Opus Dei, l’armée secrète du pape L’Opus Dei ou « l’œuvre de Dieu » en latin, est une organisation catholique aidant toute personne ayant la foi, à assimiler les enseignements du Christ et de les appliquer dans leur vie quotidienne.
Cependant, cette institution altruiste portant un message de paix et d’amour, est en proie à d’étranges rumeurs à son sujet. Dan Brown le célèbre auteur du best-seller ''The Da Vinci Code'', présente cette organisation comme une secte dangereuse, dissimulant de terribles secrets antigouvernementaux.
Un livre bien évidemment désapprouvé par l’Opus Dei, qui s’affirme comme une institution intègre, alors pourquoi tant de controverses ?
Une organisation grandissante
Tout commence en 1928, un prêtre espagnol du nom de « José Escriva de Belaguer » fut saisi d’une « inspiration divine », il se sentit investi d’une mission ordonnée par le seigneur lui-même, créer un groupe composé d’hommes, de femmes, de laïcs et de prêtres.
Ainsi le 2 octobre 1928, l’Opus Dei est née, une organisation unique au monde dont la vocation serait identique à celle d’une église traditionnelle, sillonnant les rues afin de diffuser les enseignements du Christ.
De nombreuses personnes dans le monde, ont rejoint les rangs de cette organisation opérant dans le plus grand secret, de nos jours nous pouvons compter plus 80 000 membres, repartis dans 90 pays différents.
Toutefois, l’Opus Dei n’est pas toujours présentée comme une organisation employant des méthodes saines, d’où le pseudonyme par ses détracteurs de « Sainte-Mafia ».
Controverses et élitisme
Selon certaines rumeurs, cette organisation aurait joué un rôle essentiel à l’élection du Pape Jean-Paul II et de Benoit XVII.
L’Opus Dei est notamment accusée d’employer des méthodes de recrutement élitiste, en ciblant particulièrement des personnes « ayant des revenus considérables ou détenant des postes importants », une rumeur toutefois réfutée par le cardinal ''John Joseph O’Connor''.
Le caractère secret de cette institution est l’une des principales raisons de ses nombreuses critiques, en effet il est absolument interdit aux membres de l’Opus Dei, de révéler leur identité, sans avoir obtenu l’autorisation de leurs supérieurs.
En réponse à cette critique, l’Opus Dei affirme qu’appartenir à une organisation religieuse est une affaire privée, que cela relève plus de la discrétion que du secret.
La hiérarchie de l’Opus Dei
Les fidèles de l’Opus Dei se distinguent par leur rang hiérarchique, en fonction de leur profession, ou de leurs vocations.
En premier lieu, nous pouvons trouver les prêtres, dont la fonction principale est ''l’apostolat''.
Les numéraires, femmes ou hommes, ayant fait le choix de rester célibataire, afin de consacrer leur vie à l’apostolat; Ils vivent habituellement dans les centres de l’Opus Dei.
Les surnuméraires, à la différence des numéraires, ces derniers sont mariés ou ont pour ambition de se marier, leurs disponibilités sont plus limitées en raison de leurs obligations familiales.
Et enfin les numéraires auxiliaires, qui sont des femmes dont les principales activités consistent à préparer les repas et s’occuper des tâches ménagères.
Cependant, un point commun lie toutes ces catégories entre elles, leur soumission totale à l’ordre, qui soulève de nombreuses interrogations sur les pratiques de l’Opus Dei.
Soumission et mortification
Obéissance et pauvreté sont les mots qui déterminent la volonté d’intégrer l’Opus Dei, chacun des membres a le devoir de donner l’intégralité de ses revenus à l’organisation, qui en reconnaissance de cet acte de charité reçoit la bénédiction du ciel.
Cette pratique, certes, religieuse, peut se révéler dangereuse pour un numéraire souhaitant quitter cette organisation.
Un engagement dans l’Opus Dei peut rapidement se transformer en peur chronique de l’enfer, pour tout membre désirant arrêter son travail en faveur de l’église.
La mortification fait partie intégrante des pratiques religieuses et de l’Opus Dei, qui encourage chaque membre à pratiquer « le jeûne », l’autoflagellation et le port du « cilice », afin de prouver sa fidélité envers Dieu.
Pour certain, l’Opus Dei peut être comparé à une secte, en raison de son caractère secret, pour d’autre, elle est considérée comme une organisation religieuse unique, dont chacun est libre d’y adhérer ou non. Peut-être que Dan Brown était près de la vérité, mais l’Opus Dei sait garder habilement ses secrets.
Source : http://www.besoindesavoir.com/article/article/id/617923
L’Opus Dei, réseau occulte ?
85 000 membres dans le monde dont 70 % sont laïcs.
En France, l’Opus Dei rassemble 1 600 membres dont 26 prêtres.
Une organisation pleinement catholique.Une organisation publique et reconnue
Fondée au XXème siècle (1928) par un prêtre espagnol, l’Opus Dei ("l’œuvre de Dieu" en latin) est une organisation catholique publique et reconnue par l’Eglise.
Le fondateur, Saint Josemaría Escrivá, désirait aider les laïcs à vivre leur foi au quotidien. Pour lui, tout ce que l’on fait dans le monde peut être "œuvre de Dieu". Ainsi, les membres de l’Opus Dei considèrent leur travail comme un service rendu à Dieu et aux autres, et ce quel que soit leur univers professionnel.
L’Opus Dei compte environ 85 000 membres (à peu près autant d’hommes que de femmes), dont 70 % de laïcs, c’est-à-dire des chrétiens ordinaires vivant dans le monde. La majorité des membres (80%), nommés historiquement les surnuméraires, sont mariés ou célibataires, à leur convenance. Les numéraires, eux, s’engagent au célibat apostolique comme un appel particulier de Dieu et se consacrent à la formation des autres membres de l’Opus Dei. Ils vivent en communauté dans un centre de l’Oeuvre.
A noter : à la différence des Bénédictins ou des Cisterciens, l’Opus Dei n’est pas un ordre religieux, il n’y a donc aucun moine. En revanche, l’Opus Dei compte de nombreux prêtres.
L’Opus Dei dans l’Eglise : membre d’un corps uni
L’Eglise est organisée principalement selon deux structures :
- les diocèses, qui sont des entités géographiques sous la responsabilité des évêques,
- et les ordres religieux (moines et moniales, communautés apostoliques).
Ses membres provenant de différents pays et ne prononçant pas de voeux monastiques, l’Opus Dei n’entre pas dans l’une de ces catégories. C’est pourquoi l’Eglise a décidé en 1982, après mûre réflexion, de lui donner le statut de prélature personnelle, personnelle au sens où y adhèrent les personnes qui ont en le désir sans notion d’appartenance territoriale. Ce statut crée ainsi une articulation officielle entre l’Opus Dei et les autres parties constituantes de l’Eglise. Le responsable actuel de l’Opus Dei est Mgr Echeverria.
Ce geste n’est pas anodin. Depuis son origine même, l’Eglise a été accusée de dérives sectaires en son sein (à l’époque de Jésus, on parlait déjà des apôtres comme de la "secte des Chrétiens" !). En 2000 ans d’histoire, elle a donc appris a être extrêmement prudente. Pour l’Eglise, reconnaître comme partie intégrante de son corps une organisation comptant autant de membres, cela est très engageant, ce qui implique que la relation de l’Opus Dei à l’Eglise soit pleinement transparente.
Ainsi, ceux qui accusent l’Opus Dei d’exercer une trop grande influence au sein de l’Eglise ne disposent probablement pas de chiffres clairs. Il est intéressant de savoir que sur les 4 564 évêques que compte l’Eglise dans le monde, seuls 39 sont membres de l’Opus Dei, soit moins d’un % !.
Source : http://www.davinci-codex.com/actu/L-Opus-Dei-reseau-occulte.html