Sujet: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 18:40
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Analyser la pensée d’Alain Bonnet de Soral, plus connu sous le nom d’Alain Soral, est important dans ce contexte de crise économique propice à la propagation de discours fascistes. Ce genre de discours a d’autant plus de risques de gagner en influence que ladite crise a révélé la lâcheté, la veulerie, la trahison des partis de gauche et d’extrême-gauche. En outre, Soral est suffisamment habile pour saupoudrer ses diatribes de réflexions apparemment progressistes et de critiques relativement pertinentes de divers groupements politiques (le NPA, Bertrand Delanoë et son équipe municipale…) ou phénomènes de société (le communautarisme, le « féminisme » de la bourgeoisie…). Ce faisant, il espère endormir la vigilance de son auditoire et, ainsi, faire passer « en fraude » sa camelote d’extrême-droite.
Nous avons divisé notre analyse visant à démont(r)er l’imposture soralienne en 7 thèmes :
1°) Doubles discours et contradictions ;
2°) Récupération au profit de l’extrême-droite d’auteurs, de pratiques et de combats qui ne sont pas les siens ;
3°) Fascisme et poujadisme ;
4°) Antisémitisme ;
5°) Stalinisme ;
6°) Apologie de régimes répressifs ;
7°) Arrivisme et haine de classe.
Cette division est en partie arbitraire puisque certaines déclarations d’Alain Soral peuvent avoir leur place dans plusieurs des thèmes ci-dessous développés.
1°) Doubles discours et contradictions
Soral a compris que, s’il veut « ratisser large », il doit avoir un discours flou et changeant, et savoir « s’adapter à son public ». Cette faculté d’adaptation lui permet, certes, d’espérer rencontrer du succès au-delà des seuls nostalgiques du IIIè Reich… mais c’est au prix de ridicules pirouettes théoriques et pratiques.
Soral, qui n’hésite pas à se dire « marxiste », considère pourtant qu’il existe un « intérêt général des citoyens du monde »… Une négation en paroles de l’existence de la lutte des classes… Mais aussi et surtout un propos bien dans l’air du temps qui, n’en doutons pas, plaira aussi bien aux citoyennistes d’ATTAC qu’aux fachos partisans de l’association Capital/Travail !
C’est sans doute en qualité de « marxiste » que Soral qualifie le FN de « mouvement qui évolue vers la vraie gauche, la gauche sérieuse, la gauche économique ». Dans la foulée de cette affirmation hasardeuse, Soral conseille de lire « le programme économique » du Front National. Merci du conseil, Alain ! Une petite visite sur le site du FN peut toujours servir, effectivement ! Même si – crise économique oblige – le FN passe désormais sous silence ses propositions les plus ouvertement pro-patronales (sur la Sécurité sociale, notamment), il reste encore largement assez de « matière » sur leur site pour voir que ce parti est à 100% au service de la bourgeoisie. En vrac : « libérer au maximum l’entreprise des contraintes de toute nature qu’elle subit », « libérer le travail et l’entreprise de l’étatisme, du fiscalisme et du réglementarisme », « renégociation de la durée hebdomadaire du temps de travail par branches d’activité. Permettre en particulier de ‘gagner plus à ceux qui travaillent plus’ », « simplification du Code du travail », « créer un cadre favorable à l’entreprise, notamment aux PME », « baisser la pression fiscale » et notamment l’impôt sur la fortune et l’impôt sur les sociétés, développer les « régimes de retraite complémentaire par capitalisation », « assurer un service minimum dans les services publics », « obtenir des économies budgétaires en réorganisant la Fonction publique, par l’introduction du principe de mobilité et le non-remplacement d’une partie des départs en retraite ». Ah ! c’est donc ça la « vraie gauche » ! ‘fallait y penser… Avec une telle conception de la « gauche économique », il n’est pas étonnant que Soral puisse dénoncer la « société d’assistanat » tout en continuant à se prétendre « marxiste »…
Soral affirme, à propos de la police et de l’armée : « il y a très longtemps que ces gens-là n’ont plus aucun pouvoir en France, on peut leur cracher à la gueule tant qu’on veut » et qualifie les flics de « pauvres fonctionnaires qu’ont le plus haut taux de suicide de France ». Mais il affirme par ailleurs « nous sommes dans un régime totalement policier et totalitaire […] on est dans une société intégralement policière et dégueulasse ». La France, « régime totalement policier et totalitaire »… où les flics « n’ont plus aucun pouvoir » depuis « très longtemps » ? La contradiction est évidente, mais Soral espère probablement séduire les jeunes de banlieue et une partie de l’extrême-gauche avec sa rhétorique pseudo-libertaire et anti-keuf, tout en rassurant ses soutiens (et souteneurs) d’extrême-droite avec un discours plus traditionnel sur le thème de l’autorité qui n’est plus respectée. (Au passage, nous ne saurions trop conseiller aux partisans d’Alain Soral de tester la validité des assertions de leur Grand Chef en « crachant à la gueule » de tous les flics qu’ils croisent. Avec un peu de chance, à force de coups de tonfa et de GAV, ils deviendront d’authentiques révolutionnaires.)
Il y a quelques années, Soral évoquait « l’inculte – et désormais pas drôle – Dieudonné » (Alain Soral, Abécédaire de la bêtise ambiante, Jusqu’où va-t-on descendre ?, Pocket, Paris, 2003, p. 112). Il lui reprochait notamment de ne pas oser montrer du doigt cette « ‘communauté invisible’ certes surreprésentée dans le show-biz en termes de quotas, mais à laquelle il doit aussi son doux statut de rigolo » (Ibid., p. 114). « Communauté invisible », comprendre : les Juifs. Soral fait désormais liste commune avec « l’inculte » Dieudonné aux élections européennes de 2009… L’humoriste ( ?) est pourtant au moins aussi con aujourd’hui qu’en 2002, lorsque Soral écrivait ces lignes… en revanche, il est vrai qu’en matière d’antisémitisme, Dieudonné a accompli d’immenses « progrès » ces derniers temps !
Même type de revirement concernant les Arabes et/ou musulmans. Soral affirmait l’année dernière : « Aujourd’hui, on voit très bien que le Système diabolise les maghrébins. […] Vous Français arabo-musulmans et nous Français du Front National sommes diabolisés par le même système […] Toutes les saloperies qu’on raconte aujourd’hui sur les maghrébins de banlieue, sur les ‘kärchérisables’, c’est les mêmes qu’on a racontées sur Le Pen et les gens du Front National… et elles sont aussi fausses ! » … Soral souffre sans doute d’amnésie, il nous faut donc lui rappeler ses positions antérieures sur le sujet : « Leur seul espoir [aux Algériens], c’est qu’on y retourne [en Algérie]. » (Ibid., p. 15) ou « celui qui se comporte en colon, de plus en plus c’est le Beur » (Ibid., p. 99) ou : la France devient « un pays d’Anglo-Saxons névrosés envahis de Maghrébins hostiles » (Ibid., p. 124) ou encore, à propos de la situation en banlieue populaire dans les années 60 : « Les seuls qui posaient problème, déjà, c’étaient les Algériens qui se tenaient à l’écart dans la solitude, la peur, l’islam et la Sonacotra, et dont les jeunes, peu nombreux encore, foutaient déjà la merde » (Ibid., p. 40). Soral est démasqué par ses propres écrits : il fait partie de ce Système qui « diabolise les maghrébins », qui « raconte des saloperies sur eux » ! …Il est vrai qu’il a, depuis, changé radicalement de stratégie à leur égard : il espère même les incorporer à l’ « avant-garde » des bataillons d’extrême-droite : « Les premiers qui devraient se battre pour la préférence nationale, ça devrait être les Français d’origine immigrée, parce que c’est eux que [l’immigration] met le plus en danger. » Soral se plaît à répéter que le Système « divise pour mieux régner » : c’est indéniable… Tout aussi indéniable que le fait que lui-même divise pour mieux régner ! Après avoir fait des maghrébins des boucs-émissaires, il leur conseille de se retourner contre les nouveaux arrivants en France et, au passage, il se dédouane de ses propres responsabilités en accusant un « Système » (impersonnel) d’être à l’origine de leur stigmatisation.
