Le plateau d'Albion 1/2
Le plateau d'Albion. Un lieu paisible qui fleure bon la Provence constitué de grands espaces sauvages où alternent blés et lavandes, un plateau chargé de mystère d'où plane peut-être toujours une terrifiante menace. Certains ufologues, et non des moindres, ont émis l'hypothèse que cette base était à l'époque de son activité aux mains des petits gris et qu'une partie du personnel serait d'origine extraterrestre.
Historique :
Avril 1965 :
Le gouvernement français choisit le plateau d'Albion pour implanter ses sites de lancement des missiles Sol Sol Balistiques. Il est prévu d'installer 27 Zones de Lancement (ZL) et 3 Postes de Conduite de Tir (PCT). La petite histoire prétend que le ministre des Armées, Pierre Mesmer, découvrit le site lors d'un voyage d'agrément.
Printemps 1966 :
Pendant plus de 5 ans, le plateau devient un immense chantier de travaux publics. Les installations opérationnelles représentent 260 000 m3 de dérochage, 540 000 m3 de terrassements et de 150 000 m3 de béton. Les chemins départementaux sont transformés en un réseau routier moderne et spacieux permettant le passage de convois de plusieurs centaines de tonnes. Le 1er GMS est créé.
Une base aérienne (BA200) est créé sur une surface de plus de 400 hectares sur la commune de Saint Christol et plus de 2000 personnes y travailleront.
construction de la base aerienne creusement d'une zone de lancement
ferraillage d'un silo silo prefabrique coupe d'un silo
Pour cause de restrictions budgétaires, seuls 18 ZL et 2 PCT seront implantés.
Les PCT sont destinés à la surveillance à distance et au tir des missiles. Le PCT1 est installé sur la commune de Rustrel et le PCT2 à Reilhanette. Au total pour les deux sites, 1685000 m3 de roches sont extraits, 2580 tonnes de ferraillage et 83000 m3 de béton sont utilisés. La liaison dans les couloirs des PCT s'effectue en véhicule électrique par un réseau de tunnels creusés à plusieurs dizaines de mètres de profondeur entre chaque silo sous le Plateau d'Albion
Chaque PCT contrôle 9 ZL réparties sur la totalité du plateau d'Albion. Les ZL d’une superficie moyenne de 1,5 hectare sont disséminées sur le plateau à intervalle minimum de 3 km. La distance minimum entre un PCT et la ZL la plus proche est d'environ 4 km. Une telle dispersion est loin d’être due au hasard, le système d'arme était conçu de manière à résister à une première frappe atomique selon deux principes : les effets mécaniques (souffle et onde de choc) d'une explosion nucléaire ont une portée relativement limitée et deux explosions nucléaires simultanées, à proximité l'une de l'autre, annulent une grande partie de leurs effets mécaniques.
Les transmissions étaient effectuées par le réseau Vestale avec un site sur les hauteurs de chaque PCT. Il existait de plus un réseau de survie (TOS) à transmission par ondes de sol.
vue aerienne du PCT 2
vue aerienne d'une ZL : inspection d'un silo . transport d'un missile
Septembre 1996 :
Le Président Chirac annonce la fermeture du 1er GMS et le démantèlement du site du plateau d’Albion.
Décembre 1996 :
Le ministère de la défense annonce qu’un régiment professionnalisé de l’armée de terre d’au moins 1.000 hommes succédera au 1er GMS. Il sera complété par une unité de contre-espionnage et un escadron cynophile.
Mai 1997 :
Le projet de transformer le PCT de Rustrel en laboratoire scientifique est lancé.
Voici le dernier projet de finances du sénat pour la réhabilitation de la BA 200 , rebaptisée depuis caserne Maréchal Koenig :
- dépollution des sites : 1 000 000 €
- Transfert de la base vie, de la zone technique spécialisée, de l'aérodrome et de certaines emprises durcies au profit de l'armée de terre, à compter du 1/09/99. Décision ministérielle du 23/07/99.
- Transfert de la zone industrielle et de la zone d'entraînement à la direction générale de la sécurité extérieure (décision ministérielle du 25/08/1999).
- Mise en aliénation des terrains réservés pour la 3ème unité de tir.
- Mise en aliénation des emprises abritant les zones de lancement devenues inutiles.
- Conservation des zones de lancement 1.4 et 2.6 pour respectivement étude de vieillissement et implantation d'antennes.
- Aliénation du cercle mess. Décision ministérielle du 01/02/99.
Maintenant :
Antennes DGSE
Sur la partie DGSE, il y a des belles paraboles et autres antennes, officiellement il s'agit d'une station d'écoute (nos grandes oreilles) comme celle de Domme.
Pour la partie légion, le 2e REG est une unité d'ingénieurs de combat qui a été semble-t-il spécialement créé pour occuper cette base avec une partie des personnels provenant du site de Mururoa.
ZL Sur les Zones de Lancement, les silos ont été dynamités et comblés, certains sites restent en état abandonnés et servent de parc à moutons, d'autres sont utilisés pour différentes activités (observatoire SIRENE, station de mesures sismiques, radar de l'ONERA...), d'autres encore font l'objet d'activités non identifiées (boites numérotées discrètement installées sur un site, shelter dissimulé dans un autre, raccordements électriques toujours présents...) et sont régulièrement surveillés (traces récentes de pneus sur la piste qui entoure certaines ZL).
