a2zeiss Administrateur
Messages : 7309 Date d'inscription : 18/04/2009 Age : 40 Localisation : Dans d'autres spheres!!!
| Sujet: Le cas des sœurs Fox (contact avec l'au-dela + Allan Kardec) Mar 20 Juil 2010 - 14:03 | |
| (Source: Strange Univers)
Les événements qui se produisirent le 31 mars 1848 dans une petite maison située dans le village de Hydesville, dans l’état de New York, constituent, du moins s’ils furent authentiques, le premier cas rapporté de communication avec les esprits. Ils marquèrent les débuts du mouvement spirite.
La famille Fox comptait sept enfants. Trois d’entre eux seulement furent concernés par l’expérience : Margaretta âgée de 14 ans, Leath, 34 ans et Catherine, 12 ans. Le récit des faits fut rapporté par la mère, Margaret Fox, sous la forme d’une déposition sous serment, quatre jours après les faits, contresignée et certifiée exacte par son mari. Margaret y racontait que leur maison était perturbée par des bruits de pas, des coups violents sur les murs et les portes, des secousses inexplicables des murs et des meubles. Elle en avait déduit que la maison « devait être hantée par quelque esprit malheureux qui n’a pas trouvé le repos ». Epuisés par ces manifestations intempestives, les Fox avaient décidé ce jour-là de se coucher de bonne heure, Margaretta et Catherine, effrayées par les bruits avaient délaissé leur chambre pour s’installer dans celle de leurs parents. Soudain, des coups violents se firent entendre. Les enfants, rassurés sans doute par la présence du père et de la mère, tentèrent de reproduire des sons identiques à ceux qu’ils entendaient en faisant claquer leurs doigts et leurs mains. Aussitôt, les bruits reprirent, en effectuant le même nombre de coups (appelés « raps »). Peu à peu, les enfants parvinrent à établir une communication plus élaborée en se servant d’un code alphabétique, le nombre de coups frappés désignant une lettre spécifique (exemples : 1 coup pour A ; 2 coups pour B…). La famille fit appel à des voisins qui purent vérifier l’authenticité des phénomènes. Ces derniers entendirent les coups et reçurent des réponses. Les coups paraissaient se produire uniquement lorsque les sœurs Fox étaient présentes. Ils les suivaient partout où elles allaient. Par après, plus de trois cents personnes présentes sur les lieux purent elles aussi assister au phénomène. Le spiritisme était né. L’entité donna son identité et affirma être un colporteur de 31 ans assassiné, puis enterré dans la cave de la maison. A sa demande, on tenta de creuser la cave, mais aussitôt, de l’eau apparut et on dut interrompre les fouilles. Des rapports ultérieurs laissèrent entendre que les restes d’un corps furent découverts… Perturbées par cette célébrité soudaine, les Fox décidèrent de quitter Hydesville pour s’établir à Rochester. Les phénomènes liés aux dons médiumniques des enfants les suivirent dans leur nouvelle demeure. Les messages des esprits étaient clairs : « Vous avez été choisies pour aller de par le monde et convaincre les sceptiques de la grande vérité de l’immortalité ». Un jour, les entités leur demandèrent de louer la plus grande salle de la ville afin de réaliser une démonstration publique de leurs pouvoirs.