Dans cette même optique, lors d’une conférence à Fréjus en 2008, Soral a affirmé à propos des exactions commises aux Invalides lors d’une manifestation le 23 mars 2006 : « Moi j’étais très content de voir, effectivement, le ‘bolossage’ des petits cons du CPE… Tout ça est quelque part bon signe. » Le plus amusant est que les fafs présents dans la salle ont applaudi ces propos d’Alain Soral ! Les mêmes qui, en d’autres circonstances, mettent en avant l’existence d’un racisme anti-blanc pour convaincre les électeurs d’accorder leurs suffrages à l’extrême-droite… Bonjour l’hypocrisie…
Ultime contradiction, à propos de ses opposants, Soral affirme : « ces gens-là ne vous sortent que des références des années 30 »… Or, lui-même ne se gêne pas pour « sortir des références des années 30 », en se réclamant notamment des pacifistes de cette période qui, se plaint-il, ont eu de gros problèmes après la guerre. De deux choses l’une. Ou bien les connaissances historiques de Soral sont très limitées (ce qui, après tout, n’est pas à exclure)… Ou bien il n’ose pas se réclamer trop explicitement de Jacques Doriot, Marcel Déat, Fernand de Brinon et autres « pacifistes des années 30 » qui ont été inquiétés à la Libération, non pas pour pacifisme mais… pour collaboration avec les nazis ! Soral fait parfois preuve d’un peu plus de discrétion et brouille les cartes en se faisant passer pour un « homme de progrès »…
2°) Récupération au profit de l’extrême-droite d’auteurs, de pratiques et de combats qui ne sont pas les siens
Les diatribes de Soral sont truffées de références, parfois explicites, à des auteurs qui ne sont pas d’extrême-droite. C’est bien connu : la culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale. Soral tient donc à nous faire savoir qu’il a lu Guy Debord (tout en affirmant par ailleurs qu’il est « la partie de l’œuvre de Marx accessible aux publicitaires », Ibid., p. 96 ), Jean-Claude Michéa, Michel Clouscard (référence à « l’idéologie du désir » ou dénonciation de la récupération de Nietzsche par des intellectuels de gauche), Pier Paolo Pasolini (« codes intégralement fascistes de la mode »), Pierre Clastres…
De là où ils sont, Debord, Pasolini et Clastres ne risquent pas de protester… Concernant Michéa : les thèses qu’il développe dans ses essais sont contestables, mais il n’en reste pas moins évident que c’est de manière abusive que Soral se sert d’elles comme caution à sa prose d’extrême-droite. Nous ne pouvons que vous inviter à vous faire votre propre opinion en lisant L’enseignement de l’ignorance et ses conditions modernes, Impasse Adam Smith, L’empire du moindre mal, etcetera.
Quant à Michel Clouscard (dont les thèses sont, là aussi, contestables – mais, présentement, là n’est pas la question), dans une tribune libre dans L’Humanité (30 mars 2007), il a tenu à préciser qu’ « associer […] d’une manière quelconque nos deux noms [le sien et celui de Soral] s’apparente à un détournement de fonds. Il s’avère qu’Alain Soral croit bon de dériver vers l’extrême droite (campagne pour le FN). Il veut y associer ma personne, y compris en utilisant mes photos à ma totale stupéfaction. Je n’ai en aucun cas autorisé Alain Soral à se prévaloir de mon soutien dans ses menées prolepénistes. Le Pen est aux antipodes de ma pensée. » Clouscard étant décédé le 21 février 2009, gageons que le fossoyeur Soral va pouvoir reprendre tranquillement son « détournement de fonds »…
Soral se plaît également à affirmer que « Marx voterait aujourd’hui Le Pen. » Sans doute conscient que cet « argument » est trop visiblement spécieux, il prétend aussi que votent pour le FN « des branchés, des marginaux, […] des anciens d’Action Directe »… A défaut de correspondre à une quelconque réalité, cette façon de présenter l’électorat FN est bien plus sympatoche que celle qui dépeindrait les partisans de Le Pen sous les traits de bourges de la région PACA, de vieilles rentières, de boneheads alcooliques (ah ouais mais nan… eux, ‘faudrait déjà qu’ils trouvent le bureau de veaute) ou encore de petits patrons/commerçants/artisans (qui ont eu l’occasion de montrer, tout au long du XXe siècle, qu’ils constituaient le terreau de toutes les réactions).
Dans la même veine, Soral reprend à son compte le concept de décroissance, se dit « assez proche de certains écologistes ». Il évoque aussi « un processus de domination par l’intégration du flic ». Ce qui est juste, seulement voilà : ça sonne très « Mai 68 » (cf. les slogans du style « Tue le flic qui est dans ta tête. ») dont Soral est, comme chacun sait, un contempteur ! Plus fort encore, il s’imagine même rejoindre un jour « les anti-système radicaux qui vivent uniquement de récup’ dans les poubelles, et dans des endroits squattés » et il n’hésite pas à prendre la défense de Julien Coupat. Et puis quoi, ensuite ? Une apologie des black-block ? A un tel stade d’opportunisme et de démagogie, tout est possible…
Démagogie toujours, lorsque Soral justifie son soutien aux PME en disant que des « économistes marxistes » prônaient un tel soutien dès les années 90. « Économistes marxistes » que, bien sûr, il ne cite pas… Et pour cause puisque soit ils n’existent pas, soit ils ne sont pas marxistes !
Alain Soral se réclame abusivement de la « dialectique. » En fait, il ne s’agit que d’un artifice rhétorique bien commode dont il use à chaque fois que son arrivisme ou sa médiocrité intellectuelle menacent d’éclater au grand jour. Ainsi, à ceux qui s’étonnent de sa trajectoire politique, Soral répond qu’elle est « dialectique ». Et sa fâcheuse tendance à faire de Karl Marx un apôtre de l’extrême-droite est – devinez quoi ? – « dialectique » !
Notons que cette tendance à la récupération de tout et n’importe quoi va au-delà du seul Alain Soral : c’est une véritable mode à l’extrême-droite depuis quelques temps. Presque tous se disent maintenant « révolutionnaires » (en période de crise économique, ça passe mieux que « contre-révolutionnaires » ou « royalistes »… mais il s’agit de « révolutionnaires » bien particuliers : des « révolutionnaires » qui sont anticommunistes primaires, qui soutiennent les contre-réformes du gouvernement et qui agressent les grévistes). Et pendant que certains fachos se réclament de Che Guevara, d’autres découvrent les situationnistes… Des identitaires se prétendent même « enfants de la Commune et du 6 février 1934 ». Comme s’il était possible d’établir une filiation entre le premier gouvernement prolétarien de l’Histoire et une tentative de coup d’Etat fasciste ! Cela étant dit, le 6 février 34, on leur le laisse et on confirme : ils en sont bien les héritiers !
3°) Fascisme et poujadisme
Dans sa préface à Jusqu’où va-t-on descendre ?, Soral supposait que le « libéral libertaire bourgeois bohème » trouverait ses écrits « poujadistes » ou encore « fascistes » (Ibid., p.12). Eh bien, si tel a vraiment été le cas en 2002 lorsque cet essai est sorti, force est de constater que le « li-li bo-bo » – que pourtant nous n’apprécions pas – aura cette fois-là eu raison. Puisque, quelques années plus tard, Soral se vantera d’avoir écrit certains discours de Jean-Marie Le Pen. Rien d’étonnant quand on voit à quel point les thématiques fascistes et poujadistes sont au cœur de la « pensée » soralienne.
