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| Hausse des prix alimentaires | |
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Auteur | Message |
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pixelshader85
Messages : 47 Date d'inscription : 12/01/2010 Localisation : Dans mon corps, dans l'espace et le temps
| Sujet: Hausse des prix alimentaires Jeu 24 Mar 2011 - 20:54 | |
| Cela me rappelle étrangement un article qui avait été posté sur concernant un accord entre Nicolas sarkôzy de nazibocsa le président du pouvoir d'achat et Obama le sauveur de l'Amérique sur une hausse générale du prix de l'alimentaire courant le printemps 2011 (Je crois que c'est sa selon mes souvenirs corrigez moi si je me trompe) Justifié par BFMTV par la hausse du prix de l'essence apparemment (réduire les marges au lieu de faire payer le consommateur ne leur ait pas venu à l'esprit) Une hausse pouvant aller jusqu'à 20% J'ai également entendu parler par un collègue de l'augmentation du prix de l'electricité par un accord entre EDF et le gouvernement. C'est à dire autoriser EDF à augmenter ses tarifs de 30% en 5ans je crois -- A vérifier ! Je vous met le Lien vers la video de BFMTV |
| | | Danzaiver
Messages : 133 Date d'inscription : 17/03/2011 Age : 109
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Jeu 24 Mar 2011 - 21:32 | |
| tout augmente sauf les salaire et les retraites même pas les bourse étudiant
bientôt on sera tous a la rue car les loyers seront trop chers et on ne mangera rien
sa tombe bien j'ai plus faim :) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Jeu 24 Mar 2011 - 21:33 | |
| Je vais à la pêche aux infos. |
| | | SHAKA ZULU
Messages : 1713 Date d'inscription : 31/05/2010
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Jeu 24 Mar 2011 - 23:02 | |
| je confirme tout va augmenté vite et progressivement, ca fait partir de leur plan de débile ! en attendant du cout faire des provisions des maintenant revient en quelque sorte a faire des économies en achetant pas beaucoup plus chère sous peut des aliments de base tel que les pâtes ou le riz !! je suis sur que c'est bien plus rentable que n'importe quel épargne de bankster et en plus en cas de vrais cout dur ca servira toujours |
| | | Danzaiver
Messages : 133 Date d'inscription : 17/03/2011 Age : 109
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Jeu 24 Mar 2011 - 23:19 | |
| mouais stocké certes c'est une idées mais un peut disproportionné on ce croirais en temps de guerre... |
| | | Lumpy
Messages : 269 Date d'inscription : 20/02/2011
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Jeu 24 Mar 2011 - 23:40 | |
| En temps de guerre...des prix...
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| | | Danzaiver
Messages : 133 Date d'inscription : 17/03/2011 Age : 109
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Jeu 24 Mar 2011 - 23:48 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Ven 25 Mar 2011 - 0:14 | |
| Les prix des produits alimentaires continuent d’augmenter. L’indice des prix alimentaires de la Banque mondiale a augmenté de 15 % entre octobre 2010 et janvier 2011 et se situe seulement 3 % en dessous de son niveau record de 2008. Au cours des six derniers mois, les prix mondiaux du blé, du maïs, du sucre et des huiles alimentaires ont connu de fortes augmentations, tandis que ceux du riz enregistraient une hausse relativement plus faible. Dans bon nombre de pays, l’augmentation des prix mondiaux du blé a alimenté de fortes hausses des prix intérieurs. En ce qui concerne le maïs, le sucre et les huiles, l’augmentation des prix a contribué à accroître le coût de divers types de produits alimentaires, même s’il faut noter que les prix intérieurs du maïs sont demeurés stables en Afrique subsaharienne. Dans certains pays d’Asie grands consommateurs de riz, la hausse des prix mondiaux du riz s’est répercutée sur le niveau des prix intérieurs. Les hausses enregistrées ces derniers mois dans les prix alimentaires fragilisent la situation macroéconomique des pays – plus particulièrement ceux dont le poids des importations alimentaires est élevé et qui disposent d’un espace budgétaire limité – et sont à l’origine d’une aggravation de la pauvreté. Le bilan des chiffres de la pauvreté montre que la flambée des prix alimentaires depuis juin 2010 a plongé dans l’extrême pauvreté environ 44 millions de personnes dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Dans l’immédiat, il faut veiller à limiter d’ultérieures aggravations de la pauvreté par l’adoption de mesures stabilisant les marchés et par le renforcement des programmes de filets de protection sociale et de nutrition. À moyen terme, compte tenu des prévisions de volatilité des prix alimentaires et afin d’en atténuer les effets sur les populations les plus vulnérables, il est nécessaire de procéder à des investissements en faveur d’une élévation de la productivité agricole écologiquement viable, d’améliorer les outils de gestion des risques, de développer des technologies pour les biocarburants moins consommatrices de produits alimentaires et d’adopter des mesures d’adaptation au changement climatique.
