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Sujet: Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire? Ven 26 Mai 2017 - 23:41
Rappel du premier message :
Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire?
par Danielle J. Duperret
Dans l’article précédent sur Nos pensées et le contrôle de notre système immunitaire, nous avons jeté des bases en parlant de l’histoire de la psycho-neuro-immunologie. C’était pour le passé. Que nous réserve l’avenir ?
Une des recherches les plus prometteuses dont j’ai eu vent est un genre de biofeedback très avancé.
Imaginez porter des lunettes spéciales contenant un écran vous montrant l’état d’une tumeur ou d’une maladie à laquelle vous faites face ; ces lunettes et vous-même êtes reliés à un logiciel de biofeedback.
Nous savons que nos pensées peuvent influencer notre système immunitaire ; le logiciel de biofeedback surveille vos émotions (provenant de vos pensées) et vos réactions et les projette sur l’écran.
À un certain moment, vous remarquez, sur l’écran, que la tumeur commence à décroître ou que la maladie perd du terrain.
En vous avertissant, le logiciel vous permet de prêter attention à l’état dans lequel vous vous trouvez à ce moment précis, pour que vous puissiez y rester et que vous parveniez à y revenir, à loisir… jusqu’à ce que la tumeur ou la maladie disparaisse.
Ces recherches sont en cours… Le logiciel est déjà en usage… les lunettes à écran pas encore.
Que faire en attendant ?
La relaxation et l’imagerie semblent être les deux modalités les plus prometteuses pour l’autoguérison ; elles n’ont pas besoin d’instrumentation compliquée et coûteuse. C’est durant la relaxation que le corps se guérit. Si l’on invite le subconscient à nous guider par des images de relaxation appropriées à la dysfonction, cela accélère considérablement le processus.
D’un autre côté, on peut aussi consulter des ouvrages qui nous aideront à comprendre notre état et nous mettrons peut-être sur la piste de la guérison.
Les émotions qui nuisent à la santé
Souvenez-vous que nous sommes formés d’énergie qui vibre à des fréquences différentes.
Toute émotion à une fréquence particulière ; certaines nous conduisent vers la santé, d’autres vers la maladie et même la mort. Bien que je me méfie des plats tout préparés quant aux interprétations que l’on donne aux maladies, j’ai trouvé un auteur qui semble avoir un discernement exceptionnel et qui « voit juste » dans la plupart des cas. Par contre, la source de l’émotion qu’il mentionne, qui conduirait à la maladie, ne me semble pas aussi exacte, à moins que l’on ne tienne compte de l’ADN émotionnel ou des vies antérieures, selon vos croyances.
Le Dr Narayan Singh Khalsa, Ph.D., a fait une étude extensive reliant les sentiments aux troubles physiques.
Les émotions qui causent le plus de problèmes de santé, selon lui, sont : être critique, en colère, avoir du ressentiment, être accablé de culpabilité, de honte, avoir un chagrin profond ou vivre dans la crainte et l’angoisse.
Le Dr Khalsa décrit ces émotions :
Une attitude critique provient d’un sentiment de vouloir tout contrôler et peut nous amener à des problèmes d’arthrite. pensées système immunitaire
La colère provient d’avoir buter sur des obstacles qui n’ont pas été surmontés et que l’impuissance ressentie est projetée sur les autres et sur l’Univers. Les problèmes qui en résultent peuvent prendre la forme de furoncles, de sensations de brûlures, de fièvre, d’infections ou d’inflammations.
Celui qui éprouve du ressentiment a souvent été plongé dans une situation où il s’est senti être victime et impuissant, ce qui le ronge à l’intérieur et peut amener le corps à développer des tumeurs et des cancers.
La culpabilité, c’est de la colère tournée sur soi-même. On se punit et on se fait mal. L’emphysème et l’herpès peuvent en résulter.
La honte est un sentiment profond de culpabilité généralisée, qui s’attaque au sang et au foie.
Le chagrin profond fait suite à une perte ou à la privation et touche en général les poumons, les reins et la vessie.
Vivre dans la crainte et l’angoisse met le système en alerte constante, fatiguant les glandes surrénales. On est la proie au stress, avec ses réactions de fugue, fuite ou paralysie. La digestion et le système immunitaire en pâtissent.
Toutes ces émotions sont des émotions qui peuvent être saines, si elles sont passagères.
Un des médecins avec lequel je travaillais disait que les émotions ne sont que de l’énergie en mouvement… (e-motion = energy in motion) ; elles doivent nous traverser mais pas s’incruster. C’est lorsqu’elles restent bloquées qu’elles causent des problèmes.
Spirituellement, le mal-être peut également provenir d’un sentiment d’isolement ou de séparation d’avec Dieu, l’Univers ou cette puissance supérieure qui crée un vide lorsque nous nous sentons déconnectés.
Le mal-être a un message important : quelque chose doit changer!
Prêtez attention aux signes précurseurs
Un cancer, par exemple, ne nous tombe pas dessus d’un jour à l’autre. Il y a une période d’incubation qui peut aller de 6 mois à 20 ans.
Lorsque vous obtenez un diagnostic, posez-vous les questions suivantes : quels étaient mes sentiments, mes pensées, mes fantaisies, mes rêves, ainsi que les événements durant cette période de ma vie ou la précédant ? Quel événement traumatisant pourrait être à la source de mon problème maintenant ? Qu’est-ce que je n’ai pas digéré ?
En général, on trouve un choc quelconque, qui n’a pas été résolu, entre 6 et 12 mois précédant la dégradation de la santé. La détérioration, allant de la phase 1 à la phase 8 (voir le schéma ci-dessous), peut se faire très progressivement ou très rapidement, selon les cas.
Il faut aussi tenir compte du fait que les maladies catastrophiques et dégénératives ont plus d’une source de déséquilibre. Pensons au mode de vie, à l’alimentation, à l’environnement, etc. La plupart des gens de nos jours réalisent l’importance de l’alimentation dans le bien-être, mais omettent souvent de faire le lien entre les émotions et le mal-être, sujet de la psycho-neuro-immunologie.
Exemples de troubles physiques pouvant avoir commencé par des problèmes psychologiques
Ne prenez pas les exemples suivants comme paroles d’Evangile. Bien que le pourcentage justifiant un rapport entre le physique et le psychologique soit étonnamment précis, il n’est pas garanti à 100 %.
Je donne ci-dessous quelques exemples pour démontrer que les études qui ont été faites confirment que les pensées et les émotions ont un effet sur le bien-être.
Rappelons que les pensées/émotions influencent le système nerveux, qui influence le système immunitaire.
