Sujet: Panel d'anciennes civilisations Mar 9 Oct 2012 - 16:44
Rappel du premier message :
Bonjour,
je vous propose ce topic afin d'établir un panel de vestiges archéologiques d'anciennes civilisations dont nous ne savons pas grand chose encore maintenant.
Hormis les civilisations dont nous avons énormément de traces, d'écrits et de témoignages, certaines sont encore bien mystérieuses. Plus que la civilisation elle-meme, leurs vestiges limités le sont plus encore. Beaucoup de constructions ont un usage inconnu , beaucoup de dessins, pétroglyphes ou gravures sont indéchiffrés.
Je commence avec comme exemple la cité de Merv au Turkménistan :
Remontant aux alentours de 4000 ans avant JC, Merv est la première cité cylindrique , supposée etre l'image du ciel. Beaucoup d'informations manquent sur les premiers habitants de Merv , les archéologues faute d'écrits l'appellent la civilisation de l'Oxus et supposent qu'elle a connu son apogée entre 2300 et 1700 ans avant JC.
Par la suite on sait qu'elle devint le siège du gouvernement d'une région administrative perse à l'époque d'Alexandre le Grand, quelques milliers d'années plus tard. Voici quelques vestiges millénaires de Merv, dont la signification est inconnue :
Comptant sur vous pour enrichir ce topic d'autres exemples. Cordialement
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Invité Invité
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Jeu 8 Nov 2012 - 13:17
effectivement, c'est impressionnant, je ne connaissais pas!
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Dim 11 Nov 2012 - 2:41
A Sigiriya ( Sry Lanka) se trouve le site du Rocher du Lion, lion rock, ce qui est interéssant à distinguer je trouve, sont les 2 pattes d' aspect plutôt reptilien sculptées au flanc de la montagne. L'Entrée obstruée de la grotte ainsi qu'une structure au sommet ( taillée à même la pierre brute ? ) en forme d'autel ? Si quelqu'un peut-mettre des photos !!!
Cikala
Messages : 447 Date d'inscription : 09/08/2011
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Dim 11 Nov 2012 - 3:07
Voilà
Sybelle
Messages : 60 Date d'inscription : 08/11/2012 Age : 48
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Dim 11 Nov 2012 - 12:15
je suis complètement éblouie par ces photos , particulièrement celles des grottes en chine et celle du sri lanka
je me demande si ces sites peuvent être visités, ce sont de vrai merveilles !! oui je reconnais j'adore les grottes !!
orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Dim 11 Nov 2012 - 12:51
Le pays de Pount
Le mistérieux pays de Pount
Entre mythe et réalité, le pays de Pount a représenté pendant près de 2000 ans un véritable Eldorado pour les Egyptiens d’où ils ramenaient au cours de leurs expéditions des matières précieuses, de l’encens…
Cependant malgré les nombreuses descriptions que nous possédons à l’heure actuelle, le pays de Pount des anciens égyptiens reste encore bien mystérieux.
En effet, l’eldorado des anciens égyptiens pourrait se situer à bien des endroits, mais aujourd’hui la plupart des égyptologues s’accordent à le localiser le long des côtes érythréennes et somaliennes.
Déjà sous l’Ancien Empire de nombreux papyrus mentionnaient l’existence du Pays de Pount. En effet, sous la Vème dynastie, les égyptiens naviguaient déjà en direction du fabuleux « pays de Pount », mais les échanges devinrent plus réguliers sous le Moyen et surtout sous le Nouvel Empire. Ainsi, de nombreux contes, récits et représentations apparurent.
On peut admirer dans le temple jubilaire d’Hatshepsout, un magnifique bas-relief qui représente le voyage commandité par Hatshepsout au « pays de Pount ». Lors de ce voyage la reine Hatshepsout, fit ramener plusieurs arbres à encens qu’elle fit planter autour de son temple jubilaire à Deir el-Bahari.
Les descriptions qui nous sont parvenues, nous apprennent que cette contrée fabuleuse se situait à l’embouchure d’un fleuve (ou d’une rivière), que les maisons se construisaient sur pilotis en forme de cases rondes auxquelles on accédait à l’aide d’une échelle.
La végétation y était luxuriante, elle se composait de palmiers, d’arbres à encens, de palétuviers.
Les égyptiens représentaient aussi des animaux exotiques dont ils n’avaient pas l’habitude : poissons scies, tortues de mer géantes…
Cependant, les égyptiens effectuaient ce long voyage dans le but de faire du commerce avec les habitants de ce lointain pays. En effet, ils repartaient avec les bateaux remplis de produits rares et précieux qui n’existaient pas en Egypte. Ainsi, ils s’approvisionnaient en or, argent, ébène, diverses plantes aromatiques et médicinales, d’encens, myrrhe… L’encens étant un produit très prisé à cette époque car les prêtres égyptiens en consommaient en très grande quantité lors des cérémonies religieuses.
