefois montré que le potentiel d’exposition au graphène par inhalation lors du port du masque est très faible.

Ces résultats ne garantissent cependant pas l’absence de relargage de particules de graphène. De plus, les niveaux mesurés dans l’air, bien que très faibles, sont du même ordre de grandeur que certaines valeurs limites d’exposition (VLE) de contaminants très toxiques.

La valeur des deux termes (danger et exposition) de l’équation du risque étant non nuls, cela indique que le risque existe pour le travailleur et pourrait ne pas être négligeable.
Conclusion

Les essais de laboratoire ont montré que le potentiel d’exposition aux particules de graphène par inhalation lors du port d’un masque SNN200642 est très faible. Il est donc peu probable que le relargage de particules de graphène respirables soit à l’origine des désagréments rapportés par des travailleurs. Cependant, l’incertitude quant à la toxicité des nanoparticules de graphène chez l’humain suggère que le risque est bel et bien présent et pourrait ne pas être négligeable. Ainsi, le risque pourrait dépendre de facteurs tels que, et sans s’y limiter, la fréquence et la durée d’utilisation des masques. Il serait également pertinent de s’interroger sur d’autres modes d’exposition pour le porteur du masque comme l’ingestion des particules relarguées ou le contact cutané (sur la peau).
Références

Ahmed, M. K., Afifi, M. et Uskoković, V. (2020). Protecting healthcare workers during COVID-19 pandemic with nanotechnology: A protocol for a new device from Egypt. Journal of Infection and Public Health, 13(9), 1243-1246.

Akhavan, O., Ghaderi, E. et Akhavan, A. (2012). Size-dependent genotoxicity of graphene nanoplatelets in human stem cells. Biomaterials, 33(32), 8017-8025.

Bourdo, S. E., Al Faouri, R., Sleezer, R., Nima, Z. A., Lafont, A., Chhetri, B. P., . . . Biris, A. S. (2017). Physicochemical characteristics of pristine and functionalized graphene. Journal of Applied Toxicology, 37(11), 1288-1296.

Burgum, M. J. (2019). In vitro lung models to assess the mechanistic genotoxicity of characterised few-layer graphene. (Thèse de doctorat, Swansea University, Sansea, Pays de Galles).

Bussy, C., Ali-Boucetta, H. et Kostarelos, K. (2013). Safety considerations for graphene: lessons learnt from carbon nanotubes. Accounts of Chemical Research, 46(3), 692-701.

Chatterjee, N., Yang, J. S., Park, K., Oh, S. M., Park, J. et Choi, J. (2015). Screening of toxic potential of graphene family nanomaterials using in vitro and alternative in vivo toxicity testing systems. Environmental Health and Toxicology, 30. doi: 10.5620/eht.e2015007

Ema, M., Gamo, M. et Honda, K. (2017). A review of toxicity studies on graphene-based nanomaterials in laboratory animals. Regulatory Toxicology and Pharmacology, 85, 7-24.

Fadeel, B., Bussy, C., Merino, S., Vázquez, E., Flahaut, E., Mouchet, F., . . . Bianco, A. (2018). Safety assessment of graphene-based materials: Focus on human health and the environment. ACS Nano, 12(11), 10582-10620.

Kauling, A. P., Seefeldt, A. T., Pisoni, D. P., Pradeep, R. C., Bentini, R., Oliveira, R. V., . . . Castro Neto, A. H. (2018). The worldwide graphene flake production. Advanced Materials, 30(44). doi: 10.1002/adma.201803784

Li, J., Zhang, X., Jiang, J., Wang, Y., Hiang, H., Zhang, J., . . . Liu, B. (2018). Systematic assessment of the toxicity and potential mechanism of graphene derivatives in vitro and in vivo. Toxicological Sciences, 167(1), 269-281.

Reina, G., González-Domínguez, J. M., Criado, A., Vázquez, E., Bianco, A. et Prato, M. (2017). Promises, facts and challenges for graphene in biomedical applications. Chemical Society Reviews, 46(15), 4400-4416.