Les analyses du Dr Khalsa remplissent un manuel de 450 pages ; je n’en donne ici que quelques détails.
A – Douleurs Abdominales elles commencent souvent suite à une expérience intense de crainte de ne pas pouvoir survivre ; 2. tendance à être perfectionniste et à vouloir s’occuper de tous les détails ; 3. avoir une nécessité compulsive de « sauver » les autres.
B. Bronchite La crainte, la tension et un sentiment d’instabilité règnent souvent chez ces personnes. Lorsqu’elles sont stressées, elles ont un sentiment d’insécurité et ne se sentent pas protégées. Elles peuvent se sentir séparées du monde et de Dieu. Souvent en colère contre elles-mêmes, elles doivent expier leurs fautes et souffrent de honte et de culpabilité.
C. Problèmes de cœur Les personnes en question souffrent d’un cœur brisé, ont peur d’être abandonnées ou s’attendent à un rejet, mais cherchent désespérément à être secourues. Elles n’ont pas le sens d’avoir une valeur propre ou de mériter d’être aimées. pensées système immunitaire
D. Problèmes de bas du dos C’est le point pivot de tous les mouvements du corps. Lorsque des problèmes se développent dans cette région, cela veut souvent dire qu’il y a un déséquilibre de pouvoir, un échange inégal d’énergie (on donne trop et on reçoit trop peu), un sentiment d’injustice et de manque d’harmonie, souvent une crainte d’échec financier ou de manque d’argent.
E. Epilepsie Les individus souffrant d’épilepsie ont l’impression d’être persécutés par les personnes de leur entourage et par leur environnement ; ils se sentent accablés et livrés à une lutte intérieure intense, bien qu’ils exagèrent la sévérité des événements dans leur esprit.
F. Fatigue « À quoi bon ? » est souvent la question que se posent les gens fatigués. Ils s’ennuient et manquent d’amour pour la vie qu’ils ont. Ils ne s’engagent pas et tendent à éviter les responsabilités.
G. Goutte L’impatience peut être un problème, ainsi que de la colère refoulée qu’il vaudrait mieux relâcher. Les gens souffrant de goutte aiment la « bonne » vie, boire et manger, un peu trop, les menant à l’auto-intoxication.
H. Hyperactivité « On me demande trop et je n’y arriverai pas » est souvent le cri de la personne souffrant d’hyperactivité. Elle fait des efforts désespérés pour se distraire des demandes énormes et impossibles qu’elle ressent sur elle.
I. Inflammation On « voit rouge« . Il y a un ressentiment chronique, de l’irritation, de l’ennui et de la colère concernant une situation qui est allée trop loin. C’est un conflit intérieur très intense, qui prend une forme physique.
J. Jaunisse Le cynisme, pessimisme et nihilisme entrent en jeux dans la jaunisse, ainsi qu’un manque d’amour, de compassion et de tolérance, allié à de la déception, du découragement et du dégoût.
K. K.O. Effrayés de ce qui les attend, ils préfèrent s’évanouir plutôt que de faire face à une situation qui les dépasse.
L. Laryngite C’est une peur de s’exprimer, de demander ce dont on a besoin, parce que l’on n’est pas sûr si on peut l’obtenir ou si cela peut se retourner contre soi ; c’est aussi une crainte de ne pas être à la hauteur, de ne pas pouvoir répondre à des questions ou à des critiques.
M. Ménopause Peur de ne plus être désirée ; c’est la fin d’une période de la vie d’une femme, qui peut être ressentie comme une perte de direction et d’épanouissement. La femme peut craindre de ne plus être aimée et d’être rejetée, en plus de la peur du vieillissement. pensées système immunitaire
N. Névralgies Il n’y a pas de pardon pour les personnes souffrant de douleurs dans les nerfs. Elles ne se pardonnent pas, ne se font pas confiance, pensent qu’elles ont besoin d’être punies et vivent dans la culpabilité. Elles éprouvent de l’angoisse à communiquer avec d’autres concernant leur situation. Il y a un blocage intérieur qui cause de grandes douleurs.
O. Obésité 1.L’insécurité, la frayeur et le besoin de protection caractérisent les personnes qui souffrent d’obésité ; 2. Elles ont absorbé beaucoup de colère provenant d’elles-mêmes et du milieu dans lequel elles vivent ; 3. Elles sont alarmées par leur potentiel qui, s’il était exprimé, pourrait les ostraciser.
[bP. Panique][/b] « Que se passerait-il si je devais me débrouiller tout(e) seul(e) ?« pensées système immunitaire 1. Peur d’être une mauvaise personne et d’avoir le pouvoir de faire quelque chose de mal ; 2. Peur de trahir et détruire la famille si elle exprime ce qu’elle veut ou ce qu’elle voit ; 3. Rage d’avoir été exploité(e) sexuellement.
R. Respiration difficile Ne se sentent pas en sécurité et craignent de vivre en plénitude.
S. Saignement Colère qui épuise l’énergie vitale ; sentiment de vivre dans un univers en colère, entouré de méchantes personnes qui ne pensent qu’à les ruiner et les mettre en danger.
T. Tendinite Irritation intense provenant d’un conflit intérieur ; les personnes se demandent où elles vont et ce qu’elles font. Elles sont frustrées par ce qui se passe dans leur vie, mais craignent le changement et se culpabilisent.
U. Ulcèree Celui-ci peut provenir d’une habitude de vivre dans la crainte et l’inquiétude ; les personnes se sont senties abandonnées et trahies et ont peur de souffrir de nouvelles séparations. Elles pensent qu’elles ne sont pas suffisamment bonnes et se reprochent leur infériorité.
]V. Problèmes de vision[/b On ne veut pas voir la vie telle qu’elle est, car on ne pense pas pouvoir la gérer. On se sent souvent accablé et dépassé par les difficultés qu’on rencontre. Si l’on voit trop bien, cela pourrait nous démoraliser… on préfère donc avoir la vue brouillée.
Comme je l’ai mentionné, ce n’est qu’un aperçu. Pour les ennuis de cou, par exemple, le Dr Khalsa examine les problèmes de cou à gauche, à droite, au milieu, devant, derrière, sur la partie supérieure, médiane et inférieure, de rigidité, de douleurs, de torticolis et d’entorse cervicale.
[b]Chaque vertèbre du dos reflète un problème distinct. Chaque dent et chaque doigt sont liés à un problème différent.
Lorsque j’étudiais l’imagerie guidée, on nous avait avertis que ce genre de littérature n’était pas très précis et, à l’époque, c’était bien vrai. Il valait mieux demander des informations au subconscient pour cerner le problème. J’ai ensuite étudié et appliqué le livre du Dr Khalsa et j’ai été fort surprise par l’aide qu’il m’a apportée.