Ils ramenaient également des animaux tels que les singes, les guépards, les oiseaux tropicaux…
Ce Pays que les anciens égyptiens désignaient comme « la terre du divin », reste encore à l’heure actuelle très mystérieux. En effet, il pourrait se situer le long des côtes africaines Est, en Somalie peut-être ? Ou en république centrafricaine ? Peut-être existait-il plusieurs pays regorgeant de matières précieuses, le terme « Pount » qualifiant ainsi plusieurs pays ayant pour point commun leur richesse, leur flore et leur faune.
Aujourd’hui personne ne sait vraiment où il se trouvait et beaucoup d’hypothèses coexistent.
L'expédition au pays de Pount
Représentée dans le portique sud de la seconde terrasse de Deir el-Bahari, l’expédition à Pount, avec ses paysages exotiques, ses personnages extraordinaires et ses dessins d’une précision presque « journalistique », a émerveillé les égyptologues depuis sa découverte en 1858 par Auguste Mariette. Elle traduit à la fois le désir d’étendre les relations commerciales de l’Égypte et la curiosité des Égyptiens pour ces contrées lointaines d’où provenaient en particulier l’encens, la myrrhe et autres produits exotiques nécessaires au culte divin. Hatchepsout considérait cette expédition comme un des hauts faits de son règne.
Les motivations.........................................................................................................
Pays d’où provenaient les résines aromatiques, l’encens, les métaux précieux, la Terre du Dieu ou pays de Pount était regardée par les Égyptiens comme la terre des aromates, exhalant l’odeur même du dieu, lointaine et chargée de mystère.
Dès l’Ancien Empire, ils importaient l’oliban (une résine aromatique) et l’électrum (un alliage naturel d’argent et d’or), ainsi que l’or vert (un alliage d’or et de cuivre noir) par le biais d’intermédiaires nubiens, les smnty.w. L’encens et la myrrhe atteignaient l’Égypte grâce aux caravaniers qui sillonnaient les régions orientales du Nil. Mais ces produits étaient sans doute de médiocre qualité, dégradés par leur passage dans de multiples mains. Alors les Égyptiens ont très vite monté des expéditions de grande envergure pour se les procurer directement.
L’occupation du Delta par les Hyksos et la guerre qui s’en suivit avait probablement interrompu les échanges, tari la source de produits précieux et mis fin à la dynamique des expéditions lointaines. Aussi, dans son œuvre de restauration, Hatchepsout se devait de rétablir les routes commerciales et de trouver un moyen rentable et sûr de s’approvisionner. S’appuyant sur un oracle du dieu Amon, elle organise, en l’an VII ou VIII de son règne, un voyage d’exploration vers ce mystérieux pays de Pount.
Dans son désir légitime d’indépendance économique, Hatchepsout va chercher aussi à se procurer des arbres à encens vivants, afin de s’affranchir de sa dépendance vis à vis des caravaniers nubiens.
Le roi lui-même, le roi de Haute et de Basse Egypte Maâtkarê, la Majesté appartenant au palais Royal s’approcha de l’escalier du seigneur des dieux. Un commandement fut entendu provenant du grand trône, un oracle du dieu lui-même, (ordonnant d’)aller chercher les chemins du pays de Pount [1].
Le voyage........................................................................................................
L’itinéraire
Les discussions entre spécialistes sur la localisation du pays de Pount durent encore et ont de beaux jours devant elles. Les textes égyptiens regorgent de toponymes mais ils ne nous ont laissé aucune carte permettant de les identifier avec exactitude. L’endroit se trouve quelque part entre la Somalie, la Nubie et l’Éthiopie, certains le situent même dans le voisinage de ce qui est actuellement le Yémen.
Où se trouve le mystérieux pays de Pount ? L’itinéraire lui-même est sujet à polémique et tout repose sur la traduction improbable mais traditionnelle d’un seul mot, wAD wr, (litt : le Grand-Vert) par « la Mer ». Pour aller à Pount, disent les Egyptiens, il faut, en partant de Thèbes, passer par wAD wr. D’où il fut conclu que les expéditions Pharaoniques descendaient le Nil jusqu’à Coptos, puis démontaient les bateaux et les chargeaient sur une caravane empruntant le Ouadi Hammamat jusqu’à Qoseir sur la Mer Rouge, à 200 km de là, ou bien, pire encore, construisaient les bateaux sur place. Sachant que les dromadaires étaient inconnus à cette époque et que la région de Qoseir est tout à fait désertique, nous pouvons aisément imaginer la difficulté d’une telle opération !
Une autre hypothèse envisageait la descente du Nil jusqu’au Delta où un canal aurait permis de gagner la Mer Rouge, puis la remontée jusqu’à ce Pount que l’on pensait situé du côté de l’Arabie. Le canal a réellement existé mais il n’a été navigable que sous l’occupation perse, c’est à dire 1000 ans plus tard.
Une proposition alternative consiste à admettre que le Grand-Vert n’est pas la mer [2]. Des textes anciens évoquent une zone du Nil au sud de l’Égypte où la crue annuelle prend une couleur verte due aux végétaux arrachés par l’eau [3]. Dans ce cas, l’itinéraire vers Pount aurait consisté tout simplement à remonter le Nil et nous savons par divers témoignages que les cataractes étaient navigables à certaines périodes de l’année.
