a2zeiss Administrateur
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| Sujet: Dès le départ, l’équipe Bush avait en tête la guerre en Irak selon des documents officiels Ven 24 Sep 2010 - 13:41 | |
| (Source: Info Guerilla)
Par Agence France-Presse
Mercredi, 22 septembre 2010
Les conseillers de l’ancien président George W. Bush se sont concentrés sur le renversement du régime de Saddam Hussein dès son entrée en fonction, et ont discuté des moyens de justifier une guerre en Irak, peu après avoir envahi l’Afghanistan en 2001, selon des documents officiels rendus publics mercredi.
Quelques heures après les attaques du 11 Septembre 2001, le secrétaire à la Défense d’alors Donald Rumsfeld a parlé d’attaquer l’Irak ainsi qu’Oussama Ben Laden, selon les notes d’une réunion de ce jour, ainsi que le montrent des documents récemment déclassifiés.
Rumsfeld a dit à un avocat du Pentagone d’aller voir son adjoint afin obtenir des « arguments » montrant un lien supposé entre le régime irakien et le fondateur d’Al-Qaïda, selon les documents mis en ligne par le National Security Archives basé à Washington, un institut de recherche indépendant.
Le gouvernement américain a reconnu depuis que le régime de Saddam Hussein n’avait joué aucun rôle dans les attentats du 11 septembre 2001.
En Juin et Juillet de l’année 2001, des hauts responsables du gouvernement ont utilisé la découverte de tubes d’aluminium pour prouver que l’Irak cherchait à produire des armes nucléaires, avant même qu’une évaluation préliminaire des tubes soit effectuée, d’après deux mémos du département d’Etat du secrétaire d’Etat de l’époque Colin Powell.
Un mémo établit l’intérêt pour gouvernement américain de « faire connaître l’interdiction à notre avantage » et de « faire un bon reportage » à propos des tubes, pour lesquels il été rapidement constaté qu’ils n’avaient aucun rapport avec un quelconque programme nucléaire.
Confronter militairement l’Irak a également été l’objet d’une note de Juillet 2001 transmise au conseiller national à la sécurité de l’époque, Condoleezza Rice, avec M. Rumsfeld préconisant une réunion de haut niveau sur la politique a adopter à l’égard de Bagdad.
Exprimant sont inquiétude sur le fait que les sanctions s’avéraient être un échec, et que les défenses aériennes irakiennes s’amélioraient, Rumsfeld a averti: « Dans quelques années, les États-Unis devront sans aucun doute faire face à un Saddam en possession d’armes nucléaires. »
Prévoyant un résultat optimiste bien éloigné de celui que la guerre en Irak a produit, Rumsfeld a affirmé que l’image de Washington dans la région et le monde gagnerait à renverser Saddam.
« Si le régime de Saddam était renversé, nous aurions une situation bien meilleure dans la région et ailleurs », écrit-il. »Une franc succès en Irak renforcerait la crédibilité et l’influence des États-Unis dans toute la région. »
Un autre document montre Rumsfeld discutant des plans de guerre contre l’Irak seulement deux mois après l’invasion américaine de 2001 en Afghanistan.
Lors d’une réunion avec le chef du Commandement central américain de l’époque, le général Tommy Franks le ministre de la défense lui dit de préparer les forces armées à la « décapitation » du régime irakien.
Dans des discussions en date du 27 Novembre, Rumsfeld passe en revue les déclencheurs possibles que l’administration Bush pourrait utiliser dans le but de lancer une guerre, y compris une attaque militaire irakienne contre l’enclave protégée des États-Unis dans le nord de l’Irak, la découverte de liens entre Saddam et les attaques du 9/11, ou des attaques récentes à l’anthrax ainsi que les litiges avec les missions d’inspection des armements de l’ONU.
Dans une note du 18 Décembre, 2001, l’unité d’analyse du département d’État met en garde que la France et l’Allemagne vont probablement s’opposer à une invasion de l’Irak sans preuve concrète que Bagdad était derrière les attaques du 9/11.
La même note avertit que le soutien britannique à une guerre des États-Unis ne serait pas sans coût politique pour le Premier ministre, Tony Blair, et pourrait déclencher une forte réaction de la population musulmane du pays.
Soutenir la guerre américaine « pourrait entraîner une radicalisation des musulmans britanniques, dont la grande majorité était opposée aux attaques du 11 Septembre, mais qui sont de plus en plus rétifs vis-à-vis de ce qu’ils considèrent comme une campagne anti-islamique », déclare la note de service.
Les documents publiés mercredi l’ont été grâce à une demande faite en vertu du Freedom of Information Act.
Source: rawstory |
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WeGotfingered
Messages : 260 Date d'inscription : 01/04/2010
| Sujet: Re: Dès le départ, l’équipe Bush avait en tête la guerre en Irak selon des documents officiels Ven 24 Sep 2010 - 18:25 | |
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