Je commence souvent par lire les liens entre symptômes et psychologie, demandant à mes clients si l’explication leur paraît plausible, ce qui est en général le cas. Nous utilisons la kinésiologie appliquée, pour nous assurer de l’importance du lien. Nous faisons quelques rondes de Tapping, puis, si nous avons besoin de renseignements supplémentaires, avons recours à l’imagerie guidée interactive et à l’holoénergétique (imagerie sur turbo), avant de passer à d’autres modalités.
On dit souvent que la colère est tout aussi mauvaise pour un foie qu’un verre d’alcool. Tous les traumatismes affectent le cœur.
La vésicule biliaire est souvent le siège du ressentiment et la constipation nous montre qu’il y a quelque chose dont nous ne voulons pas nous débarrasser.
Le corps parle… nous n’avons simplement pas encore appris son langage… bien qu’on l’utilise souvent :
« J’en ai plein le dos (lumbago ?)… J’ai les jambes en coton (panique)… Je vois rouge (colère)… Je ne sais plus où donner de la tête (torticolis ?)…
Je voudrais terminer sur une notre plus positive.
Nous nous sommes penchés sur bien de problèmes et des troubles psychologiques. On pourrait y passer tout son temps, mais ce ne serait pas un bon équilibre. Voyons l’autre côté de la balance. Pourquoi ne pas aussi canaliser son attention sur la santé et des sentiments plus constructifs.
Les pensées pénibles jouent un rôle sur les nerfs et le système immunitaire, mais les pensées joyeuses le font aussi.
Cultivons donc des pensées revitalisantes. •La relaxation, la générosité, la joie et la renonciation au passé permettront à votre circulation d’avoir libre passage. • L’amour, la joie et le pardon feront du bien à votre cœur. • Le contentement et la tranquillité calmeront votre estomac. • L’humilité, le bonheur, la bonne humeur et la joie font plaisir à votre foie. • La joie permettra à votre intestin grêle de bien fonctionner. • L’estime de soi est bon pour le gros intestin. • La sécurité, la foi et la confiance en l’avenir permettront à votre rate et à votre pancréas de bien marcher. • La tolérance, l’humilité, la modestie et l’intelligence aideront vos poumons à respirer. • Le calme, l’assurance, l’ambition et l’énergie sexuelle équilibrée fortifieront les reins et les grandes surrénales. • L’espoir, la légèreté et l’allégresse réjouiront votre thyroïde. • L’amour, le pardon, l’initiative aident la vésicule biliaire. • La paix et l’harmonie fortifieront la vessie.
Lorsque l’on fait du jardinage, on enlève les mauvaises herbes (qui sont souvent d’excellentes plantes à vertus médicinales, mais ça, c’est un autre sujet), en même temps que l’on nourrit sa terre de ce dont les plantes ont besoin.
Il en est de même pour notre terrain, le corps humain.
Allier la lutte contre les dysfonctions (les mauvaises herbes), nourrir le terrain (le corps) et fortifier tout se qui va bien nous donnent une combinaison gagnante.
N’attendez pas que les mauvaises herbes envahissent et étouffent votre jardin / votre vie. Nourrissez votre corps… Contrôlez soigneusement vos pensées… Choisissez LA SANTE!
Danielle J. Duperret Docteur naturopathe et holistique, ND/PhD – Las Vegas (USA) Danielle@DanielleDuperret.com www.DanielleDuperret.com/fr
Auteur
Message
akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire? Lun 12 Nov 2018 - 23:26
Comment notre Cerveau et notre Imaginaire, peuvent-ils nous guérir?
Les émotions affectent notre système immunitaire
Bien des gens s’imaginent que, quelle que soit la qualité de leur alimentation, mais aussi de leurs pensées et de leurs sentiments, ils parviendront, avec un peu de chance, à préserver leur santé.
La santé physique est bien sûr en étroite relation avec la qualité de nos aliments, mais notre mode de vie ainsi que notre manière de penser et les émotions qui en découlent l’affectent tout autant
. Une expérience à été faite aux États-Unis sur un groupe de 200 adolescents qui avaient été choisis pour tester leur système immunitaire, selon le protocole suivant :
– Première étape : Sélectionner un groupe de jeunes ayant un système immunitaire correct, évalué entres autres selon la vivacité des globules blancs, et possédant un nombre suffisant de toutes les catégories de cellules immunitaires. Une analyse d’échantillon sanguin a donc été effectuée sur chaque individu.
– Deuxième étape : Visionner un film sur Mère Teresa en train d’aider et de soigner des miséreux en Inde, ainsi que des lépreux. Avant la projection du film, les enfants qui faisaient partie de l’expérience étaient relativement peu intéressés par ce sujet.
– Troisième étape : Après que le film eut été visionné, une nouvelle analyse sanguine a été effectuée. Les chercheurs ont observé un renforcement très net du système immunitaire de tous les participants, sans exception.
– Quatrième étape : Visionner un autre film de nature complètement différente et comportant de nombreuses scènes de violence.
– Cinquième étape : Nouvelle analyse sanguine : le système immunitaire de l’ensemble des participants accusait alors une forte immunodépression (amoindrissement des capacités immunitaires). Il était devenu encore nettement moins fort que lors du premier test, effectué avant la projection du premier film.
Cette expérience laisse à penser que la qualité des émotions que nous suggèrent les films mais aussi les jeux vidéo, les livres, revues, journaux télévisés, etc. peut affecter nos défenses immunitaires, de manière aussi certaine qu’une alimentation dénaturée et déséquilibrée.
NOTA : la paroi du tube digestif abrite environ 70 % des cellules immunitaires de l’organisme, ainsi que 100 millions de neurones répartis sur toute sa longueur. Ceci explique entre autres, comment les émotions peuvent altérer les fonctions digestives ainsi que la performance du système immunitaire.
Eric Darche Naturopathe , Spécialisé en Nutrition.
Votre Cerveau et Votre Imaginaire, peuvent-ils vous guérir?
Découvrez ce que la Science, les Recherches Scientifiques nous apprennent sur la Relation Corps – Esprit…
L’Esprit et l’Imaginaire peuvent guérir le Corps, les Médecines Douces et Alternatives, les Chamanes et Guérisseurs, le savent déjà… La Médecine Traditionnelle avance, par études scientifiques, dans cette approche… Cependant, un lien se tisse, lentement, entre les deux types de Médecines, voici, aujourd’hui, les Preuves Scientifiques :
Découverte – Recherches Scientifiques sur l’Autoguérison
Reportage de Radio-Canada, en 3 parties:
Partie 1:
Dans les 20 dernières années, les Scientifiques sont parvenus à mesurer, comment la Pensée affecte les cellules.