Et s’il y a réellement eu démontage et transport de bateaux à travers le désert, n’était-ce pas tout simplement pour couper la grande boucle décrite par le Nil entre Korosko et Abou Hamid, qui permet d’éviter la 3ème et la 4ème cataracte et que les Égyptiens appellent mw od, « l’eau inversée » ? Le début du texte de Deir el-Bahari cite des lieux situés dans le voisinage de la 5ème cataracte, ce qui semble confirmer une remontée du Nil, au-delà des régions auparavant atteintes par Thoutmôsis 1er.
L’expédition doit rapporter des marchandises précieuses, mais surtout des arbres vivants destinés à être acclimatés en Égypte. Ce qui va contre l’idée d’une traversée du désert, car comment auraient-ils pu résister sans eau ? On pense au navire britannique « Bounty », qui emportait dans ses cales un grand nombre de plants et dont l’équipage s’est mutiné entre autres parce qu’il manquait d’eau…
Cependant de nouveaux éléments ont été apportés au débat en décembre 2004 par les découvertes de Kathryn Bard, de la Boston University, sur le site de Mersa Gawasis, au bord de la Mer Rouge et tendraient à faire pencher la balance en faveur d'un itinéraire passant par la Mer Rouge.
Dans l’état actuel de nos connaissances, le légendaire pays de Pount se trouverait dans la région de Kassala, à l’extrême est du Soudan actuel, entre l’Atbara, affluent abyssin du Nil, et le Delta du Gash, cette rivière dont les ramifications se perdent dans les terres.
Les fouilles pratiquées dans cette contrée montrent que c’était un lieu de rencontre et d’échanges.
Des marchandises provenant d’Afrique Noire, des denrées égyptiennes, des poteries koushites y étaient troquées, ainsi que des minéraux précieux, des métaux, de l’oliban, de la myrrhe, de la résine de térébinthe et autres aromates, des épices, de l’ébène, des peaux, des animaux vivants, notamment les babouins hamadryas, des girafes et du bétail.
Voir aussi, pour le pays de Pount, la page consacrée au Conte du Naufragé. Les bateaux
Cinq navires longs d’une vingtaine de mètres sont affrétés sous le commandement de l’envoyé royal Néhésy. Chaque navire emporte 210 hommes, dont 30 rameurs auxquels il faut ajouter l’équipage et une troupe armée.
Les Égyptiens utilisent de l’acacia, donnant de petites planches de qualité médiocre, qu'ils assemblent par des liens ou des tenons et mortaises. Le bois, rare et de mauvaise qualité en Égypte, est importé du couloir Syro-Palestinien, pour réaliser les bateaux de grande taille et les navires de guerre.
Ceux-ci sont dépourvus de quille, ont un faible tirant d’eau et semblent peu adaptés à la navigation hauturière. Ils sont propulsés par des rames disposées en rang unique sur chaque bord ou, lorsque les vents le permettent, à la voile.
Les voiles sont constituées d'un ou plusieurs lés en toile de lin, solidement cousus entre eux, et parfois renforcés par des bandes horizontales de cuir. La voile est tenue entre deux vergues, commandées de l'arrière par deux écoutes, et hissées sur un mât double ou unique, généralement escamotable, taillé dans un tronc de conifère d’importation (abies cilicica -aS en égyptien- selon toutes probabilités [4]). Ce type de voilure n’étant efficace qu’aux allures portantes, si le vent n’est pas favorable on démonte le mât et les rameurs prennent le relais.
Au pays de Pount..........................................................................................
La faune et la flore de Pount
Les scènes du temple de Deir el-Bahari, malheureusement altérées par le temps et les mauvais traitements, montrent les navires sur une eau peuplée de poissons et d'autres créatures souvent parfaitement reconnaissables mais étrangement mélangées.
Le fait que des espèces marines soient mêlées aux habitants ordinaires du Nil plaide en faveur d’un passage par la Mer.
On y reconnaît des poissons-coffres, des espadons, des raies, des crustacés typiques de la Mer Rouge, ainsi que des tilapia, des poissons-chats et des tortues d’eau douce.
Les paysages représentés montrent des espèces d’arbres communes en Egypte, sycomores, palmiers-dattiers et palmiers-doum ainsi que des cocotiers, caractéristiques de latitudes plus basses.
Les habitants de Pount.......................................................................................
L’envoyé royal apporte des produits égyptiens destinés au Grand de Pount, un certain Parahou et à son épouse Aty.
Habitat sur pilotis au pays de Pount Il est accueilli dans un paysage peuplé de sycomores, de palmiers-dattiers, de palmiers-doum, et de ces fameux arbres à encens dont l’espèce n’a pas été formellement identifiée, peut-être une variété de boswellia.
L’habitat est composé de huttes rondes au sommet pointu, bâties sur pilotis, ce qui semble confirmer la fréquence des inondations et va dans le sens d’une localisation dans le delta du Gash, zone particulièrement humide.
On distingue même une échelle appuyée contre l’une des huttes et la silhouette d'un oiseau voletant d'arbre en arbre.