Les prix mondiaux des produits alimentaires continuent d’augmenter, avec des hausses variables selon les céréales. L’indice des prix alimentaires de la Banque mondiale, qui a augmenté de 15 % entre octobre 2010 et janvier 2011, est en hausse de 29 % par rapport à son niveau à la même période l’année dernière, et juste 3 % en dessous de son niveau record de 2008. L’indice des prix des céréales reste inférieur de 16 % à son niveau plafond, en raison principalement de la stabilité relative des prix du riz, nettement inférieurs à leur niveau de 2008. La hausse enregistrée au cours du dernier trimestre est en grande partie attribuable aux augmentations des prix du sucre (20 %), des matières grasses et huiles (22 %), du blé (20 %) et du maïs (12 %).
Parmi les céréales, ce sont les prix mondiaux du blé qui ont connu ces derniers mois la hausse la plus marquée. Une série de chocs climatiques dans plusieurs pays producteurs, suivie dans certains cas de restrictions sur les exportations, a réduit l’offre de blé et eu pour effet de faire plus que doubler les prix entre leurs cours planchers de juin 2010 et janvier 2011. À l’heure actuelle, deux facteurs contribuent à maintenir ces prix à un niveau élevé. Du côté de l’offre, des incertitudes demeurent quant au volume et à la qualité des exportations de blé en provenance de l’Australie, sachant que les récoltes ont été endommagées par les pluies excessives et les inondations qui ont frappé le pays ; la récolte d’hiver en Chine est également source de préoccupations. Du côté de la demande, on peut s’attendre à l’arrivée sur le marché d’importantes commandes émanant de gros importateurs de blé, en particulier parmi les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Cette demande est liée à la situation politique incertaine que connaissent un certain nombre de pays de la région et à la nécessité, dans ce contexte, de garantir à l’opinion publique l’existence de stocks alimentaires adéquats. La demande est également portée par le fait que des pays comme l’Arabie saoudite sont en train de réduire progressivement leur production de blé afin de préserver leurs ressources en eau et qu’ils en importent donc davantage.
L’augmentation des prix du blé sur les marchés mondiaux s’est traduite dans de nombreux pays par de fortes hausses des prix intérieurs. La corrélation entre la hausse mondiale et les hausses de prix des produits dérivés du blé au niveau intérieur a été forte dans un grand nombre de pays. Entre juin et décembre 2010, le prix du blé a fortement augmenté en République kirghize (54 %), au Tadjikistan (37 %), en Mongolie (33 %), au Sri Lanka (31), en Azerbaïdjan (24 %), en Afghanistan (19 %), au Soudan (16 %) et au Pakistan (16 %). Dans plusieurs de ces pays, les produits dérivés du blé constituent une part importante de la ration calorique consommée par la population, notamment chez les pauvres (tableau 1).
Dans plusieurs autres pays, les ajustements à opérer à la suite de la hausse des prix du blé ont été répartis entre le secteur public et les consommateurs. En Inde, l’établissement de prix plus élevés pour les marchés publics intérieurs a contribué à créer une accumulation record de stocks céréaliers, dont l’écoulement a permis d’atténuer la hausse des prix, tandis que, parallèlement, le programme de blé subventionné était renforcé. En Égypte, on estime que près de 85 % de la population bénéficie du système de subvention sur le pain. Néanmoins, même dans ces pays, les consommateurs ne sont pas totalement à l’abri des effets de l’augmentation des prix mondiaux, dans la mesure où les prix des produits dérivés du blé non subventionnés et d’autres denrées de base n’échappent pas à la hausse. Les pratiques alimentaires locales ont également permis d’épargner les consommateurs de certains pays, comme au Cambodge, où le prix du pain est demeuré stable parce que les consommateurs utilisent une farine à base de manioc d’origine locale.