Notre Système Immunitaire, peut être Conditionné par l’Esprit, la Pensée…
Le Stress affecte les défenses naturelles du corps, du Système Immunitaire, donc de notre santé et de notre Qualité de Vie…
Partie 2:
Les effets à long terme du Stress Mental affaiblissent le système immunitaire.
Il existe un lien physique entre l’Esprit et le Système Immunitaire du corps humain. Les cellules du système immunitaire, les lymphocytes et les cellules du systèmes nerveuxqui sont relié directement au cerveau, communiquent entre elles.
La Pensée provoque de minuscule changement dans l’activité des cellules du système immunitaire.
La Pensée et les Sentiments produisent des changements assez important pour affecter notre Santé…
Le Stress augmente de Temps de Guérison, en réduisant le fonctionnement du Système Immunitaire au point d’affecter la Santé.
Sous l’Action du Stress: le Cerveau, transmet des messages électriques et chimiques à l’Hypophyse, envoie l’Hormone ACTH vers les Glandes Surrénales qui libèrent chacune plus de 30 messagers ou médiateurs chimiques, et l’un de ses médiateurs est le Cortisol.
Ce circuit principale dans le corps alerte le Cerveau qu’il y a du Stress, et la résultante, c’est une augmentation de la concentration sanguinaire du Cortisol. Et ce Cortisol, exerce un effet majeure sur le Système Imminitaire.
Partie 3:
L’Esprit peut ralentir le Système Immunitaire.
Cancer: l’Esprit accroît l’activité et la réactivité des cellules tueuses.
La Médecine, conclu qu’il est possible, de conditionner les gens à augmenter l’activité et le nombre de leurs propres cellules tueuses.
Ils prouvent que ces cellules peuvent détruire certains types de cellules cancéreuses.
Donc, notre État d’Esprit peut-ils nous aider à combattre le Cancer?
Pour aider les personnes atteintent de Cancer à réduire les effets secondaires pénibles de la Chimiothérapie, ils leurs apprennent à Relaxer.
Effets:
diminution des nausés diminution des vomissements les malades qui ont eu recours aux Techniques de relaxation etVisualisation ont survécu plus longtemps. la Relaxation et la Visualisation a aidé les malades à Vivre plus longtemps.
Ils ont inclus dans un Programme anti-tumoral reconnu, soit: chimiothérapie, récection chirurgicale et radio-thérapie, des périodes de temps à Imaginer que leurs cellules cancéreuses étaient attaquées.
Donc, la pratique de la relaxation et de l’Imagerie (Visualisation Créative) activent certains globules blanc important pour cibler et tuer les cellules cancéreuses. Donc, d’accroître le nombre et la concentration de ses cellules dans le sang pour contrer le Cancer.
Nous savons que la Pratique Régulière de la Visualisation Créative et Relaxation est importante pour Optimiser des Pensées Créatives et dans notre vie.
Que vous désiriez si cette Pratique vous permettait une:
Aide à vivre plus heureux, plus calme et à avoir confiance en soi. Aide à réduire stress, anxiété, angoisse, frustration et morosité. Aide à atteindre et à maintenir un plus haut niveau d’énergie. Aide à mieux dormir et à se réveiller frais et dispos, chargé à bloc. Aide à diminuer la fréquence et l’intensité des migraines. Aide à renforcer le système immunitaire. Aide à obtenir plus de satisfactions personnelles et professionnelles. Aide à obtenir plus de satisfactions dans les relations sociales. Aide à la réalisation des rêves. Aide à stimuler le cerveau et l’activité intellectuelle. Aide à améliorer la mémoire et la concentration. Aide à devenir plus intuitif, inspiré, perspicace et créatif. Aide à méditer à de plus profonds niveaux. Aide à prendre des décisions et à solutionner des problèmes. Aide à améliorer les performances sportives. Aide à devenir plus motivé. Aide à réduire l’hyperactivité. Aide à réduire l’auto sabotage. Aide à équilibrer et à stabiliser les émotions. Aide à réduire les douleurs prémenstruelles et les symptômes de la ménopause. Aide à éliminer le cortisol de votre système et à restaurer votre pH. Aide à réaliser des changements plus rapidement et plus facilement tels que perdre du poids, arrêter de fumer, etc., …
La Visualisation Créative et la Relaxation vous permettent un temps pour vous. Ce moment précieux dans votre journée pour vous Relaxer, vous Détendre et ainsi atteindre la Source, vos Ressources Intérieures, si Riches et si Puissantes. C’est, toujours, dans une période de Relaxation que votre Esprit, votre Cerveau vous offre ses Cadeaux.
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Yanick LeBlanc
Invité Invité
Sujet: Re: Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire? Mar 13 Nov 2018 - 0:00
Je peux témoigner qu'il est possible, en visualisant les bonnes images, d’atténuer les brûlures de la radiothérapie, je l'ai fait. Je ne sais pas ce qu'il en est exactement mais de plus, et ça n'a d'autre valeur que celle d'un témoignage bien sûr, parmi toutes les femmes que j'ai croisées en chimio, environ 90% d'entre elles, avaient vu se développer leur cancer après un ou plusieurs chocs affectifs et toutes du côté gauche, côté de l'affect. C’était aussi mon cas.
Actuellement, dans les hôpitaux on offre aux patients en chimio les services de reflexologues, de sophrologues, etc...Qui viennent bénévolement aider les malades et leur offrir des soins. C'est bien la preuve que la médecine constate les effets du mental sur le physique.
Je vais aller voir le site en lien.
.
Invité Invité
Sujet: Re: Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire? Mar 13 Nov 2018 - 19:37
Nem1004 a écrit:
Je peux témoigner qu'il est possible, en visualisant les bonnes images, d’atténuer les brûlures de la radiothérapie, je l'ai fait. Je ne sais pas ce qu'il en est exactement mais de plus, et ça n'a d'autre valeur que celle d'un témoignage bien sûr, parmi toutes les femmes que j'ai croisées en chimio, environ 90% d'entre elles, avaient vu se développer leur cancer après un ou plusieurs chocs affectifs et toutes du côté gauche, côté de l'affect. C’était aussi mon cas.
Actuellement, dans les hôpitaux on offre aux patients en chimio les services de reflexologues, de sophrologues, etc...Qui viennent bénévolement aider les malades et leur offrir des soins. C'est bien la preuve que la médecine constate les effets du mental sur le physique.