PCT Reilhanette Le PCT de Reilhanette est abandonné et transformé en théatre de verdure, on peut facilement visiter l'extérieur, c'est juste après le terrain de kart. Il y a une table d'orientation sur un côté de la plateforme d'accès et,près de l'entrée, une remorque servant de plateau au théatre. Si on continue sur le chemin, on accède à la cheminée d'évacuation des gazs brulés. Une ouverture a été réalisée puis rebouchée, il y a de nombreux gravas à l'extérieur ainsi que de la terre rouge qui ne provient pas des alentours immédiats du PCT.
PCT Reilhanette
Le PCT de Rustrel est occupé par des universitaires (LSBB) tout est en état, même les caméras extérieures. Il est officiellement interdit de photographier et il faut savoir qu'il est toujours géré par la légion et surveillé de très près par cette dernière.
Voici l'histoire qui est arrivée à un chercheur de notre connaissance le dimanche 16 mars 2003 :
«Le matin, arrivée à l'ex-pct de Rustrel aménagé en LSBB (laboratoire souterrain bas bruit). La grille est ouverte et aucune voiture sur l'aire bétonnée. On rentre à pied, une paire de caméras sur la façade et à travers la grille de la conciergerie, on peut apercevoir le tracteur du train électrique. Pas d'affiche qui mentionne les contacts du LSBB en rapport avec l'université d'Avignon.
Pas moins de cinq minutes après, une camionnette vitrée blanche type boxer Peugeot avec deux légionnaires furieux de nous voir sur le parking : discussion brève, montrant leur nervosité. J'ai pas trop voulu la ramener quand même !
Arrêt devant la ZL14 sur la route Rustrel à St-Christol fermée avec une chaîne au début de l'impasse, traces au sol de terre montrant une activité de chantier à l'intérieur et câble tendu au début de l'impasse. En repartant de la ZL, avant d'arriver à la base koënig, la camionnette blanche était derrière nous et est rentrée sur la base !»
Une rumeur prétend que la base servirait de laboratoire d'essai des technologies électromagnétiques, cela expliquerait peut être le crash récent et inexpliqué d'un appareil militaire sur le plateau.
Le vendredi 19 septembre 2003 vers 09h30, au cours d'une mission d'entraînement, un avion biplace de type Tucano, de la base aérienne de Salon de Provence, s'est écrasé au sud-ouest de la commune de Saint Christol. Le pilote, un élève qui était seul à bord est décédé. L'avion s'est écrasé sur les hauteurs, sur une zone non habitée sans causer de dommages aux tiers.
L'enquête a conclu que les causes de l'accident étaient dues à une perte de connaissance du pilote.
Sur la base, entre la zone DGSE et celle de la Légion, on peut observer de nombreuses antennes dont la destination est loin d'être évidente.
Des zones circulaires pour des antennes qui ressemblent étrangement à certains aériens du système HAARP.
Quel peut-être l'utilité de cet assemblage de petites antennes de forme pyramidales à chaque extrémité de cette étrange zone en forme de triangle ?
Site du radar ONERA Il faut aussi savoir que sur une ancienne ZL face à la magnifique chapelle de Notre Dame de l'Ortiguière, l'Onera développe avec Thomson-CSF le radar GRAVES (Grand Réseau Adapté à la VEille Spatiale) pour la surveillance de l'espace. II s'agit d'un système bistatique dont l'émetteur se trouvera dans la région de Dijon à Broyes-les-Pesnes et le récepteur sur le plateau d'Albion. II permettra de détecter des objets volants jusqu'a 1.000 km d'altitude. Le réseau GRAVES scrute l'espace et après détection d'un objet adresse ce dernier à un module d'imagerie pour identification. Ce projet a été développé sur financement de la Direction des Missiles et de l'Espace de la Délégation Générale de l'Armement.
De nombreuses personnes font aussi état de bruits souterrains rauques, des raclements comme de très lourdes portes en mouvement à proximité de la base et semble-t-il sur une grande partie du plateau.
Vue aérienne du plateau
Et l'ufologie dans tout ça ? :
Nous savons de source sure qu'après chaque ouverture réelle d'un silo, un ovni le survolait dans les 48 heures. Un immense vaisseau porteur plafonnait à une altitude de quelques milliers de mètre et larguait des sphèroïdes d'observation rapprochée. Un projet avait même vu le jour pour tenter d'observer ce phénomène : l'opération RAPA NUI. Vous en trouverez un résumé ci-dessous :
Le 4 avril 1985, en collaboration avec l'IMSA et le CEOF,Jimmy Guieu sollicite par courrier le ministère de la Défense pour proposer un projet d'observations ufologiques sur le plateau, à charge pour le ministère de le prévenir quelques jours avant l'ouverture d'un silo. Le projet consiste en l'installation d'un groupe d'enquéteurs sur un point haut près du silo avec différents moyens d'observation (détecteurs, téléscopes, caméras et appareils photographiques). Hélas, après différents échanges de courrier, l'opération ne vit jamais le jour. Il semble, par contre, que le ministère reprit l'opération à son compte quelques mois plus tard...
Les nombreux témoignages sur le plateau d'Albion proviennent tous plus ou moins des mêmes sources, ils ont été recueillis par notre regrétté Jimmy Guieu.
Premier témoignage :
Au début des années 1970, un soir, après l'arrêt des travaux de la journée, un instituteur à la retraite se promène à travers le chantier lorsqu'il tomba nez à nez avec un être de petite taille, à la tête volumineuse, à la peau grise, qui le fixe brièvement de ses grands yeux obliques avant de disparaître. Médusé, sans cacher la peur qu'il avait éprouvé, le retraité narre son histoire à une autre personne.