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 Légitimité du bien collectif

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xNitram

xNitram

Masculin Messages : 51
Date d'inscription : 12/03/2011
Localisation : Canada

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MessageSujet: Légitimité du bien collectif   Légitimité du bien collectif I_icon_minitimeLun 11 Avr 2011 - 7:51

Légitimité du bien collectif


Depuis longtemps, je me suis penché sur le problème des
droits de possession se rapportant aux partages des dons de la nature. Afin
d'en comprendre leurs répercussions dans notre société, j'ai dû porter une
attention particulière sur quel fait reposait l'équilibre de ce monde vivant et
je me suis appliqué à mieux le définir.

Cherchant et en sélectionnant, j'ai réalisé et conçu plusieurs subdivisions,
avec temps et patience, j'ai pu les statuer et les restreindre en trois
ensembles distinctifs mais toujours reliés.

Je conçois trois justes réalités consécutives : celle de la nature
(l'alimentation), celle de la conscience (effort de travail social) et celle de
la conception de l'objet (l'outil).

En outre, de la réalité de la nature est sortie la conscience… et de cette dernière,
la conception de l'objet au sens utilitaire.


Voyons un peu plus clairement les définitions de ses trois ensembles :

Sur la réalité de la nature, tous la conçoivent et nombreux sont les écrits qui lui
font éloge… Alors inutile d’argumenter davantage sur l’évidence de son existence.

Pour la réalité de la conscience, celle qui serait semblable à la nôtre
particulièrement, elle se définirait par une capacité de réflexion. Nos travaux
sociaux et nos comportements nous permîmes grandement d'améliorer nos
conditions de vies. De sortes qu’en essayant de nous élever au-dessus du règne
animal, nous cherchons à optimiser les biens faits des ressources de notre
écosystème.

Et en ce qui concerne la réalité de l'objet, voici en quoi elle constitue : de
nos réflexions naissent toutes sortes d'idées nouvelles, des conceptions de
systèmes divers d'ingénierie, des versions de plus en plus complexes et
améliorées qui changeront nos habitudes et nos comportements futurs ;
se sont les aides de nos oeuvres.


À présent, réalisons qu'étant fruit de gestation, l'objet ne serait rien
sans l'homme, l'homme... rien sans la nature et que s'est l'existence de
la nature qui soutient ce tout. Ayant maintenant en tête ces trois notions de base,
commençons notre raisonnement pour y résoudre notre dilemme de la possession.


J'aurais tendance moi aussi à croire que nous pourrions revendiquer l'entière paternité
de nos idées, mais en y regardant de plus près les nouvelles idées se trouvent
à être basées sur le savoir et l'expérience des générations passées.

Les outils et les divers systèmes conceptuels qui nous entourent, ceux-là mêmes sur
lesquels nous nous appuyons pour réfléchir et oeuvrer, ne nous ont-ils pas été
légué par nos pères ?

L'ancien savoir est un bien transmis et diffusé par nos aïeux, il devient par cela
même un héritage collectif. Cette masse de savoir, que notre société nous lègue,
pèsera lourdement dans la balance de la paternité des nouvelles idées. Nous
leurs sommes plus redevables qu'eux pour ainsi essayer de les revendiquer à
notre seul nom.

Nos œuvres, né de notre compréhension nous appartiennent certes, mais d'une façon
plus légitime, elles sont l'aboutissement des diverses influences de la société.

Évoluant dans un univers hautement suggestif notre esprit donne naissance à toutes
sortes de conceptions nouvelles. Elles seront par la suite transmises aux générations
avenir comme base de réflexion améliorée. Le savoir et sa concrétisation sont des biens
collectifs, comprenons-le, ils ne sont qu'une continuité.


Par contre en ouvrant toutes les portes du savoir à l'individu, nous nous trouvons
confronté à un risque ambigu. Mais qui sont ceux qui en seront assez sages pour
en atteindre la maîtrise ?

À cela je suggère... que peut-être qu'un homme sans ambition y arriverait...
Pourquoi ?

Elle est large la compréhension humaine et certains, à l'intérieur d'eux-mêmes,
y ont fait leur demeure...


Oui pour sur ! Multiples sont les facettes de l'entendement... Au sein de la nature
c'est bien ce qui nous en distinctes, armée de cette faculté nous accédons au
stade compréhensif du penseur imposant son droit au libre arbitre.