Le 14 novembre 1848, elles s’exécutèrent et défrayèrent la chronique. Les petites filles furent tournées en dérision et attaquées, parfois même physiquement. Une commission étudia le phénomène mais ne découvrit aucune fraude. Bientôt, leur réputation devint telle qu’il ne leur fut plus possible de mener une vie normale. Elles décidèrent alors de partir pour New York. Les deux sœurs devinrent rapidement célèbres. Elles furent soumises à une nouvelle batterie de tests mais aucune supercherie ne fut décelée. Le 17 avril 1851, soit trois ans après les premiers événements, Norman Culver, proche par alliance des sœurs Fox, déclara que Catherine lui avait affirmé avoir fraudé en réalisant les coups à l’aide de ses doigts de pieds. Elle lui avait expliqué comment s’y prendre et il avait pu réaliser de faux raps. Ce fait nouveau n’expliquait en rien l’ensemble des manifestations produites par les sœurs Fox mais indiquait comment certains d’entre eux avaient pu être réalisés. Le 24 septembre 1888, Margaretta annonça à un journaliste du New York Herald son intention de dévoiler leur fraude. Sa sœur cadette qui s’était exilée en Angleterre revint pour la soutenir. Le 21 octobre 1888, les deux sœurs confessèrent publiquement leur supercherie. Dans la salle de l’Academy of Music de New York, il y eut un silence de mort. Le spiritisme était-il une imposture du début à la fin ? Un an plus tard, Catherine et Margaretta se rétractèrent et avouèrent avoir agi sous l’influence psychologique de personnes hostiles au mouvement spirite appartenant entre autres au milieu ecclésiastique. Elles s’excusèrent publiquement du tord qu’elles avaient fait au mouvement. En 1904, alors que les sœurs Fox étaient mortes, un mur de leur ancienne maison s’effondra. Parmi les ruines, on découvrit les restes d’un corps… Les techniques du spiritisme Une première interrogation s’impose : le spiritisme est-il dangereux ? Oui, quand il est pratiqué de manière désordonnée, sans prendre des précautions. Etablir des passerelles avec le monde des disparus présente certains risques. Vous pouvez par exemple vous laisser dominer par des entités en provenance des plans du bas astral. Des phénomènes physiques incontrôlables peuvent se manifester : coups dans les meubles et les murs, dédoublement involontaire, sensation de se trouver « sous emprise » voire d’être possédée…
Quelques règles de base Répétées trop fréquemment, les séances de spiritisme agissent comme une drogue, entraînant une dépendance, amenant une série de traumatismes psychiques. Les personnes sensibles, aux nerfs fragiles et sujettes aux frayeurs, doivent s’abstenir de pratiquer les séances de communication spirite. En mettant en contact, même un court instant, deux mondes vibratoires différents, vous ouvrez des portes. Il est important de pouvoir les contrôler, puis de les refermer. Le spiritisme n’est ni un jeu, ni un divertissement de société. Le célèbre film « L’Exorciste » de William Peter Blatty montre comment une banale séance pratiquée par une enfant vulnérable peut déboucher sur une véritable possession diabolique. En spiritisme, les règles essentielles à suivre sont les suivantes : La démarche de l’expérimentateur doit être animée par l’amour et le désir de connaissance. Aucune mauvaise intention ne peut venir ternir ses pensées. La pièce dans laquelle se déroulent les séances doit être occultée et silencieuse. Fermez volets et rideaux. Débranchez téléphone et GSM. Consacrez les objets dont vous vous servirez tout au long de vos séances. Le guéridon utilisé comme table tournante servira uniquement à cet usage. Prenez un bain avant et après chaque séance. Ajoutez-y des huiles essentielles relaxantes et purifiantes. Evitez les repas copieux et surtout l’alcool. Procurez-vous une photo, des objets personnels, des écrits, une mèche de cheveux de la personne que vous désirez appeler. Allumez une bougie, de préférence en cire naturelle. Purifiez la pièce en faisan brûler de l’encens. Placez une coupelle de sel et répandez-en devant chaque ouverture de porte ou de fenêtre. Videz votre esprit de toute forme de pensée parasite et concentrez votre attention sur la flamme de la bougie. Tentez de ne penser à rien, de ne pas influencer les « esprits » ni les autres participants. Soyez le plus décontracté possible. Imprégnez-vous graduellement des souvenirs heureux liés à cette personne. Envoyez-lui toutes vos pensées d’amour. Bannissez la tristesse. Généralement, les spirites récitent une prière d’invocation à Dieu avant le début des séances. On vous demande de garder l’esprit ouvert et d’appeler à vous les forces positives destinées à assurer votre protection pendant l’échange inter-dimensionnel que vous vous apprêtez à vivre. N’invoquez jamais une personne décédée récemment. Entre le moment