La reine de PountLe cortège venu accueillir l’envoyé royal Néhésy et sa troupe de soldats, est conduit par le roi de Pount, derrière lequel se tiennent la reine, ses deux fils et sa fille, les bras levés en signe de respect pour saluer le visiteur.
La figure particulièrement remarquable de la reine de Pount est devenue célèbre dans le monde entier : d’une obésité spectaculaire (présente aussi chez sa fille), elle semble prise sur le vif sous le crayon d’un artiste aussi peu complaisant que bon observateur.
Derrière eux vient un âne portant un coussin, au-dessus duquel le même artiste malicieux a noté « son âne porte son épouse ».
L'âne qui porte la reine de Pount L’intention est doublement ironique : d’une part, on ne voit jamais de noble Égyptien monté sur un âne, d’autre part la disproportion entre la reine de Pount et sa monture est impressionnante.
Parahou, le roi de Pount, et les hommes de son escorte semblent assez proches physiquement des Égyptiens : ils ont la peau relativement claire et la stature plutôt élancée.
Ils portent une longue barbe (la khebeset) dont la forme rappelle l’attribut réservé aux dieux d’Egypte, en particulier Amon. Pount, surnommée « la Terre du Dieu », n’est-elle pas le pays d’origine d’Amon, divinité tutélaire de la XVIIIème dynastie ?
Il semble en tous cas que les rois du Nouvel Empire ont eu soin d’implanter de nombreux temples en Nubie (le plus spectaculaire étant Abou Simbel) et d’y manifester leur piété. D’autres chefs, accompagnant Parahou, montrent eux, un type africain plus accentué et une peau plus sombre.
Il faut également noter que les habitants de Pount n’accueillent pas les Égyptiens comme le feraient des vassaux.
Ils manifestent tout le respect que leur inspire la reine d’Égypte (on se demande comment ils auraient entendu parler d’elle si les deux pays n’avait pas entretenu des rapports plus ou moins réguliers, ce qu'attestent les dernières découvertes dans la région de Mersa Gawasis), mais ce qu’ils remettent à l’envoyé de la reine n’est pas un tribut. Ce sont des marchandises de troc, et leurs hôtes offrent en échange des produits égyptiens.
La transaction ne se déroule pas officiellement entre personnes, fussent-elles royales, mais entre divinités : les Égyptiens apportent des biens manufacturés pour une forme locale de la déesse Hathor et obtiennent en retour des denrées précieuses dont le temple d’Amon à Karnak s’adjugera la plus grande partie. D'autres reliefs, très altérés, montrent la récolte de la résine et l’arrachage des arbres, puis leur transport à bord des navires. Le chargement s’effectue soit en empruntant des plans inclinés soit au moyen d’allèges qui font la navette entre la berge et les embarcations mouillées plus loin.
Toute cette agitation semble se dérouler sous le regard des singes qui font des acrobaties dans le gréement. De ces images souvent étonnantes et d’une apparente précision, plutôt rare dans la documentation égyptienne, émane un sentiment très fort d’exotisme et d’étrangeté. Et c’est ce qu’ont recherché les auteurs de cette composition, qui ont forcé la note et juxtaposé des éléments étrangers les uns aux autres, voire même discordants, comme les animaux marins mêlés à la faune nilotique, dans un but strictement idéologique.
Le retour triomphal à Karnak.................................................................................
Les chefs de Pount suivront les Égyptiens sur le chemin du retour et, à leur arrivée à Karnak, rendront hommage à la reine, chargés des trésors du Grand Sud.
La liste des produits rapportés par l’expédition est impressionnante et renforce l’hypothèse qui situe Pount en Afrique :
• ébène et autres bois précieux • différentes sortes d’or • de l’électrum (un alliage naturel d'or et d'argent) • du kohol, produit utilisé de nos jours encore pour se farder les yeux, tout en les protégeant contre les attaques des insectes • des résines aromatiques • des animaux exotiques, chiens, singes, panthères et du bétail africain à longues cornes • des peaux et autres produits d’origine animale tels que des œufs et des plumes d’autruche • et enfin des plants vivants destinés aux jardins d’Amon.
On mesure l'encensCela dit, Thoutmôsis III, puis Ramsès III, ont également tenté d'acclimater des arbres à aromates. Les traces végétales retrouvées lors des fouilles de Deir el-Bahari n’ont mis en évidence aucune des espèces candidates, les tentatives de réimplantation ayant probablement échoué.
Une scène hallucinante se déroule alors sur les quais de Karnak, après l’inévitable défilé triomphal des soldats et l’accueil de l’envoyé royal par la reine en compagnie de son fidèle Senmout :
Sa Majesté elle-même étendit ses bras, (et répandit) l’encens sur tout son corps. Sa fragrance était comme le parfum du dieu, son odeur se mêlait à (celle de) Pount et sa peau, (devenue) dorée comme l’or fin, brillait comme les étoiles dans le palais des fêtes, à la face du pays tout entier. Tout le peuple exultait, acclamant le seigneur des dieux et rendant ho
Dernière édition par orné le Lun 19 Aoû 2013 - 11:46, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Dim 11 Nov 2012 - 13:43
EFFAB, superbes les clichés et merci Cikala pour les pattes et la montagne. J'ajoute que ce serait bien aussi de mettre l'entrée de la grotte et l'autel de pierre du site de ce site " Sigiriya "
Cikala
Messages : 447 Date d'inscription : 09/08/2011
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Dim 11 Nov 2012 - 14:31
Sybelle a écrit:
oui je reconnais j'adore les grottes !!
D'où le choix de ton pseudo
Orné c'est un sacré boulot que tu as fait !
Sybelle
Messages : 60 Date d'inscription : 08/11/2012 Age : 48
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Dim 11 Nov 2012 - 17:13
Excellente déduction Cikala tu as parfaitement deviné !
Photos superbes et article vraiment intéressant merci orné !!
EFFAB
Messages : 4591 Date d'inscription : 13/06/2012 Age : 57 Localisation : loire-atlantique
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Dim 11 Nov 2012 - 20:36
LUMINELLE, c'est ORNE et CIKALA quil faut remercier pour les photos et tous les commentaires qui vont avec... oui, un super boulot et un topic génial ! tout plein de cet exotisme et de ce parfum d'aventure, tous ces mystères qui nous entourent en dépit de toute notre science et toute notre technologie...
Tu as raison EFFAB, alors un grand merci aussi à Intuitif et Luctix pour les photos et je dis bravo à Orné bien sur !! C'est un de mes topics préférés
Invité Invité
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Mer 14 Nov 2012 - 17:58
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Dernière édition par intuitif le Lun 29 Juil 2013 - 14:38, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Mer 14 Nov 2012 - 23:11
Bravo pour toutes ces contributions, c'est vraiment un topic énorme !!
Il serait intéressant d'essayer de trouver des points communs entre toutes ces civilisations (ou du moins certaines), et peut être un lien avec les Anciens Bâtisseurs....
Invité Invité
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Ven 16 Nov 2012 - 17:27
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Dernière édition par intuitif le Lun 29 Juil 2013 - 14:40, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Sam 17 Nov 2012 - 14:36
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Dernière édition par intuitif le Lun 29 Juil 2013 - 14:40, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Sam 17 Nov 2012 - 20:08
Une partie de bille entre géant intuitif
L'Arabie saoudite a annoncé avoir découvert dans le sud-ouest des traces d'une civilisation vieille de 9.000 ans qui savait déjà domestiquer les chevaux et avait recours à l'embaumement. "Cette découverte révèle que les chevaux ont été domestiqués dans la péninsule arabique pour la première fois il y a plus de 9.000 ans, alors que les études précédentes estimaient que la domestication des chevaux en Asie centrale remontait à 5.000 ans", a indiqué le vice-président du Département des musées et antiquités, Ali al-Ghabban, hier à Jeddah.
Les restes de cette civilisation ont été retrouvés près d'Abha, dans la province du Aassir qui faisait partie de l'Arabie heureuse dans l'Antiquité. Cette civilisation, à laquelle a été donnée le nom d'al-Maqar, savait déjà "embaumer les morts, d'une manière totalement différente des procédés connus" jusqu'alors, a indiqué M. Ghabban.
Parmi les vestiges retrouvés figurent des statues d'animaux: de chèvres, de chiens, de faucons, mais aussi un buste de cheval d'un mètre environ, a indiqué M. Ghabban, selon lequel "aucune statue d'animal d'une telle dimension remontant à cette époque n'avait jamais été trouvée dans le monde". Les archéologues ont également retrouvé des pointes de flèches, des outils de pierre, des instruments de tissage et des mortiers pour piler le grain, ce qui témoigne du développement de cette civilisation.
Les vestiges ont été retrouvés dans une vallée qui était auparavant le lit d'un fleuve, lorsque la Péninsule arabique était bien plus humide et verdoyante, a expliqué le responsable saoudien.
Invité Invité
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Sam 17 Nov 2012 - 21:02
petite explication du plutôt étonnant calendrier de pierre des indiens anansazi, créé probablement il y a environ mille ans :
Le calendrier Anasazi utilise trois grandes dalles rocheuses d'environ 2 tonnes chacune pour faire se concentrer à la fois les lumières du soleil et de la lune, ainsi d'importants intervalles célestes sont marquées par un éclat de lumière qui tombe sur l'un ou l'autre des dessins en spirale sur la pierre de la falaise du haut de la butte de Fajada, et le traverse.
Sur la paroi rocheuse derrière les dalles verticales sont gravés deux spirales, une à neuf tours et demi et une plus petite, à gauche, de deux tours et un quart. Vers midi, le jour du solstice d'été, une fine trace de lumière passe par le centre de la grande spirale, tandis qu'une petite tache de lumière, à peine perceptible, brille pendant deux minutes un peu à gauche de la petite spirale. "
"Au cours des mois suivants de Juillet, Août et Septembre, ces deux faisceaux se déplacent jour après jour, vers la droite, jusqu'à ce que le jour de l'équinoxe d'automne, le 21 septembre, le faisceau lumineux de gauche, maintenant beaucoup plus long, passe à travers le centre de la spirale petite spirale. Ensuite, le mouvement vers la droite continue, et ce second faisceau s'allonge sans cesse. A midi, le 21 Décembre, le jour du solstice d'hiver, les deux traces, maintenant d'égale longueur, encadrent parfaitement la grande spirale, après quoi le mouvement, de jour en jour, s'effectue alors de droite à gauche. A midi, le 21 mars, le jour de l'équinoxe de printemps, les positions des faisceaux lumineux sont exactement comme ils l'avaient été le 21 septembre et lors du solstice d'été le cycle est terminé.
