Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Psychologie/psychiatrie . Dim 23 Juil 2017 - 22:29
Toujours culpabiliser l’autre lorsque l’on est soi-même responsable : comment contrecarrer cette "méthode" bien perverse mais devenue si fréquente.
Nombre d'entre nous aimeraient avoir une baguette, un philtre ou un pouvoir magique afin que ceux auxquels ils s'adressent se passionnent pour leurs propos, leur personnalité, ce qu'ils font ou les domaines auxquels ils souhaiteraient les intéresser. Combien aimeraient connaître la méthode idéale pour séduire, convaincre et persuader ? Pourtant la réponse à la question "Comment fasciner ?" n'a été que rarement explicitée. Extrait de "Le pouvoir de fascination. Les secrets de la séduction" de Jacques H. Paget, publié aux éditions Plon. 2/2
À l’échelle individuelle, évitez désormais de donner prise à tout sentiment de culpabilité. C’est notamment le cas dans les entreprises où le harcèlement d’un salarié a pour but de le rendre insidieusement coupable pour le ou la faire « craquer», et n’est pas le résultat de véritables pressions qui pourraient être plus manifestes, et donc plus aisément prouvables. Le système le plus retors consiste au contraire à culpabiliser la personne en estimant qu’elle ne met pas assez d’énergie dans son travail, à l’interroger sur la façon dont elle envisage de compenser ses manquements ou d’atteindre ses objectifs, ou de trouver qu’elle ne s’intègre pas assez à l’équipe, qu’elle participe trop peu à la vie de l’entreprise...
La culpabilisation est le moyen d’obtenir toutes les faveurs de ceux qui sont sincères par ceux qui ne le sont pas. En effet, les reproches portent encore mieux sur ceux qui sont de bonne foi et de bonne volonté. Celui qui sait qu’il ne fait rien et que ces reproches sont mérités n’éprouve aucun remords ou ne ressent pas la culpabilité : il est conscient qu’il est en tort et cela lui est égal. En revanche, celui qui fait de son mieux et ne compte pas ses heures ne comprend pas le sens des critiques et verse dans la paranoïa, croyant que tout est sa faute, surtout si les reproches concernent son attitude. Il va donc chercher tous les moyens de montrer que celui qui le juge insincère se trompe. Et les preuves apportées seront toujours considérées comme insuffisantes par le manipulateur tant qu’il n’aura pas obtenu ce qu’il veut de cette personne, soit des faveurs particulières, soit son départ, entre autres éventualités.
Pour contrecarrer cette «méthode » bien perverse mais si fréquente dans tous les univers de nos jours, il convient de rester « stoïque ». Le moyen en est simple : c’est un renversement de la charge de la preuve. Il vous suffit pour cela de faire la distinction entre accusation et culpabilisation.
Si vous constatez que quelqu’un cherche à vous culpabiliser, demandez-lui très simplement et très directement, les yeux dans les yeux : «Est-ce une accusation? Vous voulez m’accuser de ne pas bien faire ce que je fais ? »
Si la personne répond «oui», demandez-lui alors d’en apporter la preuve. Il lui sera alors difficile de le faire s’il est de mauvaise foi, ce qui est presque toujours le cas. Si elle répond «non», alors dites-lui de ne plus vous importuner et de vous laissez faire votre travail. Et continuez d’agir comme vous l’entendez.
Si l’on vous accuse manifestement, c’est à celui qui vous accuse d’apporter les preuves de son accusation. Laissez faire. Cela n’ira jamais loin. Si on vous culpabilise, on estime généralement, et vous estimerez implicitement, que c’est à vous d’apporter la preuve du contraire. Ne le faites pas. Jamais. Car sinon, vous démontrez implicitement que vous reconnaissez au minimum le fait d’être redevable. Donc que l’accusation est fondée, alors qu’en fait l’accusation n’avait aucune preuve. Si vous ne modifiez pas votre attitude, la preuve pour celui qui vous accuse sera nettement plus difficile à apporter. Bien faire cette différence vous permettra de vivre beaucoup mieux.
Dans la plupart des situations, on cherchera à vous culpabiliser. Ne vous en faites pas. Et laissez glisser sans vous préoccuper de quoi que ce soit à cet égard. Car apporter les preuves nécessaires à une accusation demande beaucoup plus d’engagement, de volonté et d’énergie. Et la plupart des manipulateurs sont paresseux, sinon ils ne penseraient pas à manipuler autrui pour tout obtenir sans se fatiguer.
Cela est tout aussi vrai sur le plan politique. La culpabilisation est aujourd’hui le moyen le plus utilisé pour asservir les citoyens et les forcer à agir et à payer leurs impôts sans réfléchir ou demander des comptes. Ceux qui parlent de « complot planétaire » ou de «théorie du complot» veulent, en réalité, parler du problème de la « culpabilisation des citoyens ». Mais ils se trompent de terminologie. Car le formatage des cerveaux de plus en plus d’êtres humains est si profond que bien peu de personnes perçoivent que le monde est de plus en plus asservi par la peur et le sentiment de culpabilité. Dans les pays occidentaux, tout enfant qui vient de naître est déjà redevable de plus ou moins deux mille euros pour une dette étatique à laquelle il n’a jamais contribué. Personne, hormis les responsables politiques et administratifs en fonction, ne peut être tenu responsable des erreurs économiques et financières qui ont conduit les pays occidentaux dans les situations désastreuses où ils se trouvent aujourd’hui. Mais il est plus simple de déclarer que tout cela est de la responsabilité des citoyens et que c’est à eux de payer. Les affaires Tapie contre le Crédit Lyonnais et Jérôme Kerviel contre la Société générale sont des illustrations parfaites de ce principe : toujours culpabiliser l’autre lorsque l’on est soi-même responsable.
Les politiques « écologiques » utilisent le même procédé en faisant peser sur les citoyens du monde la responsabilité des modifications climatiques et les phénomènes de pollution. Dans les faits, les dérèglements climatiques que nous observons ont des origines cosmiques qui dépassent de très loin la taille infinitésimale de l’être humain sur la planète Terre, et la pollution des grands centres urbains par la circulation automobile représente à peine 30 % face aux émanations dues au charbon utilisé pour les productions industrielles qui, afin de délivrer des millions de produits, y compris des produits écologiques tels que les éoliennes, diffusent dans l’atmosphère des particules polluantes qui ne sont plus chassées avec la même efficacité que par le passé en raison de la modification des vents de très haute altitude. À cause des modifications climatiques. La boucle est bouclée. Mais comme il est impossible de revenir en arrière, de stopper une consommation outrancière de produits industriels sans déséquilibrer des économies étatiques et faire courir le risque de conflits militaires en mettant des millions de personnes au chômage et dans la précarité, il est plus simple de culpabiliser les citoyens et d’en faire de bons petits soldats capables de trier leurs déchets pour se déculpabiliser. Alors que nos ordures finissent toutes dans les mêmes incinérateurs, générateurs de pollution faute de personnel suffisant pour en contrôler le tri, car ce serait un coût de main d’œuvre bien trop élevé par rapport au profit. De même, faire rouler les voitures à trente kilomètres/heure dans des embouteillages hyper polluants, provoqués pour tenter de dissuader leurs propriétaires de les utiliser tandis que leurs autoradios diffusent essentiellement des publicités pour des marques automobiles afin d’inciter les conducteurs à l’achat de nouvelles voitures, est aberrant. «Ça tourne pas rond dans ma p’tite tête !», comme le chantait Odette Laure sur des paroles de Francis Blanche.
Le phénomène de culpabilisation se constate aisé- ment, à condition de ne pas être trop formaté, par le nombre grandissant d’interdits dans les organisations sociales du xxie siècle. Interdiction de boire, de fumer, de rouler vite, de manger trop, de stationner, et toutes les obligations administratives qui ne font qu’imposer et contraindre sans jamais offrir désormais davantage de libertés. Et le phénomène de culpabilisation est si puissant sur les individus que nous sommes qu’il nous empêche même de réagir et de revenir au magnifique slogan inventé par le regretté Jean Yanne et repris par les manifestants de Mai 68 : «Il est interdit d’interdire !» Ce sentiment de culpabilité est également largement utilisé dans les techniques d’envoûtement, pour empêcher toute action positive de la part de celui ou celle sur qui on l’exerce.
Extrait de "Le pouvoir de fascination. Les secrets de la séduction" de Jacques H. PAGET, publié aux éditions Plon.
Quelqu'un a essayé de vous culpabiliser ? Racontez nous comment cela s'est passé ? Quel traumatisme cela vous a fait ? Comment allez vous vous reconstruire ?
OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Sam 29 Juil 2017 - 12:30
Paranoïa : les signes qui ne trompent pas !
"Il est complètement parano !" Passé dans le langage courant, le terme de paranoïa a perdu de son sens. Car il s'agit bel et bien d'un trouble de la personnalité qui peut conduire à une dangerosité pour soi ou pour autrui. Voisins, amis, collègues, parents... Repérez les signes de cette psychopathologie touchant deux fois plus les hommes que les femmes.
La surestimation de soi
L'une des caractéristiques de la personnalité paranoïaque c'est le sentiment d'avoir raison contre le monde entier. Une attitude qui, souvent, s'organise pour se défendre d'atteintes narcissiques graves ou répétées pendant l'enfance.
Les signes : Orgueilleux voire mégalomane, le paranoïaque peut, s'il a du pouvoir, ériger un système qui lui permettra de prendre le contrôle sur les autres de façon à leur imposer ses vues. Beaucoup des grands dictateurs de l'Histoire étaient aussi de grands paranoïaques. D'autre part, les sujets présentant une paranoïa de forme "sensitive" ont, eux, au contraire tendance à la dévalorisation : ils ont souvent l'impression que l'on se moque d'eux ou qu'on les méprise et en chercheront la preuve dans les gestes, attitudes, mimiques de leur entourage.
La jalousie
La jalousie est l'un des grands signes de la paranoïa.
Les signes : Elle peut se manifester à l'égard de collègues supposés recevoir un meilleur traitement, de frères et sœurs vécus comme mieux aimés par les parents (ce qui est notamment réactivé au moment des héritages). Mais la relation amoureuse est le domaine dans lequel la jalousie paranoïaque va se déployer avec le plus d'ampleur. Pour le conjoint de ces personnalités difficiles, la vie peut vite devenir un enfer car il aura beau multiplier les preuves de sa bonne foi, jamais il n'est cru et tout regard ou geste avec autrui peut être pris pour un signe de connivence.
Le goût pour la procédure
Sûr de son bon droit et de son jugement, le paranoïaque est enfermé dans ses convictions.
Les signes : Rigide et autoritaire, il est imperméable à l'argumentation d'autrui. Et, lorsque l'on tente de lui prouver qu'il a tort, ou pire, s'il est contredit ou débouté, qui plus est devant un tiers, sa rancune sera tenace. Par ailleurs, il entre facilement dans ce que les psychiatres appellent "le délire de revendication" : il intente des procès, inonde les administrations de lettres recommandées, ses voisins de lettres de menace, bref réclame justice. Et, dans la mesure où son intelligence est en général intacte, son argumentation s'appuiera sur un raisonnement d'apparence logique et volontiers nourri par des textes de loi.
La persécution
Paranoïa ethymologiquement signifie "penser à côté". Pour le paranoïaque, l'autre est forcément menaçant.
Les signes : Il va interpréter les moindres faits et gestes de son entourage dans le sens d'une persécution ou d'une hostilité à son égard (c'est ce que les psychiatres nomment "délire interprétatif"). Les idées délirantes peuvent aller de l'impression qu'il est l'objet de menaces ou de spoliation, à la conviction d'être contrôlé par des forces supérieures et malfaisantes, en passant par le racisme : l'étranger est alors vécu comme envahissant son espace, le dépossédant de ses droits voire de ses biens. Toutefois son discours paraît si logique et rationnel qu'il peut convaincre et il faut parfois longtemps avant que l'entourage prenne conscience du problème.
L'érotomanie ou délire amoureux
Il s'agit d'une forme particulière de la paranoïa.
Les signes : Le sujet (la plupart du temps une femme) est persuadé d'être aimé par une personne (le plus souvent, un homme célèbre ou dans une position de pouvoir : personne célèbre, médecin, prêtre, etc). Chacun des faits et gestes de cet "élu" sera alors interprété comme un signe adressé. Après une phase d'espoir, la soi-disant bien-aimée, se sent abandonnée, sombre petit à petit dans le désespoir puis dans la rancune, ce qui peut la pousser à des actes de violence contre l'objet de sa flamme, son entourage voire contre elle-même.
La difficulté du soin
Le paranoïaque, par définition, ne fera pas la démarche de consulter puisque, si problème il y a, il ne peut pas venir de lui, de son comportement, mais des autres. Il peut y être amener à la suite d'un effondrement lié à un deuil ou au bout des longues démarches juridiques infructueuses. D'autre part, la relation thérapeutique est basée, avant tout, sur la confiance, ce qui rend ce lien très compliqué à instaurer avec ce type de personnalité : souvent la thérapie de groupe est préférée à la thérapie individuelle. La prise en charge de la paranoïa reste extrêmement difficile et la grande majorité des personnes touchées (0,5 à 2,5% de la population) n'est pas suivie.
Sources Remerciement au docteur Jean-Yves Cozic, président de l'association française de psyhiatrie www.psychiatrie-francaise.com
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OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Jeu 10 Aoû 2017 - 14:34
Le syndrome de Procuste
Le Syndrome de Procuste est un mal très répandu aujourd'hui qui frappe les personnalités qui proclament leur cartésianisme comme d'autres leurs conquêtes sexuelles. Il se caractérise par l'atrophie de l'imagination et de la créativité, par une incapacité à penser de manière analogique et par une tendance à vouloir tout "formater" selon leurs propres critères, sous couvert d'un prétendu rationalisme. La Raison, la Science et la Vérité sont souvent pris en otage par ces individus psychologiquement hyperrigides.
Le syndrome de Procuste tire son nom de ce célèbre aubergiste de la mythologie grecque qui allongeait de force ceux parmi ses hôtes qui ne rentraient pas dans le lit qu'il leurs proposait, et qui coupait les membres de ceux qui en dépassait. Ce mythe illustre parfaitement cette tendance universelle à déformer (ou nier) des faits pour les faire concorder avec une orthodoxie rationnelle ou religieuse.
Les nouveaux Procustes sont souvent, mais pas obligatoirement, gestionnaires, comptables, administrateurs, religieux ou scientifiques. Ils exercent leur pouvoir tyrannique dans les administrations ou les grandes entreprises, au sein desquelles leur tendance à vouloir jouer les petits-chefs peut amplement s'exprimer. Autoritaires et castrateurs, ils abusent de leur position dominante en obligeant leurs subordonnés à "rentrer dans le rang". Ils usent de la critique en abondance car ils veulent toujours avoir raison et forcer les autres à accepter leurs arguments. La mauvaise foi est ainsi une seconde nature pour ce type d'individus. Ils se targuent de posséder une logique à toute épreuve, même quand les faits leurs donnent tort. Leur propension à déformer ou nier la vérité les rend dogmatique et parfois dangereux. Ceux qui s'opposent à eux ou mettent en doute leur rationnalité courent le risque d'être psychologiquement excommuniés, intellectuellement discrédités et socialement persécutés.
https://www.paradigme.ch/pages/procuste.html
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Invité Invité
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Jeu 10 Aoû 2017 - 15:14
S'est d'un tel niveau, qu'a mon avis personne n'y comprendra rien ! Allons plus loin, au delà de l'infini ^^
Si quelqu'un a été capable d’établir un constat dans de tel niveau de subtilités ! S'est qu'il voit la solution ! non ?
Sinon étudier ce proverbe multiples ^^
"Un problème sans solution est un problème mal posé" "Il n'y a pas de problème qu'une absence de solution ne puisse résoudre !" "Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des solutions" "S'il n'y a pas de solution c'est qu'il n'y a pas de problème."
OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Sam 12 Aoû 2017 - 12:02
Je suis trop autoritaire
Si énoncer ses désirs et savoir dire non permet d’exister en société, imposer son point de vue et exiger la soumission à nos décisions relève de l’abus de pouvoir. Comment s’explique cette tendance à se comporter en dictateur ?
Pourquoi ?