Je vais aller voir le site en lien.
.
On espère tous tes conclusions avec impatience ^^
Invité Invité
Sujet: Re: Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire? Mar 13 Nov 2018 - 19:43
evol a écrit:
On espère tous tes conclusions avec impatience ^^
Je vais aller voir le site en lien pour mon compte personnel parce que le sujet m’intéresse, en tant qu'ancienne patiente, pas pour faire un compte rendu, et sûrement pas pour porter un jugement, ni tirer des conclusions.
Si ça t’intéresse aussi, tu n'as qu'à en faire autant.
Bonne soirée.
OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire? Mar 13 Nov 2018 - 20:14
akasha a écrit:
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Invité Invité
Sujet: Re: Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire? Mar 13 Nov 2018 - 20:16
Il y a un petit souci avec le lien qui renvoie à un site commercial sur le thème matrimonial.
OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire? Mar 13 Nov 2018 - 20:33
Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire?
L'effet psychologique ou physiologique lié à la prise d'une substance inerte n'est pas toujours bénéfique, il peut être dommageable pour l'individu : c'est l'effet nocebo (du latin : « je nuirai »).
Ont ainsi été observés des troubles apparus chez certains riverains d'une antenne-relais de téléphonie mobile, alors même que l'installation n'avait pas encore été mise en service.
Lors d'une étude sur l'influence de la prière sur la guérison d'un malade, certains d'entre eux présentaient plus de risque de complications médicales s'ils étaient informés que des prières étaient dites en leur faveur.
Une hypothèse est que le stress supplémentaire induirait un effet nocebo et/ou serait source de risques accrus de complications. Des études plus récentes montrent l'implication du système dopaminergique du cerveau, comme pour l'effet placebo.
Cet effet nocebo peut aussi prendre la forme des effets indésirables d'un vrai médicament. Il est présent car le patient, sachant qu'il prend un médicament, recrée inconsciemment les effets indésirables dont il a pu entendre parler auprès de ses amis, dans les médias, ou simplement lus sur la notice. Ces effets, distincts des effets secondaires réels d'un médicament, sont de nature purement psychologique - même si la distinction entre les deux n'est pas toujours aisée. 20 à 30 % des sujets en parfaite santé observent des effets secondaires tels que maux de tête, somnolence et nausées.
Selon un article de Courrier international, les femmes se croyant sujettes au risque d'arrêt cardiaque présenteraient quatre fois plus de risques de mourir de maladie cardiovasculaire que celles ayant les mêmes facteurs de risque.
En février 2011, le Science Translational Medicine (en) publie une étude réalisée sur 22 volontaires s'étant fait injecter du rémifentanil. Appelés à se prononcer sur une sensation de douleur dans une jambe, l'étude démontre, notamment, l'influence de l'effet nocebo.
Des anesthésistes ont comparé la sensation de douleur ressentie lors de l'injection d'un anesthésiant chez des femmes enceintes. Le groupe nocebo était préparé à la piqûre par un avertissement couramment donné par les anesthésistes : « vous allez ressentir comme une intense piqûre d'abeille. C'est la partie la plus désagréable de l'opération. » Le groupe placebo était informé de ce qui allait se passer en ces termes : « Nous allons vous donner un anesthésique local qui vous engourdira, pour que vous vous sentiez bien pendant l'opération » L'étude a montré que l'usage de mots plus apaisants avait un impact sur la sensation de douleur et le degré d'inconfort lors des interventions chirurgicales invasives.
Avaler un comprimé de sucre peut aider à dormir si l'on pense prendre un somnifère… ou provoquer une terrible migraine si cet "effet secondaire" a été annoncé comme potentiellement associé à la prise de ce "médicament". Il s'agit alors de l'effet nocebo, le côté obscur de l'effet placebo.
"L'effet nocebo peut produire une vraie maladie", constate le Pr Jean-François Bergmann, chef du service de médecine interne de l'hôpital Lariboisière. Nocebo ? Mot latin signifiant "je nuirai", à l'opposé de placebo, "je plairai"… C'est-à-dire que le simple fait de s'attendre à des effets secondaires négatifs peut favoriser leur survenue.
"J'ai moi-même organisé une étude sur la fatigue qui serait provoquée par les antibiotiques - alors que c'est la pathologie à l'origine de la prescription qui en est responsable", poursuit-il. "Parmi les personnes en bonne santé qui ont participé, il y avait une interne qui a fait un rash urticarien diffus (éruption cutanée ndlr)… alors qu’elle prenait le placebo."
Des patients atteints de sclérose en plaques ont eux accepté d'aider à l'évaluation des effets secondaires du traitement par interféron. "23% des maladies qui recevaient du sérum physiologique ont développé la réaction fébrile signalée par la notice", rappelle le Pr Bergmann.
Une moindre secrétion de neurotransmetteurs
Pour comprendre, une étude publiée dans le JAMA Psychiatry (Journal of the American Medical Association) en 2008 (( http://archpsyc.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=482600 )) a tenté d’illustrer les mécanismes neurologiques du nocebo – et du placebo – en suivant l’activité du cerveau de vingt personnes pendant une expérience douloureuse. Elles étaient placées dans un scanner et recevaient, ou non, un placebo théoriquement antalgique.
Les chercheurs ont constaté une baisse des sécrétions de neurotransmetteurs de type opioïdes et dopaminergiques chez les personnes qui rapportaient un effet nocebo tandis qu'ils étaient au contraire boostés du côté des "bénéficiaires" d'un effet placebo…
En attendant de comprendre en quoi nos cerveaux sont plus ou moins susceptibles d'induire des réactions positives ou négatives au début d'un traitement, d'autres chercheurs tentent au moins d'identifier les facteurs d’effet nocebo pour proposer des stratégies susceptibles de le freiner. C’est le cas d’auteurs australo-américains qui soulignaient dans le JAMA en février 2012 le poids de mauvaises expériences antérieures. Il faudrait donc mieux les prendre en compte pour préserver l'efficacité d'un médicament et minimiser la part du nocebo.
Un vrai dilemme
Mais comment ? En réduisant l'information sur les effets secondaires pour freiner leur risque de survenue ? Un arbitrage complexe résumé dans le Deutsche Artzblat International par l'équipe allemande du Pr Haüser en juin 2012 : "les médecins sont confrontés à un dilemme puisqu'ils doivent à la fois informer leurs patients des complications potentielles d'un traitement… mais aussi réduire la probabilité de ces complications, c'est-à-dire éviter de les induire à travers l'éventuel effet nocebo des informations données."
