Sujet: Comment se libérer de la culpabilité Lun 6 Aoû 2012 - 17:51
Aigle Bleu, native du Canada, donne son point de vue sur la culpabilité, un mal plus insidieux qu'une dictature, puisqu'elle génère un mal-être envers soi qui empeche l'individu de se sentir libre et de donner le meilleur de lui-même sur le monde :
COMMENT SE LIBÉRER DE LA CULPABILITÉ
Un des outils les plus puissants utilisés par les forces de l’ombre et par le système pour contrôler la population, c’est la culpabilité. Elle a été encodée dans les religions et dans l’appareil judiciaire, transmise par les familles et l’éducation à l’école dès le plus jeune âge. Son corollaire est une éducation basée sur la récompense et la punition. Notre besoin de trouver un coupable à tous les problèmes que nous rencontrons dans la vie illustre bien ce conditionnement. Peu importe le problème, la tendance populaire est de trouver un coupable afin de justifier le désagrément que nous ressentons. Certaines personnes aujourd’hui vont même attribuer au temps qu’il fait dehors leur mauvaise humeur au lieu de regarder en eux pour trouver une solution à leur difficulté. Ainsi, les problèmes s’autoperpétuent puisqu’il n’y a jamais de solution, les coupables étant toujours à l’extérieur de nous, là où nous avons peu ou pas de moyens d’action.
Il est juste et bien de reconnaître nos erreurs et d’éprouver du remords. Nous pouvons alors les corriger et/ou chercher de l’aide pour les résoudre. Mais la culpabilité est une émotion négative qui paralyse l’être. Elle appelle la punition qui n’apporte aucune solution au problème. Ayant travaillé plusieurs années dans le système carcéral canadien comme conseiller spirituel pour les détenus amérindiens dans une institution à sécurité maximale, j’ai pu constater de visu que ce système ne corrige rien. En fait, les prisons sont les meilleures écoles de criminalité qui existent. Elles perpétuent ce qu’elles sont censées corriger.
La culpabilité est un soc qui laboure les sillons où croissent la révolte, la haine, la manipulation et le racisme. Le non-respect de l'ordre établi par le système amène la réprimande et la punition. Nous apprenons également à attendre une récompense pour les bonnes actions ou le travail que nous effectuons. La récompense et la punition sont supposées nous maintenir dans le droit chemin, celui tracé par d’autres que nous. Dans un tel système, ceux qui ne réussissent pas à s'adapter sont rejetés par la société. Pour nous donner bonne conscience, nous leur donnons des étiquettes de criminels, fous ou malades. Notre système d’éducation est bâti sur la peur, celle de la punition ou de l’absence de récompense. Et la peur engendre la culpabilité.
Dans la culture des Premières Nations d’origine, les enfants ne sont jamais punis. Chaque personne est considérée comme une entité unique à tout point de vue et donc susceptible de se conduire différemment des autres. Tous sont aimés et acceptés pour ce qu'ils sont. Dans la prise de décisions communautaires ou nationales, tous et toutes sont consultés. Chacun se voit libre de conduire sa vie comme bon lui semble et il le fait tout naturellement dans le plus grand respect pour l'ensemble de la communauté. Les Premières Nations ont été amenées à réfléchir sur leur nature profonde et sur les liens qui les unissent à la communauté et au monde. Grâce à cette réflexion, la liberté individuelle dans le respect de la communauté est une des valeurs intrinsèques de leur vie. Les autochtones n'ont besoin d'aucune récompense pour motiver leur générosité et leur don de soi. Ils trouvent leur motivation dans le geste même de donner ou de servir, grâce à la joie, au bonheur ou à la difficulté qu'il suscite (puisque la difficulté provoque la croissance et l’évolution). Ainsi, les motivations surgissent de l’intérieur et non de l’extérieur de l’être. C’est pourquoi les polices et les prisons n’existaient pas dans les communautés autochtones du monde entier. Elles ne sont pas nécessaires puisque tous et toutes savent se conduire selon leur conscience et savent intérieurement ce qui est bien et ce qui est mal.
La société technocratique alloue plus d'importance aux lois, aux documents et aux règlements qu'à la personne. Par exemple, nous pouvons nous montrer durs et cruels envers un autre être humain au nom d’une loi ou d’un règlement qu’il n’aurait pas respecté. Les punitions peuvent créer des marques presque indélébiles sur la personnalité d’une personne sensible (un enfant par exemple), incapable de comprendre pourquoi tant d’importance est attribuée à des principes, des lois ou des règlements souvent très arbitraires ou culturels. Elles suscitent la révolte et transmettent un message qui déforme de manière permanente l’utilisation de la conscience pour évaluer le bien et le mal, le mensonge et la vérité. En effet, la personne outrée par une punition va aussitôt remarquer que celle-ci n’est attribuée que si une autre personne précise en est témoin : l’important est d’éviter de se faire prendre plutôt que le comportement en lui-même. La révolte suscitée par la punition trouve ainsi un exécutoire. C’est pourquoi la criminalité et l’injustice sont tellement répandues dans les civilisations actuelles. Le problème est que la société cherche à conditionner la personne par des moyens extérieurs : la récompense ou la punition. Pour susciter une véritable éducation qui permet à la personne d’avoir la bonne attitude, le bon comportement et accomplir sans coercition ce qui est juste et bien, l’apprentissage doit susciter la compréhension interne de ce qui est bien ou mal. Cette compréhension doit venir de l’intérieur, de soi-même et non pas de l’extérieur d’une autorité quelconque, peu importe laquelle, qui décide pour nous ce qui est bien ou mal.
C’est pourquoi il y a tant d’injustices dans les sociétés technocratiques. Personne ne prend ses responsabilités d’être humain, d’Homme. C’est le système, le gouvernement, la justice ou des autorités extérieures qui sont responsables. Nous trouvons une excellente parodie de cela dans la bande dessinée « Astérix ». Dans une maison de fous où les bureaucrates, pour des raisons administratives compliquées, se lavent les mains de toute responsabilité, nos héros doivent courir d’un bureau à l’autre sans jamais trouver ce qu’ils cherchent. Ainsi, la personne ne sait plus porter son propre jugement d’Homme sur les situations qu’elle doit gérer, que ce soit dans la bureaucratie gouvernementale, le commerce, l’utilisation des technologies nuisibles, les décisions qui affectent beaucoup d’Hommes et la nature, etc. Il y a effectivement un manque de maturité, de réflexion, de responsabilité et de capacité pour évaluer ce qui est juste de ce qui est erroné. Ceci affecte l’ensemble des hommes et des femmes conditionnés et programmés par la société technocratique mondiale actuelle (ce que j’appelle « le système » pour simplifier).
Comment corriger cela? Premièrement, il faut que chaque personne comprenne bien sa condition d’Homme, de Femme. Nous sommes les mains et les yeux du Grand Esprit au sein du monde. Sans besoin d’aucune croyance, de connaissance ou de religion, nous pouvons sans peine observer qu’il existe au sein du monde et des univers une Intelligence primordiale à l'œuvre qui ordonne les lois naturelles, qui préside à la création des fleurs et des animaux. Nous faisons partie de cette Intelligence naturelle, elle est au cœur de ce que nous sommes. Nous pouvons comprendre la nature et cocréer avec cette Intelligence pour améliorer la beauté et l’utilité de la nature. Nous avons donc la capacité de comprendre le monde et de l’influencer. C’est cela notre responsabilité et notre rôle en temps qu’Humains. Il faut donc assumer ce que j’appelle notre souveraineté spirituelle. Je dois comprendre que je suis libre et maître de ma destinée. Ce qui m’arrive, c’est moi qui l’ai décidé de manière consciente ou inconsciente. La trame de ma vie, ce qui se passe au quotidien a été programmé par mes pensées, mes paroles et mes actions. Nous avons donc à assumer et réfléchir. Nous sommes tous et toutes responsables de la situation mondiale dans lequel nous nous trouvons et responsables des circonstances de vie dans lesquelles nous nous trouvons. Nous avons, en tant qu’Hommes, un pouvoir de cocréation qui est presque illimité! Nous pouvons réaliser la paix, l’abondance, l’intelligence et la logique d’une vie naturelle et en santé. Personne ne peut nous enlever notre esprit, notre capacité à être Hommes!!!