Les prix du maïs ont fortement augmenté et subissent l’effet de corrélations complexes avec d’autres marchés. En janvier 2011, les prix du maïs avaient augmenté d’environ 73 % par rapport à juin 2010. Cette hausse est attribuable à plusieurs facteurs, dont une série de révisions à la baisse des prévisions de récoltes, la faiblesse des stocks – le ratio stocks-utilisation des États-Unis pour 2010/2011 est estimé à 5 %, soit son plus bas niveau depuis 1995 –, la corrélation positive entre les prix du maïs et ceux du blé et l’utilisation du maïs pour la production de biocarburants. Concernant ce dernier point, la demande de maïs pour la production d’éthanol a augmenté en raison de la hausse des prix du pétrole, et ce d’autant plus que les niveaux actuels du prix du sucre rendent l’éthanol de sucre moins concurrentiel. De récentes prévisions du département de l’Agriculture américain (USDA) indiquent que la part de la production de maïs des États-Unis destinée à la fabrication d’éthanol va passer de 31 % en 2008-2009 à 40 % en 2010-2011. La hausse de la demande de maïs s’explique aussi par la demande accrue de sirop de maïs à haute teneur en fructose (ou isoglucose) émanant de pays tels que le Mexique, où il est utilisé comme substitut du sucre. Les perspectives de détente sur le marché du maïs vont dépendre en partie du volume des récoltes en Amérique latine, en particulier en Argentine où elles ont été touchées par des conditions climatiques particulièrement sèches liées à l’impact de la Niña, de l’ampleur de la demande en provenance de Chine pour 2011 ainsi que des fluctuations du prix du pétrole et du sucre.
La répercussion de la hausse des prix mondiaux du maïs varie en fonction des pays et dépend sensiblement de l’état de leurs récoltes. Les pays d’Afrique subsaharienne ont bénéficié d’excellentes récoltes, ce qui a entraîné des baisses de prix importantes. Le déclin des prix enregistré entre juin et décembre 2010 (tableau 1) s’inscrit dans une tendance à la baisse encore plus marquée en début d’’année – en moyenne, les prix du maïs en 2010 ont ainsi baissé par rapport à 2009 en Ouganda (de 52 %), au Rwanda (37 %), au Kenya (33 %), au Malawi (30 %), en Éthiopie (22 %) et en Tanzanie (19 %). Ils sont toutefois extrêmement volatils, ce qui a des répercussions négatives à la fois sur les producteurs et sur les consommateurs. Au Rwanda, par exemple, les prix du maïs, après avoir connu un important fléchissement au début de l’année 2010, se sont redressés de 19 % depuis juin 2010. En Amérique latine, la sécheresse a entraîné une baisse de la production de maïs, et une hausse aigue des prix dans certains pays au cours de la deuxième moitié de 2010, en particulier au Brésil (56 %) et en Argentine (40 %). La hausse des prix mondiaux du maïs s’est aussi indirectement répercutée sur les consommateurs par le biais de l’augmentation des prix du fourrage, de la viande et d’un grand nombre de produits alimentaires transformés.
Les prix mondiaux du riz ont moins augmenté que les autres céréales et leurs perspectives demeurent stables. Les prix à l’exportation du riz thaïlandais ont augmenté de 8 % entre octobre 2010 et janvier 2011, et de 17 % entre juin 2010 et janvier 2011. Leur niveau est cependant de 70 % inférieur aux pics atteints pendant la crise alimentaire de 2008. Le prix du riz semble aujourd’hui se tasser à la suite des bonnes récoltes enregistrées par les gros pays exportateurs, de la décision des Philippines de limiter ses importations et du déblocage de stocks importants par la Thaïlande. Les récentes annonces d’accroissement massif des stocks nationaux par de grands importateurs tels que le Bangladesh et l’Indonésie contribuent toutefois à limiter cette pression à la baisse.