Une des solutions proposées consisterait à surtout insister sur la bonne tolérance habituelle du traitement… Ils concluent donc à la nécessité de sensibiliser à cette question les futurs médecins pendant leur formation pour qu'ils "puissent utiliser le pouvoir des mots au bénéfice de leurs patients..; plutôt qu'à leur détriment."
A chaque ordonnance, les prescripteurs doivent donc trouver l’équilibre entre un optimisme potentiellement "placebo" et une information sur la réalité des risques qui évite au patient de tomber du côté nocebo…
Chacune de nos cellules contient l’ensemble de notre patrimoine génétique : 46 chromosomes hérités de nos parents sur lesquels on compte environ 25 000 gènes. Mais si toutes nos cellules contiennent la même information, elles n’en font visiblement pas toutes le même usage : une cellule de la peau ne ressemble en rien à un neurone, une cellule du foie n’a pas les mêmes fonctions qu’une cellule du cœur. De même, deux jumeaux qui partagent le même génome ne sont jamais parfaitement identiques ! Dans ces exemples et dans bien d’autres, la clé du mystère se nomme "épigénétique".
Comprendre l'épigénétique
Alors que la génétique correspond à l’étude des gènes, l’épigénétique s’intéresse à une "couche" d’informations complémentaires qui définit comment ces gènes vont être utilisés par une cellule… ou ne pas l’être. En d’autres termes, l’épigénétique correspond à l’étude des changements dans l’activité des gènes, n’impliquant pas de modification de la séquence d’ADN et pouvant être transmis lors des divisions cellulaires. Contrairement aux mutations qui affectent la séquence d’ADN, les modifications épigénétiques sont réversibles.
Les gènes dans tous leurs états
Actif ou inactif, allumé ou éteint, exprimé ou réprimé : différents champs sémantiques sont couramment utilisés pour définir l’état d’un gène. Ils font tous référence au même phénomène : un gène est un segment d’ADN qui contient l’information nécessaire à la synthèse d’une ou de plusieurs molécule(s) qui constitue(nt) l’organisme. Le gène est dit actif/allumé/exprimé lorsque cette synthèse a lieu. Sinon, il est inactif/éteint/réprimé. Mais évidemment, l’expression génétique n’est pas un processus fait de noir et blanc : il existe plein de niveau gris, avec par exemple des gènes très actifs, surexprimés (synthèse importante) ou encore partiellement réprimés (synthèse très faible)…
Des changements liés à l’environnement
Les modifications épigénétiques sont induites par l’environnement au sens large : la cellule reçoit en permanence toutes sortes de signaux l’informant sur son environnement, de manière à ce qu’elle se spécialise au cours du développement, ou ajuste son activité à la situation. Ces signaux, y compris ceux liés à nos comportements (alimentation, tabagisme, stress…), peuvent conduire à des modifications dans l’expression de nos gènes, sans affecter leur séquence. Le phénomène peut être transitoire, mais il existe des modifications épigénétiques pérennes, qui persistent lorsque le signal qui les a induites disparaît.
Concrètement, ces modifications sont matérialisées par des marques biochimiques, apposées par des enzymes spécialisées sur l’ADN ou sur des protéines qui le structurent, les histoneshistonesProtéine qui s’associe à l’ADN pour le compacter et former la chromatine. (voir encadré ci-dessous). Les marques les mieux caractérisées sont les groupements méthyle (CH3 : un atome de carbone et trois d’hydrogène) apposés sur l’ADN, ainsi que diverses modifications chimiques des histones (méthylation, acétylation…).
Pour qu’un gène conduise à la synthèse d’une molécule, il doit être lisible, c’est-à-dire accessible à différents complexes protéiques qui interviennent dans ce processus. Les marques de méthylation localisées sur l’ADN vont le plus souvent obstruer les aires d’arrivée de ces complexes protéiques, conduisant ainsi à l’inactivation des gènes concernés. Les marques apposées sur les histones modifient quant à elles l’état de compactage de la molécule d’ADN, favorisant ou au contraire limitant l’accessibilité aux gènes.
Des gènes en bobine
os 46 chromosomes représentent 2 mètres d’ADN ! Comment les faire tenir dans le noyau d’une cellule qui mesure 10 à 100 µm de diamètre ? La solution est le compactage : la molécule d’ADN s’enroule d’abord régulièrement autour de complexes formés par des protéines nommées histones. Les structures ainsi constituées, les nucléosomesnucléosomesComplexe dans lequel l’ADN est entouré autour de protéines, les histones., s’enroulent ensuite sur elles-mêmes de manière plus ou moins "serrée", formant ainsi des fibres de chromatinechromatineAssociation d'ADN et de protéines. plus ou moins denses. Lorsque la chromatinechromatineAssociation d'ADN et de protéines. est très dense (hétérochromatine, compactage élevé de l’ADN), les gènes ne sont pas accessibles et donc pas exprimés. Les zones de la chromatine peu condensée (euchromatine) sont en revanche accessibles aux complexes enzymatiques qui permettent l’expression des gènes. Des modifications épigénétiques qui affectent les histoneshistonesProtéine qui s’associe à l’ADN pour le compacter et former la chromatine. permettent à la chromatine de passer de l’un à l’autre de ces états.
D’autres systèmes de régulation épigénétique existent, en particulier des systèmes mettant en jeu des petites molécules d’ARN. Sans parler de tous les mécanismes que l’on ne connait pas encore !
En résumé, si le chromosome est la bande magnétique d’une cassette et que chaque gène correspond à une piste enregistrée sur la bande, les modifications épigénétiques sont des morceaux de ruban adhésif repositionnables qui vont masquer ou démasquer certaines pistes, les rendant illisibles ou lisibles.
Des marques transmissibles
Les marques épigénétiques, bien que réversibles, sont transmissibles au cours des divisions cellulaires. Ce phénomène est particulièrement important au cours dudéveloppement embryonnaire. Au sein de l’embryon, les cellules sont au départ toutes identiques. Elles vont rapidement recevoir des signaux très orchestrés les conduisant à activer ou inactiver certains de leurs gènes pour se différencier en telle ou telle lignée cellulaire et construire l’organisme. Les marques épigénétiques alors mises en place doivent se transmettre au cours des divisions cellulaires, pour qu’une cellule de foie reste une cellule de foie et une cellule osseuse une cellule osseuse.