C’est le grand retour de l’autorité. Parents, psys, profs, tout le monde en parle. « Cette valeur est indispensable, puisque c’est sur elle que se fondent, en grande partie, l’organisation sociale et les relations humaines », rappelle Catherine Aimelet-Périssol, psychothérapeute. Mais elle n’a de sens que si elle est liée à celle de respect. Mettre des limites à un enfant, c’est l’aider à se construire. Faire usage de la menace et contrôler tous ses faits et gestes, c’est l’en empêcher. L’autoritarisme passe toujours par la tentative d’exercer sur l’autre une violence morale : vouloir dominer, contraindre, imposer…
Elizabeth, 35 ans, en témoigne : « Pendant des années, mon ex-mari m’a asséné de soi-disant conseils sur la vie et les autres… Ce n’étaient, en fait, que des jugements de valeur érigés en loi universelle et destinés à me maintenir dans la soumission. »
En empêchant quelqu’un de développer ses propres opinions, on le maintient dans un état de dépendance pour garder le pouvoir sur lui. C’est le contraire du bon exercice de l’autorité où l’affirmation de soi a pour objectif de donner à l’autre les moyens de s’affirmer à son tour, et, en construisant une relation égalitaire, de l’autoriser à nous dépasser. Etymologiquement, "auctoritas" signifie ce qui donne confiance à l’autre en lui permettant de devenir "auctor", c’est-à-dire acteur de sa vie.
L’expression de l’agressivité
Pour Stéphanie Hahusseau, psychiatre, le recours à l’autorité abusive fait écho à notre vécu : « Lorsque nous étions enfant, on s’est le plus souvent adressé à nous de façon agressive et autoritaire, en nous imposant des jugements de valeur ou en nous caractérisant à partir d’un seul comportement. » Adultes, nous reproduirons cette attitude.
Un moyen de se rassurer
« En tant que parent, je dois dominer », « Un patron n’a droit à aucune faiblesse »… Les personnes autoritaires ont toujours des arguments. Ces affirmations sont en fait des interprétations erronées de la réalité, construites au fil de leurs expériences et érigées en "diktats de vie". Plus une personne est vulnérable et angoissée, plus elle puisera dans ces "règles" des repères pour se rassurer et se situer dans la vie.
La meilleure défense, c’est l’attaque
« Notre chef de service est surnommé “l’adjudant”. Lorsqu’il entre dans notre bureau, c’est en hurlant ! confie Anne-Marie, rédactrice dans une agence de publicité. Résultat : on le déteste tous, mais en silence. Et lui croit qu’on le respecte ! » « L’autorité abusive est l’expression d’un état émotionnel face à ce que l’on ressent comme une menace pour son identité, explique Catherine Aimelet-Périssol. Certains choisissent la fuite, d’autres écrasent leurs interlocuteurs par peur d’être dépassés ou de ne pas être reconnus et considérés à leur juste valeur. » Dans les deux cas, cette attitude provient d’une image de soi défaillante. L’agressivité semble alors la seule arme pour exister.
Que faire ?
Décider de changer Pourquoi changer quand nous sommes en position de supériorité ? D’abord, l’allégeance des autres n’est pas éternelle. Les destins des dictateurs ne sont pas sûrs… Ensuite, notre attitude nous condamne à la solitude. Sortir du rapport dominant-dominé, c’est découvrir la communication avec l’autre.
Se libérer de ses émotions L’agressivité et la colère qui sous-tendent l’autoritarisme viennent d’un trop-plein d’émotions, dont il est possible de se débarrasser par une activité physique. Un bon moyen d’éviter qu’elles ne se libèrent par l’agressivité.
Se réapproprier son histoire En repérant les circonstances dans lesquelles nous avons été soumis à un manque de respect, il s’agit de comprendre comment nous avons été amenés à reproduire ce comportement.
Etre indulgent avec soi Exprimer ses émotions permet d’écouter sa souffrance d’enfant et de réparer. Le but : être plus juste et compréhensif avec soi pour le devenir avec les autres.
Réapprendre à communiquer Remplacer les affirmations péremptoires par des critiques constructives aide à apprendre le respect de l’autre. Exclure des réflexions comme « Tu es un incapable » ; dire plutôt « Cela ne me va pas quand tu fais ceci… » La relation est plus authentique si on s’implique.
Conseils à l'entourage
S’il semble parfois "confortable" d’avoir sous son toit un "meneur", le dirigisme dont il peut faire preuve à l’égard de ses proches, femme et/ou enfants, est susceptible de provoquer la perte de toute confiance en soi. Il faut savoir qu’entrer dans un rapport de force avec lui ne résoudra rien. Au mieux (!), il ira chercher une autre victime, au pire, la relation explosera. Mais rester dans une obéissance inconditionnelle n’est pas mieux. Il faut oser dire non, refuser d’être toujours disponible, faire valoir son point de vue avec calme et détermination. Autrement dit, prouver à "l’apprenti dictateur", par son propre exemple, qu’il est possible de s’affirmer et d’exister autrement que par l’agressivité et la violence à l’égard des autres
Tromper peut être utile. Dans le règne animal, la tromperie est ainsi partout. La lotte attire ses proies grâce à un appendice en forme d’appât qui pend au bout de ses mâchoires ; des papillons comestibles dissuadent les prédateurs en adoptant les couleurs d’espèces vénéneuses ; certains coucous s’épargnent la lourde tâche de veiller sur leur progéniture en pondant subrepticement leurs œufs dans les nids d’autres oiseaux… La « course aux armements » que se livrent ainsi les animaux pour se tromper les uns les autres ou pour ne pas se faire avoir expliquerait une partie de leur complexité. Le biologiste Robert Trivers, qui a joué un rôle important dans l’émergence de la sociobiologie dans les années 1970, avance dans ce livre qu’il en serait de même pour la psychologie humaine. Nous serions des menteurs invétérés. Notre gros cerveau ferait de nous des maîtres de la dissimulation, du mensonge et de la fourberie. Enfant, avant même de savoir parler, en pleurant, nous apprenons déjà à manipuler ceux qui s’occupent de nous. Adulte, nous nous attribuons davantage de qualités que nous n’en avons en réalité. De même, nous racontons les histoires qui nous arrangent et nous prenons peu en compte ce qui pourrait les contredire. Comme dans le règne animal, cette propension au mensonge aurait une utilité. Elle nous permettrait de paraître plus importants et de mieux séduire. Du coup, estime R. Trivers, il est logique que cette tendance ait été sélectionnée. Mais bien mentir n’est pas facile. Il faut par exemple inventer une histoire fausse ; elle doit être plausible ; elle ne doit pas contredire ce que les autres savent ; il faut s’en souvenir. Cela demande un effort certain et un grand contrôle de soi. On risque d’être nerveux, agité et de transpirer. Rien de tel pour se faire repérer. Or pour que le mensonge soit utile, il ne faut pas qu’il soit détecté. Pour éviter de se faire repérer, il y aurait toutefois une astuce : se mentir à soi-même ! En effet, plus on croit à ses propres mensonges, moins ils ont de chance d’être pris pour tels, et plus on pourra en tirer profit. Ce qui conduit R. Trivers à sa thèse principale : notre évolution biologique aurait favorisé une tendance à se mentir à soi-même pour mieux mentir aux autres. Cette thèse est-elle crédible ? Difficile à dire. L’ouvrage est confus. R. Trivers saute un peu du coq-à-l’âne et ne va pas jusqu’au bout de ses raisonnements. Il développe des commentaires inutilement longs sur les effets de l’hypocrisie en politique et passe trop de temps à évoquer les moments de sa vie où il s’est menti à lui-même. Bref, ce n’est pas un livre d’une très bonne facture. Cela dit, il a le mérite de nous inciter à nous demander si nous n’avons pas systématiquement tendance à nous mentir à nous-mêmes. Si c’était le cas, cette conclusion aurait bien sûr une incidence sur notre façon de nous percevoir en tant qu’individu. Mais elle pourrait également nous conduire à nous interroger sur notre vision du monde. En effet, si nous nous mentons à nous-mêmes sur les raisons qui nous poussent à préférer ou à rejeter telle théorie plutôt que telle autre, la pertinence de nos choix théoriques se pose. Ironiquement, cette interrogation pourrait aussi s’appliquer à la thèse de R. Trivers elle-même. Quelles sont les vraies raisons, au-delà de celles que nous pourrions invoquer, qui nous poussent à la trouver ou non convaincante ? À défaut de répondre à cette question, on saura gré à R. Trivers d’avoir passé en revue nombre d’arguments en faveur d’une thèse troublante.
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Amée
Messages : 48 Date d'inscription : 10/02/2017 Age : 58 Localisation : ici
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Jeu 24 Aoû 2017 - 15:40
Merci Osiris, c'est très intéressant !