du trépas et l’éveil à une autre réalité de conscience, il faut un certain temps à l’esprit pour récupérer et prendre ses repères, surtout si la mort a été vécue douloureusement ou brutalement. Si l’entité n’a pas encore acquis un état vibratoire stable, vous pourriez nuire à son ascension en l’appelant prématurément. Si possible, patientez six mois à un an après sa disparition. Il existe des exceptions à cette règle, puisque des personnes sont parvenues à entrer directement en contact avec leurs proches quelques jours seulement après leur mort. Dans ces cas spécifiques, laissez cette initiative aux disparus. Ne les dérangez pas. Evitez tout autant d’appeler des personnes décédées depuis très longtemps. Ayant vraisemblablement atteint une sphère vibratoire supérieure, vous risquez de les importuner. Et si elles se sont réincarnées entre-temps, vous n’avez pas la moindre chance de les contacter. Les séances spirites se pratiquent seul ou en groupe. Si vous avez des prédispositions psychiques, vous pouvez tenter l’expérience en solitaire. Si vous n’êtes pas doué, alors choisissez plutôt de vous intégrer à une association. Les avantages du groupe sont multiples. Une communauté de personnes, qui se connaissent et s’apprécient, animées d’un même louable désir, forme une égrégore (forme pensée) positive qui agit comme une protection naturelle contre les agressions extérieures. Le groupe pallie à l’inattention ou au manque d’énergie dont peut faire preuve une personne seule. Vous pouvez demande à un membre de rester à l’extérieur du cercle pour servir de gardien et de scribe. Une personne douée de dons médiumniques dans l’assemblée favorisera nettement le contact. Préférez les individus calmes et pondérés, et surtout bien dans leur peau. Informez-vous sur leurs motivations. Evitez les personnes à problèmes susceptibles d’attirer immanquablement vers elles, et donc vers le groupe, des énergies négatives. Le groupe ne doit être ni trop restreint ni trop important. Trois à cinq personnes constituent un nombre raisonnable. Ne dépassez pas ce chiffre, au risque de vous disperser dans des joutes où chacun voudra tirer la couverture vers lui. Une invocation unique est toujours préférable à une multitude de tentatives qui, si elles s’avèrent infructueuses, vont peu à peu affaiblir les participants. Vous devez vous fixer un objectif et vous y tenir. Nous vous déconseillons d’appeler des entités inconnues lors des premières séances. Par manque de pratique, vous risquez de vous laisser abuser par des esprits inférieurs qui, s’adressant à des novices, pourront facilement se faire passer pour de grands maîtres spirituels. Les questions devront être simples et précises. Evitez les formulations négatives. A la fin de chaque séance, il est recommandé de vous frotter les mains l’une contre l’autre et de secouer énergiquement vos bras. Il s’agit d’un principe de « dégagement » bien connu. Entrer en contact avec des entités provenant d’autres sphères vibratoires est gratifiant et enrichissant, tant que le dialogue s’établit dans le respect de certaines règles fondamentales de sécurité. Si vous n’êtes pas disposé à suivre ces lois de base, vous risquez bien des déconvenues… Comment faire tourner les tables ? Le « cliché » traditionnel du spiritisme est la séance de table tournante. Cette méthode est pourtant des plus fastidieuses puisque vous n’obtenez que des réponses binaires et que vous ne pouvez formuler que des questions auxquelles l’esprit peut répondre par OUI (un coup) ou NON (deux coups). Il existe des variantes « lettres », mais elles sont tout aussi astreignantes étant donné que le nombre de coups frappés correspond chaque fois à une lettre de l’alphabet : A : 1 coup ; B : deux coups, C : trois coups et ainsi de suite. Une variante fut appelée par Allan Kardec la « typtologie ». Dans ce cas, les réponses ne sont pas données par l’intermédiaire de coups frappés sur le sol par les pieds de la table mais par des petits coups rapides ou lents, des grincements, des craquements semblant jaillir de la table elle-même. Il semble que la présence d’un médium soit nécessaire à ce type de manifestations à effet physique. Il peut arriver que la table se déplace d’un bout à l’autre de la pièce, entraînant les participants dans sa course. Elle peut aussi léviter et se déplacer dans les airs (moins fréquents). La table doit être choisie de petite taille, ronde ou ovale de préférence, en bois léger mais solide. Elle est doit être souple et maniable. La tradition spirite recommande le guéridon à trois pieds. Si la table possède quatre pieds, vous pouvez poser des morceaux de bois sous les pieds d’angle opposé, de manière à la mettre en déséquilibre. Quand les esprits seront prêts, la table se mettra en équilibre d’elle-même et la