La lumière du soleil se déplace à travers la spirale de haut en bas, suivant le point de lumière. Dans les illustrations brutes ci-dessous figure une représentation approximative de la fonction du calendrier.
Lors du solstice d'été, la lumière traverse la spirale en 18 minutes Lors de l'équinoxe d'automne Lors du solstice d'hiver, la lumière traverse la spirale en 49 minutes
"... Les motifs formés par clair de lune brillant entre les dalles sont aussi clairs que ceux de la journée, et quand la déclinaison de la lune se situe entre les deux extrêmes solaires de 23,5 degrés et moins 23,5 degrés, les motifs formés sont les mêmes que ceux du soleil . Cependant, au cours d'un cycle de dix-neuf ans [le cycle Métonique], la déclinaison de la Lune pour une partie de ce temps, va au-delà de ces limites solaires. Cet extrême périodique n'a pas été atteint à nouveau jusqu'en 1987, quand les photographies prises le 8 Novembre (la nuit la lune atteint l'extrême le plus au nord de son excursion de dix-neuf ans) ont confirmé les prédictions ... que la lune qui se lève, brillant sur les dalles verticales, jette une ombre qui est tangent au bord gauche de la spirale. Il a été remarqué que le nombre des lignes de neuf tours et demi pour tout franchissement de diamètre est de 9 + 10 = 19, et nous savons qu'une fois tous les dix-neuf ans, il y a une pleine lune la veille du solstice d'hiver. "
orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Dim 25 Nov 2012 - 12:18
NINUA (NINIVE)
Nom moderne : Kuyunjik, à côté de Mossoul
- Ville fondée par Nimrod, le petit fils de Noé, selon Gen. X:11-12
- Capitale de l'Empire néo-assyiren
- Lieu du tombeau du prophète Jonas, selon la tradition islamique
- Ville où furent découvertes plus de 2000 tablettes dans la bibliothèques du roi Assurbanipal
Située dans les faubourgs de Mossul, les ruines de l'antique ville de Ninive se mélangent aux habitations modernes formant ainsi un ensemble qui fusionne le passé et le présent. Les premières indications sur ce site proviennent du grand voyageur le rabbin espagnol Benjamin de Tudèle qui visita Ninive au XIIe siècle.
Les plus vieilles attestations d'habitations datent de la période de Hassuna. (VIIe millénaire), elle fut occupée sans interruption jusqu'à la période néo-assyrienne où elle devint capitale. C'est le roi Sennachérib qui fit déplacer la capitale de Dûr-Sharukin pour Ninive au premier millénaire. Il semblerait que Sennachérib et ses successeurs firent de grandes constructions afin de pouvoir acheminer de grandes quantités d'eau destinées à ses nombreux parcs et jardins. Certains spécialistes ont récemment émis l'hypothèse que les Jardins suspendus, l'une des Sept Merveilles du Monde, se trouvaient à Ninive et non à Babylone.
Chasse aux lions dans les jardins de Ninive.
La chute de Ninive en 612 av. J.-C. sous les coups des Mèdes et des Babyloniens marque la fin de l'empire assyrien. Plus jamais dans l'histoire les Assyriens n'occuperont de place militaire ou politique.
La ville était protégée par des remparts intérieurs d'environ 5 x 2 kilomètres (un total de presque 14 km). Douze portes dont chacune était dédiée à un grand dieu permettaient aux visiteurs de pénétrer dans la ville.
La ville était autrefois traversée par le Khosr, un affluent du Tigre. Les édifices sont concentrés sur deux monts : au nord celui de Kuyunjik qui a donné son nom au site et au sud celui de Nebi Yunus.
Les édifices les plus importants sont :
• Les remparts de la ville avec la porte de Nergal,,dieu des Enfers et de la peste.
• Sur le tell de Kuyunjik : le temple de la déesse Ishtar, déesse de l'amour et de la guerre – Le temple du dieu Nabû, dieu de l'écriture - Les palais de Sennachérib et d'Assurbanipal. Dans ce dernier se trouvait la célèbre bibliothèque - Bien que la plupart des bas-reliefs de Ninive se trouvent au British Museum, l'on peut encore admirer certains d'entre eux in situ.
• Sur la colline de Nebi Yunus : la mosquée qui contiendrait le corps du prophète Jonas. Sous la colline se trouve des édifices assyriens qui n'ont pas pu être fouillés. On peut apercevoir l'entrée gardée par des taureaux androcéphales.
L'histoire.......
