a2zeiss Administrateur
Messages : 7309 Date d'inscription : 18/04/2009 Age : 40 Localisation : Dans d'autres spheres!!!
| Sujet: Pourquoi les armées de l’antichrist ont-elles déjà perdu la guerre ? Ven 12 Fév 2010 - 21:33 | |
| (Source : Le jardin de vieux jade)
Pourquoi les armées de l’antichrist ont-elles déjà perdu la guerre ?
Parce qu’elles mènent cette guerre contre un ennemi extérieur.
“Le lâche prend refuge dans une arme, un pistolet en se croyant un guerrier, le véritable guerrier prend refuge dans sa propre bonté. Il n’est ni arrogant, ni agressif. Il est doux, ouvert et pourtant ferme et solide. Doux comme le calme de la mer, ouvert comme le ciel, ferme et solide comme la montagne. Nous devons sortir du cocon et nous aventurer dans l’espace”.
C’est en ces termes, rapportés par Michèle Béran sur BuddhaLine que GyétrulJigmé Rinpoché exprime la différence profonde qui sépare les modernes coléoptères des armées de l’antichrist, surengoncés dans leur carapace de kevlar et bardés de gadgets affreusement meurtriers, déterminé à vaincre et gagner le monde, à l’écraser sous sa tutelle de fer, des hommes simples qui n’ont d’autre refuge que leur propre bonté, laquelle est l’image de la Bonté Universelle.
GyétrulJigmé Rinpoché, qui prend pour exemple le célèbre Guésar de Ling, dont Alexandra David-Néel a relaté la vie intense et fervente, dit encore :
“ Le chemin du guerrier ne nous apprend pas la façon de devenir puissant ou brave tel qu’on l’entend au niveau ordinaire du mot guerrier. Il nous apprend la bravoure qui consiste à avoir le courage de nous affronter nous-même. Ce qui doit être conquis dans cette guerre, ce ne sont pas des royaumes physiques ou géographiques mais notre ennemi : l’ignorance. L’éveil du guerrier ne va pas à l’encontre de la vie. Au contraire, il la rehausse, il l’éveille en lui donnant une touche de beauté, de grâce de dignité”.
Tournons-nous vers l’Islam, en proie à des agressions permanentes depuis le milieu du XVIIIème siècle, et écoutons les paroles de Michel Dousse, docteur en histoire des religions à la Sorbonne :
« Le mot « Jihad » exprime le fait de pratiquer un effort spirituel, et jamais de combattre. Il n’a jamais de sens violent dans le Coran. Ce n’est que lors des croisades que, pour répondre à cette forme de guerre sainte, les musulmans ont utilisé avec une signification guerrière ce terme. Par ailleurs, le Coran recommande aux croyants de ne pas garder rancune à l’égard de ceux qui leur ont fait du tort, un peu comme si cela était du temps perdu par rapport au devoir d’adoration. Enfin, le Coran est effectivement violent à travers le verbe "qatala" qui signifie tuer. Alors il dit effectivement "tuez ceux qui veulent vous tuer, éliminez les infidèles et ceux qui créent le désordre". Cette dernière affirmation a été prétexte à de nombreux excès, qui me semblent contredire la visée générale du Coran ».
Qu’en est-il des indiens d’Amérique ?