Xenos
Messages : 24 Date d'inscription : 19/08/2017 Age : 34
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Jeu 24 Aoû 2017 - 17:22
OSIRIS a écrit:
Se mentir à soi-même pour mieux mentir aux autres
Tromper peut être utile. Dans le règne animal, la tromperie est ainsi partout. La lotte attire ses proies grâce à un appendice en forme d’appât qui pend au bout de ses mâchoires ; des papillons comestibles dissuadent les prédateurs en adoptant les couleurs d’espèces vénéneuses ; certains coucous s’épargnent la lourde tâche de veiller sur leur progéniture en pondant subrepticement leurs œufs dans les nids d’autres oiseaux… La « course aux armements » que se livrent ainsi les animaux pour se tromper les uns les autres ou pour ne pas se faire avoir expliquerait une partie de leur complexité. Le biologiste Robert Trivers, qui a joué un rôle important dans l’émergence de la sociobiologie dans les années 1970, avance dans ce livre qu’il en serait de même pour la psychologie humaine. Nous serions des menteurs invétérés. Notre gros cerveau ferait de nous des maîtres de la dissimulation, du mensonge et de la fourberie. Enfant, avant même de savoir parler, en pleurant, nous apprenons déjà à manipuler ceux qui s’occupent de nous. Adulte, nous nous attribuons davantage de qualités que nous n’en avons en réalité. De même, nous racontons les histoires qui nous arrangent et nous prenons peu en compte ce qui pourrait les contredire. Comme dans le règne animal, cette propension au mensonge aurait une utilité. Elle nous permettrait de paraître plus importants et de mieux séduire. Du coup, estime R. Trivers, il est logique que cette tendance ait été sélectionnée. Mais bien mentir n’est pas facile. Il faut par exemple inventer une histoire fausse ; elle doit être plausible ; elle ne doit pas contredire ce que les autres savent ; il faut s’en souvenir. Cela demande un effort certain et un grand contrôle de soi. On risque d’être nerveux, agité et de transpirer. Rien de tel pour se faire repérer. Or pour que le mensonge soit utile, il ne faut pas qu’il soit détecté. Pour éviter de se faire repérer, il y aurait toutefois une astuce : se mentir à soi-même ! En effet, plus on croit à ses propres mensonges, moins ils ont de chance d’être pris pour tels, et plus on pourra en tirer profit. Ce qui conduit R. Trivers à sa thèse principale : notre évolution biologique aurait favorisé une tendance à se mentir à soi-même pour mieux mentir aux autres. Cette thèse est-elle crédible ? Difficile à dire. L’ouvrage est confus. R. Trivers saute un peu du coq-à-l’âne et ne va pas jusqu’au bout de ses raisonnements. Il développe des commentaires inutilement longs sur les effets de l’hypocrisie en politique et passe trop de temps à évoquer les moments de sa vie où il s’est menti à lui-même. Bref, ce n’est pas un livre d’une très bonne facture. Cela dit, il a le mérite de nous inciter à nous demander si nous n’avons pas systématiquement tendance à nous mentir à nous-mêmes. Si c’était le cas, cette conclusion aurait bien sûr une incidence sur notre façon de nous percevoir en tant qu’individu. Mais elle pourrait également nous conduire à nous interroger sur notre vision du monde. En effet, si nous nous mentons à nous-mêmes sur les raisons qui nous poussent à préférer ou à rejeter telle théorie plutôt que telle autre, la pertinence de nos choix théoriques se pose. Ironiquement, cette interrogation pourrait aussi s’appliquer à la thèse de R. Trivers elle-même. Quelles sont les vraies raisons, au-delà de celles que nous pourrions invoquer, qui nous poussent à la trouver ou non convaincante ? À défaut de répondre à cette question, on saura gré à R. Trivers d’avoir passé en revue nombre d’arguments en faveur d’une thèse troublante.
Sur quelles bases scientifiques se fondent les différents articles de ce fil de discussion ?
Le marché des psychotropes rapporte gros. L'alliance entre la psychiatrie et les firmes pharmaceutiques leur a permis de réaliser plus de 80 milliards de dollars de ventes de psychotropes. Mais les apparences sont trompeuses. Que valent les diagnostics psychiatriques, et jusqu'à quel point ces psychotropes sont-ils sans danger ? Ce documentaire en trois parties révèle les faits derrière le vernis social d'un marketing habile et soi-disant scientifique qui dissimule une campagne de vente de produits dangereux et parfois fatals.
Les drogues psychiatriques. C'est une histoire de gros sous: des psychotropes qui alimentent une industrie psychiatrique de 330 milliards de dollars, sans le moindre traitement efficace. Le coût en vies humaines est encore plus dévastateur: ces drogues psychiatriques tuent à l'heure actuelle près de 42000 personnes par an. Et le bilan ne cesse d'empirer. Ce documentaire prenant, qui contient plus de 175 interviews avec des avocats, des experts de la santé mentale, des familles de victimes et d'anciens patients rescapés, révèle l'horreur des drogues psychiatriques et dénonce une entreprise commerciale très lucrative, sans pitié et bien huilée.
Aujourd'hui, alors que la psychiatrie et ses drogues ont envahi le domaine militaire, 23 soldats ou anciens soldats se suicident par jour. Les psychiatres affirment qu'on a besoin de plus de psychiatrie. Mais devrait-on les croire ? Ou la psychiatrie est-elle un ennemi caché ? Avec plus de 80 interviews de soldats et d'experts, ce documentaire pénétrant lève le voile sur une des causes qui pourraient détruire les armées du monde entier. L'ennemi le plus dangereux est celui que personne ne suspecte...
Saison 1 Episode 1 (partie 1): Les vendeurs de maladies
Pour ce premier numéro, Elise Lucet s'intéresse aux «vendeurs de maladies», ces laboratoires qui inventent de toutes pièces une pathologie pouvant correspondre à la nouvelle molécule qu'ils viennent de mettre au point, parfois malgré des effets secondaires avérés, pour lesquels ils ont déjà prévu de nouveaux médicaments.
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OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Jeu 24 Aoû 2017 - 19:17
Xenos a écrit:
Sur quelles bases scientifiques se fondent les différents articles de ce fil de discussion ?
sur quels base scientifique se fondent l'affirmation que les ombres dans les directions differente sur les photos prise sur la lune ne peut avoir qu'une seule explication ?
sur quels base scientifiques se fondent l'affirmation que les photos et desseins de Tiwanaku qui montre pas les memes etat des pierres et ^^batiments^^ que sont visible maintenant sont des photoshop ?
EDIT ....
tu ne trompe que ceux qui veut etre trompez ..
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Xenos
Messages : 24 Date d'inscription : 19/08/2017 Age : 34
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Jeu 24 Aoû 2017 - 20:13
OSIRIS a écrit:
Xenos a écrit:
Sur quelles bases scientifiques se fondent les différents articles de ce fil de discussion ?
sur quels base scientifique se fondent l'affirmation que les ombres dans les directions differente sur les photos prise sur la lune ne peut avoir qu'une seule explication ?
sur quels base scientifiques se fondent l'affirmation que les photos et desseins de Tiwanaku qui montre pas les memes etat des pierres et ^^batiments^^ que sont visible maintenant sont des photoshop ?
EDIT ....
tu ne trompe que ceux qui veut etre trompez ..
Bonsoir,
Je ne comprends pas le rapport ? Pouvez-vous préciser ?
Edit : Au cas où vous me preniez, vous aussi, pour yous_f_ , je vous rappelle que j'ai averti la modération.
Edit 2 : J'ai également signalé ce fil de discussion à l'administration du forum, au motif d'abus (actes dangereux et pernicieux) avec un commentaire explicite sur ce point ;
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OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Jeu 24 Aoû 2017 - 21:04
Xenos a écrit:
Bonsoir,
Je ne comprends pas le rapport ? Pouvez-vous préciser ?
Edit : Au cas où vous me preniez, vous aussi, pour yous_f_ , je vous rappelle que j'ai averti la modération.
quels sont les base scientifique qui prouve les ^^ovnis^^ sont extraterrestre,,, quelq sont les bases scientifique que les gens parle au esprits,,, quels sont les bases scientifique pour prouver l'existence des ^^bigfeets^^ ,,, quel sont les bases scientifique pour l'astrologie .....
pourquoi averti la moderation ,? pourquoi pas parlez a ton avocat qui n'est pas a cote de toi ....
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artifix
Messages : 1522 Date d'inscription : 10/11/2012 Age : 44
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Jeu 24 Aoû 2017 - 21:17
Faut pas poser de question à Osisis quand il n'a pas la réponse, sinon il le prend mal !
humour je précise hein...
Xenos
Messages : 24 Date d'inscription : 19/08/2017 Age : 34
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Jeu 24 Aoû 2017 - 21:48
OSIRIS a écrit:
Xenos a écrit:
Bonsoir,
Je ne comprends pas le rapport ? Pouvez-vous préciser ?