Certaines marques épigénétiques pourraient même passer à la descendance. La transmission intergénérationnelle de marques matérialisées par la méthylation de l’ADN est très documentée chez les plantes. Chez les mammifères, l’étude du phénomène est beaucoup plus complexe et fait encore l’objet de controverses. La formation des gamètes (ovules et spermatozoïdes) puis celle de l’embryon impliquent en effet chacune un effacement des marques épigénétiques : cette "remise à zéro" est nécessaire à la spécialisation des gamètes puis à la pluripotencepluripotenceCapacité à donner tous les types cellulaires. (capacité à se différencier en n’importe quel type cellulaire) des toutes premières cellules de l’embryon. Toutefois, des gènes semblent y échapper.
Un exemple est celui du gène agouti, impliqué dans la détermination de la couleur du pelage chez la souris : dans un groupe d’animaux portant tous la même version de ce gène, certains ont un pelage brun chiné et d’autre un pelage jaune. Ces derniers ont en outre une susceptibilité accrue à l’obésité, au diabète et à certains cancers. Qu’est-ce qui les différencie ? Il ne s’agit pas d’une mutation affectant la séquence de leur ADN, mais bien d’une marque épigénétique portée par les souris brunes, qui éteint le gène agouti. Or on observe que la proportion de souriceaux bruns est plus importante dans la descendance des mères brunes que dans celle des mères au pelage jaune : ceci suggère que les mères brunes peuvent transmettre à leur descendance la marque épigénétique qui éteint le gène agouti.
Autre exemple, celui des gènes soumis à "l’empreinte parentale". Nous possédons chacun de nos gènes en deux copies, l’une transmise par notre mère, l’autre par notre père. Mais pour une poignée d’entre eux, une seule des copies est utilisée : la méthylation de l’ADN a éteint l’autre copie de manière indélébile, soit dans le spermatozoïde du père, soit dans l’ovule de la mère. Cette mémoire parentale épigénétique est transmise à la descendance au moment de la fécondation et elle est maintenue tout au long de la vie. Toutefois, elle s’efface dans les gamètes de l’individu, de manière à des marques de méthylation soit ré-établies en fonction de son sexe, dans ses spermatozoïdes ou ses ovules.
De la nécessité à faire taire un X
Un autre phénomène épigénétique bien décrit concerne l’inactivation du chromosome X chez les mammifères femelles. Alors que les cellules des mâles compte un seul chromosome X (accompagné d’un chromosome Y), les cellules des femelles en portent deux. Si les gènes des deux exemplaires du chromosome X s’expriment au cours du développement, l’embryon meurt très vite, "intoxiqué" par une double dose des protéines. C’est pourquoi un mécanisme épigénétique conduit à la mise sous silence d’un des deux chromosomes X dans les cellules femelles.
Ce mécanisme intervient tôt dans le développement embryonnaire et reste stable tout au long des divisions cellulaires. Toutefois, ce n’est pas toujours le même chromosome X qui sera éteint dans les cellules de l’embryon précoce. Ainsi, dans l’organisme femelle, une partie des cellules expriment les gènes du chromosome X d’origine maternelle, l’autre ceux du chromosome X d’origine paternelle.
Les enjeux de l’épigénétique en santé
Epigénétique et maladies
Il est désormais largement admis que des anomalies épigénétiques contribuent au développement et à la progression de maladies humaines, en particulier de cancers. Les processus épigénétiques interviennent en effet dans la régulation de nombreux évènements tels que la division cellulaire, la différenciation (spécialisation des cellules dans un rôle particulier), la survie, la mobilité… L’altération de ces mécanismes favorisant la transformation des cellules saines en cellules cancéreuses, toute aberration épigénétique peut être impliquée dans la cancérogenèse.
Des anomalies épigénétiques activant des oncogènesoncogènesGène dont l’expression favorise l’apparition de cellules cancéreuses. (gènes dont la surexpression favorise la cancérogenèse) ou inhibant des gènes suppresseurs de tumeurs ont pu être mises en évidence. De même, des mutations affectant des gènes codant pour les enzymes responsables des marquages épigénétiques ont été identifiées dans des cellules tumorales. Reste à savoir si ces phénomènes sont la cause ou la conséquence du développement de cancer. Il semble néanmoins qu’ils participent à la progression tumorale (évolution du cancer).
Certains syndromes héréditaires résulteraient eux-aussi de mutations dans les gènes codant pour la machinerie épigénétique. C’est le cas du syndrome ICF (pour Immuno-déficience combinée, instabilité de l'hétérochromatine paraCentromérique et dysmorphie Faciale), qui est lié à des mutations dans une enzyme de méthylation de l’ADN (l’ADN méthyltransférase).
Par ailleurs, le rôle de l’épigénétique est soupçonné et très étudié dans le développement et la progression de maladies complexes et multifactorielles, comme les maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, sclérose latérale amyotrophique, Huntington…) ou métaboliques (obésité, diabète de type 2…). De nombreuses études épidémiologiques suggèrent en outre l’existence de liens entre diverses expositions au cours de la vie intra-utérine (voire dès la fécondation) et la survenue de maladies chroniques à l’âge adulte. L’épigénétique pourrait expliquer ces liens : des erreurs épigénétiques intervenant au cours du développement embryonnaire peuvent par exemple conduire à la formation d’un nombre insuffisant de néphronsnéphronsUnité fonctionnelle du rein qui filtre le sang et élabore l'urine. Chaque rein en renferme environ un million. Un néphron est composé de deux éléments principaux : le glomérule rénal et le tube rénal. (unité tissulaire du rein) ou de cellules bêta du pancréas, conférant un risque accru d’hypertension ou de diabète à l’âge adulte. Une hypothèse qu’il reste à confirmer en mettant en évidence les changements épigénétiques associés.
De la même manière que l’on sait aujourd’hui obtenir la séquence d’un génome complet, il est aussi possible de connaître l’ensemble des modifications épigénétiques qui le caractérise : on parle d’épigénome. C’est ce type d’approche globale et non biaisée qui permettra de mieux appréhender l’implication de l’épigénétique dans les maladies humaines.
Epigénétique et thérapie : l’arrivée des "épimédicaments"
Si les marques épigénétiques sont réversibles, il doit être possible de corriger celles qui posent problème, en particulier celles associées à des maladies. Cette idée a conduit au développement de médicaments qui agissent sur les mécanismes épigénétiques pour éliminer les marquages anormaux. On parle d’épidrogues ou d’épimédicaments. Deux principales familles de molécules ont été développées jusqu’ici :
celle des agents qui inhibent la méthylation de l’ADN (inhibiteurs des ADN méthyltransférases ou DNMTi) celle des agents qui ciblent la modification des histones (inhibiteurs des déacétylases d’histone ou HDACi)
Les molécules qui existent aujourd’hui manquent encore de spécificité d’action, ce qui les rend rapidement toxiques pour l’organisme des patients. Mais de nombreux autres épimédicaments sont en cours de développement. De plus, en associant un épimédicament à d’autres approches thérapeutiques, il sera peut-être possible d’en retirer un bénéfice clinique tout en limitant les doses administrées, et donc les effets secondaires.