Dans une conférence de mars 2009, entre une référence à la propagandiste du IIIe Reich Leni Riefenstahl et une dénonciation de l’ « idéologie maçonnique », Soral trouve quand même le temps de se montrer choqué par le tribunal de Nuremberg (« On tue tous les nazis, parce que c’était le Mal donc on les raye de la planète terre. ») et par l’épuration à la Libération… Cette conférence se déroulait pourtant à l’initiative du Parti Populiste (extrême-droite), dont le programme mentionne le rétablissement de la peine de mort pour les auteurs de « crimes de guerre, […] assassinats, actes de barbarie, tortures d’innocents », donc on ne voit pas trop pourquoi Soral s’indigne des exécutions de nazis et de collabos (à moins qu’il ne considère pas les Juifs, les Tsiganes et autres communistes qui ont été massacrés comme de « vrais » innocents ?). Soral estime aussi que « de toute façon, le métissage c’est la violence » … Assertion guère compatible avec celle-ci, également de son « cru » : « On [le peuple français ?] est un métissage réussi puisque cohérent, lent, accepté, etcetera. » Alors, le métissage c’est la violence, oui ou non ? Comme nous l’avons vu précédemment, Soral se fiche pas mal de s’empêtrer dans ses contradictions puisqu’elles sont « dialectiques ».
Soral nous offre encore un magnifique exemple de « dialectique » quand il déclare : « quand on est marxiste, on doit fonctionner sur des concepts marxistes, quand on abandonne tout ces concepts pour se fonder sur des concepts petits-bourgeois, on se casse la gueule » avant d’affirmer que « pour faire quoi que ce soit de subversif en politique », il a plus confiance dans les « patrons de bistrot, les chauffeurs de taxi et ce qu’on appelle la petite-bourgeoisie » que dans les profs et les étudiants. Karl Marx voyait-il dans ces catégories de population une force révolutionnaire ? A-t-il prôné la dictature des patrons de bistrot ? Ou bien écrit « petits-bourgeois de tous les pays, unissez-vous » ? Soit Alain Soral a accès à des textes cachés de Marx, soit – c’est plus probable – il se sert, pour appuyer ses théories bancales, de ces mêmes « concepts petits-bourgeois » qu’il reproche à d’autres d’utiliser.
Typiquement poujadiste est la défense soralienne du « petit patron », prétendue victime de la « persécution fiscale » et de la « méchanceté des prudhommes ». Soral se livre à cet exercice en se réclamant notamment de « Michéa »… On le comprend : pour réussir la prouesse de défendre ouvertement une fraction du patronat tout en restant « marxiste-compatible », il fallait au moins la caution d’un intellectuel qui se réclame du Socialisme (et pas de la « gauche » : dans l’esprit de Michéa, ce n’est pas la même chose… c’est même antinomique)… Au passage, Soral se livre à des reproches (malheureusement !!) infondés concernant Arlette Laguiller : selon lui, dans ses discours, elle ne ferait pas de différence entre petit patronat et grand patronat… En réalité, dans ses interventions, cette réformiste patentée de Laguiller flétrit presque uniquement le « grand patronat »… comme si les autres patrons étaient plus respectables !
Soral ressort également une ruse habituelle du fascisme pour servir de « paratonnerre » à la bourgeoisie en temps de crise économique : il dénonce régulièrement et avec insistance le « capitalisme financier spéculatif » et la « finance mondiale spéculative », espérant que les exploités ne s’apercevront pas que le problème est plus global et que c’est toute la société de classe (Alain Soral compris) dont ils doivent se débarrasser. Dans « Qu’est-ce que le national-socialisme ? », texte daté de juin 1933, Trotsky remarquait déjà que « tout en se prosternant devant le capitalisme dans son entier, le petit bourgeois déclare la guerre à l’esprit mauvais de lucre. »
Cette autre sentence soralienne participe de la même logique du « paratonnerre » : « Ce monde [du marché] est porté par les élites blanches occidentales judéo-protestantes » Il s’agit ici, en réduisant le capitalisme à ses seuls partisans juifs ou protestants, d’épargner le catholicisme (dont Soral se réclame – entre mille autres « étiquettes », il est vrai !) ainsi que les Arabes et/ou musulmans dont Soral veut se faire de nouveaux alliés, convaincu qu’il est que « dans l’imaginaire politique africain ou maghrébin, c’est un type de gauche Le Pen, hein… et même d’extrême-gauche parce que c’est pas des régimes très cools là-bas. »
Au cas où vous en auriez douté, Soral manie fort bien la théorie du complot et a des talents certains en matière de réécriture de l’Histoire : « [Les Noirs] étaient issus de l’empire colonial qu’ils ne détestaient pas particulièrement d’ailleurs, en dehors de certaines élites financées souvent on sait pas trop par qui… » Comme dirait un chanteur sarkozyste : « Ah ! Le temps béni des colonies… » Eh oui, Soral, c’est bien connu : les colonisés ne détestaient pas particulièrement la puissance coloniale, cette dernière a décidé d’elle-même, spontanément et sans pression d’aucune sorte, de quitter le continent africain et, d’ailleurs, depuis la décolonisation, la France a totalement cessé de s’immiscer dans les affaires intérieures du Gabon, de la Côte d’Ivoire, du Tchad ou du Togo…
Enfin, dans la rubrique « comment, par la calomnie, l’extrême-droite assassine Jaurès une seconde fois », cette citation : « La position de Le Pen est très respectable et très cohérente, même sur le plan de l’immigration, du racisme, etcetera, elle est très saine, c’est une position de patriote français de gauche du début du siècle, c’est la position… il serait même à la gauche de Jaurès aujourd’hui ! » … Sûrement, oui !! Le Pen est à peu près autant à la gauche de Jaurès que l’était l’homme qui l’a abattu, Raoul Villain, qui fut membre du mouvement catholique du Sillon et du groupe d’étudiants « nationalistes » de la « Ligue des jeunes amis de l’Alsace-Lorraine »…
4°) Antisémitisme
L’antisémitisme, ce socialisme des imbéciles, est très apprécié d’Alain Soral. Il s’agit, là encore, de détourner la colère populaire vers des boucs-émissaires. Mais ce brave Soral, décidemment très prévoyant, n’a pas attendu la crise économique pour distiller son poison. En 2004, déjà, il déclarait : « Quand avec un Français, Juif sioniste, tu commences à dire ‘y a peut être des problèmes qui viennent de chez vous. Vous avez peut-être fait quelques erreurs. Ce n’est pas systématiquement la faute de l’autre, totalement, si personne ne peut vous blairer partout où vous mettez les pieds.’ Parce qu’en gros c’est à peu près ça leur histoire, tu vois. Ça fait quand même 2500 ans, où chaque fois où ils mettent les pieds quelque part, au bout de cinquante ans ils se font dérouiller. Il faut se dire, c’est bizarre ! C’est que tout le monde a toujours tort, sauf eux. Le mec, il se met à aboyer, à hurler, à devenir dingue, tu vois. Tu ne peux pas dialoguer. C’est à dire, je pense, c’est qu’il y a une psychopathologie, tu vois, du judaïsme sionisme (sic !) qui confine à la maladie mentale. » …Puis, cette année : « Il y a quand même un milliard de chrétiens qui s’excusent face à 15 millions de Juifs… C’est quand même bizarre, il a dû se passer quelque chose pour qu’on soit obligés de s’humilier à ce point là, que notre pape soit obligé de demander pardon parce qu’il y a un évêque ultra-marginal qui a dit trois conneries » Les « conneries » de Richard Williamson étant « juste », pour rappel, ses déclarations selon lesquelles « 200 000 à 300 000 Juifs ont péri dans les camps de concentration, mais pas un seul dans les chambres à gaz. »
Intéressante également, cette déclaration de Soral qui reprend le stéréotype, popularisé par le Protocole des Sages de Sion, du Juif fauteur de guerre : « M. Finkielkraut était pro-croate, M. Bernard Kouchner… euh… M. Cohn-Bendit… euh nan pas Cohn-Bendit… C’était Bernard-Henri Lévy, il était pro-bosniaque, ils ont chacun choisi leur camp afin d’attiser la haine et la violence. On ne sait pas trop pourquoi, ils ont dû tirer ça à pile ou face… » Au risque de décevoir Soral et ses groupies, il est important de souligner que l’anéantissement de la République fédérale socialiste de Yougoslavie a des causes multiples et complexes, n’ayant rien à voir ni avec Finkielkraut ni avec BHL. Pire encore : Finkielkraut et BHL n’auraient jamais existé que cela n’aurait strictement rien changé au sort des peuples des Balkans.
Courageux mais pas téméraire, Soral, peut-être lassé des agressions physiques et des décisions de justice défavorables, se replie la plupart du temps sur des propos plus allusifs visant « l’autre d’une telle communauté que je ne nommerai pas », stigmatisant Daniel Cohn-Bendit en tant que « parasite de la société française… qu’il insulte ! » ou affirmant : « La France [que les mecs de banlieue] n’aiment pas, je ne l’aime pas non plus… C’est la France de Bernard-Henri Lévy, je ne l’aime pas non plus. » Que l’on soit bien clairs : les personnalités auxquelles Soral s’en prend sont souvent méprisables. Seulement, bien d’autres le sont tout autant et dont Soral ne pipe pourtant pas un mot. Et il n’est pas compliqué de comprendre quel est sans doute le but – et quel sera assurément le résultat – des envolées soraliennes visant Bernard Kouchner, Alexandre Adler, BHL, Jacques Attali, Laurent Fabius, Alain Finkielkraut, Élisabeth Lévy, etcetera. Ces diatribes permettent à Soral de passer pour un type qui ose s’en prendre aux « puissants » alors qu’elles ont pour fonction objective, en ne visant que des personnalités à l’origine ethnico-religieuse (supposée !) commune, d’épargner la bourgeoisie dans son ensemble en détournant le prolétariat des approches strictement classistes.
5°) Stalinisme
Soral a gardé de graves séquelles de son passage par le Parti dit « Communiste ». Il n’hésite pas à qualifier la CGT de « réseau de résistance ou d’opposition traditionnelle » alors que cela fait au moins sept bonnes décennies que la Confédération Générale de la Trahison est un obstacle aux tentatives d’émancipation des prolétaires. Pour Soral, « tout ce qui est de l’ordre de la violence […] et de la guerre civile, c’est forcément un truc qui affaiblit la France. » Ce Soral qui s’oppose à la violence et à la guerre civile au nom du salut de la France n’a, contrairement à ses prétentions, rien d’un marxiste… mais c’est un parfait stalinien ! C’est avec ce même type d’arguments, avec cette même dévotion envers l’unité nationale que le P « C » F a, à trois reprises, saboté des situations révolutionnaires : en 1936 (Maurice Thorez, secrétaire général du P « C » F : « il faut savoir terminer une grève »), à la Libération (Thorez, toujours : « produire, produire, encore produire, faire du charbon c’est aujourd’hui la forme la plus élevée de votre devoir de classe, de votre devoir de Français » et « La grève, c’est l’arme des trusts. »), en Mai 68 (Georges Séguy, secrétaire général de la CGT : « …ce mouvement lancé à grand renfort de publicité qui, à nos yeux, n’a pas d’autre objectif que d’entraîner la classe ouvrière dans des aventures en s’appuyant sur le mouvement des étudiants. »).
Il arrive aussi à Soral de s’attaquer au « Capital apatride » et au « Capital nomade ». C’est cette même idée qu’il développe lorsqu’il affirme dans une interview que « tous les internationalistes aujourd’hui sont des gens de droite, par essence, tu vois… » Notons en passant que, trois minutes plus tôt, dans cette même interview, il affirmait : « Je ne crois pas à l’essentialisme, les gauchistes essentialistes m’emmerdent, ce sont des crétins et des petits cons ». Pour en venir à ce que révèle, sur le fond, cette citation, Soral – ce « crétin » et ce « petit con » d’essentialiste (ce sont ses termes) – reprend à son compte la vieille antienne stalinienne qui affirme que, par opposition au Capital qui n’a pas de frontières, qui est « cosmopolite », les travailleurs se doivent d’être nationalistes. C’est ballot : Soral le stal’ a oublié que le Manifeste du parti communiste se termine par un appel à l’union des prolétaires de tous les pays…
6°) Apologie de régimes répressifs
Il n’y a pas besoin de creuser bien longtemps pour s’apercevoir que Soral est contre-révolutionnaire : il suffit de regarder quels régimes et quels chefs d’Etat il admire ! Saddam Hussein (entre autres) est rangé par ses soins dans la catégorie des « chefs d’Etat locaux de puissances alternatives ». Alternatives à quoi ? Sûrement pas au capitalisme, en tout cas ! Le premier fait d’armes de Saddam Hussein est la participation à une tentative d’assassinat, en 1959, du général et Premier ministre marxisant Abdul Karim Qasim qui, l’année précédente, avec d’autres militaires, avait renversé la monarchie iraquienne. Une fois arrivé au pouvoir (avec le soutien des Etats-Unis), à la tête du parti Baas, Saddam Hussein a réprimé férocement ses opposants, notamment les membres du Parti Communiste Irakien (ce qui n’a pas empêché Moscou de continuer à soutenir le régime baasiste… ça en dit long sur la teneur en socialisme de la bureaucratie stalinienne).
Soral fait également l’apologie de Poutine, ex-membre du KGB et bourreau du peuple tchétchène qui, en fait d’« alternative », a surtout parachevé le rétablissement du capitalisme privé en Russie (ouverture à la concurrence du fret ferroviaire, baisse du taux d’imposition sur les sociétés…) et restreint les déjà peu nombreuses libertés démocratiques dont bénéficiaient les Russes ( journalistes assassinés, opposants emprisonnés, désignation par le Président et non plus élection des gouverneurs des sujets de la Fédération de Russie, grande impunité accordée aux membres des groupes fascistes/néonazis qui commettent de nombreuses exactions).
Autre objet d’admiration de Soral : la République islamique d’Iran, régime théocratique où les militants des organisations de gauche ont été exécutés par milliers suite à la contre-révolution islamique et où les minorités (kurdes, arabes) sont soumises à de multiples brimades. Ce régime qui tente de fédérer sa population autour de discours hostiles à l’Occident, aux Etats-Unis, à Israël, sait pourtant miser sur plusieurs lièvres à la fois : dans les années 80, il n’a pas hésité à acheter des armes aux Etats-Unis (qui se sont servis de l’argent récolté grâce à ces ventes pour financer une guérilla d’extrême-droite au Nicaragua : c’est la fameuse affaire Iran-Contra) et à Israël. Les dirigeants iraniens sont également ravis de la décision des Etats-Unis et de la dictature européiste de classer comme organisation terroriste l’Organisation des Moudjahiddines du Peuple Iranien (OMPI), et ils ont sûrement vu d’un bon œil les perquisitions visant l’OMPI opérées en France en 2003. La « lutte contre le terrorisme » (c’est-à-dire, en réalité : le terrorisme d’État) est décidemment sans frontières…
7°) Arrivisme et haine de classe
Soral qui reproche à BHL, Finkielkraut, Cohn-Bendit, etcetera (voir 4°)) leur capacité à retourner leur veste n’a peut-être pas tort sur le fond… Mais il est très mal placé pour parler, sa propre trajectoire politique étant marquée par de nombreux retournements de veste. Après avoir adhéré au mouvement punk, il rejoint le P « C » F. Il finit par quitter ce parti dans les années 90, une fois que l’Union Soviétique s’est cassé la gueule et qu’il s’est rendu compte – soixante ans après tout le monde, mais mieux vaut tard que jamais – que le P « C » F n’est pas révolutionnaire. Il qualifie son Abécédaire de la bêtise ambiante, paru en 2002, de « national-républicain » et paraît alors proche de Jean-Pierre Chevènement. Passade de courte durée puisqu’il se rapproche ensuite à grandes enjambées de l’extrême-droite, jusqu’à rejoindre l’équipe de campagne de Jean-Marie Le Pen en vue des présidentielles de 2007. Mais il est vrai que, dans l’interview où il annonçait son rapprochement avec le FN, Soral affirmait que, faisant cela, il rejoignait un parti « qui pèsera demain 25% minimum » (forcément, puisque « Le Pen, c’est le plus grand résistant au Système de France » !!). Quelle déception au soir du premier tour des présidentielles quand Le Pen, doublé sur sa droite (extrême) par un Sarkozy vraiment très décomplexé, n’obtient « que » 10,44% des voix. Pas grave, Soral a l’explication : « Le Pen mérite la France, mais je ne suis pas sûr que la France et les Français tels qu’ils sont aujourd’hui méritent Le Pen. » Dit plus clairement : les Français sont des cons. Venant de quelqu’un qui passe son temps à glorifier démagogiquement le « Peuple » et la « Nation », c’est plutôt cocasse… A l’échec du FN aux présidentielles vient s’ajouter l’échec, plus net encore, des municipales en 2008, ce qui fait que Soral doit commencer à se demander s’il a misé sur le bon cheval (blanc).
Soral annonce finalement son départ du FN le 1er février 2009, le parti n’ayant daigné lui proposer, en vue des élections européennes, qu’une place d’honneur sur la liste en Ile-de-France. Une simple place d’honneur à lui, Alain Soral, lui qui est « rebelle depuis l’âge de seize ans », vous vous rendez compte ?!? Comme l’aurait dit une de ses défuntes icônes staliniennes : c’est un scandÂÂÂÂle ! Mais puisqu’il ne veut surtout pas sombrer dans l’oubli et qu’il tient à faire parler de lui à tout prix, Soral se contente finalement d’une place de numéro 5 sur la liste antisém… pardon… « antisioniste » de Dieudonné. On ne sait jamais, dès fois que… Après tout, « les gens sont tellement cons, ils en redemandent… » et puis « un salarié, c’est comme un enfant ». Alors, qui sait ? Ces ânes-là iront peut-être voter…
Le grandissime Soral qui, lui, n’est ni un con ni un salarié, chie sur la Star Academy, les émissions d’Arthur, celles de Stéphane Bern… Le hic c’est que Soral n’a jamais hésité à aller faire la promo de ses bouquins de merde chez Thierry Ardisson ou Evelyne Thomas ! Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais… Soral semble paniqué à l’idée de retomber dans l’anonymat : « Si vous ne faites pas ce qui faut, vous êtes progressivement marginalisés, c’est-à-dire vous ne passez plus dans les grands médias, vous êtes un peu mal vus […] On voit bien ceux qui peuvent se maintenir et ceux qui sont marginalisés, et pourquoi […] Et cette marginalisation elle est bon… au niveau des médias évidemment, c’est-à-dire on est disqualifiés, on n’est plus invités, etcetera… Moi on voit très bien que j’passais beaucoup dans les émissions mais à un moment donné on n’m’a plus vu […] d’ailleurs les gens ne se posent même pas la question ‘tiens, on ne vous voit plus !’ » C’est qu’il doit également se demander comment il va faire pour écouler ses daubes fascistoïdes si, par malheur, il se voit privé de l’accès aux principaux médias et de la notoriété qui va de pair… Aiguillé par son ambition sans scrupules, Soral saura, s’il le faut, changer une énième fois son fusil d’épaule, trouver de nouveaux compagnons de route et de nouvelles tribunes d’où il pourra dégueuler sa prose pseudo contestataire qui, en fait, nuit exclusivement au prolétariat. A moins que ce dernier ne lui en laisse pas l’occasion…
sources :
- Alain Soral, Abécédaire de la bêtise ambiante, Jusqu’où va-t-on descendre ?, Pocket, Paris, 2003
- interview d’Alain Soral après qu’il ait annoncé qu’il rejoignait l’équipe de campagne de Jean-Marie Le Pen, fin 2006 (http://www.dailymotion.com/search/a… )
- interview d’Alain Soral suite au premier tour des dernières présidentielles, 22 avril 2007 (http://www.dailymotion.com/related/… )
- Alain Soral, conférence à Fréjus, 23 mai 2008 (http://www.dailymotion.com/relevanc… et http://www.dailymotion.com/relevanc… )
- Alain Soral, conférence « Vers la gouvernance globale » à l’invitation du Parti Populiste, 9 mars 2009 (http://www.dailymotion.com/relevanc… )
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 19:39
Mouhahahah, mettre un texte anti Soral venant d'un site anarchiste, fallait oser vraiment, je suis écrouler de rire.
Maintenant
Messages : 557 Date d'inscription : 28/04/2011
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 19:40
C'est du rire nerveux non ?
Y'a quoi de drôle ?
En tout cas merci de ton intervention constructive.
orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 19:46
Maintenant a écrit:
C'est du rire nerveux non ?
Y'a quoi de drôle ?
En tout cas merci de ton intervention constructive.
Renseigne toi sur Jean-Marc Rouillan, et après on en reparle
Maintenant
Messages : 557 Date d'inscription : 28/04/2011
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 19:50
Cette personne n'a rien à voir avec ce dont on parle ici, tu es HS.
Sinon, quelque chose à dire sur les arguments donnés ou bien ?
orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 19:58
Maintenant a écrit:
Cette personne n'a rien à voir avec ce dont on parle ici, tu es HS.
Sinon, quelque chose à dire sur les arguments donnés ou bien ?
Je répète MA question et je la pose également à ceux qui lirons le sujet qui est Jean-Marc Rouillan ?
Hs ? ah oui dis moi pourquoi le suis-je ?
Quand on veut faire le procès et juger du combat d'un tel homme, il faut quand même avoir un minimum d'argument et faire très attention à ses sources.
De toute manière j'ai confiance aux membres qui ne manquerons pas d’apprécié à sa juste valeur une tel démarche, alors non je ne suis pas HS, vu que je fais direct référence à la non validité de ton liens accusateur.
orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 20:02
Alain Soral-Août 2012 09/25 - Bakounine, JM Rouillan et la stupidité gauchiste
Dernière édition par orné le Ven 10 Mai 2013 - 20:07, édité 1 fois
Maintenant
Messages : 557 Date d'inscription : 28/04/2011
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 20:05
J'ai peut-être raté quelquechose mais ce texte n'est à ma connaissance pas issu de la prose de ce Rouillian.
Donc non seulement tu fais du HS, mais en plus tu t'attaques à la source (éventuelle) et pas aux arguments ce qui est un procédé de manipulation bien connu des rhétoriciens.
