L'ennemi public numéro un : Etat Islamique ou Hezbollah ?
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akasha
Messages : 6836 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: L'ennemi public numéro un : Etat Islamique ou Hezbollah ? Mar 13 Juin 2017 - 5:10
Bonjour mes frères & sœurs Il semblerait que décidément les choix étasuniens n'ont absolument rien avoir avec le fait de couloir protéger les populations mise en danger par le terrorisme ou des guerres inégales, qui partage eux même de toutes les façons. Mais bien de protéger leurs propres intérêts et ceux de leurs alliés. On vient déjà de le voir avec leur vente d'arme record à l'Arabie saoudite et la mise au banc du Qatar alors que tout deux finance et aide le terrorisme, deux poids deux mesures pour des conflits d'intérêts assez trouble... Dont on sait qu'une partie est due pour des avis partagé sur l'Iran. Les États-Unis on donc choisi de combattre le Hezbollah qui pourtant ne représente pas de danger pour la paix mondiale, ils combattent d'ailleurs Daech avec ferveur. Je ne vois donc pas pourquoi ils devraient faire passer au second plan le combat contre Daech qui reste une menace énorme pour le monde pour un combat aussi mineur qui n'intéresse personne sinon leur petits intérêt.... Décidément les Etats Unis sont dangereux pour la paix dans le monde et le seront toujours. Akasha.
L'ennemi public numéro un : Etat Islamique ou Hezbollah ?
Alors que l'Etat Islamique vient de menacer la France, la Belgique, l'Italie, les Etats-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, la Russie et l'Australie, la cible numéro un des USA est le... Hezbollah.
L'Iran et le Qatar sont plus que jamais dans l’œil du cyclone. Accusés de financer le terrorisme par Donald Trump, ils sont isolés par l'Arabie Saoudite et ses alliés et bien sûr dans le viseur des Etats-Unis et d'Israël.
Mais de quel terrorisme parle-t-on ? Si le Qatar a pu entretenir des connexions avec la nébuleuse Daech et si on se rappelle notamment du renversement de Mouammar Kadhafi et de la révolution sur la place verte de Tripoli tournée dans les studios d'Al-Jazeera à Doha :
le Qatar, après avoir tenté de concilier entre elles des positions radicalement opposées {lien}, se retrouve aujourd'hui dans la peau du bouc-émissaire alors que l'Arabie Saoudite passe quant à elle entre les gouttes de la critique (grâce au gargantuesque contrat de 380 milliards de dollars signé avec les USA ? {lien}). L'Iran chiite n'a quant à lui rien à voir avec un Etat Islamique salafiste/takfiriste et anti-chiite {lien}. Encore une fois, l'enjeu central de toute cette ébullition semble bien être l'Etat d'Israël.
Pourquoi ? Le Qatar et l'Iran ont pour similitude de soutenir les principaux et plus proches ennemis de Tel-Aviv : le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais.
Doha ne s'est jamais caché de son appui à la cause gazaouite {lien} et Téhéran soutient le Hezbollah chiite qui lutte aux côtés de Bachar el-Assad {lienl} et contre l'Etat Islamique, en Syrie, comme en Irak. Ces combats ne sont d'ailleurs pas sans conséquence pour le Hezbollah qui a subi de lourdes pertes, au plus grand bonheur d'Israël {lien}.
Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah.
Il semblerait donc que l'objectif poursuivi (consciemment par les deux premiers, peut être moins par le troisième) par Washington, Tel-Aviv et Riyad soit d'étouffer au maximum la résistance à laquelle pourrait être confronté l'Etat sioniste en cas de nouvelle guerre avec ses voisins palestinien ou libanais. Éventualité que n'écarte pas Avigdor Liberman, le ministre de la Défense israélien. {lien}
Un Irak en train d'imploser, une Syrie meurtrie et dévastée, un Iran en voie d'ostracisation, un Hezbollah diminué, tous ces éléments jouent en faveur de la politique de Netanhyahu qui ne se prive pas d'avancer ses pions avec une accélération encore accrue des implantations en zone occupée. {lien} Les Etats-Unis songent quant à eux à intensifier les sanctions contre l'organisation chiite libanaise {lien}.
Abou bakr Al-Baghdadi, (ex?) numéro 1 de l'Etat Islamique.
Signalons enfin le silence assourdissant qui a entouré l'annonce faite par Damas concernant la mort (?) du leader de l'Etat Islamique, Abou bakr Al-Baghdadi. Ce dernier aurait succombé suite à une attaque aérienne syrienne. {lien} Les médias occidentaux font un black out total sur le sujet, estimant sans doute qu'il s'agit de propagande de la part du régime de Bachar el-Assad. Peut-être. Peut-être pas. En guise de comparaison, on se souviendra avec émotion du battage médiatique extraordinaire qui avait entouré la mort (?) d'Oussama Ben Laden le 2 mai 2011. Là, bien évidemment, tous nos médias avaient fidèlement relayé l'information et exulté avec Barack Obama et son "justice est faite" hautement stupide et insultant pour les victimes et familles de celles-ci. {lien}
L'occasion de se rappeler que la propagande n'existe que chez l'ennemi.
Source : Quète de Vérité
L'ennemi public numéro un : Etat Islamique ou Hezbollah ?