Le nouveau président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, a lancé jeudi un cri d'alarme pour sauver son département de la faillite, demandant à l'État de nouveaux moyens avec "une remise à plat du système de péréquation nationale" pour plus de justice fiscale. "Dès 2013, si rien ne devait changer, il risque de manquer 120 millions à la Seine-Saint-Denis pour établir un budget digne de ce nom", s'alarme dans Libération le successeur de Claude Bartolone.
"L'absurdité technocratique considère aujourd'hui la Seine-Saint-Denis comme un département riche : nous paierons cette année 14,1 millions d'euros au nom de la péréquation nationale !" s'indigne-t-il, alors que son département compte 12,4 % de chômeurs. Il déplore qu'à "population égale" son homologue des Hauts-de-Seine "dispose mécaniquement chaque année de 450 millions d'euros de plus" que lui, "soit l'équivalent de 18 collèges neufs". "La non-compensation des allocations universelles de solidarité (RSA, APA, PCH) par l'État" coûtera au département "pour l'année 2012 plus de 170 millions d'euros", selon cet élu socialiste.
Stéphane Troussel demande la "remise à plat du système de péréquation national pour enfin tenir compte de la réalité des dépenses obligatoires", "l'introduction d'une péréquation régionale sur les droits de mutation à titre onéreux entre les départements dans la région la plus riche d'Europe", le "financement des allocations de solidarité nationale par des ressources nationales" et une "réforme de la fiscalité locale". "La Seine-Saint-Denis a dû adopter par le passé un budget de révolte. Je ne voudrais pas être contraint à court terme d'adopter un budget de faillite", conclut ce proche du président de l'Assemblée nationale dans sa tribune intitulée "Qui veut la mort de la Seine-Saint-Denis ?".
le problème de cette situation,depuis la lois de décentralisation ce sont les départements qui paient les ass,rsa.................,les plus pauvres"départements",sont dans l'incapacité de payer une partie de ces allocations,sous prétexte d'un chasse aux fraudeur ont nous cache encore la triste réalité,les caisses sont vide..........................
ne nous égarons pas les véritables detourneur de fond sont l'ensemble de notre classe politique
exemple/UMP,le comptable démission,fait naître un dossier,ce dossier bizarrement laissez de coté ?
pourtant il pouvait envoyer mr copé derrière les barreaux pour abus de bien sociaux sur la somme de 200.000 euros
finalement même leurs fausses engueulade sont la pour nous caché ce qui nous attend réellement et sa a pas l'aire guai