Quitte à poser des questions sans rapport pourquoi ne pas me demander la recette de la tarte aux quetschs ?
orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 20:10
C'est pas grave maintenant que tu ne puisse comprendre, on est habituer les autres eut comprendrons et apprécierons.
Maintenant
Messages : 557 Date d'inscription : 28/04/2011
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 20:11
Encore une fois merci d'être aussi constructif.
Invité Invité
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 20:24
Soral c'est du show bizz, la télé et la pub et les stratégies de markéting sont profondément encrées dans ses gènes....
Petite anecdote : Un adhérent motivé d’ER (Alex) a décidé un jour de monter la boutique ER, au départ, Soral s’en foutait complétement, c’était genre "ouais, ouais faites ce que vous voulez" …
Donc, Alex lance le projet, en se disant, ER est une association, nous avons besoin d’argent pour les tracts, les affiches, etc …
Une belle initiative. Il s’avère qu’en fait, sur 2 semaines – 1 mois, on s’est rendu compte que la boutique rapportait pas mal d’argent ( + ou – 2000 euros par mois, et c’était que de le début). Tout d’un coup, Soral s’y intéresse et que fait-il ?
Comme il ne peut pas accéder à l’argent, car appartenant à une association, il décide de monter une autre boutique à son nom "KK" sous un prétexte complétement frauduleux. Certains camarades, dont moi, faisons remarquer l’arnaque, y compris à Soral, qui ballait nos inquiétudes d’un revers de la main. Finalement, après avoir viré les éléments intelligents, il liquide la boutique ER (vous pouvez vérifier sur le site) et lance sa propre boutique. Bilan :
Le pognon qui allait à l’association, va directement dans la poche de Soral"
Dans son Show-monologue nombriliste et auto-satisfait, Soral distribue les bons points (pour ses proches) et les mauvais points + les insultes pour les autres. quelques petites analyses bien pensées afin de fourguer ses conclusion toujours binaires et nauséabondes : C’est de la faute des Satano-Talmudo-Soinistes-Francs-Macs ect...
Le tout, de plus en plus saupoudré de propos religieux, superstitieux et de prophéties dignes de madame Soleil... Le cerveau déjà bien embué de ses adeptes s’en trouve alors encore plus obscurci par tout ce fatra ideologique....
Un lien intéressant sur les Témoignages d’anciens soraliens… du lourd !! : http://danslapeaudalainsoral.wordpress.com/temoignages-danciens-soraliens/
Les fondateurs d'égalité et réconciliation : Soral et Péninque ..
Philippe Péninque est aussi et surtout connu pour avoir été un des dirigeant du GUD (groupuscule d'extrême droite ultra libérale réputé pour sa violence contre les chômeurs, les étrangers, les écolos, ect...) : http://reflets.info/affaire-cahuzac-ca-va-devenir-complique-pour-le-gud-et-marine-le-pen-de-faire-de-la-recup/
Les amitiés satanistes de Soral : http://danslapeaudalainsoral.wordpress.com/2012/09/19/les-amities-satanistes-maconniques-et-homosexuelles-dalain-soral/
Ect, ect, ect.... bref, faut se méfier de ce genre de groupuscule...
orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 20:45
C'est déjà quelques peut plus détailler que l'ouverture du sujet si haut avec juste un texte fort peu crédible d'anarchistes en mal de reconnaissances au vue de leurs leader délinquant et assassin.
Mais bon, j'ai parcouru les liens et....ce n'est que des accusations insinuations arbitraires et mesquines venant de détracteurs jaloux de personnes évincées on ne saura jamais pour quelle raison....
Bref Soral dérange, Soral dit tout haut se que certain pense tout bas, Soral pointe les sujets qui fâche, et ose aller au bout des problèmes sociétal, économiques et politiques.
Quand on se lance dans une telle cause on a forcément des détracteurs et pire des ennemis, mais il le sais, et ne faiblit pas pour autant.
Cependant pour se qui est de son idéologie, je ne suis pas spécialement partisan, surtout que je ne crois en aucun courant politique, mais cela ne m’empêche pas d(apprécier se qu'il dénonce et de quelle manière, de plus les discussions de clocher, très peu pour moi, la messe est dite houhouhou.....
Maintenant
Messages : 557 Date d'inscription : 28/04/2011
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 20:59
Citation :
Extrême droite : "Comprendre l’Empire, le cas Alain Soral
Alain Soral s’est fait connaître du grand public dans les années 90 en faisant le pitre dans diverses émissions de variété et en publiant plusieurs livres, dont la « Sociologie du dragueur » en 1996, où l’auteur nous explique ses meilleures techniques de drague, suivi de « Vers la féminisation » en 1999, brûlot antiféministe. Il sera d’ailleurs invité dans les émissions les plus abrutissantes, en se présentant comme sociologue, dans « C’est mon choix » notamment (« Pour ou contre le machisme d’Alain Soral ? »), où il défend avec verve ses thèses obscurantistes contre l’égalité homme-femme, en les enrobant d’un vernis marxiste, sur lequel nous allons revenir.
Politiquement, il milite quelque temps au PCF au début des années 90, mais signe un appel, « Vers un front national », en 1993, qui réclame l’instauration d’une « politique autoritaire de redressement du pays » et la constitution d’un « front » regroupant pêle-mêle « Pasqua, Chevènement, les communistes et les ultra-nationalistes », et qui conclut en appelant à la « grandeur des Nations » contre « le sionisme international, la bourse de Francfort, et les nains de Tokyo ». Il vire donc progressivement à l’extrême-droite et se rapproche des thèses nationalistes, souverainistes, autoritaires, avec comme fer de lance l’antisémitisme, qui constitue le centre névralgique de la pensée torturée d’Alain Soral et de ses admirateurs.
Il rejoint donc naturellement le Front National en 2005, après avoir voté Le Pen en 2002 mais le quitte, n’ayant pas réussi à obtenir une place de tête de liste dans le parti mais également pour des divergences idéologiques (sur lesquelles nous allons revenir), et participe ensuite à une « Liste antisionniste » en 2009 pour les élections en Île-de-France avec son désormais ami Dieudonné (qu’Alain Soral a lui-même pourtant critiqué vertement dans son ouvrage « Abécédaire de la bêtise ambiante », mais lors d’une rencontre, ils se réconcilient, et seront désormais unis sous la banière de l’antisémitisme, sous couvert d’antisionisme). Il fonde également un groupuscule centré autour de sa personne, où il se fait appeler « Président », « Egalité et réconciliation », principalement actif sur internet, avec la publication régulière de vidéos de monologues de leur chef sur Youtube.
Ce personnage a publié l’année dernière un ouvrage retraçant les grandes lignes de sa pensée, intitulé modestement « Comprendre l’Empire », et constitue probablement l’ouvrage d’extrême-droite récent le plus lu en France et dont il mérite de s’attarder dans ce contexte de fascisation des esprits, marqué par le score historique du FN.
L’ouvrage débute par une présentation historique de la révolution française, où l’auteur pourfend « ceux qui croient encore à l’absolutisme royal » en nous décrivant la royauté comme généreuse, désintéressée, avec un peuple français plutôt victime de la Révolution et une paysannerie qui ne demandait rien à personne. Nous avons déjà un terreau fasciste, monarchiste, nostalgique de l’Ancien Régime dès les premières pages, avec un appel pour le peuple à la soumission devant la dictature et l’obéissance à la classe dirigeante, appuyée par une ridicule glorification de l’Eglise, qui aurait « atténué la violence consubstantielle au pouvoir », là où elle a au contraire maintenu pendant des siècles le Tiers-Etat dans l’ignorance et l’obscurantisme, en tant que fidèle alliée de la Monarchie. Retour du complot judéo-maçonnique
Soral enchaîne sur son dada : les réseaux et la réactivation des théories conspirationnistes, le fameux complot judéo-maçonnique et mondialiste. Il dénonce ainsi « le pouvoir occulte de la franc-maçonnerie régnant en douce sur la démocratie française », ou « Le Siècle », réseau de bourgeois et du monde du show-biz, qui contrôlerait « la marche du pays ». Ainsi pour l’extrême-droite complotiste, tout pouvoir est forcément caché, et jamais là où il est vraiment, c’est-à-dire dans les mains des patrons et des politiciens. Ainsi selon Soral, les décisions politiques centrales ne se prennent jamais au sein du gouvernement ou à l’assemblée, mais dans d’obscures loges maçonniques, ou lors de dîners du Siècle, qui s’il est vrai sont critiquables, en tant que moyen pour les membres de la bourgeoisie de resserrer leurs liens, ne saurait constituer, en aucun cas, un lieu de décision politique central.