Mais qu'est-ce donc que l'intelligence, si ce n'est qu'une vive compréhension. Et
une compréhension de quoi au juste ? Qu'est-ce qui ne trahi pas sa présence, si
ce n'est le comportement espiègle de son hôte? Justement, c'est son goût du jeu.

Alors si c'est le désir de jouer qui prime, d'où nous vient notre sentiment de
responsabilité envers nos semblables. Qu'est-ce qui fait de nous ce que nous
sommes ?

En bien, C'est notre vigilance instinctive, elle est l'accumulation de toutes les
expériences et connaissances apprises depuis le début de l'existence. En elle
réside... sens social, humanisation et aussi une compréhension universelle ;
héritage qu'elle transporte, à sa manifestation nous l'appelons " feeling ".

Cette sagesse, partout où nous regardons nous pouvons voir les indices de son
activité. La nature ; une intelligence cachée en pleine efflorescence. Prenons
conscience de ses réalisations, nous ne cessons de l'imiter en copiant ses
exploits architecturaux. Cette créativité semble vraiment être l'oeuvre
accumulée d'une grande recherche d'excellence.


Si donc nous la voyons et la retrouvons dans l'ensemble de la nature, elle se
retrouve également, à ne pas s'y tromper, à l'oeuvre dans notre propre chair.
Notre intelligence, comme celle de notre existence, est connexe à la sienne.
Nous devons comprendre que nous faisons partie de la nature comme étant
une suite de développement progressif et toujours pour autant en interaction
avec elle.

Notre intime relation avec la nature n'est plus à démontrer. Même si elle ne l'exprime
pas de vive voix, nous sommes dépendants de ses ressources et de son organisation.
Sa santé détermine la notre, alors comprenons, notre vie c'est la sienne... Elle n'est
pas une appartenance, nous sommes la nature et sa vie.

Comme sa vitalité est la nôtre, nous devrions progresser qu'en nous unissant
de connivence avec l'oeuvre de la nature afin de ne pas aller en l'encontre du
développement de ses fruits. Les réalisations de la nature et nos efforts de
créativité ne devraient s'orienter que vers ce seul but : notre épanouissement
collectif et sa prolifération. Car, je crois que si nous rêvons à de grands espaces
au point de regarder vers le ciel, c'est peut-être que la nature s'est préparée et
nous a conçus à cette fin...

Pour sûr que nous sachions la stimuler et en connaître les effets, par cette terre
dont nous disposons, la nature nous donne l'opportunité de goûter aux
réjouissances ; Aux plaisirs même, car la nature, dans sa force, donne de sa
semence sans compter.


Donc globalement, si la nature, nous et les résultats de nos fruits ne viennent
pas et n'appartiennent pas à du domaine privé, mais collectif, d'une façon
proportionnelle dans son ensemble, tous ces biens appartiennent à tout le
monde. De sorte que nul ne peut nous revendiquer leurs entières possessions.

Il serait de toute première injustice que de s'approprier un bien commun et
d'essayer de le partager sous condition aux bénéfices de quelques-uns.

Alors, qui pourrait revendiquer le bien de tous et se donner le droit d'en disposer
comme bon lui semble, sans commettre, de toute évidence, une faute de préjudice
envers tous les autres ?

Cela ne serait-il pas comme un fils qui revendiquerait la propriété des bons soins
de ses parents aux détriments de tous ses autres frères ?

Pour de tels hommes, il semblerait que leur motivation de vouloir tout posséder
viendrait d'un désir ou d'un besoin de sécurité, de contrôle, au milieu de ce
monde perpétuellement concurrentiel. Monde ou univers qu'ils entretiennent
eux-mêmes par leurs actes de plus en plus excessifs et abusifs envers autrui!

C'est probablement au nom du pouvoir, leur sécurité, qu'ils s'acharnent tous
ainsi, ils veulent contrôler en s'approprient.


Ô humanité ! Qu'ils sont nombreux tous tes affamés... et comme toutes ces luttes,
stériles, rendent ton existence absurde...

Il vaudrait mieux oeuvrer pour les progrès de la collectivité, en lui laissant un
héritage constructif, afin que l'effort de nos vies ne soit pas vain. Alors ne
nous privons pas de touts ces potentialités, apprenons à gérer tous ces biens
collectifs en proportion des besoins et de la prolifération de nos espèces dans
un juste partage. Qu'importe le temps, l'avenir n’appartient-il pas à notre
jeunesse ?



25 Fév 2002
xNitram
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