Est-on en train de préparer une nouvelle catastrophe sanitaire ? Certains prétendent que les nanoparticules seraient peut-être pires que l’amiante…..
Et pourtant, les nanoparticules sont dans l’air du temps….au sens littéral du terme: on les respire (1 cm 3 d’air contient 10.000 particules ultrafines), on les porte, et maintenant on les mange !Elles sont partout : dans l’air que nous respirons, dans les aliments que nous ingérons, dans les cosmétiques (crèmes solaires), dans les fibres textiles (vertus anti-salissures et anti-microbiennes), dans les voitures, dans l’électronique…..Elles sont entrées sans bruit dans notre quotidien et à l’heure actuelle, en attendant les résultats des études toxicologiques, la prudence est de mise. Selon un récent rapport de l’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire Alimentaire), les connaissances sur les risques sanitaires liés à l’ingestion de nanoparticules sont insuffisantes. L’AFSSA appelle donc à la prudence….En effet, les nanoparticules seraient capables de traverser les barrières biologiques : les membranes cellulaires, la barrière hémato-encéphalique et même le placenta…Elles pourraient donc se loger à l’intérieur des cellules et y provoquer ainsi d’éventuelles inflammations et des dommages génétiques (altérations possibles de l’ADN).
Par définition, les nanoparticules ont une taille < 0,1μm (100nm), c’est-à-dire qu’elles sont mille fois plus petites que l’épaisseur d’un cheveu….
Cette taille extrêmement petite leur confère des propriétés physico-chimiques uniques et différentes de celles que l’on observe pour des molécules plus grosses. Un petit peu comme quand on coupe un oignon le plus finement possible pour donner plus de goût à une sauce…Du fait de cette division ultime de la matière, les nanoparticules ont une surface totale très élevée ; la nouvelle organisation spatiale des atomes (la matière est « réagencée ») résultant de cette nanotechnologie confère un effet toxique aux nanoparticules….
Le comportement des nanoparticules est difficilement contrôlable car elles ne répondent pas aux lois de la physique classique, mais à celles de la physique quantique.
Selon Daniel Bloch (médecin du travail au Commissariat à l’énergie atomique) : « plus la matière est coupée en petits morceaux, plus elle est réactive et donc dangereuse. »
Quelques nanoparticules…
Le dioxyde de titane est très utilisé, c’est le
E171 quand il est utilisé comme additif classique ; le dioxyde de silice est le E551.
Il y a aussi des nanoparticules de carbone, d’or, d’aluminium, de cadmium ou de sélénium….
On l’a vu, les nanoparticules sont partout….et elles disposent de plusieurs portes d’accès pour pénétrer dans notre organisme :
- l’appareil respiratoire via l’air que nous respirons
- la peau via les cosmétiques qui en contiennent
- la muqueuse intestinale via les aliments industriels que nous ingérons
De la nanobouffe alors ?
Unilever, Heinz, Nestlé, Danone, ont tous investi dans la recherche pour nous concocter ces nouveaux aliments, dont on ne connaît pas à présent l’impact sur la santé….
Les nanoparticules sont présentes dans de nombreux aliments industriels, dans les pesticides agricoles, dans les emballages alimentaires, dans les récipients de stockage…SANS CONTROLE NI ETIQUETAGE !
Plus de 300 nanoaliments (soupes, laits, chocolat en poudre, crèmes en poudre, burgers….) ont été répertoriés. Mais du fait du manque de traçabilité, ces chiffres sont difficilement vérifiables.
Ces nanoparticules permettent d’améliorer l’onctuosité, l’homogénéité d’un produit, d’améliorer la texture d’une préparation, d’en rehausser le goût, de stabiliser la couleur des confiseries ; ils permettent également de masquer des goûts désagréables en distillant des nanoparticules….
Incorporées dans les emballages, les nanoparticules font durer le produit plus longtemps : aux premiers signes de moisissures, l’emballage diffuse des conservateurs supplémentaires….
A propos de la réglementation
Rien n’oblige les industriels (qui de surcroît prétendent ne pas en utiliser !), à mentionner la présence de nanoparticules sur l’emballage d’un produit.
Jusqu’il y a peu, les critères autorisant la mise sur le marché d’un additif alimentaire ne faisaient pas mention de la taille des particules utilisées ; de plus, une fois qu’un additif alimentaire était autorisé, il ne fallait plus de nouvelle autorisation si on modifiait sa taille par un procédé de nanotechnologie…C’est le cas pour le dioxyde de titane et pour le dioxyde de silice (autorisé en bio !), qui sont maintenant aussi utilisés en nanoparticules…
Depuis janvier 2010 cependant, le nouveau règlement 1333/2008 de la Communauté Européenne sur les additifs alimentaires (1) oblige à considérer comme nouvel additif toute substance dont la taille a été modifiée par un procédé de nanotechnologie….Affaire à suivre, car l’application est prévue entre 2010 et 2011…..
L’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail (AFSSET) dénombre, tous secteurs confondus, 2000 nanoparticules manufacturées déjà commercialisées, et plus de 600 produits de consommation concernés. Vous pouvez consulter leur avis datant du 17 mars 2010 (2)
Mais on prévoit un marché de 20 milliards de dollars pour 2010….Selon le groupe de consultants Helmut Kaiser, le recours aux nanotechnologies concernera, d’ici 2015, 40% des aliments industriels….
Si vous n’étiez pas encore convaincus, voici donc une raison supplémentaire de consommer bio, non emballé, non transformé, non manipulé….Bref, NATUREL….
Source: http://cuisine-et-decouvertes.over-blog.com/article-des-nanoparticules-dans-nos-assiettes-49838073.html