Les institutions, gouvernements, chefs et personnes de justice sont l'échec de la population
On a tous connu des groupes où il n'y avait pas besoin de chef (même si ils avaient un leader, ce qui est très différent).
Naturellement, un groupe de ce type rassemble des gens qui se lient, et vibrent avec les mêmes codes.
J'ai toujours rapproché du mythe de Babel le fait que l'espèce humaine soit incapable de s'entendre et de créer ce genre de groupes: Nous avons perdu cette faculté de vibrer ensemble, à loisir, avec tout le monde.
Au final, avec le temps, le rôle de "chef" à été créé, moral ou bien réel, et faisant office de référence mais surtout s'assurant que les règles sont bien respectées. Ce rôle est le résultat de l'échec des groupes à s'entendre entre eux.
La modération est un peu la même chose, c'est pourquoi un modérateur doit donner l'exemple en toute situation, et faire preuve d'une grande impartialité.
Idéalement, dans un groupe qui s'entend, un modérateur n'a jamais rien à faire.
Il joue simplement son rôle naturel de "leader", en donnant la tonalité du groupe.
En pratique, il y a toujours des avis opposés, des bagarres d'égo qui obligent le modérateur à agir: c'est l'échec du groupe qui n'a pas réussit à s'harmoniser.
Dans ce genre de situation, je pense qu'il serait encore mieux que le groupe comprenne la raison de cette dissonance, et l'isole pour trouver un moyen de la gérer, afin d'évoluer vers une vibration plus intéressante.
Dans un groupe, qu'elles soient explicites ou non, il y a toujours des règles au moins sur la façon de communiquer (cela peu même être dans les tics de langage). Mais les règles peuvent s'étendre bien plus loin, et souvent la philosophie de vie de chacun se dilue dans le groupe, et chaque membre en sort grandi grâce aux autres.
L'humain au présent est plein de contradictions, car grégaire de nature et toujours moins capable de vibrer de concert avec le groupe. Quelle tristesse.