Cela nous amène logiquement au cheval de bataille de Soral et ce qui probablement le tient plus à cœur dans sa pensée : les Juifs. Le livre suinte la haine, dégoulinante, contre les Juifs tout au long des pages, et reprend cette idée de contrôle occulte de toutes les décisions par le lobby juif (« la caste maudite »), qui serait omniprésent, et qu’il s’agit de purger de France. Ainsi, le président de la République française irait « prendre ses ordres » au CRIF tous les ans, et, dans un élan antisémite, Soral n’hésite pas à comparer les Juifs, « l’aristocratie nomade », à « un asticot dans son fromage ». Ainsi au fil des pages, on comprend finalement que l’Empire, c’est en fait les juifs, qui seraient aux manettes des banques, ou de « la Banque » comme l’appelle Soral, et représente « les desseins maléfiques de l’oligarchie mondialiste ».
Alain Soral s’est plusieurs fois fait condamné par la justice française pour incitation à la haine raciale à la suite de propos antisémites, et de fait, dans ses interventions et ses écrits, il essaie au maximum de maintenir le flou sur sa pensée concernant les Juifs (et non les sionistes) et parle souvent de « la communauté qu’il ne peut pas nommer ». Mais l’antisémitisme constitue néanmoins la clé de voûte de l’ouvrage.
Concernant les classes sociales, là encore on aurait pu espérer des restes de la période de militantisme au PCF, et bien c’est peine perdue encore une fois. Ainsi, la lutte des classes est totalement occultée au nom des réseaux, où les syndicalistes et les patrons se retrouveraient et pactiseraient en douce. Ainsi, celui qui se prétend marxiste défend en réalité les intérêts des petits bourgeois, les « petits entrepreneurs » et appelle à la constitution d’une classe moyenne large, patriote, réconciliée sous le dogme de la Nation. Toute référence à un prolétariat ou à une bourgeoisie en opposition d’intérêts est désespérément absent et une meilleure distribution des richesses entre riches et pauvres semble une tâche beaucoup moins urgente que celle de démasquer le lobby juif. Comble du ridicule, il certifie même que Bakounine lui-même aurait appelé à l’élaboration d’une société de petits patrons et de petits propriétaires (p. 130) ! Le malheureux doit s’en retourner dans sa tombe. Soral en chien de garde du système
Soral prône donc la collaboration de classe entre le petit patron et son employé, ne parle jamais de grève ou de socialisation des moyens de production, démontrant encore sa vraie nature, de chien de garde du patronat et de l’ordre établi, ayant comme objectif stratégique unique de faire dévier la colère juste du peuple contre sa classe politique gouvernante et patronale pour la déchaîner contre les minorités juives.
La « haine du juif » le pousse à s’acoquiner avec le musulman (ce qui constitue une grande différence avec l’extrême-droite plus traditionnelle, du Bloc Identitaire, qui est, elle radicalement islamophobe), pour peu que ce dernier soit suffisamment intégriste et antisémite, ce qu’il appelle un « islam de résistance ». Ainsi, toute l’énergie d’Alain Soral et de sa troupe est consacrée à faire voter FN les musulmans (bien que n’étant plus au FN il soutient officiellement Marinne Le Pen), Alain Soral ayant d’ailleurs quitté le FN de par le fait que ce dernier refusait cette ligne stratégique, défendue par Soral, qui consiste à aviver la flamme patriotique chez les musulmans de France (pas tous, pour les « islamoracailles », Soral préconise la déchéance de la nationalité française et l’expulsion vers le Kosovo ou la Tchétchénie) pour les ranger dans le giron nationaliste, en faisant abandonner la tradition islamophobe propre à ce parti.
L’ouvrage continue logiquement par une critique féroce des partis d’extrême-gauche et des libertaires, « les idiots utiles », et de l’internationalisme ouvrier. Il est difficile pour l’extrême-droite de révéler le fond de sa pensée de manière directe, on assiste donc à une sorte de diatribe prétendument marxiste, selon laquelle les travailleurs sans-papiers devraient être expulsés, ne servant que les intérêts du Medef (Medef dont on ne parle que dans ce contexte et qu’on délaisse ensuite pour recentrer sur les Juifs, la Banque, l’Empire) et faisant baisser le salaire des nationaux. Mais, quand ces derniers, les « clandestins », s’organisent, luttent, et partent en grève contre leurs patrons du Medef, le FN et ses soutiens restent étonnamment silencieux. De plus, régulariser les sans-papiers permet qu’ils soient payés au smic et non des sommes dérisoires au noir. Bref, « dehors les immigrés ! » est bel et bien le message crasseux d’Alain Soral et de ses amis frontistes une fois retirée la poudre aux yeux marxiste, qui restent donc aujourd’hui comme demain, les ennemis des sans-papiers.
Celui qui passe à « C’est mon choix » conclut son livre par une critique invraisemblable de la spectacularisation des médias. Pour le reste, du grand n’importe quoi, et on ne peut être qu’impressionné par le caractère totalement aberrant de certaines assertions avancées par l’auteur. Ainsi, par exemple la révolution bolchevique de 1917 aurait été financée en sous-main directement par New York ( !) ou encore, résolument anti-écologiste, il n’hésite pas à nier tout simplement le réchauffement climatique, qu’il qualifie d’« arnaque ». Le fait que ce livre fasse autorité au sein de l’extrême-droite et que son auteur soit considéré comme un penseur de premier plan par ses fans dénote du caractère profondément anti-intellectuel de ce milieu et de sa haine de la réflexion et du savoir. Nous serons sauvés par l’Iran
Il appelle au soutien inconditionnel des pires dictatures pour lutter contre « l’impérialisme américain », avec en tête de file, par solidarité antisémite, la très glorieuse République islamique d’Iran, où il semble bon vivre. De la même manière, toutes les dictatures du Proche-Orient sont appréciées par Soral, et c’est avec une larme à l’œil qu’il les observe se faire renverser par les masses luttant pour la démocratie, ou décrit ces masses, dans un délire complotiste, en réalité pilotées par la CIA (elle-même contrôlée probablement par une loge maçonnique ; loge peut-être elle-même contrôlée par des banquiers juifs !).
Bref, « Comprendre l’Empire » est un essai tout à fait représentatif des principales caractéristiques de l’extrême-droite : l’incohérence, la contradiction, la provocation, la haine (des termes immondes tout au long de l’ouvrage, comme « gauche métisseuse »), la vulgarité et le double-langage, une incapacité à dire les choses en face, en utilisant par exemple des citations d’homme de gauche pour défendre des thèses fascistes au grand jour. Les militants d’Égalité et Réconciliation ne sont donc pas différents des militants d’extrême-droite plus classiques, à savoir des ennemis de la classe ouvrière et un cancer pour la fraternisation entre les peuples, qu’il s’agit de stopper avant la contamination à l’ensemble de l’organisme.