Sanchez, V. C., Jachak, A., Hurt, R. H. et Kane, A. B. (2012). Biological interactions of graphene-family nanomaterials: An interdisciplinary review. Chemical Research in Toxicology, 25(1), 15-34.
Références de littérature grise

Association française de normalisation (23 mars 2020). Masques de protection : les normalisateurs multiplient les initiatives face au coronavirus [Billet de blogue]. Tiré de https://www.afnor.org/actualites/masques-de-protection-normalisateurs-initiatives-face-au-coronavirus/

Boggild, P. (2018). The war on fake graphene. Nature. Tiré de https://www.nature.com/articles/d41586-018-06939-4

(2015). Compound and preparation method thereof and high-molecular material and preparation method thereof (Brevet chinois n° CN105504341A). Tiré de https://patents.google.com/patent/CN105504341A/en?oq=201510819312

Maynard, A. (28 mars 2021). Manufacturers have been using nanotechnology-derived graphene in face masks — now there are safety concerns [Billet de blogue]. Tiré de https://medium.com/edge-of-innovation/how-safe-are-graphene-based-face-masks-b88740547e8c

Métallifer. (27 mars 2021). Métallifer met fin à la vente et distribution de certains masques jetables [Communiqué de presse]. Tiré de https://metallifer.com/communique-presse.pdf

Santé Canada. (. 2021). Les masques contenant du graphène peuvent présenter des risques pour la santé. Tiré de https://canadiensensante.gc.ca/recall-alert-rappel-avis/hc-sc/2021/75309a-fra.php

Sheehy, C. (25 mars 2021). Achat et utilisation de masques faciaux contenant du graphène nanoformé [Communiqué MECS # 21-106094-31]. Santé Canada

Shandong Shengquan New Material. (2020). Test report. Tiré de https://mein-uploads.apocdn.net/5531/pdfs/Mundschutz_3lagig_Shengquan.pdf

Shandong Shengquan New Material. (2020). Test report. Tiré de https://www.rgimed.com/wp-content/uploads/2020/11/Grey_medical-mask-SMDP20605-ASTM-F2100.pdf

Shengquan Group. (s.d). SQ iomass Graphene SS Composite Nonwoven Fabrics : Biomass graphene disposable protective face mask: Product specification. Tiré de https://www.sqinsertec.com/wp-content/uploads/2020/07/Biomass-Graphene-Disposable-Protective-Face-Mask-Product.pdf
Pages web consultées

Made-in-China. (2021). SNN200642. Tiré de https://shengquan.en.made-in-china.com/product/LBZERiWhCKYl/China-Factory-Wholesale-Directly-Provide-3-Ply-Non-Woven-Biomass-Graphene-Disposable-Earloop-Protective-Face-Mask.html

SMDP20605:
SQinsertec (consulté le 4 avril 2021). Disposable Medical Face Mask (SMDP20605). Tiré de
https://www.sqinsertec.com/en/masks/disposal-medical-face-masks/

https://www.irsst.qc.ca/covid-19/avis-irsst/id/2844/les-masques-jetables-gris-contenant-des-nanoparticules-de-graphene-sont-ils-dangereux-pour-la-sante
Revenir en haut Aller en bas
 

Les masques jetables gris contenant des nanoparticules de graphène sont-ils dangereux

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Covid-19 : pourquoi certains masques sont-ils équipés d'une puce «RFID» ?
» Covid-19 : Les masques et les "gestes barrières" sont inutiles (Prof. Denis Rancourt)
» Une scientifique dans la recherche et le développement des vaccins contre le papillome humain dévoile, par motif de conscience, que le Gardasil et le Cervarix sont dangereux et qu'ils ne préviennent pas le cancer du col de l'utérus!
» La technologie de « neuromodulation » à base de graphène est RÉELLE : un communiqué de presse d’INBRAIN Neuroelectronics décrit les biocircuits contrôlant le cerveau à l’aide de graphène alimenté par l’IA
» Comment le tribalisme outrepasse la raison et rend les temps dangereux plus dangereux

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Planète Révélations :: Informations Mondiales :: Services secrets / monde du Renseignement / Espionnage-