Histoire de la Vitamine C
Définition d'une Vitamine : le polonais Casimir FUNK introduisit en 1912 la notion de vitamine. C'est une substance indispensable au fonctionnement de l'organisme. Celui-ci ne peut la fabriquer, il doit la recevoir de l'extérieur par l'alimentation.
En 1747 le Médecin anglais James LIND démontre que le citron et les oranges peuvent prévenir et guérir le scorbut. Mais on ne sait pas quelle substance agit ni comment ? En 1753 il publia sa découverte.
Il faudra attendre 40 ans pour que sa découverte soit appliquée, d'abord par l'armée, en emportant des citrons à bord des navires militaires (1795) puis encore 70 ans de plus pour les navires civils (1865) !
En 1906 soit un siècle et demi plus tard on en sait toujours pas plus sinon qu'il y a une substance hydrosoluble (soluble dans l'eau) dans la majorité des fruits et légumes qui prévient du scorbut.
En 1907 deux chercheurs découvrent que les cobayes sont aussi susceptibles au scorbut entre 1926 et 1928 un chercheur Hongrois Albert SZENT-GYÖRGYI isole en Angleterre et ensuite aux Etats Unis, à partir de glandes surrénales puis du paprika un agent antioxydant.
La substance extraite est appelée, acide hexuronique.
En 1932 aux Etats Unis en collaboration avec d'autres chercheurs, il démontre que cette substance guérit du scorbut les cobayes.
Avec le chimiste anglais W. HAWORTH ils déterminèrent la formule chimique de cet acide hexuronique, C6H8O6. Ils le baptisèrent alors : Acide ASCORBIQUE, c'est-à-dire "sans scorbut" en latin.
Cette découverte vaudra à SZENT-GYÖRGYI un prix NOBEL en 1937.
En 1933 la première synthèse de l'acide L-ascorbique est réalisée par le polonais Tadeus REICHSTEIN (1897-1996) en Suisse à partir du glucose.
La Vitamine C fut utilisée en injection intraveineuse dès les années 1935 par Fred KLENNER pour traiter les maladies virales, notamment la grippe et les hépatites.
En 1949 Fred KLENNER décrit des cas de guérison de poliomyélite en utilisant de la Vitamine C en intraveineuse Fred KLENNER est un des principaux pionniers dans l'utilisation de la Vitamine C.
La plupart des recherches et découvertes sur la Vitamine C ont été faites entre 1934 et 1940. Ces nouvelles applications de la Vitamine C sont restées confidentielles et sont toujours ignorées, voire dénigrées par le monde médical officiel aujourd'hui. 70 ans après ! (voir l'histoire de LIND)
Dès les années 1950 le médecin canadien W. Mc Cormick observe que les lésions du cancer et du scorbut en phases terminales se ressemblent beaucoup, ceci l'oriente vers une utilisation de la Vitamine C pour soigner le cancer. Mc Cormick, émet l'hypothèse que le cancer serait du à une déficience du collagène par manque de Vitamine C.
Dès 1966 le chirurgien Ecossais CAMERON mesure statistiquement le bénéfice de la Vitamine C chez les cancéreux. En 1971 il rejoint Linus PAULING en Californie.
Ensuite grâce à la notoriété et à l'opiniâtreté de Linus PAULING, les bienfaits de la Vitamine C commencent à être diffusés vers le public aux Etats UNIS à partir des années 1970. En 1970 il publie un ouvrage grand public "La Vitamine C et la grippe".
D'autres chercheurs ont travaillé pour promouvoir la Vitamine C.
Irwin STONE publie en 1972 "the healing factor : Vitamin C against desease", un ouvrage pour décrire les propriétés de la Vitamine C. Irwin STONE sera l'initiateur de PAULING.
Abram HOFFER travaille depuis 50 ans au Canada pour promouvoir la médecine dite Orthomoléculaire (avec vitamines, minéraux, protéines, acides gras, extraits naturels et autres…).
Hugh RIORDAN et son équipe (Kansas) continue actuellement les recherches sur l'utilisation des fortes doses en intraveineuse.
La Vitamine C continue de faire l'objet de multiples recherches de par le Monde. On dénombre plus de 20.000 articles scientifiques sur son sujet.
Depuis 1960 de nouveaux procédés de production de la Vitamine C à grande échelle, ont été mis en œuvre par les Chinois en utilisant la biotechnologie des fermentations.
Les opposants à la Vitamine C ont multiplié les études pour essayer de démontrer l'inutilité de la Vitamine C pour soigner le cancer, toutes leurs tentatives ont échoué d'un point de vue scientifique, mais ils ont réussi à empêcher son utilisation à grande échelle.