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 21:04
citation >Soral a compris que, s’il veut « ratisser large », il doit avoir un discours flou et changeant, et savoir « s’adapter à son public ». Ok c'est sûrement vrai
Tu penses que Hollande n'a pas eu un discours flou rappelles toi Martine Aubry qui disait parlant de lui quand c'est flou c'est qu'il y'a un loup
extrait de martine Aubry sur Hollande
La maire de Lille, candidate à la primaire socialiste, répondait jeudi matin aux questions de Jean-Michel Aphatie. Martine Aubry a trouvé qu'il y avait du "flou" chez François Hollande, son adversaire de la primaire, lors du débat qui les ont opposés la veille. "J'ai bien compris qu'il essayait de passer entre les gouttes quand je lui posais un certain nombre de questions", a-t-elle insisté. "Ma grand-mère disait : 'Quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup'", a-t-elle poursuivi. "J'ai essayé de mettre le doigt sur certains de ses loups". Martine Aubry a également accusé François Hollande d'avoir employé "des mots de droite" mercredi. http://www.rtl.fr/actualites/politique/article/martine-aubry-quand-c-est-flou-il-y-a-un-loup-7725974823
C'est pas pour te contrarier mais pratiquement tous les hommes politiques opèrent de la même façon malheureusement .
Maintenant
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Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 21:09
Tu as tout compris liliane, Soral est exactement comme ceux qu'il entend dénoncer : malhonnête et manipulateur.
orné
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Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 21:14
Maintenant a écrit:
Tu as tout compris liliane, Soral est exactement comme ceux qu'il entend dénoncer : malhonnête et manipulateur.
N'oubliez pas de part et d'autre de préciser que c'est votre point de vue on impose pas sur un forum.....
Invité Invité
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 21:15
Le problème quand même c'est que c'est pas Soral qui est au pouvoir mais Hollande actuellement , alors s'il faut dénoncer quelqu'un c'est bien ce dernier , c'est sa politique qui pèse sur notre vie , c'est pas Soral .
Invité Invité
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 21:16
Orné, l'internaute avisé peut rapidement definir le cas Soral : un opportuniste propagandiste qui se sert de sa facilité d'élocution pour "convertir" quelques faibles d'esprits malheureusement peu instruits (la plupart du temps dans nos banlieux) a ses fins personnelles...
Tu dis qu'il ose aller au bout des problèmes sociétal, économiques et politiques... rien de plus mensonger, jamais il ne parlera des véritables enjeux (sinon sa boutique coule), l'as tu une seule fois entendu parler de la "croissance et décroissance", de la répartition des richesses, ect...
Niveau "spirituel" on touche les bas fonds tellement les sources et les analyses sont "puériles" et orientées...
Un minimum de recherche permet de mieux analyser le personnage et son mouvement (notamment qui le compose... là c'est du très lourd ), à chacun de chercher et de se faire une opinion...
Pour les "chercheurs" indépendants idéologiquements, un seul mot vient à la bouche : clown
Invité Invité
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 21:17
liliane a écrit:
Le problème quand même c'est que c'est pas Soral qui est au pouvoir mais Hollande actuellement , alors s'il faut dénoncer quelqu'un c'est bien ce dernier , c'est sa politique qui pèse sur notre vie , c'est pas Soral .
Fais un sujet sur Hollande... là on parle du cas Soral
orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 21:23
Uru_anna a écrit:
(...)
Niveau "spirituel" on touche les bas fonds tellement les sources et les analyses sont "puériles" et orientées...
Un minimum de recherche permet de mieux analyser le personnage et son mouvement (notamment qui le compose... là c'est du très lourd ), à chacun de chercher et de se faire une opinion...
Pour les "chercheurs" indépendants idéologiquements, un seul mot vient à la bouche : clown
Je pense que tu m'a mal lu, j'ai bien préciser que je n’adhère pas à son courant de pensée ayant le miens et étant moi même chercheur indépendant, c'est juste qu'il ne me vienne pas à l'idée de faire des procès d'intention, merci j'en ai eux ma part.
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Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 21:25
@uru anna
Je suis désolée mais j'argumente comme je l'entend , j'ai cité pour celà une phrase de votre texte . Maintenant si tu veux que je ne parle que de Soral avec ton prisme de vue y'a plus débat , bonne continuation .
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Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Ven 10 Mai 2013 - 21:32
liliane a écrit:
@uru anna
Je suis désolée mais j'argumente comme je l'entend , j'ai cité pour celà une phrase de votre texte . Maintenant si tu veux que je ne parle que de Soral avec ton prisme de vue y'a plus débat , bonne continuation .
Comme disait ma grand mère, ne mélangeons pas les torchons et les serviettes...
Si tu as une analyse qui rapproche le sujet du topic (Soral) à Hollande, vas 'y !
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Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Sam 11 Mai 2013 - 0:32
Soral explique lui même d'ou lui vient ses financemnents
Sa liste anti sioniste qui a eu pratiquement aucune voix a couté 3 millions d'euros
Il trouve cela tres beau et artistique
d'ailleurs une phrase a du lui echapper
"Donc à un moment donné ça veut dire quoi, si je vais en politique je suis l'homme d'une puissante étrangère, ce qui est déjà très louche, je ne m'appartiens plus"
il finit par dire le partie antisioniste était tres drole, c'etait du spectacle avec dieudoné comme animateur
c'est pas un peu délirant ses propos ?
tout est fun pour lui en gros avec 3 millions d’euros ça a du etre un beau spectacle, il s'est bien amuser en plus ses amusements s'est pas a la portee de toute les bourse non ?
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Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Sam 11 Mai 2013 - 1:12
Quand il y a du bon... il y a du mauvais et vice versa... le probleme c'est de visé la personne.. le message lui est t'il compris? Je ne connais pas ce soral, politique francaise dsl. mais ce qu'il dit est il completement depravé ou y a t'il une verité caché?
analogie:vous avez vue le film 23? le mec focus sur le chiffre et sa vient a l'envahire sa vie... si ont focus sur une personne pour lui trouver des poux, c'est sur ont va trouver. Bien sur dans cette histoire, la manipulation peut etre de mise donc grosso modo, écouté votre coeur et ce qui va a l'encontre de cela laisser passé ^^
rien
Messages : 164 Date d'inscription : 07/09/2011 Age : 34
Sujet: Re: Comprendre Alain Soral Sam 11 Mai 2013 - 4:15
C'est clair que Soral possède un bon côté provocateur dont il aime en jouer, d'autant plus qu'il sait que pour avoir de l'effet dans les médias il faut savoir créer la polémique, donc limite à grossir le trait et à "déraper" pour attirer l'attention et donc être entendu.
Il n'y a pas d'incohérence, puisqu'une personne, tout anti-système qu'elle soit, est obligée d'utiliser des outils du système puisqu'elle évolue dans le système. C'est comme un communiste, bien qu'il soit opposé à la propriété privée et à l'enrichissement personnel, tant qu'il vit dans un système capitaliste il est bien obligé de faire avec...
Reste ses analyses pertinentes et son combat quotidien. Cela vaut-il la peine qu'on s'acharne sur le ton de ses discours. Il parle comme les gens de tous les jours et pas comme une grenouille de bénitier. Et alors ? Moi perso, ça ne me choque pas, ça me fait souvent (sou)rire et ça me "rassure" dans un sens. Mais bon libre à toi de vouloir faire interdire soral du forum, c'est ton combat pas le mien car je suis pour la liberté d'expression et pas pour un monde de censure où tu serais un parfait flic de la pensée unique^^
Bonne chance maintenant et n'oublie pas qu'avant de combattre des idées faut il avoir soi même des idées sinon ton combat ne sert à rien^^