Edit : Au cas où vous me preniez, vous aussi, pour yous_f_ , je vous rappelle que j'ai averti la modération.
quels sont les base scientifique qui prouve les ^^ovnis^^ sont extraterrestre,,,
De nombreuses disciplines scientifiques, par exemple l'exobiologie. S'il n'existait aucune base solide en faveur de l'origine extraterrestre des OVNI, aucun centre de recherche scientifique national ou privé ne prêterait attention.
OSIRIS a écrit:
quelq sont les bases scientifique que les gens parle au esprits,,,
Des théories diverses d'ordre anthropologique, socioculturel... Et même en physique quantique.
OSIRIS a écrit:
quels sont les bases scientifique pour prouver l'existence des ^^bigfeets^^ ,,,
L'anthropologie, la cryptozoologie...
OSIRIS a écrit:
quel sont les bases scientifique pour l'astrologie .....
Bien que l'astrologie est considérée comme une pseudo-science, il n'en demeure pas moins que cela reste un savoir :
Science de certains astres (le Soleil et la Lune, appelés luminaires, et les planètes Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton) considérés dans leurs relations entre eux, dans leurs positions dans les signes du zodiaque; (...) 1370 « étude des astres, synon. de astronomie » (Oresme, Ethiques, 33 ds Gdf. Compl. : Aussi est il de plusieurs sciences comme de astrologie) − xvies. ds Hug. Empr. au lat. astrologia « étude des astres, astronomie »
cnrtl.fr/definition/astrologie
OSIRIS a écrit:
pourquoi averti la moderation ,? pourquoi pas parlez a ton avocat qui n'est pas a cote de toi ....
???
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OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Jeu 24 Aoû 2017 - 22:44
Xenos a écrit:
De nombreuses disciplines scientifiques, par exemple l'exobiologie.
l'exobiologie ne prouve PAS que les ^^ovnis^^ sont extraterrestre,,,
Citation :
Des théories diverses d'ordre anthropologique, socioculturel... Et même en physique quantique.
des theories ne prouve pas que les gens parle au esprits, ce sont des theories pas des faites scientifique.
Citation :
L'anthropologie, la cryptozoologie...
ni un ni l'autre sont des bases scientifique qui prouve l'existence de bigfeets.
le mot ""cryptozoologie"" n'est pas une base scientifique qui prouve l'existence des bigfeets ,,, si tu croire que le mot ""cryptozoologie"" soit une base scientifique , alors les mots ""psychologie"" et ""psychiatrie"" soit aussi une base scientifique sur lequel se fondent les differente articles sur ce fil...
Citation :
Bien que l'astrologie est considérée comme une pseudo-science, il n'en demeure pas moins que cela reste un savoir :
Science de certains astres (le Soleil et la Lune, appelés luminaires, et les planètes Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton) considérés dans leurs relations entre eux, dans leurs positions dans les signes du zodiaque; (...) 1370 « étude des astres, synon. de astronomie » (Oresme, Ethiques, 33 ds Gdf. Compl. : Aussi est il de plusieurs sciences comme de astrologie) − xvies. ds Hug. Empr. au lat. astrologia « étude des astres, astronomie »
la deffinition du mot ""astrologie"" n'est pas une base scientifique qui prouve que l'astrologie soit vraie.
EDIT....
si Je te demande ,,,
quels sont les bases scientifique qui proue l'existence de dieux ?
tu va me dire quoi ....
"" urg grrr, "" theologie !!"" grah hulk pas content , duh ...!
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Xenos
Messages : 24 Date d'inscription : 19/08/2017 Age : 34
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Ven 25 Aoû 2017 - 2:47
OSIRIS a écrit:
Xenos a écrit:
De nombreuses disciplines scientifiques, par exemple l'exobiologie.
l'exobiologie ne prouve PAS que les ^^ovnis^^ sont extraterrestre,,,
Citation :
Des théories diverses d'ordre anthropologique, socioculturel... Et même en physique quantique.
des theories ne prouve pas que les gens parle au esprits, ce sont des theories pas des faites scientifique.
Citation :
L'anthropologie, la cryptozoologie...
ni un ni l'autre sont des bases scientifique qui prouve l'existence de bigfeets.
le mot ""cryptozoologie"" n'est pas une base scientifique qui prouve l'existence des bigfeets ,,, si tu croire que le mot ""cryptozoologie"" soit une base scientifique , alors les mots ""psychologie"" et ""psychiatrie"" soit aussi une base scientifique sur lequel se fondent les differente articles sur ce fil...
Citation :
Bien que l'astrologie est considérée comme une pseudo-science, il n'en demeure pas moins que cela reste un savoir :
Science de certains astres (le Soleil et la Lune, appelés luminaires, et les planètes Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton) considérés dans leurs relations entre eux, dans leurs positions dans les signes du zodiaque; (...) 1370 « étude des astres, synon. de astronomie » (Oresme, Ethiques, 33 ds Gdf. Compl. : Aussi est il de plusieurs sciences comme de astrologie) − xvies. ds Hug. Empr. au lat. astrologia « étude des astres, astronomie »
la deffinition du mot ""astrologie"" n'est pas une base scientifique qui prouve que l'astrologie soit vraie.
Bonsoir,
C'est assez facile de vous répondre. Vous confondez ce qui est du ressort del'objectivité (les différentes théories dans le domaine des sciences, y compris des pseudo-sciences) de ce qui est du ressort de la subjectivité (les supputations totalement arbitraires sur lesquelles se fonde la psychiatrie depuis qu'elle existe).
OSIRIS a écrit:
EDIT....
si Je te demande ,,,
quels sont les bases scientifique qui proue l'existence de dieux ?
tu va me dire quoi ....
"" urg grrr, "" theologie !!"" grah hulk pas content , duh ...!
La même réponse que précédemment. En effet, la théologie se fonde sur des propositions objectives qui remettent en question très sérieusement le hasard (et donc en faveur du créationnisme), ce qui n'est pas le cas de la psychiatrie (propositions subjectives).
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akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Ven 25 Aoû 2017 - 4:28
Modération Akasha :
Veillez poursuivre le débat exclusivement sur le thème du sujet sans devoir en venir systématiquement sur le personnel ou des appréciations n'ayant aucun rapport au sujet initial, merci.
Archi
Messages : 404 Date d'inscription : 27/03/2017 Age : 44
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Ven 25 Aoû 2017 - 6:57
La psychiatrie ne se fonde plus aujourd'hui sur "des supputations arbitraires".
L'imagerie cérébrale, la génétique, les neurosciences en général ont permis depuis longtemps de valider par empirisme certaines maladies. Certes cela n'empêche en rien les dérives pharmaceutiques mais croire que la psychiatrie ne repose que sur des théories, c'est ne pas connaitre grand chose au sujet.
Xenos
Messages : 24 Date d'inscription : 19/08/2017 Age : 34
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Ven 25 Aoû 2017 - 18:12
Archi a écrit:
La psychiatrie ne se fonde plus aujourd'hui sur "des supputations arbitraires".
L'imagerie cérébrale, la génétique, les neurosciences en général ont permis depuis longtemps de valider par empirisme certaines maladies. Certes cela n'empêche en rien les dérives pharmaceutiques mais croire que la psychiatrie ne repose que sur des théories, c'est ne pas connaitre grand chose au sujet.
Bonjour,
Les neurosciences (disciplines scientifiques s'intéressant à l'ensemble du système nerveux), la neuro-imagerie (issue de l'imagerie médicale : scanner, IRM...) ont pour objet l'étude ou la découverte de maladies dégénératives du cerveau (Alzheimer, Parkinson...) et d'autres anomalies bien visibles (traumatisme crânien, tumeur maligne ou bénigne...) mais nullement de maladies mentales. Dans le premier cas, on dispose de modèles précis relatifs aux anomalies cérébrales répertoriées (le cerveau et les lésions caractéristiques) pouvant se vérifier sur des clichés ou des mesures de l'activité électrique du cerveau (électroencéphalogrammes), ce qui permet un diagnostic et un pronostic tout aussi précis. Dans le deuxième cas (maladies mentales), il n'existe aucun modèle spécifique (au trouble mental concerné) pouvant ainsi se vérifier expérimentalement (avec les études évoquées précédemment), et donc de manière parfaitement objective. Si vous souffrez d'une fracture, cela se voit sur une radiographie ; si vous souffrez d'un diabète, cela se voit notamment sur un relevé d'examens sanguins (taux de glucose ou glycémie anormale) ; etc. Mais si vous souffrez d'une « névrose », d'une « psychose » et autres troubles... « mentaux », cela ne se voit nulle part sur quelconque imagerie cérébrale pas plus que sur d'autres types d'examens médicaux, sauf dans votre comportement (éventuel).
