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 Marc Roche - La Banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde

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MessageSujet: Marc Roche - La Banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde   Marc Roche - La Banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde I_icon_minitimeMer 5 Oct 2011 - 3:14

Banque Goldman Sachs - Les Plus Gros Arnaqueurs du Monde

Interview de Marc Roche, correspondant du monde à Londre, sur LCI à l'occasion de la sortie de son livre, ou plutôt son enquête, " La Banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde ".


J'ai retenu au moins une chose importante durant cette vidéo. Étant donné que la Grèce manquait de fond pour son entrée dans la zone euro, les comptes grecs ont été trafiqué par la GS pour qu'elle puisse entrer.
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MessageSujet: Re: Marc Roche - La Banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde   Marc Roche - La Banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde I_icon_minitimeMer 5 Oct 2011 - 12:53

Un peu d'histoire: ( lol! )

Goldman Sachs (inscrite The Goldman Sachs Group, Inc. à la Bourse de New York), également connue sous les noms GS, Goldman et The Firm (« La Firme »), est une banque d'investissement créée en 1869 dont le siège est situé dans le Financial District de Manhattan, à New York. Goldman Sachs dispose de bureaux dans les plus importantes places financières dont New York, Londres, Tokyo et Paris.
Le domaine de compétences de Goldman Sachs est très diversifié. Il compte notamment des activités de conseil (fusion-acquisition), de financement d’entreprise en passant par les investissements de capitaux et le commerce de biens.

La firme fournit de hauts dirigeants aux États dans le secteur économique et financier tels Robert Rubin et Hank Paulson, anciens Secrétaire du Trésor des États-Unis, ou encore Mario Draghi, gouverneur de la Banque d'Italie, et Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada. Elle recrute aussi d'anciens hauts responsables financiers tel Otmar Issing (en), qui fut économiste en chef de la Banque centrale européenne.

Histoire:

Goldman Sachs est fondée en 1869 par Marcus Goldman .
En 1882, le beau-fils de Goldman, Samuel Sachs se joint à la firme. En 1885, Goldman introduit son fils Henry et son beau-fils Ludwig Dreyfuss dans la compagnie et la firme adopte le nom Goldman Sachs & Co. La compagnie se forge un nom, devenant une pionnière dans l'utilisation des papiers commerciaux pour les entrepreneurs. En 1896, elle est invitée à rejoindre la Bourse de New-York.
Au début du vingtième siècle, Goldman joue un rôle dans la création des règles d'introduction en bourse (initial public offering, IPO). En 1906, elle génère l'un des plus grands IPO à ce jour, celui de la Sears, Roebuck and Company. Elle devient l'une des premières compagnies à recruter massivement des détenteurs de MBA des plus grandes écoles de commerce[réf. souhaitée].
Le 4 décembre 1928, la compagnie crée le Goldman Sachs Trading Corp., une société d'investissement à capital fixe avec des propriétés similaires à celle d'une chaîne de Ponzi. La société échoue à la suite du Krach de 1929, nuisant à la réputation de la firme pour plusieurs années.

En 1970, Goldman Sachs compte environ 1 300 employés.
GS est critiquée lors de la crise financière russe de 1998, conseillant la Russie tout en spéculant contre sa capacité à payer sa dette.

La Goldman Sachs Tower située au 30 Hudson Street, à Jersey City.
La rentabilité moyenne annuelle des fonds propres de Goldman Sachs est de 29 % de 2000 à 2008 : ce chiffre est à comparer au 19 % du secteur financier américain et au 1 % de la grande distribution.

Dans la deuxième partie de l'année 2007, Goldman Sachs est l'une des seules entreprises dans le domaine financier à ne pas avoir perdu d'argent en anticipant la crise des subprimes. En 2008, Goldman Sachs compte environ 30 000 employés. La même année, le groupe bancaire annonce un bénéfice en baisse de 70 %.
Le 21 septembre 2008, en raison des pertes considérables subies par leurs implications dans la crise des subprimes, le groupe demande et reçoit l’approbation de la Réserve Fédérale (Fed) pour un changement de statut : de banque d’investissement (investment bank) elle devient la quatrième holding company du pays. Le groupe peut alors bénéficier des nouvelles liquidités de la Réserve Fédérale débloquées par le plan Paulson. Puisque Henry Paulson est un ancien président et directeur de la banque Goldman Sachs, des critiques soulèvent qu'il y a un possible conflit d’intérêts[réf. souhaitée]. Ce sauvetage semble ne pas être sans contreparties : le capital de Goldman Sachs change de mains. Ainsi, Warren Buffett entre officiellement dans le capital de la banque en injectant 5 milliards de dollars.

Goldman Sachs a reçu, à l'automne 2008, près de 13 milliards de dollars que lui devait American International Group, qui lui-même a été renfloué par la Fed.

En juillet 2009, le magazine américain Rolling Stone publie un article de l'écrivain politique Matt Taibbi où ce dernier accuse Goldman Sachs d'avoir provoqué la plupart des « manipulations de marché » ou bulles, lors de ces 80 dernières années14.

En février 2010, le New York Times affirme que GS aurait aidé le gouvernement grec à camoufler sa dette grâce à des outils financiers qui lui auraient permis de dissimuler ses transactions tout en renflouant ses comptes avec l'aide d'autres banques américaines. Goldman Sachs en aurait tiré 300 millions de dollars de bénéfices

En avril 2010, la Securities and Exchange Commission poursuit Goldman Sachs et Fabrice Tourre, un de ses vice-présidents, pour fraude dans les événements entourant la crise des subprimes, « une affaire qui pourrait avoir coûté plus d'un milliard de dollars aux investisseurs » Le 15 juillet 2010, la société a décidé de verser 550 millions USD pour mettre fin à la poursuite.

En mai 2010, le Département de la Justice des États-Unis « a ouvert une enquête pénale sur Goldman Sachs au sujet de vente de titres adossés à des crédits hypothécaires à risque ».

Le 30 août 2010, Axa cesse d'être le premier actionnaire de Goldman Sachs.

Le 2 septembre 2011, le gouvernement des États-Unis entame des poursuites judiciaires contre Goldman Sachs pour son rôle dans la crise des subprimes.

Activités:
Goldman Sachs est subdivisée en trois branches principales : une Banque d'Investissement, une Banque de Capitaux et d'Echange, une Société de Gestion d'Acquis et d'Assurance.

De 8,2 milliards de dollars en 2005, le revenu net avant impôt de la banque est passé à 19,8 milliards en 2009. Les opérations de trading représentent 75 % des 45 milliards de dollars de revenus de Goldman Sachs en 2009. Selon Lloyd Blankfein, Goldman Sachs est un Market maker qui réalise 10 à 15 % de ses activités pour son propre compte

La Banque d'investissement est séparée en deux services : le conseil financier (fusion-acquisition, restructurations, filiales, etc.) et la gestion d'actifs (placements privés ou boursiers, gestion de dette...). Goldman Sachs est un leader du secteur des banques d'investissement, toujours en tête des classements en particulier concernant les placements boursiers. En fusion-acquisition, sa renommée tient historiquement dans ses conseils efficaces pour éviter les OPA hostiles. Elle fut d'ailleurs la seule grande banque d'investissement qui, dans les années 1980, refusait à offrir toute aide en vue de telles OPA hostiles, renforçant d'autant sa bonne réputation auprès des entreprises. Cette branche représente environ 15 % des revenus de la firme.

La Banque de capitalisation et d'échange est la branche la plus développée de Goldman Sachs et lui apporte le gros de ses revenus. Elle est séparée en trois services dont le prêt à taux fixe, change et contrats à terme (gestion de taux d'intérêt et crédits, prêts et hypothèques, change...), placements en bourse et gestion de principal. Cette branche consiste en les revenus et profits engendrés tant par le comportement des clients que par celui de la banque elle-même.

La plupart des échanges effectués par Goldman Sachs ne sont pas spéculatifs et se contente de profiter du jeu de l'offre et de la demande en créant du marché. Cela représente près de 65 % des profits de la firme.

Bien que son fondateur, Goldman, eût prédit que cette branche ne pourrait pas se développer aussi rapidement que la Banque d'Investissement et ne pourrait apporter qu'une part relativement négligeable des revenus, c'est pourtant l'inverse qui s'est produit et a conduit à la nomination de Lloyd Blankfein au poste de Président et Administrateur après le départ de John Thain pour le NYSE et de John L. Thornton pour un poste en Chine.

La Société de gestion d'actifs et d'assurance est la branche au développement le plus rapide actuellement. Séparé en deux services de gestion d'actifs et assurance, elle représente près de 19 % des profits de la firme.

Implication dans les entreprises étrangères:
Goldman Sachs est beaucoup impliqué dans les capitaux des entreprises étrangères. Elle possède notamment 25 % des droits de vote d'Eurotunnel et 12 % de l'assureur chinois Taikang.

Elle est propriétaire du groupe ISS, leader mondial du « facility services » et de la compagnie allemande Xella.

Le groupe investit 500 millions de dollars dans Facebook.

Données financières:
En 2009, le chiffre d'affaires de Goldman Sachs est de 51,67 milliards de dollars, dont 13,39 milliards de dollars de bénéfices.

En 2010, la compagnie verse 15,38 milliards de dollars en salaires et en primes à ses employés, ce qui représente une diminution de 5 % par rapport à 2009.
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MessageSujet: Re: Marc Roche - La Banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde   Marc Roche - La Banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde I_icon_minitimeMer 5 Oct 2011 - 12:58

Goldman Sachs et les scandales financiers: La Lybie

Comment Goldman Sachs a escroqué 1.3 milliard à la Libye – puis a essayé de recommencer

Des documents confidentiels libyens qui sont parvenus à Global Witness cette semaine révèlent que le fonds souverain libyen a perdu des milliards de dollars sur les marchés financiers internationaux au cours des dernières années et que Wall Street et des firmes européennes ont vendu à des managers libyens inexpérimentés des produits financiers douteux avant et après la crise financière mondiale de 2008. Un seul investissement avec Goldman Sachs en 2007 a perdu presque le total de sa valeur, plus d'un milliard de dollars, en seulement quelques mois.

Avant que la Libye n’émerge enfin de sa longue période d’Etat paria, au milieu de la décennie passée, son énorme fonds souverain, les milliards de dollars de revenus pétroliers qu’engrange le pays chaque année, étaient principalement gardés dans des banques libyennes et investis dans des épargnes fiables modérément performantes ; il y avait peu d’options alternatives étant donné la position internationale de l’Etat libyen.

Lorsque Kadhafi a signé des accords avec les Américains et les Britanniques en 2004, les milliards libyens ont subitement été mis à la portée des marchés financiers internationaux ; l’Autorité libyenne d’investissement (Libyan Investment Authority, LIA) a été créée en juin 2007 avec près de 40 milliards de dollars d’actifs. Les Libyens ont offert à des douzaines de firmes bancaires et d’investissement occidentales des tranches de centaines de millions de dollars chacune ; en réinvestissant la fortune du pays à l’étranger, ils espéraient qu’ils pourraient à la fois accroître cette fortune et le poids international du pays à travers une sorte de «diplomatie des fonds souverains» comme l’ont fait les pays du Golfe.

Les banquiers de Wall Street, pas tous scrupuleux, se sont rués sur Tripoli et le siège de la LIA à Londres. Selon un télégramme datant de 2010 envoyé par l’ambassade américaine à Tripoli et obtenu par Wikileaks, ce sont à la fois Bernard Madoff, l’ex-président de NASDAQ qui a monté une vente pyramidale déguisée en société d’investissements, et Allen Stanford, dont le faux fonds alternatif a volé des milliards de dollars d’argent d’investissement, qui ont tout deux tenté de mettre la main sur une partie du fonds souverain libyen. A une réunion qui a eu lieu en janvier 2010 avec des diplomates américains, le président de la LIA, Mohamed Layas, aurait dit à l’ambassadeur que «Stanford (avait) approché la LIA alors qu’il était en pleine tourmente, offrant une part de 7 à 8% dans son escroquerie d’investissement mais qu’il (Layas) avait refusé». Des articles de presse avaient suggéré que la LIA avait en réalité perdu plus de cent millions de dollars dans un investissement avec Stanford.

Même s’ils ont peut-être réussi à éviter les pires des escrocs, les Libyens ont néanmoins été très malchanceux, à la fois dans leur choix du moment et dans celui des conseillers en investissement qu’ils ont pris. En opérant le saut dans la finance internationale juste avant que la crise de 2008 ne frappe, le fonds souverain était assuré de rencontrer des difficultés. Lors de la même réunion, Layas s’était plaint à l’ambassadeur américain du fait que la LIA était en litige avec la défunte firme Lehman Brothers, qui avait «mal géré» un investissement qui valait des millions de dollars ; Lehman avait vendu aux Libyens un instrument financier à «revenus fixes» supposément conçu pour à la fois protéger le capital investissement de près du tiers d’un milliard de dollars et générer un revenu annuel. Mais au lieu de cela, c’est tout l’investissement qui a disparu et Lehman – qui entre-temps a cessé d’exister – doit toujours à la Libye près de 300 millions de dollars. Selon les documents de la LIA obtenus par Global Witness, un autre investissement géré par la Dresdner Bank a perdu plus de 30% de sa valeur initiale de 200 millions de dollars en juin 2010, et il y a eu des pertes similaires sur un portefeuille encore plus important géré par la Société Générale.


Les Libyens impressionnés par le Vampire des Abysses

Cependant, le plus important des investissements et de loin le pire, a été fait avec Goldman Sachs, la gigantesque banque d’investissement de Wall Street, appelée par ses critiques dans la presse américaine le «Vampire des Abysses». Celle-ci a payé l’année dernière une pénalité de 500 millions de dollars pour avoir escroqué des investisseurs durant la crise financière de 2008 et devrait faire face à des accusations en matière pénale cette année.

En mai 2007, les partenaires Goldman ont rencontré le directeur adjoint de la LIA, Mustafa Zarti et un certain nombre de ses collègues à Londres. Zarti a ensuite invité Goldman au siège de la LIA à Tripoli. Goldman a envoyé quelques-uns de ses poids lourds à Tripoli. Parmi eux le chef des revenus ventes européen et le chef de son département «marchés émergents» Driss Brahimi, né marocain, et dont on disait qu’il était parmi les gens les mieux rémunérés de toute l’histoire de la finance britannique. «Nous étions totalement impressionnés par Driss», avait raconté l’un des ex-cadres de la LIA au Wall Street Journal. «Il était une rock star alors que nous, nous ne gagnions que des clopinettes. Nous nous sommes sentis honorés par sa présence.» Les Libyens, impressionnés et inexpérimentés, sont ainsi tombés pour Goldman comme des écolières.

Le premier investissement libyen était de près de 350 millions de dollars en deux comptes de gestion d’actifs. Mais dans les mois qui suivirent, les cadres de Goldman ont convaincu les Libyens d’investir lourdement dans des options d’achat pour lesquelles ils paieraient le droit d’acheter dans le futur des actions et devises à des prix spécifiques. Les Libyens ont mis un montant astronomique – 1.3 milliard de dollars dans des options à terme de devises (currency futures) et options d’achat sur un petit groupe de six actions : la banque américaine Citigroup, la banque italienne UniCredit, la banque espagnole Santander, la compagnie d’assurances allemande Allianz, la compagnie électrique française EDF et l’italienne Eni.
Si le cours de ces actions avait augmenté dans un proche avenir au-delà du prix fixé par les options, les Libyens auraient gagné de l’argent sur le différentiel. Mais au lieu de cela, ces actions ont toutes décroché assez rapidement, faisant perdre toute valeur aux options; un investissement en devises de moindre importance a également perdu l’essentiel de sa valeur. En quelques mois, cet investissement de 1,3 milliards de dollars ne valait plus que 25 millions de dollars, perdant ainsi 98% de sa valeur.
Les responsables libyens ont accusé Goldman Sachs d’avoir présenté ces transactions de manière trompeuse et d’avoir effectué des transactions sans y être autorisés. Selon le Wall Street Journal, Zarti, fou de rage, avait convoqué les cadres de Goldman à une réunion avec les avocats de la LIA en juillet 2008, où il était tel un «taureau en furie» maudissant et menaçant le chef du bureau Afrique du Nord de Goldman et d’autres. Les employés effrayés de Goldman ont alors appelé leurs patrons qui leur ont loué des body gardes jusqu’au moment où ils ont quitté la Libye.

Soit par désir d’éviter d’endommager sa réputation auprès d’autres fonds souverains ou peut-être pour continuer à gagner de grasses commissions auprès des Libyens, Goldman a tenté pendant plus d’un an de garder secrètes les énormes pertes et essayé de raccommoder les choses avec la LIA, offrant une demie douzaine de deals différents à Zarti et Layas, y compris une offre de 5 milliards de dollars en actions Goldman en échange d’un investissement de 3.7 milliards de dollars.