Le début de son existence remonte au IIIe millénaire, époque où est attestée sa divinité principale, Ishtar. Sa première mention écrite remonte aux environs de 2100. Elle est ensuite intégrée dans l'Empire Akkadien dont le Roi Manishtousou (ou Man-Istusu, 2270-2255) y reconstruisit le temple. La cité est mentionnée ensuite aux environs de 1800 comme le lieu de culte d'Ishtar le plus important. Puis elle est un moment, au milieu XIVe siècle, suzeraine du royaume du Mitanni. Un de ses Rois enverra au PharaonAmenhotep III (ou Aménophis, 1390-1353/52) une statue de la Déesse Ishtar. Elle repasse ensuite sous la domination des Rois Assyriens avec Assur-Uballit I (1366-1330).
De cette époque il n'existe pas de preuve que les souverains Assyriens y construisent des monument, par contre plus tard l'Empereur Salmanazar I (1275-1245) s'y fait ériger un palais et l'embellit de nombreux monuments. Ninive doit attendre l'époque de l'Empire néo-Assyrien (912-609), en particulier à partir du règne d'Assurnasirpal II(ou Ashurnasirpal, 884-859) pour connaître une expansion architecturale considérable. L’apogée de sa splendeur est à partir de l’Empereur Sennachérib (705-681) qui en fait la capitale de l'empire. La ville s'étendait alors sur 730 ha et elle était protégée par une double enceinte de 12 km, avec une hauteur pouvant atteindre 25 m dans laquelle étaient aménagées quinze portes. La plus belle était celle de Nergal. Sennachérib redéfini de nouvelles rues et places et construit en son sein le fameux "Palais sans rival". Le plan de construction, qui a été récupéré lui donne des dimensions d'environ 210 m x 200 m.
Il comprend au moins 80 pièces, dont beaucoup ont été décorées de sculptures. Un grand nombre de tablettes ont été retrouvées dans le palais. Un système élaboré de dix-huit canaux amenaient l'eau à partir des collines de Ninive et plusieurs sections d'un aqueduc construit par Sennachérib ont été découvertes à Jerwan, à environ 40 km de distance. L'espace clos de la ville avait plus de 100 000 habitants (Peut-être, selon certains spécialistes, plus proche de 150 000), soit environ deux fois plus que Babylone à l'époque, ce qui place Ninive parmi les plus grandes cité du monde antique. Les successeurs de Sennachérib, Assarhaddon (ou Esarhaddon, 681-669) et Assurbanipal (ou Assur-Banapliou, 669-631), poursuivent les travaux.
Ils vont fonder de nouveaux palais et des temples à Sîn, Nergal, Šamaš, Ishtar et Nabiu de Borsippa. Le nombre de palais, de riches demeures et de parcs augmentait à mesure que les richesses affluaient dans la ville, capitale du vaste Empire Assyrien. La grandeur de Ninive est de courte durée. En 633, l'Empire Assyrien commence à montrer des signes de faiblesse et Ninive est attaqué par les Mèdes. Ils sont rejoints par les Babyloniens et Suse en 625 et attaquent de nouveau la cité. Malgré ses fortifications, la ville est prise et est détruite en 612. Les habitants de la cité qui n'ont pas pu s'échapper et rejoindre les derniers bastions de l'ex Empire Assyrien dans l'Ouest du pays, sont soit massacrés, soit déportés. De nombreux squelettes ont été découverts sans sépulture sur le site par les archéologues.
Après l'anéantissement de l'Empire Assyrien, le site de Ninive est resté inoccupé pendant des siècles jusqu'à la période des Perses Sassanides (224-637 ap.J.C). La ville est mentionnée pour une nouvelle bataille en 627 ap.J.C, lors de la guerre entre l'Empire Romain d'Orient et l'Empire Sassanides, près de la cité antique. Après la conquête des arabes, en 637, la ville de Mossoul, sur la rive opposée du Tigre, est devenu le successeur de l'ancienne Ninive.
Le site archéologique
L'étude archéologique de Ninive révèle la richesse et la gloire de l'Assyrie sous des souverains tels que Assarhaddon (ou Esarhaddon, 681-669) et Assurbanipal. Par la suite un travail de prospection a été menée par George Smith, Hormuzd Rassam et d'autres et un vaste trésor de spécimens uniques d'objets Assyriens a été progressivement exhumés pour les musées Européens. Avec la découverte des palais, leurs décorations et leurs dalles sculptées nous ont révélé la vie et les mœurs de ce peuple antique, les arts de la guerre, les particularités de leur religion, le style de leur architecture et la splendeur de leurs monarques. Le monticule de Kourjaindjik (Kuyunjik) a été fouillé à nouveau par les archéologues du British Museum, dirigé par Leonard William King, au début du XXe siècle. Leurs efforts se sont concentrés sur le site du temple de Nabu (Dieu de l'écriture) où une autre bibliothèque était censée exister.