Autrefois, on parlait de spleen (C. Baudelaire), de tristesse, de mélancolie. Puis, il a été question de termes plus évolués tel celui de la dépression, et de finir, de nos jours, avec des termes soi-disant plus « scientifiques » (en réalité pour rendre crédible la psychiatrie). Autrement dit, une personne souffrant de mélancolie sera étiquetée de « psychotique schizophrène paranoïde » (par exemple). Sur quels critères se basent les psychiatres (sans généraliser) pour étiqueter ainsi les gens ? Ceux que l'on peut trouver dans le Manuel Diagnostique et statistique des troubles Mentaux (DSM, le dernier en date étant le DSM-V) ? Ce manuel évoque le plus souvent des troubles et, par un tour de passe-passe des plus magiques, il associe ce mot à des maladies (en le sens médical) du cerveau, à des atteintes organiques (d'ordre structurelle) qui n'existent pas en réalité comme il a été vu plus haut. Ces gens étiquetés par les psychiatres sont-ils vraiment atteint d'une « maladie mentale » contre laquelle il faut « lutter » au même titre qu'il faut lutter contre les maladies transmissibles, l'alcoolisme, la toxicomanie, et la délinquance sexuelle (il n'y a pas si longtemps on employait l'expression de « fléaux sociaux » pour désigner tout ceci) ? Il est intéressant également de noter que l'homosexualité devait être intégrée au DSM V, en tant que pathologie mentale. Il faut alors imaginer ce que auraient été les réactions des mafias « LGBT ». Encore une fois, ce n'est là que le reflet de la malhonnêteté, de l'hypocrisie, de la supercherie de la psychiatrie.
Enfin, vous évoquez la génétique, alors qu'il n'a rien été démontré, dans l'état actuel de nos connaissances du génome humain, d'une quelconque incidence génotypique sur ces différents troubles, tout au plus des allèles facteurs de prédisposition ou d'ordre héréditaire en restant dans le cadre de l'acquis (environnemental).
Vous devez bien comprendre une chose : lorsque vous avez une fracture à la jambe (par exemple), cette fracture demeurera quel que soit l'environnement dans lequel vous allez évoluer, ce qui n'est pas le cas des problèmes comportementaux soi-disant « mentaux ».
Ainsi, n'en déplaise à l'auteur de ce fil de discussion, ces problèmes de comportements ne relèvent pas des sciences ou du domaine de la médecine, en ce qu'elles trouvent leur origine dans les fondements même de la société. De ce fait, ce sont les criminels qui ont fondé cette société (et leurs laquais propagandistes qui la défendent et qui se reconnaîtront) les véritables coupables, pour ainsi dire les... vrais fous...
Remarque : j'emploie sciemment les termes de « vrais fous », ou tout autre anachronisme du même genre, pour ne pas tomber dans l'esbroufe d'une époque qui malgré ses pathologies, maladies mentales, troubles, psychoses, névroses, et que sais-je encore n'y comprend pas mieux que les précédentes. Inutile donc de me le faire remarquer.
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OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Ven 25 Aoû 2017 - 21:16
Personnalité multiple
Trouble controversé, défini au sens strict par l'existence chez une même personne, surtout une femme, de deux ou plusieurs états de personnalité distincts, l'un d'entre eux se manifestant classiquement seul à un moment donné. Dans chacun, la patiente se comporte comme si elle n'avait aucun souvenir en rapport avec les autres états.
Affection identifiée au début du XIXe siècle, puis tenue pour un simple effet de suggestion avant d'être reconnue comme autonome depuis une trentaine d'années et classée parmi les troubles dissociatifs (de conversion). Dans le DSM-IV, elle est appelée : "trouble dissociatif de l'identité (précédemment personnalité multiple)". Le partage simultané du contrôle par deux ou plusieurs personnalités est désormais admis. Très rare en France, cette pathologie s'est beaucoup étendue aux États-unis. Elle pose notamment le problème d'une contagion mentale par suggestion, d'un trouble authentiquement hystérique et celui d'un effet iatrogène lié à une "remémoration", à l'âge adulte, de traumatismes psychiques graves, notamment d'abus sexuels. Ceci, après relation psychothérapique, par levée présumée de la répression. On a même observé rétrospectivement des conflits majeurs, y compris pénaux, avec la cellule familiale d'origine.
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Xenos
Messages : 24 Date d'inscription : 19/08/2017 Age : 34
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Ven 25 Aoû 2017 - 23:27
OSIRIS a écrit:
Personnalité multiple
Trouble controversé, défini au sens strict par l'existence chez une même personne, surtout une femme, de deux ou plusieurs états de personnalité distincts, l'un d'entre eux se manifestant classiquement seul à un moment donné. Dans chacun, la patiente se comporte comme si elle n'avait aucun souvenir en rapport avec les autres états.
Affection identifiée au début du XIXe siècle, puis tenue pour un simple effet de suggestion avant d'être reconnue comme autonome depuis une trentaine d'années et classée parmi les troubles dissociatifs (de conversion). Dans le DSM-IV, elle est appelée : "trouble dissociatif de l'identité (précédemment personnalité multiple)". Le partage simultané du contrôle par deux ou plusieurs personnalités est désormais admis. Très rare en France, cette pathologie s'est beaucoup étendue aux États-unis. Elle pose notamment le problème d'une contagion mentale par suggestion, d'un trouble authentiquement hystérique et celui d'un effet iatrogène lié à une "remémoration", à l'âge adulte, de traumatismes psychiques graves, notamment d'abus sexuels. Ceci, après relation psychothérapique, par levée présumée de la répression. On a même observé rétrospectivement des conflits majeurs, y compris pénaux, avec la cellule familiale d'origine.
L'ensemble de ce topic est une sorte d'autobiographie compatible avec les caractéristiques des messages culpabilisants envers artifix, evol, redstard, akasha, archi, orné, shakur1999, etc. (consultés que jusqu'à juillet dernier) qui suggèrent ces troubles de la personnalité ou du comportement.
Il peut y avoir des altercations entre membres, bien entendu, mais avec tous les membres du forum, c'est un cas unique à considérer.
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OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Sam 26 Aoû 2017 - 1:11
Xenos a écrit:
L'ensemble de ce topic est une sorte d'autobiographie compatible avec les caractéristiques des messages culpabilisants envers artifix, evol, redstard, akasha, archi, orné, shakur1999, etc. (consultés que jusqu'à juillet dernier) qui suggèrent ces troubles de la personnalité ou du comportement.
Il peut y avoir des altercations entre membres, bien entendu, mais avec tous les membres du forum, c'est un cas unique à considérer.
donc l'ensemble des articles de ce topic sont ^^autobiographique^^ et en meme temps des accusations envers d'autres personnes .
en faite toutes les traites de charactere sont visible chez toute le monde , ^^on^^ est tous coupable a une moment precis a une autre moment precis d'avoir certains de ces characteristiques.
le malade mentale c'est d'avoir toujour les memes traites et de rester dedans meme quand les gens essaye de aidez le ^^victime^^.
EDIT..... et les gens gravement malade a plusieurs de ces characteristiques si non tous comme les paranoide schizophrene .
quel est la definition psychiatrique d'une personne qui croire tromper les gens en inscrivant dans une forum avec plusieurs pseudos et s'auto-citer ses propres commentaire poster sous une autre pseudo ?
quel est la definition psychiatrique d'une personne qui soit incapable de se remettre en question et de changer son comportement.
quel est la reponse de tes MP a les moderateurs et admin a propos de ce topique qui selon toi soit d'abus (actes dangereux et pernicieux) ?
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akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Sam 26 Aoû 2017 - 1:37
Modération Akasha :
Je le dis de suite d'entrée, soit on passe à autre chose, on reprends le court du sujet sans en venir au personnels et aux anciennes rancunes, soit ça va mal se terminer une fois de plus.
Si vous n'êtes pas capable de débattre ensemble, vous vous évitez.
Tu sais Iceman revenir sur le forum alors que apparemment tu restes sur tes anciennes rancunes ça ne pourra pas fonctionner. Tu dois tout d'abord retrouver ta paix intérieur et réapprendre à nous faire confiance et là tu verras tu en apprendra bien plus que tu ne peux l'imaginer.
Je te l'ai déjà dis plusieurs fois tu as du potentiel en toi, bien plus que la moyenne et que tu ne peux l'imaginer toi même. Mais tant que tu gardera cette colère, ce manque de confiance aux autres et cet esprit de revanche négative tu tournera en rond et indéfiniment tu refera les mêmes erreurs.