Mais il existe un vieux proverbe américain qui dit : «dupe-moi une fois honte à toi, dupe-moi deux fois honte à moi». Les Libyens étaient évidemment méfiants à l’idée de donner encore plus d’argent aux mêmes gens qui venaient de perdre l’entièreté de leur investissement. Les négociations étaient au point mort mais les Libyens espéraient encore récupérer leur argent lorsque la révolution éclata en février.

Les différents documents divulgués et rendus publics cette semaine suggèrent que la LIA a perdu des milliards de dollars en mauvais conseils et caprices des marchés financiers internationaux en l’espace de seulement deux ans, ce qui est certainement un avertissement à d’autres pays cherchant à investir la fortune de leur pétrole à l’étranger. Mais bien sûr, un avertissement encore plus saisissant est venu ce printemps ; presque immédiatement après le début de la révolution libyenne, les Etats américain et européens ont gelé quasiment tous les avoirs de la LIA à l’étranger, mettant subitement des dizaines de milliards de dollars hors de portée de Tripoli. Cette semaine, les Américains débattent de la possibilité de faire parvenir une partie de ces fonds au gouvernement rebelle à Benghazi, dans un geste qui serait sans précédent dans de telles situations. Zarti, entre temps, a fui en Autriche où il a demandé l’asile.

Traduit de l'anglais par Daikha Dridi.
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MessageSujet: Re: Marc Roche - La Banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde   Marc Roche - La Banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde I_icon_minitimeMer 5 Oct 2011 - 13:04

Goldman Sachs selon Pierre... ( Jovanovic)

LE SECRET DE GOLDMINE SACHS !
du 24 au 26 juillet 2009 : Vous avez vu Wall Street ? Vous avez vu les résultats gargantuesques de Goldman Sachs ? Vous avez vu les vidéos de tous les analystes financiers qui se demandent "Mais comment font-ils chez Goldman Sachs? Quel est leur secret?" Leur secret est tellement énorme qu'on ne le voit pas, tels des aveugles marchant au bord d'un précipice... Il m'arrive comme ça, une ou deux fois par an, d'avoir ce que j'appelle une sorte de révélation "aveuglante", celle qui vous fait dire, "mais comment n'avais-je pas compris avant, comment puis-je être aussi bête". Là c'est comme si un marteau m'avait assomé alors que je me perdais dans ces milliers d'articles à la recherche d'une explication pour leurs résultats qui défient les lois de la gravité financière...
Certains ont des révélations en lisant la Bible, moi c'est plutôt dans mes revues de presse. Et là, chapeau bas, messieurs de Goldman Sachs, "respects" comme on dit, j'ai compris votre vilain secret! En fait, il m'a suffi de lire un article très simple, mais ô combien instructif du New York Post publié il y a à peine une heure par Terry Keenan pour raccrocher toutes les informations que je vois passer et que je partage avec vous ici depuis le 20 février 2008.

Mais ce qui m'a sidéré voyez-vous, mes chers lecteurs et lectrices, c'est de ne jamais avoir vu cette information clairement marquée dans toutes mes sources, et j'en ai beaucoup.
Alors comment Goldman Sachs arrive-t-il à gagner autant d'argent ? Ha ha ha, Ha Ha ha, Accrochez-vous au pinceau, on enlève le plafond, eh bien tout simplement parce que c'est Goldman Sachs qui a la charge de la vente des Bons du Trésor du gouvernement américain !!! Ha Ha Ha ha Mais oui! Regardez: Bear Stearns, concurrent de GS, a été tué par Harry Paulson, ancien patron de GS. Lehman Brothers, principal concurrent de GS, a aussi été tué par Harry Paulson. Ni vu, ni connu, c'est la crise mon bon monsieur. Et dans ce domaine très spécialisé des bons du Trésor, une fois la Bear Stearn et la Lehman Brothers au tapis, qui est le grand gagnant ? Goldman Sachs !