Les prix intérieurs du riz ont connu de fortes hausses dans certains pays mais est resté stable dans d’autres. Le Viet Nam et le Burundi ont enregistré des hausses significatives (46 % et 41 % respectivement) entre juin et décembre 2010, tandis qu’en Indonésie, au Bangladesh et au Pakistan – trois pays grands consommateurs de riz, surtout chez les populations pauvres –, l’augmentation des prix intérieurs a cadré avec celle des prix mondiaux (soit 19 %). En dépit de bonnes récoltes, la hausse du prix du riz au Viet Nam s’explique par la dépréciation de la monnaie nationale : celle-ci a entraîné une hausse de l’inflation globale et des prévisions de demande accrue en provenance de gros importateurs, ce qui a poussé les autorités à accroître le prix minimum du riz à l’exportation. Les hausses de prix ont été relativement modérées au Sri Lanka (12 %) et en Chine (9 %) au cours de la deuxième moitié de 2010, et plutôt stables au Cambodge et aux Philippines. On retrouve la même stabilité dans de nombreux pays hors d’Asie, tels que le Cameroun, le Guatemala, le Mexique, le Panama et la Somalie.
Les prix du sucre et des huiles alimentaires ont considérablement augmenté ces derniers mois. Le prix du sucre a bondi de 73 % depuis juin 2010 en raison de la baisse de l’offre brésilienne – le Brésil est le premier exportateur de sucre au monde – et des chocs climatiques en Australie. Les conditions climatiques sont également à l’origine de la hausse des prix des huiles alimentaires : d’une part, les périodes prolongées de sécheresse liées à l’impact de la Niña ont réduit les prévisions de rendement pour le Brésil et l’Argentine, qui représentent à eux deux 45 % environ des exportations de soja ; d’autre part, les inondations dans le sud de la Malaisie et en Indonésie ont nui aux récoltes d’huile de palme. Dans un grand nombre de pays, la hausse des prix mondiaux s’est rapidement répercutée sur les prix intérieurs : le prix du sucre a par exemple doublé au Cambodge entre juin et décembre 2010, tandis que l’Afghanistan connaissait une hausse de 15 % du prix des huiles alimentaires entre septembre et décembre 2010. Plusieurs pays sont intervenus pour atténuer l’ampleur de cet impact. À la suite d’une hausse des prix du sucre et des huiles alimentaires de plus de 10 %, l’Algérie a considérablement réduit en janvier 2011 les taxes et les droits à l’importation sur ces denrées de base. En Indonésie, les autorités ont réduit les taxes sur le sucre et accru les subventions accordées aux producteurs locaux d’huile de cuisson.
D’autres denrées essentielles à une alimentation diététiquement variée ont connu des hausses de prix dans de nombreux pays. En Inde, la hausse des prix des produits alimentaires se situait à 18,3 % en décembre, et a surtout concerné les fruits et légumes, le lait, la viande et le poisson. En Chine, l’inflation alimentaire était en grande partie imputable à l’augmentation des prix des légumes. Au second semestre de 2010, le prix des haricots s’est envolé au Burundi (48 %), au Cameroun (43 %), au Kenya (38 %) et en Ouganda (22 %). En Mongolie, une épidémie de fièvre aphteuse combinée à l’hiver rigoureux de 2010 a eu pour conséquence une flambée des prix de la viande. En 2010, les prix moyens de la viande de mouton ont augmenté de 32 % par rapport à 2009.
La hausse des prix alimentaires fragilise la situation macroéconomique des pays à divers égards. En premier lieu, elle a eu un impact sur le niveau de l’inflation intérieure, alimentaire et globale. Plus d’un tiers des pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale ont enregistré une inflation alimentaire à deux chiffres en 2010. Par ailleurs, la hausse a fait naître également des vulnérabilités au niveau du solde des comptes courants dans les pays qui sont de grands importateurs nets de produits alimentaires et énergétiques. C’est notamment le cas du Tadjikistan, de la République kirghize, de la Géorgie et de l’Albanie dans la région Europe de l’Est et Asie centrale, la crise financière de 2009 ayant particulièrement accru dans cette région la nécessité de limiter les déficits des comptes courants. Enfin, les effets de la hausse des prix sur la situation budgétaire dépendront de l’ampleur des augmentations des recettes fiscales sur les produits alimentaires et des augmentations des dépenses consacrées à des mesures d’atténuation (programmes de protection sociale par exemple).