séance pourra débuter. Les sièges doivent être confortable car vous risquez de rester longtemps assis. Au besoin, placez des coussins de manière à bien caler votre dos. Il doit rester droit pour permettre une bonne circulation des énergies. Après avoir respecté les règles d’usage décrites précédemment, vous vous réunissez autour de la table et vous y posez vos mains, en écartant légèrement les doigts. Soit, vous posez vos mains directement sur la table, soit vous les suspendez quelques centimètres au-dessus. Les extrémités de vos doigts doivent toujours toucher celles de vos voisins afin que l’énergie circule en vas clos. De cette manière, vous formez une chaîne vibratoire active. Ne la brisez pas car elle constitue une protection naturelle imparable contre les mauvais esprits. Vous êtes à présent tous unis, dans un même élan de pensées positives. Demeurez quelques instants dans cette position, tout en adoptant une respiration lente et profonde. Soyez calmes et détendus. Vous avez pris toutes les précautions nécessaires, il ne peut rien vous arriver. Ecartez toute idée de peur. Fermez les yeux. Munis des objets de la personne disparue, priez-la par son nom de venir, guidée par la puissance de l’amour et de la lumière. Rappelez-vous les souvenirs heureux qui vous unissent à elle. Terminez votre évocation en disant ces mots : « Esprit de (X), si tu es présent et que tu désires te manifester, frappe un coup par l’intermédiaire de cette table », à moins que vous ne préfériez la célèbre phrase : « Esprit, es-tu là ? » Ne posez pas à l’entité des questions dépassant la capacité intellectuelle qu’elle possédait de son vivant. Même si dans l’au-delà, elle peut avoir évolué ou récupéré une partie des capacités liées à ces anciennes existences, nous ignorons combien de temps prend le processus. Il se peut que l’esprit vous parle de la manière dont il avait l’habitude de le faire de son vivant, de manière à ce que vous le reconnaissiez immédiatement, mais il se peut aussi qu’il adopte une attitude totalement différente. Plus sa mort sera récente, plus il se manifestera à vous de la manière dont vous l’avez toujours connu. Ne soyez pas déçu si la table ne se met pas en mouvement tout de suite. Il se peut que vous ne parveniez à aucun contact durant vos premières séances. En spiritualité, tout est une question de travail, de patience et de mesure ! Au départ, contenez-vous de questions anodines, du style : « Es-tu bien où tu te trouves ? Veux-tu que je prie pour toi (certains esprits le sollicitent) ? Ce genre de communication te convient-elle ? Désires-tu que nous utilisions d’autres moyens ? Lesquels ? Etc… » Evitez de demande à votre père décédé depuis peu de temps de vous expliquer les mystères du ciel et de Dieu ! Vous ne devez jamais interrompre brutalement un dialogue avec un esprit, à moins que ce dernier décide lui-même de rompre le contact. C’est une question de respect. Soyez vigilant, si un autre esprit que celui évoqué se présente spontanément à vous. Méfiez-vous des « copies » et des ombres que certains esprits farceurs projettent devant vous. Parfois, des entités inférieures puisent dans le psychisme des participants les éléments nécessaires et endossent l’identité de la personne que vous cherchez à évoquer. Laissez-vous guider par votre intuition pour reconnaître le vrai du faux. Nous vous recommandons de prendre connaissance du « Livre des Esprits » de Kardec. Il vous sera d’une grande utilité pour réaliser un tri sélectif parmi les êtres désincarnés qui se présenteront à vous. Les premières séances seront de courte durée. Ne dépassez pas la demi-heure. Ces contacts et ces essais préalables seront souvent infructueux. Attendez une à deux semaines avant de renouveler la tentative. Ce n’est qu’au bout d’une dizaine de séances que vous pourrez prolonger leur durée. Ne dépassez jamais une heure. Il vous faudra du temps pour vous familiariser avec le monde des esprits, ses pièges, ses dérives et ses dangers. Peu à peu, vous augmenterez vos capacités de perception et vous vous découvrirez peut-être des dons et des talents insoupçonnés. Vous établirez vos règles personnelles de contact et adopterez des « signes de reconnaissance » précis avec certains esprits. Exigez toujours au préalable l’emploi de ces signes comme preuves de leur identité.
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Classification des Médiums selon Allan Kardec
Médium : Personne servant de lien, d’intermédiaire entre les Esprits et les hommes. Tout être qui ressent à un degré quelconque l’influence des Esprits est un médium. Cette faculté est inhérente à l’homme. Tout le monde est un médium qui s’ignore. Toutefois, dans l’usage, cette qualification ne s’appliquer qu’aux individus chez lesquels cette qualité est nettement marquée.