Le reste à JP Morgan (avec le cadavre de la Bear), et les miettes données aux cochons ! Imaginez que Goldman Sachs prend son pourcentage sur tous les achats et ventes des Bons du Trésor américain, qu'il soit du gouvernement, de la région et même municipal ! Et comme vous le savez, depuis le 1er janvier 2009, AVEC CETTE CRISE COLOSSALLE ce sont des trilliards et trilliards de dettes qui ont été vendues, et on ne parle pas des Bons du trésor arrivés à échéance et sur lesquels la GS prend AUSSI sa commission ! C'est beau, c'est propre, du travail de pro, une exécution faite devant le monde entier par Paulson, ancien président de GS !

paulson, patron de goldman sachs

Et tenez-vous bien, en tant que Secrétaire, il avait quand même gardé ses millions de stocks options de... Goldman Sachs bien-sûr ! Il a éxécuté les deux seuls concurrents de GS, et lui a laisé une voie royale ( voir par exemple la vidéo de Glenn Beck plus bas, lui aussi scandalisé, mais il n'avait pas encore accroché ce wagon-ci, il s'est reposé sur un article de Rolling Stones). Et moi, snif, qui croyais que c'était le gouvernement américain qui vendait ou rachetait sa propre dette, un peu comme la Banque centrale anglaise... Mais non: Goldamn Sachs est le seul, ou presque, pour les enchères et aussi pour prendre sa com sur toutes les entrées et sorties passage... C'est beau des concessions comme celles-ci. Tu m'étonnes qu'ils gagnent des milliards en ce moment ! Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2011
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LE VRAI SECRET DE LA SALOMON BROTHERS BANK
du 24 au 26 juillet 2009 : Comment ai-je eu soudain ma "révélation" ? Simple ! Grâce à la banque Salomon Brothers!!! J'avais suivi cette affaire pour le Quotidien de Paris, et c'est quand même vieux. John Gutfreund, patron de la Salomon a été le premier à vendre du prêt toxique dans les années 85 et c'est lui qui a racheté tous les prêts des petites banques régionales pour en faire des "saucissons empoisonnés" et à les vendre aux crétins d'investisseurs du monde entier (mais par petites doses, pas comme en 2000). Les gens de la Salomon étaient devenus tellement sûrs d'eux et gagnaient tellement d'argent qu'ils s'appellaient eux-mêmes les "Big Swinging Dicks" (qu'on peut traduire comme "les grosses bites tournantes"). Et bien-sûr ils ont voulu gagner encore plus d'argent, avoir des "bites" encore plus grosses et les faire tourner encore plus vite ! Mais il y a une loi: tout vampire qui se respecte finit, par la loi de sa propre cupidité, par se sucer lui même, jugez-en: ne pouvant dépasser le nombre précis de Bons du trésor qui lui était alloué par l'administration, en 1991 la Salomon Brothers Bank a été prise en flagrant délit de bidouiller les enchères données à un haut fonctionnaire du Trésor, et ceci pour pouvoir acheter en fraude ENCORE PLUS DE BONS DU TRESOR AMERICAIN QU'IL NE LUI ETAIT PERMIS.

Vous me suivez ?

C'est avec les Bons du Trésor US qu'ils gagnaient des milliards de dollars juste en passant deux coups de fil!!

Entre décembre 1990 et mai 1991, la Salomon Brothers Bank a rempli des faux documents pour dépasser son quota et a fait des fausses enchères pour en avoir plus. Le scandale à Wall Street a été énorme, et Alan Greenspan n'a fait ni une, ni deux, il a sabré le nom de Salomon Brothers Bank de la liste des accrédités aux Bons du Trésor, et lui a collé une amende record de presque 300 millions de dollars de 1991, soit presque 1 milliard aujourd'hui !!!

John Gutfreund et les vampires de la Salomon Brothers Bank

Récitez un Kaddish à la mémoire de la Salomon Brothers Bank... Les "bites tournantes" ont explosé en plein vol comme le vol Paris-Rio. Et pourquoi ? PARCE QUE LA SALOMON BROTHERS BANK VOULAIT UN MAXIMUM DE BONS DU TRESOR US !!! Vous comprenez maintenant pourquoi Paulson a coulé la Bear et la Lehman, tout en sauvant AIG, Freddie Mac et Fannie Mae ? C'est trois derniers ne jouaient pas dans la chasse gardée des Bons du trésor !
Et maintenant, prenez votre Bible, ouvrez les psaumes de Salomon et chantons ensemble : "Money Money Money, it makes me happy". Une chose est sûre, la Salomon Brothers Bank a donné le ton. A force de jouer à l'hélicoptère, ces crétins cupides ont même fini par décoller du sol, comme Simon le Magicien. Mais il a suffi d'une simple prière de l'apôtre Pierre pour que Simon se fracasse au sol. Tiens, lisez cet excellent papier... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2011
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UN AUTRE SECRET EST ICI : MERDITH WHITNEY
du 24 au 26 juillet 2009 : Rappelez-vous, il y a un mois ou deux, j'avais rapporté ici que Meredith Whitney avait conseillé de ne pas acheter de banques, car pour le moment elles se battaient avec leurs emprunts toxiques (voir archives et la page videos). Et puis soudain il y a quelque jours, Whitney a expliqué sur CNBC qu'il fallait acheter du Goldman Sachs (lien sur Meredith)! Les fauves ont été lachés...

C'est là qu'intervient l'article de Terry Kenan dans le New York Post dont j'ai parlé tout à l'heure, et qu'il a titré "GOOD FOR GOLDMAN, BAD FOR AMERICA" ! "Au moment ou la top analyste bancaire meredith Whitney est devenue "bullish" sur la vénérable firme, lundi dernier,... le Dow Jones et le SP 500 ont réalisé leurs meilleurs scores depuis mai, puisque les experts ont proclamé que le record de Goldman à Wall Street veut dire que tout va bien dans Tout le monde Street . Tristement, c'est exactement le contraire. En fait, Ce qui est mauvais pour l'Amérique est bon pour Goldman Sachs (..) Une grosse partie de son CA vient de la vente et achat de la dette US, fédérale, d'état et locale. En tant que principal vendeur de Bons du Trésor US, GS a un intérêt direct sur le fait que l'Amérique creuse son trou de plus en plus profond. Ces jours-ci, vendre la dette de l'Oncle Sam est un très gros business, et l'un des seuls en constante augmentation car les IPO, les private equity et les fusions-acquisitions doivent se remettre du credit crash. Selon l'estimation de Goldman lui-même, l'Amérique va emprunter la somme record de 3,25 trilliards sur cette seule années fiscale, quatre fois plus qu'en 2008. Avec ses plus gros concurrents dans ce marche (Lehman Brothers and Bear Stearns) hors de course Goldman est le seul péage sur la route tracée en rouge de Washington. Et Whitney a appelé ça le "debt tsunami" qui va accroître encore plus la fortune de Goldman Sachs".

Et Terry Kenan de conclure que Goldman Sachs joue sur la faillite de l'Amérique: "plus elle emprunte, plus ils gagnent".

Voilà d'où vient l'argent miracle et les bénéfices insolents de Goldman Sachs. Et dites-vous bien qu'aujourd'hui les bénéfices de la BNP, SG et CA viennent aussi de là, ne l'oubliez pas, de la dette de la France, des régions, des villes, etc.. Alors quand on vous dit, "formidable, tout va bien, les banques gagnent de l'argent", eh bien vous savez pourquoi. Les huissiers, en ce moment, gagnent aussi beaucoup d'argent!

source www.Jovanovic.com
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MessageSujet: Re: Marc Roche - La Banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde   Marc Roche - La Banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde I_icon_minitimeMer 5 Oct 2011 - 18:46

Just Me a écrit:
J'ai retenu au moins une chose importante durant cette vidéo. Étant donné que la Grèce manquait de fond pour son entrée dans la zone euro, les comptes grecs ont été trafiqué par la GS pour qu'elle puisse entrer.

Il ne faut même pas avoir peur de dire que la défaut de paiement Grecque était calculé, programmé, maîtrisé, contrôlé, souhaité, prévu...etc par ces enflures. Ils savaient qu'en maquillant les comptes Grecque, ils provequeraient un choc, une crise extraordinaire en Europe. On ne trafique pas les comptes d'une Nation sans risqué de grave problème, c'est pas comme si on touché aux comptes d'une entreprise; les conséquences et répercutions sont tout autre et moindre.
Hélas, la même chose s'est produit avec l'Italie avec dans le rôle de l'arnacoeur, la J.P Morgan chargé de trafiquer les comptes.
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MessageSujet: Re: Marc Roche - La Banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde   Marc Roche - La Banque - Comment Goldman Sachs dirige le monde I_icon_minitime

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