Tu n'es pas obliger de faire ton mea culpa, t'excuser, d'admettre quoi que soit ou je ne sais quel truc du genre, il te suffit d'afficher un autre comportement, c'est tout ce que je te demande. Ainsi aucune pression, ce n'est pas bien dificile.
Voilà, je pense t'avoir tout dit.
Maintenant je te demande de bien réfléchir à ce que tu vas faire, je te tend la main, ne perd pas cette dernière chance.
OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Sam 26 Aoû 2017 - 12:37
Bonjour....
Je poste une article que Jai lu sur LesMoutonsEnrages postez par le membre Antidebunker......
Antidebunker a écrit:
Topic dédié aux troubles mentaux considérés comme les plus graves par les psychiatres & les psychologues, dont souffrent les individus qui de ce fait sont encore plus dangereux que les psychopathes, à savoir : les Manipulateurs, Pervers Narcissiques.
Manipulateurs, pervers narcissiques : qui sont-ils ?
Les manipulateurs, ou pervers narcissiques, ne représenteraient que 2 à 3 % de la population, mais côtoyer l’un d’entre eux se révèle le plus souvent destructeur. Souvent difficiles à repérer, ce sont des personnalités hautement toxiques. Qui sont-ils ? Comment les reconnaître ? S’en protéger ? Eléments de réponse.
On les appelle manipulateurs ou encore, pervers narcissiques. Ils peuvent être un conjoint, un proche, un patron, un(e) collègue, un(e) ami(e). Séduisants, sympathiques, parfois réservés, ils plaisent par leur côté charmeur et flatteur. Mais très vite, à leur contact, un malaise s’installe. Et leurs victimes entrent dans une spirale infernale de culpabilisation et de dévalorisation. Véritables dangers pour notre intégrité physique et mentale, les manipulateurs sont des personnalités narcissiques qui représentent, selon Isabelle Nazare-Aga, auteure des Manipulateurs sont parmi nous (éditions de l’Homme, 1997), 2 à 3% de la population. Nous sommes donc tous amenés à croiser un jour, si ce n’est pas déjà fait, une personne atteinte de cette pathologie. « Souvent, j’entends dire qu’après tout, nous sommes tous un peu manipulateurs. Non, de la même façon que l’on ne peut pas dire que nous sommes tous des menteurs ou des schizophrènes. Il y a une grande différence entre faire de la manipulation de temps en temps et être manipulateur. » La raison d’être de ces derniers ? « Se rendre valables en nous écrasant pour se sentir supérieurs. Ils sont comme des virus. Ils distillent le mal auprès de plusieurs victimes à la fois - leur époux(se), leurs enfants, le boulanger…- Vous n’êtes qu’un pion sur lequel ils s’appuient pour se valoriser ».
Des comédiens nés
Esperances, 53 ans, a longtemps vécu avec un manipulateur. « Je revois son visage fermé, glacial. Je me souviens de ses silences prolongés, de ses petites phrases assassines. Chaque jour, il me rabaissait, m’humiliait, tout en prétendant vouloir mon bonheur. De l’extérieur, les autres me regardaient d’un air envieux, pensant que je vivais avec l’homme idéal ». Le propre des manipulateurs ? Ils ont plusieurs visages. Ils peuvent être extravertis, bons vivants, séducteurs, cultivés, altruistes, ou plus timides mais aussi autoritaires et tyranniques… Et passent d’une facette à l’autre en quelques secondes à peine. « Si vous les avez contrariés, ils peuvent par exemple passer en un instant d’une profonde tristesse à une fureur terrible. A côté de cela, ils ont évidemment des côtés positifs, ils peuvent être très drôles, très originaux… Mais c’est pour mieux vous manipuler. »
Des personnalités toxiques
Mais difficile, le plus souvent, de reconnaître les personnalités hautement toxiques qui se cachent sous ces différents masques. Isabelle Nazare-Aga a ainsi déterminé trente caractéristiques qui le permettent – sachant qu’elle qualifie de manipulateur un individu qui agit au moins selon 14 critères de cette liste -. Parmi eux : culpabilisation, critique et dévalorisation des autres, report de sa responsabilité sur eux, communication floue, changement fréquent d’opinions, mensonges, jalousie… « Si vous avez le sentiment de ne plus être libre, si vous parlez constamment d’une personne quand elle n’est pas là, et si en sa présence, vous n’êtes pas serein, ou que vous vous comportez comme un petit garçon ou une petite fille et plus comme un(e) adulte, vous avez probablement affaire à un manipulateur. De même pour ces gens dont vous mettez cinq jours à vous remettre d’un simple appel de leur part. »
Des experts en séduction
« Au début, j'ai cru rencontrer l'homme de ma vie, se souvient Angéline, 45 ans. Il aimait tout ce que j'aimais, voulait toujours me faire plaisir, et était, sur le plan sexuel, complètement à ma disposition. » Derrière ces attentions, ces flatteries et ces (fausses) promesses, se cache, pour Christel Petitcollin, psychothérapeute et auteure de Echapper aux manipulateurs (Guy Tredaniel, 2007), un véritable enjeu pour le manipulateur. « Il va chercher à capturer le rêve secret qui sommeille au fond de nous. Tous, nous en caressons un : avoir une vie de famille, faire du cinéma... Lui va nous faire croire que c’est par son intermédiaire que nous pourrons le réaliser. Et pourra, par la suite, nous tenir par ce rêve ».
Puis vient le moment où le manipulateur tombe le masque. Disparu l’employé modèle, la femme merveilleuse ou le père parfait. Ce moment-là, tous les patients de Christel Petitcollin s’en souviennent avec précision. Parfois le jour de la fin d’une période d’essai, d’un mariage, d’un emménagement, d’un test de grossesse positif… Le jour où le conte de fées a soudain viré au cauchemar. Et où ont commencé dénigrement permanent et humiliations quotidiennes. « La victime va se mettre alors à redouter les représailles, à culpabiliser quand l’autre n’est pas de bonne humeur, à s’interdire par exemple de sortir avec ses amis, de peur qu’il/elle ne le lui fasse payer. Et à ne plus vivre que dans la peur de le mécontenter ».
Des personnes sans affect
Les manipulateurs ont-ils d’ailleurs conscience du mal qu’ils provoquent ? « Non, répond Isabelle Nazare-Aga. Mais de l’influence qu’ils ont sur autrui, oui. » Pour Christel Petitcollin, cette pathologie s’explique par une « immaturité figée. » Selon elle, les pervers narcissiques seraient comme coincés dans l’enfance. « Ce sont des adultes qui ont les mêmes réactions qu’un enfant de 5 ans qui aime arracher les pattes des mouches sans réaliser que cela lui fait mal. Ils ne sont pas capables de voir la souffrance de l'autre. Ils ne le respectent pas et vont chercher à satisfaire leurs besoins à ses dépens ». Après plus de vingt ans passés à étudier la question, Isabelle Nazare-Aga est d’ailleurs formelle : « les manipulateurs n’aiment personne ».
Des manipulateurs dès le plus jeune âge
Mais naît-on ou devient-on manipulateur ? Isabelle-Nazare Aga a pu observer des manifestations des trente caractéristiques qui lui permettent d’identifier un manipulateur chez de très jeunes enfants. « Mais il n’y a pas de profil. Il ne s’agit pas que d’enfants qui n’ont pas été aimés par leur père ou leur mère. Le plus souvent, j’observe plutôt des enfants rois, admirés, respectés et craints, car si jeunes manipulateurs. » A cet âge, il est encore possible de tenter de les changer. Après, il est trop tard, selon la thérapeute. Même son de cloche chez Christel Petitcollin. « Surtout, ils ne veulent pas changer. Ils sont persuadés qu’ils détiennent la vérité. Il n’y a jamais de remise en cause. Ils sont dans des mécanismes de déni effrayants. »
Des personnes à fuir
Face à eux, l’attitude recommandée est… la fuite. « Il faut savoir que dans le cas d’un couple par exemple, tout espoir de vie maritale heureuse et harmonieuse est vain, explique Isabelle Nazare-Aga. En règle générale, il vaut mieux éviter tout contact avec les manipulateurs. On y perd son énergie et son âme. » Autre solution, pour ceux qui sont forcés d’avoir affaire à eux : la contre-manipulation. « Il ne faut plus communiquer de manière normale. Employer des phrases courtes, floues, faire preuve de beaucoup d’humour et d’ironie. L’important, c’est de montrer à travers ses réponses que l’on n’est pas blessé émotionnellement. Mais cela ne marche pas au long cours. C’est de la survie, pour éviter les disputes permanentes. » A condition de bien préparer son départ (photocopier les papiers importants, ouvrir un autre compte…), il est possible de quitter un manipulateur. Esperances a réussi, « non sans mal ». « Aujourd’hui, je me reconstruis petit à petit, indique-t-elle. Je ne sais plus ce qu’est le désir, je n’ai plus confiance dans les hommes. Mais je suis partie. »
"Chacun de nous peut être victime d'un manipulateur"
Pourquoi certains tombent-ils dans les filets de manipulateurs et pas d’autres ? Isabelle Nazare-Aga : Nombreux sont ceux qui ne conçoivent pas que les manipulateurs puissent exister, qu’une mère veuille détruire psychiquement ses enfants, ou un conjoint, sa femme. Beaucoup de personnes ont du mal à accepter que la méchanceté puisse aller jusque-là. Il y a aussi ceux qui ignorent l’existence de ces personnalités. Et ensuite, des personnes qui manquent d’estime, d’affirmation d’elles-mêmes ou qui, en amour, sont en situation de dépendance affective. Ce sont des proies vulnérables.