Selon nos estimations, la hausse des prix des produits alimentaires depuis juin 2010 pourrait avoir fait basculer dans la pauvreté 44 millions de personnes de plus dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Afin d’évaluer l’impact sur les chiffres de la pauvreté de la hausse des prix alimentaires enregistrée au second semestre de 2010, nous avons étendu le modèle utilisé lors de la crise alimentaire de 2008 (voir l’encadré 1 pour plus de détails). Les producteurs nets de produits alimentaires tirent profit de la hausse des prix tandis que les consommateurs nets en souffrent. Il en résulte, d’après nos recherches, que les chiffres nets de l’extrême pauvreté dans les pays à revenu faible et intermédiaire ont peut-être enregistré une augmentation de 44 millions de personnes en raison des hausses de prix survenues entre juin et décembre 2010 : aux 68 millions de personnes qui sont tombés en dessous du seuil de pauvreté de 1,25 dollar par jour font en effet pendant 24 millions de producteurs nets de denrées alimentaires qui ont pu échapper à l’extrême pauvreté.
La hausse des prix alimentaires a des implications sur le plan nutritionnel. L’augmentation de la pauvreté découlant de la flambée des prix alimentaires est associée à un surcroît de malnutrition : en effet, les pauvres se nourrissent moins et se tournent vers des denrées qui sont moins coûteuses mais aussi moins nutritives. Ces pertes nutritionnelles sont particulièrement graves chez les jeunes enfants de moins de deux ans et les femmes enceintes. En raison des interactions complexes qui existent au niveau des marchés alimentaires, cela a également une incidence en ce qui concerne le problème de l’obésité ; par exemple, le surcroît de demande pour l’isoglucose, substitut meilleur marché que le sucre, a des répercussions sur les politiques publiques dans un pays comme le Mexique, où l’obésité constitue un sérieux problème de sante publique.
Deux facteurs contribuent à limiter l’impact sur la pauvreté de la flambée actuelle des prix alimentaires mondiaux. En premier lieu, les bonnes récoltes dans de nombreux pays d’Afrique – notamment pour le maïs, le sorgho, le millet et le manioc – ont limité les répercussions de la hausse des prix mondiaux sur les prix intérieurs et ont permis, dans certains des pays les plus vulnérables, de remplacer le blé et le riz d’importation. En second lieu, et contrairement à la situation de 2008, l’offre de riz sur le marché international est restée soutenue grâce aux bonnes récoltes vietnamienne et thaïlandaise. Le riz joue un rôle essentiel non seulement parce qu’il s’agit du principal aliment de base dans un grand nombre de pays en développement, mais aussi parce que c’est le riz et la décision d’un grand nombre de pays d’en geler les exportations qui ont principalement contribué à provoquer la crise de 2008 par effet de contagion.
La récente montée des prix alimentaires a plusieurs implications sur les politiques à court et moyen terme. Sur certains marchés de produits de base, dont celui du riz notamment, le niveau insuffisant de l’information (par exemple, en ce qui concerne les niveaux de stocks détenus par les gros exportateurs) et les « achats de panique » risquent d’empêcher les prix de tomber aux niveaux que laisseraient présager de bonnes récoltes. La publication régulière de données facilement disponibles sur les stocks ainsi que l’engagement des principaux pays exportateurs de ne pas imposer de restrictions sur les exportations aideraient à maintenir la stabilité, ce qui est essentiel pour empêcher des aggravations ultérieures de la pauvreté. Parallèlement, il est nécessaire d’étendre les programmes de filets de protection sociale et de nutrition dans les pays vulnérables, la communauté internationale devant peut-être porter son attention sur les pays où la flambée des prix est particulièrement aigue et la présence d’amortisseurs sociaux très insuffisante – Afghanistan, Burundi, République démocratique du Congo, République kirghize, Mongolie, pour n’en citer que quelques-uns. Il faudra également suivre les pays qui sont de gros importateurs nets de produits de base et qui ne disposent que d’une faible couverture de réserves de change et d’un espace budgétaire limité, afin d’évaluer leurs besoins financiers externes. Par ailleurs, la fréquence des événements météorologiques extrêmes au cours de l’année passée et leur impact sur le prix des produits alimentaires met en lumière la vulnérabilité des populations pauvres face aux changements climatiques. À moyen terme, afin d’atténuer l’impact de la volatilité des prix alimentaires sur les plus vulnérables, il est nécessaire de procéder à des investissements en faveur d’une élévation de la productivité agricole écologiquement viable, d’adopter des mesures d’adaptation au changement climatique et de développer des technologies pour les biocarburants qui soient moins consommatrices de produits alimentaires. Enfin, ces nouvelles flambées des prix viennent rappeler l’importance des efforts qu’il faut entreprendre pour relever les revenus des pauvres, afin qu’ils puissent diminuer la part du budget qu’ils consacrent à la nourriture et être ainsi moins vulnérables à de tels chocs.
Estimation de l’impact des récentes hausses des prix alimentaires sur la pauvreté
Pour quantifier l’impact des récentes hausses des prix alimentaires sur la pauvreté, nous avons appliqué un modèle global programmable (Global Trade Analysis Project ou GTAP) sur un échantillon de 28 enquêtes sur les dépenses et les revenus des ménages. Ces enquêtes nationales couvrent l’ensemble des régions du monde à revenu faible et intermédiaire et représentent 41 % de leur population (tableau 1). Lorsqu’elles étaient disponibles (pour la période juin-décembre 2010), nous avons utilisé les données sur les variations de prix des produits de base en monnaie nationale. Dans le cas contraire, nous avons calculé les répercussions des variations des prix mondiaux du produit de base considéré sur les prix intérieurs à partir de la part de ses importations dans la consommation totale du pays. Puis nous avons appliqué les variations attendues des prix intérieurs afin de déterminer la hausse du coût de la vie pour les consommateurs nets et l’augmentation des profits pour les producteurs nets. La combinaison de ces deux impacts nous a permis de calculer l’impact net sur chacun des ménages et de déterminer s’il était tombé dans la pauvreté (moins de 1,25 dollar de dépenses par personne et par jour) ou s’il en était sorti. Les résultats montrent une hausse de la pauvreté supérieure à 0,5 point de pourcentage dans la moitié de notre échantillon, et supérieure à un point de pourcentage dans huit pays. Parmi ces huit pays, figurent le Tadjikistan, où la pauvreté aurait augmenté de plus de 3,6 points de pourcentage, et le Pakistan, où la hausse de 1,9 point de pourcentage est en grande partie attribuable à une augmentation des prix du blé qui a eu des dommages sur les consommateurs nettement supérieurs aux profits que les moyennes et grandes exploitations agricoles ont pu en tirer. En revanche, la pauvreté aurait reculé au Viet Nam dans la mesure où les ménages pauvres sont pour une grande part d’entre eux des producteurs nets de riz et qu’ils ont bénéficié de la hausse des prix de cette denrée. Si l’on applique la hausse moyenne pondérée de la pauvreté à la population totale des pays à revenu faible et intermédiaire, on aboutit au chiffre de 44 millions de personnes qui seraient tombées dans la pauvreté à la suite des récentes hausses des prix alimentaires : aux 68 millions de personnes qui sont tombés en dessous du seuil de pauvreté de 1,25 dollar par jour font en effet pendant 24 millions de producteurs nets de denrées alimentaires qui ont pu échapper à l’extrême pauvreté.
source : http://www.banquemondiale.org/themes/crise-alimentaire/Food_Price_Watch_fevrier_2011.html |
| | | geoff78
Messages : 4426 Date d'inscription : 02/05/2009 Age : 39 Localisation : Partout
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Ven 25 Mar 2011 - 0:48 | |
| Franc-Euro: notre enquête sur la hausse des prixAlors que l'euro entre dans sa dixième année, Nice-Matin compare les prix avant et après l'arrivée de la nouvelle monnaie. Tickets en main, la facture est bel et bien salée.Après l’or noir, voici venu le temps de l’or vert ! Il n’y en a en effet pas besoin de creuser bien profond pour faire fortune... Ou plomber le panier de la ménagère, question de point de vue. Au palmarès des plus fortes hausses de prix, la laitue mérite une mention spéciale au « business book ». Elle coûtait en 2000 un peu moins de 5 F la pièce (4,95 F soit 0,75 €). On la trouve aujourd’hui à 2,30 € sur les étals des supermarchés. Plus de 200 % d’augmentation ! Minimum. Car à la mode du bio, ceux qui optent pour un produit labélisé devront débourser plus cher encore. Le frais a le don de refroidir toutes les ardeurs consuméristes. pour preuve le plus basic des légumes, la pomme de terre, voit aussi son prix s’envoler. Le filet de 2,5 kg de patates à frire est passé de 12,50 F (1,91 €) 3,75 €. Fois deux ! Parmentier risque de se retourner dans sa tombe. Dire que la pomme de terre avait été introduite en Europe au XVIe siècle pour lutter contre la famine. Si les carottes rendent aimables, leur prix a de quoi laisser amer. Le kilo est passé de 3,50 F (0,53 €) à 0,90 € : + 69,81 % en 10 ans. Et les produits de base n’échappent pas à la règle. Exemple : le sucre en morceau. Le paquet d’1kg est passé de 8 F (1,23 €) à 1,60 €, soit une augmentation de 30 %. Le litre de lait estampillé d’une marque bien connue coûtait 5,05 F. il vaut aujourd’hui 1,23 € : + 59,74 %. La plaquette de beurre doux (sauf son prix) est passée de 9,30 F (1,42 euro) à 2,15 €. Soit une augmentation de 51,41 %. Se nourrir au camembert ! La boîte de six gros œufs risque même de plumer définitivement la ménagère. Son prix a augmenté de 60,31 %. Il est passé de 8,60 F (1,31 €) à 2,10.. Et ne comptez pas mettre de l’huile dans ces rouages financiers, le litre de tournesol est passé de 10,50 F en 2000 à 3,05 € en 2010. A ce compte-là c’est le porte-monnaie qui est pressé à froid ! On se dit alors qu’il va falloir se résoudre à éliminer du chariot le superflu. Sauf que, surprise, l’accessoire est parfois meilleur marché que l’essentiel. Exemple : les quatre tranches de jambon blanc n’ont vu leur prix augmenter que de 14,01 % (de 13,58 F à 2,36 €). Donc les lardons ne doivent pas être issus du même cochon. Car le prix de la barquette de 250 gr a progressé de 130,34 % ! Passant de 4,40 F à 1,55 €. De même les quatre crèmes vanille subissent moins l’inflation (+22,30 %) que les 16 yaourts natures (+40,85 %). Quand le pot de 370 gr de confiture de fraises progresse de 51,96 %, celui de la pâte à tartiner au chocolat double (100,85 %). Pour échapper à l’inflation il ne reste plus qu’une solution : se nourrir exclusivement de camembert ! Son prix stagne. 2,60 F (1,49 €) en 2000 et 1,51 € aujourd’hui. A moins que l’on se limite au pain (frais) et à l’eau. Mais la baguette est passée de 2,60 F en supermarché à 0,70 €. Soit 75 % d’augmentation. Quant au litre d’Évian il progresse de 38,3 %, et celui du Coca « que » de 23,08 %. Nous avons comparé des produits de même marque vendus au sein d’une même enseigne commerciale et dans des quantités équivalentes. Source : http://www.varmatin.com/article/var/franc-euro-notre-enquete-sur-la-hausse-des-prix?page=1 Indice des prix à la consommation pour mes amis Canadiens du forum : http://www.statcan.gc.ca/daily-quotidien/110318/dq110318a-fra.htm |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Ven 25 Mar 2011 - 8:37 | |
| Geoff, merci Impossible pour moi de trouver des données précises pourtant je cherche. Geoff ou autres, auriez-vous des listings retraçant l'évolution des prix ne serait-ce que de la nourriture, par exemple depuis 1990 ? Càd concernant le franc et ensuite le passage à l'euro la hausse est flagrante. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Ven 25 Mar 2011 - 9:00 | |
| Ca coute de plus en plus cher, ça leur coute de moins en moins cher à produire, c'est de moins en moins bon pour la santé, il y a de moins en moins d'emploi, de plus en plus de dettes... Ca va exploser tout ça ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Ven 25 Mar 2011 - 9:06 | |
| Justement : je souhaite diffuser ces listes et faire moi-même des comparatifs. Et pousser chacun à la révolte. Il faut que ça explose ça devient urgent !!! Ca suffit maintenant de nous prendre pour des vaches à lait !!! |
| | | Danzaiver
Messages : 133 Date d'inscription : 17/03/2011 Age : 109
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Ven 25 Mar 2011 - 12:34 | |
| Enfin une parole qui me plait pour quand la bataille je suis prêt moi
a ce rythme ou vont les choses je serais a la rue dans 5mois lol entres la hausse des produit du gaz de l'électricité et (sauf une hausse des revenue j'adore)
quand tu veux pascale pour le combat :) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Ven 25 Mar 2011 - 18:04 | |
| Je suis là. Je suis avec vous !!! Je vais m'absenter quelques jours voire quelques semaines (3 maximum), mais comme il dit dans le film : I will come back. |
| | | Lordfanoo
Messages : 1276 Date d'inscription : 31/03/2010 Age : 43 Localisation : très loin, au fond à gauche
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Ven 25 Mar 2011 - 19:01 | |
| J'en suis aussi ! j'ai déjà une grosse pétoire intergalactique : PS : Pascale, désolé de te reprendre mais la vrai phrase est : I'll be back ! Révise tes classiques voyons ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Ven 25 Mar 2011 - 19:09 | |
| ha l'anglais et moi.... pas glop tout ça mais i'll be back quand même |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Ven 25 Mar 2011 - 23:54 | |
| - Pascale_ a écrit:
- ha l'anglais et moi.... pas glop tout ça
mais i'll be back quand même Prend soin de toi et à bientôt ! :) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Sam 26 Mar 2011 - 0:08 | |
| suis pas encore partie ce soir je préviens à l'avance . Merci à tous pour ce post, merci Geoff pour ces infos précieuses !!! Geoff, tu arriverais à nous trouver des listings de prix-comparatifs 1990-2011 par exemple ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Sam 26 Mar 2011 - 11:55 | |
| y a tellement de chambres de discutions et si peux de temps. La question que je vous pose peut ont y faire quelque choses ? peut ont refuser d'acheter des produits, peut ont changer les choses ? ce matin j'ai été voir pour des pousses de salade 2.75€ pièce !!!!!!!! ( prix de la salade 1€ en magasin près a la consommation ) !!!! quand au graines 0.78€ le sachet qui me donnera une dizaine de Salade, !!!! ou est l'erreur ? des comme sa j'en ai a la tonne, aller une petit autre; ans une grand surface je citerais pas le nom, je voix en entrée de magasin des pâtes en promo, 3 paquets de 1 kg, 2 acheter le 3 en cadeau, aux prix de 3,85 €, je vais dans le rayon des pâtes et je compare avec le paquet a l'unité, 1,39 € / kg, scandaliser je fait appeler le responsable, je lui fais part de ma constatation, et me dis que c'est Normale que c'est a cause du pétrole," mais lol", décidé de ne pas en resté là, je fais appel a 60 millions de consommateur, qui mon clairement dis que il ne savait rien faire, alors je vous le demande QU'ES QUE ONT PEUX FAIRE, même quand ont leur m'est le nez dessus cela change pas, j'ai travailliez dans une grande surface, j'ai donner ma démission au bout de 11 mois de trv, ce qui j y es vus ma tout simplement dégoûte, j'ai quitté la ville, je suis en campagne maintenant et le venin des villes est ici aussi. La hausse des prix est Programmer pour nous réduire a la plus simple expression de l’esclavage de la consommations. bien a vous. Lynxx767 ps;http://www.planete-revelations.com/t5140p15-mais-que-peut-on-faire#32081 |
| | | Anti-illuminati
Messages : 809 Date d'inscription : 01/12/2010 Localisation : Pas assez loin de la terre =_=
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Sam 26 Mar 2011 - 13:32 | |
| en parlant d'argent et de dépense, c'est fou.
http://www.worldometers.info/fr/ |
| | | geoff78
Messages : 4426 Date d'inscription : 02/05/2009 Age : 39 Localisation : Partout
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Sam 26 Mar 2011 - 14:39 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Sam 26 Mar 2011 - 15:04 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Sam 26 Mar 2011 - 15:11 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Sam 26 Mar 2011 - 15:21 | |
| Comment Lynxx ??? Ce qui se passe est que ce n'est pas facile de tout regarder, consulter, et en parallèle de vouloir chercher des articles ou infos c'est vraiment pas si simple, chaque chose demande du temps, s'en imprégner, comprendre, les revoir parfois à plusieurs reprises. Alors dès fois on veut faire les choses, répondre, mais dès fois enfin perso, je me sens prise de vitesse, c'est qu'il y a énormément d'éléments ici ! Ca n'empêche pas l'affection l'amitié la fraternité |
| | | Lordfanoo
Messages : 1276 Date d'inscription : 31/03/2010 Age : 43 Localisation : très loin, au fond à gauche
| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires Sam 26 Mar 2011 - 15:27 | |
| il est trop fort ce geoff !
@Lynxx767, c'était quelle enseigne ? faut les descendre !
bon toutes les enseignes le font et pas qu'un peu. le mieux c'est de sauter ces intermédiaires. va voir le petit producteur, tu aura de la qualité, pas cher et tu feras travailler les fermiers locaux !
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| Sujet: Re: Hausse des prix alimentaires | |
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| | | | Hausse des prix alimentaires | |
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