Il existe différents types de médiums Les Médiums à effets physiques Entrent dans cette catégorie les personnes qui produisent des phénomènes matériels tels que des déplacements d’objets, des bruits, des coups dans les murs… Il en existe de deux types : les médiums facultatifs et les médiums involontaires. Les facultatifs produisent les phénomènes par la force de leur volonté. Chez les involontaires ou naturels, cette faculté d’agir sur la matière agit à leur insu. Les Médiums sensitifs ou impressibles On désigne par ce terme les personnes susceptibles de ressentir la présence des Esprits par une vague impression, un frôlement sur les membres. Tous les médiums sont à divers niveaux impressibles. Les Médiums auditifs Ces personnes entendent la voix des Esprits par un phénomène nommé clairaudience. Parfois, il s’agit d’une voix intime qui se fait entendre dans leur for intérieur, ou encore c’est une voix extérieure qui résonne dans leurs oreilles, comme une personne vivante. Les Médiums parlants Allan Kardec classait dans cette catégorie les médiums chez lesquels les Esprits prennent possession de leurs cordes vocales pour s’exprimer. Ces personnes n’ont généralement pas conscience de ce qu’elles disent. Elles émettent des idées inhabituelles, des connaissances hors de leur portée. Notre époque moderne les qualifie de « channels » (canal). Les Médiums voyants Ces personnes sont douées de la faculté dite de clairvoyance. Durant certains moments privilégiés de double vue, elles sont capables de voir les Esprits. Les Médiums somnambules Entrent dans cette catégorie les personnes qui sont doués de lucidité somnambulique résultant d’un état pathologique. Les Médiums guérisseurs Variété de médiums ayant le don de guérir par simple attouchement, par le grand ou par un geste, sans le secours d’aucune médication. Le magnétisme joue un rôle prépondérant dans ce type de médiumnité. Les Médiums pneumatographes appelés aussi écrivains ou psychographes Personnes correspondant avec les Esprits par l’écriture directe. Il en existe différentes variétés : mécanique (l’Esprit agit directement sur la main du médium), intuitif (l’Esprit se manifeste par télépathie ; le médium a conscience de ce qu’il écrit), semi-mécanique (l’entité agit, et sur sa main, et sur l’esprit du médium), dépendant (le médium écrit sous inspiration contrôlée par l’Esprit).
Classification des Esprits selon Allan Kardec
Esprits : Selon la doctrine spirite, ce sont les âmes de ceux qui ont vécu sur la terre ou dans d’autres sphères et qui ont quitté leur enveloppe charnelle. Les esprits sont dits errants quand ils se situent entre deux intervalles d’existence corporelle. Leur identité est difficile à analyser car au fur et à mesure qu’ils se purifient, les Esprits perdent leurs caractères distinctifs et s’effacent dans l’uniformité de leur perfection. Toutefois, ils conservent une certaine individualité. Les Esprits sont attirés entre eux par la similitude de leurs qualités et se regroupent en familles, par affinités vibratoires.
La classification spirites des Esprits est basée sur le degré de leur avancement spirituel, sur les qualités qu’ils ont acquises et sur les imperfections dont ils ont encore à se dépouiller. Au degré le plus bas, nous trouvons les Esprits imparfaits caractérisés par la prédominance de la matière sur l’esprit et la propension au mal. Ils sont divisés en cinq catégories différentes : les esprits impurs (enclins au mal, trivialité, grossièreté…), les esprits légers (entités ignorantes, malicieuses et moqueuses), les faux savants (Esprits ayant des connaissances assez étendues mais superficielles), les Esprits neutres (ni assez bons pour faire le bien, ni assez mauvais pour faire le mal), les Esprits frappeurs et perturbateurs (se manifestant à travers des coups dans les murs, des déplacements d’objets…). Ceux de la seconde catégorie, qualifiés de bons esprits, sont caractérisés par la prédominance de l’esprit sur la matière et leur désir de faire le bien. Ils se divisent en quatre groupes : les Esprits bienveillants et protecteurs (qui aiment rendent service aux hommes), les Esprits savants (entités caractérisées par l’étendue de leur connaissance), les Esprits sages (possédant une qualité morale très élevée) et les Esprits supérieurs (réunissant science, sagesse et bonté). Enfin, tout en haut de l’échelle, il y a les Esprits purs, classe unique regroupant les âmes qui ont atteint le suprême degré de perfection. Ils ont parcouru tous les degrés de l’échelle des êtres et se sont dépouillées des impuretés matérielles. Ils n’ont plus à subir ni épreuves, ni expiation, ni réincarnation. On les désigne sous le nom d’Anges, d’Archanges ou de Séraphins. |
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