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Invité Invité
Sujet: Re: Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire? Mar 13 Nov 2018 - 22:00
Si l'effet placebo permet de guérir cela s'appel scientifiquement un résultat ^^ Cela serait dommage de ne pas utiliser le pouvoir de l'esprit ^^ Il est en train de lui dire, par le pouvoir de ton esprit, tu t'es guérit par toi même
S'est cela l'effet placebo, non ? Belle découverte de 5000 ans par la science ^^
akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire? Mar 19 Fév 2019 - 20:33
Des neurologues disent avoir trouvé une toute nouvelle forme de communication neuronale[/color]
Des scientifiques pensent avoir identifié une forme inconnue de communication neuronale qui se propage à travers les tissus cérébraux et qui peut se propager à la manière du wifi d’une section à l’autre des neurones, même si elle a été sectionnée chirurgicalement.
Cette découverte offre de nouvelles perspectives radicales sur la façon dont les neurones peuvent communiquer les uns avec les autres, via un processus mystérieux sans rapport avec des mécanismes conventionnellement compris, comme la transmission synaptique, le transport des axones et les connexions entre interstices.
Nous ne connaissons pas encore la partie “Mais encore?” de cette découverte, explique Dominique Durand, ingénieur neuronal et biomédical à la Case Western Reserve University.
“Mais nous savons qu’il s’agit d’une toute nouvelle forme de communication dans le cerveau, alors nous sommes très enthousiastes à ce sujet.”
Auparavant, les scientifiques savaient déjà que les communications neuronales ne se limitaient pas aux connexions mentionnées plus haut qui ont été étudiées en détail, comme la transmission synaptique.
Par exemple, les chercheurs savent depuis des décennies que le cerveau présente des ondes lentes d’oscillations neuronales dont le but n’est pas compris, mais qui apparaissent dans le cortex et l’hippocampe pendant le sommeil, et sont donc supposées jouer un rôle dans la consolidation de la mémoire.
“La pertinence fonctionnelle de ce rythme réseau lent découplé en entrée et en sortie reste un mystère”, explique le neurologue Clayton Dickinson de l’Université de l’Alberta, qui n’a pas participé à la nouvelle étude mais en a discuté dans un article de perspective.
“Mais ce problème sera probablement résolu par une élucidation des mécanismes cellulaires et intercellulaires qui l’ont engendré.”
À cette fin, Durand et son équipe ont étudié la lenteur de l’activité périodique in vitro, en étudiant les ondes cérébrales dans des tranches de l’hippocampe extraites de souris décapitées.
Ce qu’ils ont découvert, c’est que la lenteur de l’activité périodique peut générer des champs électriques qui, à leur tour, activent les cellules voisines, constituant une forme de communication neuronale sans transmission synaptique chimique ni jonctions de séparation.
“Nous connaissons ces ondes depuis longtemps, mais personne ne connaît leur fonction exacte et personne ne croyait qu’elles pouvaient se propager spontanément”, a dit Durant.
“J’étudie l’hippocampe, une petite partie du cerveau, depuis 40 ans et ça me surprend toujours.”
Cette activité neuronale peut en fait être modulée – renforcée ou bloquée – en appliquant des champs électriques faibles et pourrait être une forme analogique d’une autre méthode de communication cellulaire, appelée transmission éphaptique.
La découverte la plus radicale de l’équipe a été que ces champs électriques peuvent activer les neurones par l’intermédiaire d’un trou complet dans le tissu cérébral sectionné, lorsque les récepteurs sont très proches physiquement les uns des autres.
“Pour s’assurer que la tranche a été complètement coupée, les deux morceaux de tissu ont été séparés puis rejoints tandis qu’un espace libre a été observé au microscope chirurgical”, ont expliqué les auteurs dans leur article.
“La lente activité périodique de l’hippocampe pourrait en effet générer un événement de l’autre côté d’une coupe complète à travers toute la tranche.”
Si vous trouvez ça bizarre, vous n’êtes pas le seul. Le comité de révision du Journal of Physiology – dans lequel la recherche a été publiée – a insisté pour que les expériences soient refaites avant de donner son accord à l’impression de cette étude.
Durand et ses collègues s’y sont conformés consciencieusement, mais ils ont une bonne compréhension de la prudence, tout compte fait, étant donné la bizarrerie sans précédent de l’observation qu’ils rapportent.
“C’était un moment bouleversant pour nous et pour tous les scientifiques à qui nous l’avons rapporté jusqu’ici”, a dit Durand.
“Mais chaque expérience que nous avons faite depuis pour le tester l’a confirmé jusqu’ici.”
Il faut beaucoup plus de recherches pour déterminer si cette forme bizarre de communication neuronale se produit dans le cerveau humain – sans parler du décodage de sa fonction exacte – mais pour l’instant, nous avons une nouvelle science qui est choquante à bien des égards, comme Dickson l’a savamment fait remarquer.
“Bien qu’il reste à voir si les [résultats] sont pertinents pour les rythmes lents spontanés qui se produisent dans les tissus corticaux et hippocampiques in situ pendant le sommeil et les états semblables au sommeil, href="https://physoc.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1113/JP277233" target="_blank">a écrit Dickson, ils devraient probablement (et littéralement) électriser le champ”.
Messages : 679 Date d'inscription : 15/03/2017 Age : 70 Localisation : Balma
Sujet: Re: Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire? Mer 20 Fév 2019 - 12:52
Je n'ai pas lu tous les messages à ce sujet. Il y a en vérité 2 cerveaux dans les corps humains celui dans nos crânes et les neurones faisant partie de notre gros intestin.
La médecine sait que les pensées agissent sur l'état de santé des individus. Les services d'oncologie donne à chaque patient un petit livret dans lequel sont dispensés des conseils sur comment s'alimenter, comment les pensées affectent ou non la guérison etc... Eviter les émotions fortes, les contrariétés qui nourrissent elles aussi les tumeurs et les maladies en général.
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Invité Invité
Sujet: Re: Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire? Mer 20 Fév 2019 - 19:43
Bien vu pour le "cerveau" de l'intestin mais il te manque un troisième cerveau, celui du coeur, qui possede lui aussi un système neuronal complexe et important
Chez les chinois, ces 3 "cerveaux" correspondent aux 3 endroits qu ils considèrent comme fondamentaux, à savoir bas ventre, poitrine et front...
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Sujet: Re: Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire?
Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire?