Radar transhorizon Nostradamus, un joujou technologique à spécificité ionosphérique!
Ci-dessus, implantation d'un réseau d'antennes transhorizon, base Nostradamus. Nostradamus est un radar en forme d'étoile de trois bras d'environ 400 mètres de long, chacun d'eux étant constitué de 96 antennes biconique baptisées "Diabolo", disposées d'une manière aléatoire sur le sol. Cette disposition particulière sur une cinquantaine de mètres de largeur permet de mieux contrôler la formation de faisceaux à l'avant et à l'arrière. Dans le sous-sol, trois tunnels, longs de près de 80 mètres chacun, abritent les émetteurs.
A défaut de pouvoir prédire les grands évènements futurs comme le faisait, du moins certains l'affirment, son célèbre homonyme, il y a quelques siècles, le radar Nostradamus est capable de détecter n'importe quel aéronef situé entre 700 et 2 000 km de distance, ceci sur 360°.
On sait depuis longtemps que les ondes de fréquences relativement basses, c'est-à-dire au-dessous de 30 MHz, présentent la particularité de se réfléchir sur l'ionosphère. C'est grâce à la propriété de cette couche de l'atmosphère que les radio-amateurs communiquent entre eux en ondes courtes. De là les chercheurs ont imaginé d'utiliser ces ondes HF afin de concevoir un type de radar baptisé "transhorizon" qui comme son nom l'indique est capable de détecter une menace située au-delà de l'horizon.
A l'exception de Nostradamus, tous les radars transhorizon développés jusqu'à présent ont la forme de réseaux linéaires de très grandes dimensions. La physique nous apprend que quand on utilise des gammes de fréquences basses, il faut disposer de grandes antennes pour obtenir de la directivité. Néanmoins, si ces radars ont une très bonne directivité en gisement, il en est tout autrement de leur directivité en site. Nostradamus est un nouveau concept permettant de la directivité, à la fois à l'émission et en réception.
Nostradamus représente le moyen de surveillance pour lequel le rapport coût/ performance est le plus intéressant. Il pourrait aussi être utilisé pour mener des études ionosphériques, dresser l'état de la mer ou des courants marins, repérer et suivre des bateaux en perdition, détecter des météorites.
Ci-dessus, la salle de commande.Ci-dessus, le réseau souterrain de NOSTRADAMUS.Source : http://www.onera.fr/images-science/installation-experience/nostradamus.php
Le secret de Nostradamus
Installation des antennes radar au sol. Nostradamus est un radar capable de voir bien au-delà de l'horizon. Il se joue de la rotondité de la terre en émettant des ondes basses fréquences (entre 3 et 30 MHz* ) ayant la particularité de se réfléchir sur les couches ionosphériques** de l'atmosphère situées entre 100 et 300 kilomètres du sol. Ainsi, l'onde réfléchie par ce miroir naturel illumine une zone de 500 kilomètres de côté. Par effet Doppler*** tout engin situé dans la zone renvoie un écho vers les antennes réceptrices. Suivant l'angle de réflexion le radar peut balayer des zones situées de 800 à 2000 kilomètres de l'installation au sol sur 360°.
Nostradamus est composé de 288 antennes émettrices et réceptrices réparties sur les bras d'une étoile à trois branches déployée sur plusieurs centaines de mètres. C'est un radar tout temps qui, outre des applications militaires fondamentales, est capable de surveiller des bateaux en haute mer, des courants marins ou encore la dérive des icebergs.
Lexique : Mhz : 1 méga hertz = 1 million de hertz. Un hertz correspond à une variation par seconde d'un phénomène alternatif.
Ionosphère : région de l'atmosphère située entre 60 et 500 km environ contenant des particules ionisées par le vent solaire. L'ionisation est provoquée par les rayonnements solaires et cosmiques, en particulier les rayons X et les ultraviolets qui décomposent les molécules gazeuses, et forment ainsi un plasma dans la haute atmosphère.
Effet Doppler : phénomène physique qui altère la fréquence d'une onde émise ou réfléchie par un objet qui s'éloigne ou se rapproche de l'observateur.
En ce qui concerne les ondes radar, le traitement SAR trie les échos en fonction de leur décalage en fréquence, ce qui permet de séparer les points situés vers l'avant (écho plus aigü) de ceux situés vers l'arrière (écho plus grave) même très peu séparés (ici, de 2m).
Radar à synthèse d'ouverture (SAR) : technique radar qui exploite le déplacement de l'antenne pour obtenir une résolution angulaire bien supérieure à celle d'une antenne immobile. La résolution angulaire d'une antenne est inversement proportionnelle à sa taille, nécessairement réduite à bord d'un avion.
Source : http://www.onera.fr/images-science/installation-experience/nostradamus-radar-transhorizon.php
L’œil perçant de Nostradamus
Le radar français, baptisé Nostradamus, est incomparablement plus efficace que tous les radars classiques utilisés actuellement. Il est en effet capable de repérer une cible à plusieurs milliers de kilomètres. Au 16e siècle, Nostradamus s’est rendu célèbre car il prétendait lire dans les astres pour prédire l’avenir. Au 21e siècle, le radar français Nostradamus se distingue par sa capacité à ' voir ' bien au-delà de l’horizon. Situé à Dreux, à une centaine de km de Paris, il est en effet capable de détecter le décollage de la fusée Ariane 5 en Guyane. Soit à plus de 6 000 kilomètres !
Ce radar très performant utilise l’espace compris entre la surface de la Terre et une zone de l’atmosphère, appelée ionosphère. Cette zone présente la particularité d’être une triple couche électrisée. En ricochant plusieurs fois de suite à l’intérieur de ces trois couches, les ondes de Nostradamus peuvent ainsi détecter toute sorte de cibles (avions de combat, hélicoptères…) évoluant entre 700 et 2 500 kilomètres de Dreux.
Nostradamus n’en est qu’à sa phase expérimentale. Mais le radar français pourrait bien devenir l’un des plus puissants du monde avec une zone de surveillance couvrant tout le Maghreb, le Proche et le Moyen-Orient, l’Afghanistan, le Pakistan, ainsi qu’environ 120 millions de km2 de mer et d’océan. En cas de conflit, il pourra ainsi défendre des zones ou des groupes d’hommes situés très loin de nos frontières.
Nostradamus est équipé de 3 bras de plusieurs centaines de mètres de long et il comporte une centaine d’antennes.
Source : http://www.1jour1actu.com/rubriques/france/armee/Lil_perant_de_Nostradamus/
Geoff78 :
Voici ses coordonnées géographiques : +48° 38' 30.12", +1° 4' 50.42"
C'est sur une base aérienne mais elle ne semble plus active.
Voici une image de google earth, on reconnait les 3 axes et quand on zoom on voit les antennes en forme de cercle :
A lire : http://www.synomia.fr/sitesearch/consult5/promote.php?mid=6085adbe2d7ad541ab5b813024f4ece2&l=fr&pr=1&forme=Radar+transhorizon+Nostradamus
Personnel travaillant à l'onera et pour certain au radar nostradamus, leurs profils est très intéressant : http://www.viadeo.com/search/rclg/fr/ONERA/fr/9000000/
Le radar transhorizon Nostradamus
A défaut de pouvoir prédire les grands évènements futurs comme le faisait, du moins certains l’affirment, son célèbre homonyme, il y a quelques siècles, le radar Nostradamus est capable de détecter n’importe quel aéronef situé entre 700 et 2 000 km de distance, ceci sur 360°.
Nostradamus est un radar en forme d’étoile de trois bras d’environ 400 mètres de long, chacun d’eux étant constitué de 96 antennes biconique baptisées « Diabolo », disposées d’une manière aléatoire sur le sol. Cette disposition particulière sur une cinquantaine de mètres de largeur permet de mieux contrôler la formation de faisceaux à l’avant et à l’arrière.
Dans le sous-sol, trois tunnels, longs de près de 80 mètres chacun, abritent les émetteurs.
On sait depuis longtemps que les ondes de fréquences relativement basses, c’est-à-dire au-dessous de 30 MHz, présentent la particularité de se réfléchir sur l’ionosphère. C’est grâce à la propriété de cette couche de l’atmosphère que les radio-amateurs communiquent entre eux en ondes courtes. De là les chercheurs ont imaginé d’utiliser ces ondes HF afin de concevoir un type de radar baptisé « transhorizon » qui comme son nom l’indique est capable de détecter une menace située au-delà de l’horizon.
Nostradamus représente le moyen de surveillance pour lequel le rapport coût/ performance est le plus intéressant. Il pourrait aussi être utilisé pour mener des études ionosphériques, dresser l’état de la mer ou des courants marins, repérer et suivre des bateaux en perdition, détecter des météorites.
Source : http://www.radiocom.org/radioamateur/perturbations-du-14-mhz-par-nostradamus