C’est très difficile de changer toute une vie de conditionnements et de programmations pour assumer nos responsabilités d’Hommes aujourd’hui. C’est pourquoi les écoles que nous offrons à nos enfants deviennent si importantes. J’ai déjà écrit sur ce sujet (voir L’ÉDUCATION). Par contre, nous pouvons dès aujourd’hui choisir d’éviter de répondre à l’émotion négative qui règlemente tant de nos comportements, la culpabilité. Nous sommes libres de choisir la vie que nous désirons. C’est le propre de l’Homme, de la Femme. Nous pouvons préférer être heureux de réussir ; choisir ce qui est logique plutôt que ce qui est communément accepté ; franchir la ligne prédéterminée par d’autres pour mieux voir ce qui s’en vient sur le chemin et qui était caché par cette ligne arbitraire. Soyons heureux et fiers d’opter pour la vérité plutôt que pour les erreurs qui sont la norme des sociétés technocratiques. Il est bon d’utiliser le système pour augmenter notre pouvoir de cocréation des jardins et des communautés du Nouveau Monde que nous bâtissons. Nous sommes libres! Nous sommes les agents de l’Intelligence primordiale au sein du monde, nous sommes les créateurs du monde dont vont hériter nos enfants et leurs enfants.
Les Premières Nations connaissent tout cela. Les conseils d’origine des Premières Nations ont comme mandat de prendre des décisions qui tiennent compte des besoins des 7 générations à venir. Ils prennent le temps de réfléchir et de prendre les décisions qui sont saines, logiques et qui assurent la pérennité des ressources pour l’avenir des communautés humaines et naturelles du monde. Chacun de nous a la même responsabilité. Nous sommes tous et toutes des Hommes-Femmes, cocréateurs avec le Grand Esprit du paradis terrestre. Notre souveraineté d’Hommes-Femmes implique qu’il n’y a personne qui peut nous dicter notre conduite et notre comportement. C’est à nous d’être ce que nous sommes en toute conscience. Il est alors vain de geindre ou de se plaindre. Le temps est venu d’être coresponsable du monde que nous créons pour nous et nos enfants.
Il y a une différence fondamentale entre ces deux mentalités, ces manières de voir et d'agir : celle où les circonstances extérieures conditionnent nos vies et celle où nous sommes maîtres de nos destinés. Le système ne veut pas de maîtres, il veut des esclaves. Les agents du système, soit les gouvernements et leurs institutions, ont effectivement réussi à contrôler nos communautés jusque dans notre alimentation et nos habitudes de vie, que ce soit dans notre sexualité comme dans notre culture. Mais l’esprit de l’Homme ne peut être enchainé. Nous sommes libres puisque nous sommes Hommes et Femmes. À nous donc de commencer le travail de libération, non pas en contestant l’ordre établi, ce qui est un geste extérieur facile à manipuler, mais en transformant intérieurement la culpabilité en liberté. Aucune action n’est nécessaire pour accomplir la liberté. Notre conscience fait automatiquement tout le travail de transformation. La seule chose qui est requise, c’est d’être conscient. Soyons vigilants, attentifs et observons nos pensées et nos actions. Nous distinguerons celles qui sont dictées par la culpabilité et celles qui sont l’expression de notre condition de cocréateurs du monde. Lorsque nous aurons réussi, il sera possible de réaliser cette démarche avec nos enfants qui pourront alors grandir dans la liberté et devenir les artisans du paradis terrestre, du monde nouveau qui est l’expression de la perfection de la création. Nous pouvons revenir dans le paradis terrestre (pour reprendre une image biblique) puisque nous ne l’avons jamais quitté. C’est nous qui avons écouté les voix des manipulateurs du système (pour une description complète des forces de l’ombre voir RÉFLEXIONS SUR LE MONDE) et créé au sein même de la nature ces cancers planétaires que sont les sociétés technocratiques. Nous sommes libres maintenant de redevenir des cellules saines de la Terre mère, libres de redevenir maîtres de nos vies et de recréer petit à petit, au quotidien, dans la tranquillité et le calme, le paradis de nos bonheurs et béatitudes.
Messages : 159 Date d'inscription : 21/08/2011 Age : 49
Sujet: Re: Comment se libérer de la culpabilité Lun 6 Aoû 2012 - 20:39
Merci Markossamo pour ce texte merveillleux...
Invité Invité
Sujet: Re: Comment se libérer de la culpabilité Lun 6 Aoû 2012 - 21:21
Analyse intéressante !
Cela me rappel les écrits de Daniel Meurois, notamment "Le clou que j'ai enfoncé" ...
EFFAB
Messages : 4591 Date d'inscription : 13/06/2012 Age : 57 Localisation : loire-atlantique
Sujet: Re: Comment se libérer de la culpabilité Lun 6 Aoû 2012 - 21:38
C'est un beau texte et riche d'enseignement. La culpabilité peut expliquer bien des choses mais, à mon avis, cela n'explique pas tout. Si nos sociétés modernes et chacun d'entre nous nous sentions si coupables - je parle en tout cas d'une majorité à laquelle j'ose espérer ne pas appartenir mais c'est pas prouvé - nos habitudes de vie et nos comportements seraient pour le moins diffétents, à savoir, nous changerions sur-le-champ notre approche de surconsommation en tous genres - alimentaire, mode, loisirs à la pelle, médias futiles ô combien, tourisme de masse... - ne serait-ce qu'en pensant à tous ces sacrifiés du système en général et tous ces laissés-pour-compte de la Mondialisation. C'est "l'inconnaissance", c'est la culture, c'est l'ignorance, c'est la vanité, c'est la bêtise, c'est l'ambition, c'est la consommation, ce sont ces parts ataviques en certains ou ces croyances trop excessives pour d'autres, ce sont encore mille et un paramètres comme un événement extérieur ou l'humeur du moment qui font que le monde est ainsi fait, riche de sa diversité et héritier de tout ce désordre. Oui, nous avons mille fois raison de nous sentir coupables, coupables envers nous-mêmes de n'être pas aussi conscient des choses et de ce monde environnant et coupables envers autrui qui aurait tant besoin et de notre aide et de notre amour. Ce travail est en premier lieu à faire sur nous-mêmes mais il est certain que c'est la société, le monde comme il est régi en tout cas, qui corromp l'Homme, comme l'a si bien formulé Rousseau. Oui, bien sûr, qui de l'oeuf ou de la poule... l'Homme est suffisamment pervers, malin et satan comme cela pour inoculer toutes ces bonnes choses à la communauté mais un individu n'est rien sans les autres, desquels il prend tout son pouvoir. Bref, c'est bien de la façon dont une société est construite et pensée que s'ensuivra ou non l'Histoire humaine ou ce Shamballa spirituel. A nous de choisir quelque alternative plus proche et respectueuse de la nature et s'inspirant de la sagesse indienne en lieu et place de ce système pyramidal tyranique et suicidaire.
Markosamo
Messages : 948 Date d'inscription : 26/01/2011
Sujet: Re: Comment se libérer de la culpabilité Lun 6 Aoû 2012 - 23:37
on pourrait dire que nous ne sommes ni coupables ni innocents. Et ne pas oublier de tenir compte que nous sommes des âmes qui avont vécu nombre de vie, et dans ces vies passées nous avons joué et alimenté cette illusion du pouvoir et de l'ego au fil des siècles.L'ennemi et la solution,c'est donc soi-même. Si on dépasse son tyran ou son martyr intérieur,alors on change vraiment et on influence son entourage, et au lieu d'être un cercle vicieux on rentre dans la logique d'un cercle vertueux...et l'aventure humaine commence ! merci pour la mention du livre de Daniel Meurois, très à propos et magnifique au passage
SandRed
Messages : 113 Date d'inscription : 10/07/2012 Age : 33 Localisation : 13 et 37 (FRANCE)
Sujet: Re: Comment se libérer de la culpabilité Mar 7 Aoû 2012 - 21:35
Merci à vous.
Bonne nuit.
Ofsen
Messages : 301 Date d'inscription : 09/04/2011 Age : 36 Localisation : la Réunion
Sujet: Re: Comment se libérer de la culpabilité Mar 21 Aoû 2012 - 16:33
Puisque nous sommes tous liés et que nous ne faisons qu' 1 , s'il ya un coupable c'est ce 1, donc tout l'monde (et toute chose), soit c'est personne ni aucune chose, ce qui ferait donc de la culpabilité une illusion.
Merci pour le texte ! j'ai que lu les premières lignes, j'ai eu envie de donner mon avis avant pour pouvoir me relire après avoir lu la totalité et comparé mon point de vue avant et après.
Peace
Invité Invité
Sujet: ... Mar 25 Déc 2012 - 13:24
être rien, qu'une expression de la Vie, En Tout... le mouvement de son action la main de son Coeur Le verbe de ses mots, Un canal de lumière Un miroir de l'ombre
et danser de joie... Et rire comme des enfants... Face à Face des auteurs Au festin de la destiné Dessin du jeu Efface la culpabilité... Harmonise la gloire... Accomplir son destin L'expression de la Vie...
y0y0
Messages : 94 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 40
Sujet: Re: Comment se libérer de la culpabilité Mar 25 Déc 2012 - 16:24
Je n'en sais rien à vrai dire, je n'ai jamais senti la culpabilité ^^. En même temps quand on frôle la Perfection, la question ne se pose pas :P
Invité Invité
Sujet: bonjour Lun 28 Jan 2013 - 11:30
jais vus ce film qui ma plus ilya longtemp de sa jais aimer l'histoire de cette rencontre entre deux homme bon film a voir
fr_ankh
Messages : 960 Date d'inscription : 01/02/2011
Sujet: Re: Comment se libérer de la culpabilité Lun 28 Jan 2013 - 11:54
Une petite explication sur ce film n'aurait pas été superflue, non ?
L'histoire L'histoire poignante de deux alpinistes spécialisés dans l'escalade de rochers en solo, Michael Harris (Ned Vaughn) et Derrick Williams (Jason George), qui se rencontrent à l'occasion d'un sauvetage audacieux. L'homme sauvé dans l'opération est le fils de Mack Leonard (Dabney Coleman), nabab du commerce de détail, qui offre comme récompense à Michael et Derrick l'ascension de rêve du Mont Chicanagua. Les deux alpinistes de renom considèrent leur sport très différemment. D'une part, Michael est un grimpeur assidu très attentif à la sécurité et stimulé par la beauté de la création. Son objectif est d'atteindre le sommet en prenant toutes les précautions nécessaires. De son côté, Derrick est un personnage indépendant, haut en couleur et qui s'emporte facilement. Il aime prendre des risques et veut réaliser son rêve coûte que coûte. L'opposition de leur fierté, de leurs styles et de leurs caractères mettra leur vie en péril.
Action/Aventures/Drame - 1h38
@soubhan allah: essaie de faire un peu mieux s'il te plait, prendre 30 secondes de plus agrémente ton message. Puisque tu l'a vus et moi non peux-tu me dire quel est le rapport avec le sujet de ce post ?