« Tous ces conflits sont des guerres de territoire, d’honneur, de pillage ou de vengeance. Le courage et la bravoure sont des principes fondamentaux chez les Amérindiens. Le combattant valeureux tient ainsi une place importante au sein de la tribu. Les traités d’alliance sont discutés autour du feu du grand conseil. La paix est annoncée par le calumet, la guerre par la hache. Aucun document n’est signé car la parole d’honneur suffit. Les cérémonies qui précèdent la bataille consistent en des danses de guerriers en armes et des rites de purification. En général, les femmes et les enfants sont épargnés lors des attaques ». (Wiki)
On voit aujourd’hui rassemblées sous la bannière de l’antichrist les innombrables et formidables armées qu’il a rassemblées pour vaincre, dans tous les pays, contre tous les peuples. Tous les peuples, oui. Pas que les afghans et les irakiens, non. Nous sommes aussi au compte des victimes. On n’écrase plus les peuples moribonds de l’Europe sous les bombes, non. Il y a longtemps qu’ils sont émasculés par les deux horribles guerres et tous les prodiges de la bête matérialiste aux multiples tentacules, qui empoisonnent l’air, la terre, la lumière, la nourriture, l’instruction, la morale, et castrent les cœurs. Oh, on ne recule pas devant un petit carnage de population si besoin, au détour d’une manifestation de gens pauvres et excédés par la brutalité de leur existence précaire, mais on garde les gros muscles pour les peuples encore rétifs à la castration. On les écrase sous les bombes et les séismes. Napalm pour tout le monde !
Mais cette guerre unique, menée contre toute l’humanité est une guerre de lâches. A vrai dire, ce n’est pas une guerre, c’est un génocide prémédité. L’humanité est condamnée à mort, et commence à ouvrir les yeux, sporadiquement et probablement bien tard. Je crois qu’elle est déjà vaincue, sous sa forme actuelle. En aucun cas les vertus chevaleresques ne peuvent lutter contre cette immonde puissance.
Mais le règne de la bête, qui tient le mors plein de sang de son cheval blanc est également condamné, car elle ne connaît qu’un ennemi : l’ennemi extérieur, tout ce qui n’est pas bestial comme elle. Tout ce qui vit lui est ennemi. Tout ce qui est beau. Tout ce qui aime. Tout ce qui s’ouvre. Elle n’aime rien d’autre que tuer, forcer, écraser, torturer, et se nourrit de sa haine. Et, si elle n’était pas vaincue par l’arrivée soudaine de la Lumière, comme je pense que ce sera le cas, elle le serait par sa propre victoire stérile qui la condamnerait à une faim éternelle. Et jamais cette faim ne lui ouvre les yeux.
Mais cette abomination a un rôle précis : elle est le maillet qui rompt notre guangue et met notre âme au jour. Précieuse âme, précieux diamant. Toutes nos peaux volent en éclats. Et ses soldats caparaçonnés comme des scarabées antédiluviens sont le reflet de ce que nous sommes devenus, réfugiés non pas dans notre bonté, mais minéralisés dans nos peurs. Comme nous, ils tuent tout sur leur passage, femmes, enfants, vieillards. Comme nous tuons tout par notre inconscience permanente, nos jugements sur tout, notre dureté de cœur.
Il y a qu’une voie : se défaire des liens, quitter l’invraisemblable gangue, et voler. Sortir du cocon, nous aventurer dans l’espace. Une seule manière pour se défaire de nos liens : mener le djihad contre l’ennemi en soi, le seul qui nous menace vraiment, prendre refuge en notre propre bonté, s’affranchir de tout ce qu’on a appris jusque là : la haine de soi, la haine de l’autre. L’homme est le refuge de la bête, du serpent antique. Il doit le découvrir, le débusquer, le désarmer en lui, seul endroit où il puisse s’en rendre vainqueur. C’est le seul chemin de l’homme libre, il n’y en a pas d’autre. Un homme libre le restera n’importe où, même sous la pire contrainte. C’est une victoire sur la mort, et sur les hordes qui déferlent, et qui n’ont aucun pouvoir réel sur Ce que Nous Sommes vraiment.
http://209.85.229.132/search ?q=cache:Q7k1Wz2qG0QJ:www.linternaute.com/histoire/magazine/interview/michel-dousse/retranscription-michel-dousse.shtml+dousse+jihad&cd=4&hl=fr&ct=clnk&gl=fr http://www.buddhaline.net/spip.php ?article1250 http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9rindiens_aux_%C3%89tats-Unis#La_guerre |
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