Hambourg : des sculptures vieilles de 100 000 ans découvertes en 1957 ?
Jacques Bergier, pionnier de la littérature de vulgarisation scientifique, avec la publication de son best-seller Le matin des magiciens, nous fait part, dans L'homme éternel ( Éditions Gallimard, 1970), d'une découverte qui aurait été faite en novembre 1957 à Hambourg, en Allemagne, lors des travaux de reconstruction de la ville.
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À la suite d'un percement effectué par un excavateur géant, en centre-ville, une mystérieuse découverte fut apparemment faite et publiée par la très sérieuse revue russe Technique et Jeunesse de 1965, voici les faits :
« En 1957, l'ingénieur Hans Elieschlager a extrait du sol des pierres géantes apparemment sculptées et ressemblant à des têtes humaines. Ces éléments étaient enfouis dans une couche d'argile très profonde qui fut atteinte par l'excavateur.Les travaux sont actuellement suspendus. Le service d'archéologie de la ville est convoqué dans le cadre de fouilles préliminaires à toute nouvelle construction. »
Le professeur Walther Matthes de l'université d'Hambourg, archéologue confirmé alors chargé de l'étude de ces éléments,arriva à établir qu'il s'agissait d'objets sculptés de main d'homme et datant de l'époque pré-glaciaire et détermina un âge par le biais des datations qui laissa tout le monde sans voix :
au moins cent mille ans !
Certaines de ces figures offrent même un aspect inattendu selon Matthes : lorsqu'on les tourne à 125°, le visage d'apparence masculin se transforme en visage féminin ce qui dénote une maîtrise totale des notions de perspectives et de volume ! (...)
D’après l'auteur de l'article russe, V. Kristly, un autre archéologue, Z.A. Abramov, aurait déclaré lui aussi quelque temps plus tard avoir trouvé des pierres analogues en Russie.L'auteur de la revue Technique et Jeunesse ajoute :
« Le cliché classique représentant des figures hirsutes recouvertes de peaux de bêtes, au visage de singe et frottant bêtement deux silex l'un contre l'autre est un cauchemar d'archéologue classique ne correspondant absolument pas à la réalité.»
«Ce qui s'est passé avant les glaces, il faudra bien un jour que les archéologues et les préhistoriens reconnaissent qu'au fond ils n'en savent rien.»