Pouvons-nous tous être victimes d’un manipulateur ? Absolument. Selon mon calcul, fait à partir de mes groupes de formations sur les relations personnelles difficiles dans les entreprises publiques sur plusieurs années, seuls 10% des gens seraient indifférents à toute manipulation. C’est très rare de ne ressentir aucune émotion quand on nous menace, nous culpabilise, nous déprécie.
En quoi le soutien de l’entourage est-il primordial lorsque l’on a affaire à un manipulateur ? Être victime crée une énorme confusion mentale. Un bouleversement émotionnel qui empêche toute pensée fluide, rationnelle. Deux amis suffisent. Mais il est aussi bon d’aller voir un psychothérapeute très averti.
lu sur : https://lesmoutonsenrages.fr/forum/viewtopic.php?f=18&t=10753
heureusement il y avait personne qui a plaindre a la moderation et admin de LME pour motif d'abus (actes dangereux et pernicieux)
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OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: Psychologie/psychiatrie . Sam 26 Aoû 2017 - 12:48
L'art de rejeter la faute sur les autres
Tristesse, colère et peur sont des sentiments qui nous poussent à chercher un coupable à un problème. Mais être mature ça signifie arrêter de rejeter la faute sur les autres, non ?
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieur aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres. Mais il n'y a pas que des personnes avec ce type de personnalité qui ne souhaitent pas se remettre en question, craignant des retombées ou se protégeant en rejetant la faute sur les autres. Pourquoi se rendre responsable alors que les autres peuvent l'être ? Que cache le fait de ne jamais vouloir assumer et être responsable ? Pour quelles raisons ces personnes se victimisent et ne se sentent pas responsables ?
Enfant, nous sommes protégés par nos parents, ce sont eux qui sont chargés de nous. Ils nous protègent et prennent soin de vous, mais en grandissant nous apprenons que ce confort et cette sécurité nous en sommes le principal garant pour gagner sa liberté. En assumant totalement ses choix, ses décisions, nous menons notre propre vie comme nous l'entendons. Nous devenons l'acteur de notre propre vie. Tout commence par trouver un travail pour subvenir à ses besoins, puis nous apprenons par la suite à mener nos liens affectifs avec les autres comme nous l'entendons et à nous occuper de notre santé mentale. Nous apprenons peu à peu, à notre rythme, à nous responsabiliser.
C'est là que tout se joue, et qu'il faut faire la différence entre grandir et mûrir. Si le temps passe pour tout le monde, nous grandissons inexorablement, mais la manière dont nous gérons cette responsabilité sur notre vie détermine notre maturité. Prendre ses responsabilités sur ce qui nous arrive, c'est ça la maturité.
Pourquoi rejeter la faute sur les autres ?
Si ce n'est pas en se déchargeant sur l'autre de sa faute que l'on se décharge de sa culpabilité, nous utilisons différentes stratégies pour ne pas avoir les torts pour nous. Mais pourquoi ?
Être coupable, c'est se rendre fragile aux yeux des autres et de nous. Se remettre en question est donc difficile, on est pris en défaut dans ces moments-là et notre image de nous est altérée. Il faut alors endosser la responsabilité, mais pouvons-nous nous décevoir nous-même ? Nous préférons alors que cela soit la faute du voisin pour nous économiser des pensées douloureuses et une mauvaise estime de soi.
Il est possible aussi que nous ayons peur des conséquences, que ce soit perdre l'estime ou l'amour d'une personne, ou de nous retrouver seul. Nous détestons nous sentir rejeté, imparfait ou déplaisant. Chacun préfère donc anticiper en cas de faute pour éviter la sanction, et les excuses que nous nous trouvons sont souvent nombreuses.
Il existe aussi un autre mécanisme qui consiste à se défendre inconsciemment en utilisant la projection. Cette technique revient à reprocher à l'autre ce qui nous appartient mais que nous refusons d'admettre, que ce soit un trait de caractère, un sentiment ou un impair. On projette donc sur l'autre ce qui ne nous plaît pas en nous.
Pour dépasser ces différentes stratégies conscientes ou inconscientes, il faut accepter sa vulnérabilité. Personne n'est parfait, et nous sommes tous vulnérables avec nos défauts et nos erreurs. Les admettre c'est se rendre plus fort et s'alléger. Osez ressentir de la culpabilité vous permettra de vous familiariser avec et d'accueillir les émotions en lien. Il faut s'autoriser à les ressentir pour ne plus se juger, et être à l'écoute de soi. Demandez-vous ce qui va se passer si vous êtes reconnu coupable et cela vous aidera à mieux comprendre votre scénario intérieur.
Ça signifie quoi mûrir ?
Grandir et mûrir, c'est apprendre indéniablement. On ne peut pas apprendre sans se tromper, comme pour les mathématiques, le français, il faut s'entraîner et pratiquer pour devenir meilleur. Le processus d'apprentissage suppose donc que l'on se trompe pour passer par un processus complexe de réflexion et d'analyse des faits. Et c'est là que nous avons tendance à pointer du doigt des raisons externes pour justifier nos erreurs. Notre esprit va alors chercher des coupables.
Pour preuve, quand nous nous cognions dans un objet dans une pièce, nous nous demandons que diable fait-il là. On critique alors directement la personne qui aurait pu la mettre ici ou directement l'objet en question. Ce processus est naturel, et est généré par la frustration. Mais parfois l'obstacle qui se dresse sur notre chemin est plus important qu'un objet. Que se passe-t-il quand vous n'êtes pas d'accord avec un ami ? Que vous ne réussissez pas à un examen ? Que vous échouez au Code de la route ? Quand vous avez des problèmes de communication dans votre couple ? Et les exemples sont nombreux...
Quand on ne réfléchit pas, on aura tendance à penser que c'est l'autre le problème, car il se heurte à nous. Vos émotions vous dominent à ce moment-là, et vous recherchez un coupable qui est tout trouvé dans votre esprit. On rejette alors la ou les fautes sur les autres, sur les circonstances ou encore sur vous-même. Stop ! Arrêtez-vous deux secondes et demandez-vous à quoi cela sert réellement de trouver un fautif ? Une fois le coupable trouvé, qu'est-ce que cela vous apporte ? Quand on se focalise à accuser les autres ou s'accuser, on se concentre sur des attitudes et émotions négatives comme la tristesse, la colère, la frustration ou encore la rancœur mais nous n'avançons en rien. Au contraire, cela nous rend malheureux.
Si vous travaillez plutôt sur la solution, à chercher comment changer la situation, vous comprendrez très vite qu'au-delà de perdre du temps à chercher le coupable, vous verrez qu'il est possible de résoudre la situation et de travailler sur celle-ci.
C'est cela mûrir, dépasser ses émotions pour chercher à comprendre d'où vient l'erreur et comment la réparer ou s'améliorer pour la prochaine fois. Quand vous chercherez un coupable la prochaine fois, pensez à vite tourner la page pour laisser les émotions négatives venir sans s'installer, et à chercher des solutions au lieu de coupables. Cela vous permettra d'atteindre de nouveaux objectifs et de laisser ces émotions négatives derrière vous.
La solution se trouve en vous, et personne d'autre ne peut la changer. Laissez les autres vous corriger, mettez votre fierté de côté et restez sincère envers vous-même pour l'être ensuite envers les autres. Osez dire "je me suis trompé", et cette phrase vous semblera de plus en plus facile à dire avec le temps.