PANDÉMIE : LA LOI MARTIALE EST DÉJÀ PRÉVUE !
Article original : Spread the Truth
Source: [url=http://fr.euronews.net/2009/05/18/la-grippe-a-peut-etre-bientot-le-niveau-6-d-alerte-a-l-oms/]EuroNews[/url]
Source: [url=http://www.pharmaceutiques.com/archive/une/art_1001.html]Pharmaceutiques[/url]
Source: [url=http://www.ccne-ethique.fr/docs/Avis%20106.pdf]Comité National Consultatif Francais d’Ethique[/url]
A LIRE INTEGRALEMENT !!!!Euronews déclarait ”L’OMS pourrait passer en niveau 6 d’alerte, le niveau le plus élevé, si ses dirigeants estiment que le foyer japonais est autonome, c’est à dire qu’il n’est pas né avec le retour de gens contaminés à l‘étranger….”Il n’est pas trop tard pour réfléchir aux multiples questions pratiques qui se poseront lorsque chacun sera directement exposé au risque de contamination virale. Et il n’est pas trop tard, non plus, pour s’interroger sur les dangers que ces mesures pourraient faire courir aux libertés individuelles. Jusqu’où, en d’autres termes, les pouvoirs publics pourront-ils agir au nom de la santé publique et du bien collectif ? Cette interrogation est au cœur même de l’avis, à bien des égards riche d’enseignements, que vient de rendre public le Comité Consultatif National Français d’Ethique (Ccne)
</A>«
Il y a des cas où il faut mettre, pour un moment, un voile sur la liberté, comme l’on cache les statues des dieux » écrit Montesquieu dans « De l’esprit des lois ».
La prochaine pandémie conduire-t-elle à ce que l’on use d’un tel voile ? L’état d’urgence sanitaire justifiera-t-il de mettre entre parenthèse certains principes éthiques fondamentaux ?
Faudra-t-il réduire de manière drastique les libertés individuelles au nom de l’efficacité de la lutte contre le fléau ?
Jusqu’où pourra-t-on limiter la liberté de circulation des personnes ? Comment notre société décidera-t-elle que certains de ses membres seront protégés avant les autres par les premiers vaccins disponibles ? Faut-il redouter que des phénomènes de panique collective et des comportements asociaux mettent à mal l’Etat de droit ?
Ira-t-on jusqu’à mettre en quarantaine les personnes infectées ? « L’état d’urgence sanitaire ne saurait justifier, sauf circonstance d’une exceptionnelle gravité, le sacrifice du respect de la vie privée des personnes et de la confidentialité des informations afférentes à leur santé » résume le Ccne.
Reste à définir ce que serait une « exceptionnelle gravité » et qui le déciderait.D’ores et déjà en France un plan national de prévention et de lutte envisage des mesures destinées à limiter les déplacements, les rassemblements de personnes ou le fonctionnement de la vie scolaire, culturelle ou économique afin de prévenir au mieux les risque de contagion. Et depuis 2007 le Code de la santé publique (article L 3131-1 et L3131-2) permet au ministre de la santé, «
en cas de menace sanitaire grave appelant des mesures d’urgence, notamment en cas d’épidémie », de prendre par arrêté « toute mesure proportionnée aux risques courus ». Dans ce contexte, les membres du Ccne sont en situation délicate. Ils expliquent «
être bien conscients que ces restrictions aux libertés fondamentales pourraient s’avérer nécessaire » mais, dans le même temps, « attirent l’attention sur le danger qu’il y aurait à les étendre au-delà de ce qui est nécessaire à la lutte contre la pandémie grippale ». Ils redoutent tout particulièrement -et sans doute avec raison - les dégâts que pourrait causer une application maximaliste du principe de précaution, notamment « à des fins d’affichage démagogique ».
L’article de pharmaceutiques est encore plus explicite…En voici quelques extraits IMPRESSIONNANTS de l’article du site de
Pharmaceutiques“Emmanuel Hirsch, Directeur du département de recherche en éthique de cette université, qui lance cette série de quatre colloques thématiques, a ainsi rappelé l’absence de préoccupation éthique dans le Plan gouvernemental de prévention et de lutte « pandémie grippale ». A
lors qu’une situation de pandémie remettrait notamment en question la vie démocratique, les libertés individuelles, « l’équité, le respect de la personne dans sa dignité et ses droits ».”
“«
Si la pandémie arrive, cela se traduira par une dislocation de la vie sociale », a prévenu Jean-Marie Le Guen, président de la mission d’information parlementaire sur la grippe aviaire (Libération, 14 juin 2006). «
La pandémie, c’est la guerre », a souligné Xavier Emmanuelli, cofondateur de Médecins sans frontières et président-fondateur du Samu social, lors du premier colloque « Ethique et pandémie grippale » du ministère de la Santé, le 15 septembre dernier.”
“Face à une très probable désorganisation sociale et des comportements souvent irrationnels,
les mesures devront être prises avec autorité.
« Etat d’exception », avec « inévitable atteinte aux libertés »,
discriminations qui apparaissent comme « épouvantables », «
priorité au maintien de l’ordre public », sont quelques-uns des
termes employés aujourd’hui par Jean-Claude Magendie, président du Tribunal de grande instance de Paris.”
“«
Explosions de violence qui résulteraient de mises en quarantaine autoritaires, de la rareté des traitements par le Tamiflu, du désespoir et de la solitude d’individus livrés à eux-mêmes », ainsi que l’exprime Patrick Lagadec, directeur de recherche à l’Ecole polytechnique, dans le numéro 1 de la revue Pandémiques”
“La gestion anticipée d’un risque pandémique constitue un phénomène sans précédent, soulignait Emmanuel Hirsch dans Le Monde (17 mars).I
l faut élaborer et faire accepter par la population que des mesures prises soient appliquées de manière autoritaire au détriment des libertés individuelles, l’établissement des priorités,
et décider à l’avance de pouvoirs d’exception afin qu’ils soient légitimés. «
Il est indispensable d’expliquer, voire de justifier les mesures préconisées, explique Emmanuel Hirsch dans Pandémiques, appelant à des « conférences citoyennes (qui) peuvent contribuer à la mise en œuvre, sur le terrain, de décisions ainsi validées et acceptées »