Toutefois, elle n'a jamais été trouvée, il semble probable, qu'elle ait été détruite par les activités des résidents. Les fouilles ont recommencé en 1927, sous la direction de Campbell Thompson mais ont été plutôt malheureuses. Certains travaux ont été réalisés à l'extérieur de Kourjaindjik (Kuyunjik), par exemple sur la butte de Nabī Yūnus, qui était l'ancien arsenal de Ninive ou le long des murs extérieurs. Près de l'angle Nord-ouest de la paroi, au-delà de la chaussée d'un édifice, les archéologues ont trouvé des fragments de près de 300 prismes.
Après la seconde guerre mondiale, plusieurs fouilles ont été menées par des archéologues iraquiens. Ninive a été revisité par l'archéologue et assyriologiste Britannique David Stronach, de l'Université Berkeley de Californie. Il a mené une série d'enquêtes et de fouilles sur le site à partir de 1987-1990, en concentrant son attention sur plusieurs portes et sur les murs en briques, ainsi que sur le système qui fournissait l'eau à la ville en temps de siège.
Source : Ninive, AssurNINUA (NINIVE)
Photo statue : photo statue
Sybelle
Messages : 60 Date d'inscription : 08/11/2012 Age : 48
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Dim 25 Nov 2012 - 16:17
C'est au Costa Rica dans les années trente que l'on découvre les vestiges d'une civilisation inconnue. Antérieure à toutes les civilisations pré-colombiennes connues, elle a laissé derrière elles un mystère encore non percé. Les boules de granit. Plus de 200 boules de granit ont été déterrées dans la jungle du Costa Rica.
Mesurant de 10cm de diamètre jusqu'a plus de deux mètres et ayant un poids moyen de 12 tonnes (la plus lourde déterrée pèse 30 tonnes) ces boules sont enfouies dans la jungle dans le Delta du fleuve Diquis. Rendue malheureusement possible grace à la déforestation de la jungle, cette découverte intrigue au plus haut point. Les chercheurs pensent qu'une minorité de boules ont été mises à jour et qu'il y en a encore des centaines toujours enfouies dans la jungle. Les sphères sont parfaites, taillées dans un granit extrèmement dur. On relève en moyenne à peine deux millième d'erreur sur leur forme, prouesse qu'il serait dur aujourd'hui de reproduire.
Etant donné qu'elles ont été retrouvées en des endroits inaccessibles au fond de la jungle, les boules laissent supposer aux archéologues qu'elles y ont été mises avant que ne pousse la jungle , c'est à dire entre 1500 et 3000 ans avant notre ère. L'autre énigme est le matériau. Le granit utilisé est présent dans un site à des dizaines de kilomètres mais le site ne porte aucune trace d'exploitation. Aujourd'hui on peut en admirer quelques unes au musée national de San José, et les spéculations vont bon train quant à leur utilité. Monuments funéraires, monnaie d'échange, balisage de terrain , personne ne sait au final.
A noter que de pareilles boules de pierres ont été trouvé également dans les alentours des pyramides bosniaques, ainsi qu'en chine.
Vraiment étonnant, on a l'impression que sur terre on peut faire des découvertes sans fin sur la production des anciennes civilisations
Il s'est passé tellment de choses sur terre.... C'est sur que les script n'evcrivaient aps tout, il ne reste que des brides d'informations, voir aucune Des spheres aussi parfaites et pesant jusqu'a 30 tonnes merci pour la découverte
orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
De rien Orné et je ne connaissais pas Ninive non plus sacré boulot de ta part encore.
Evol je suis bien d'accord, entre les écrits et le peu que l'on découvre, nous ne voyons qu'une infime partie des différentes civilisations qui ont couru la surface de la terre depuis des temps immémoriaux. Et sans compter celles qui nous sont totalement inconnues, dont les vestiges sont enterrés ou complètement détruits et les récits disparus depuis bien longtemps.
Pour revenir sur les bolas du Costa Rica, en faisant le sujet sur les olmèques, j'ai trouvé un article qui fait le rapprochement et suggère que ces mystèrieuses boules de pierre aient pu etre la réalisation des olmèques.
Rolalal les olmeques seraient une branche de mu Mu qui apriori avait été contacté par des ET L'atlante a hérité des connaissances de Mu Mu détruite par un volcan
Les atlantes qui âpres une periode d'harmonie et prospérité a utilisé a mauvaise escient ses connaissances hérité de Mu Engendrant un désastres sur le plan spirituel et physique dont nous héritons des conséquences
Egypte héritant du savoir atlante Apres le savoir s'est dégradé continuellement jusqu'a nos jours On redécouvre le savoir par les principe physiques
Le savoir actuellement se découvre empiriquement et non par transmission donc sans la sagesse qui devrait aller avec
vaille que vaille
Invité Invité
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Mar 27 Nov 2012 - 10:01
evol a écrit:
Rolalal les olmeques seraient une branche de mu Mu qui apriori avait été contacté par des ET L'atlante a hérité des connaissances de Mu Mu détruite par un volcan
Les atlantes qui âpres une periode d'harmonie et prospérité a utilisé a mauvaise escient ses connaissances hérité de Mu Engendrant un désastres sur le plan spirituel et physique dont nous héritons des conséquences
Egypte héritant du savoir atlante Apres le savoir s'est dégradé continuellement jusqu'a nos jours On redécouvre le savoir par les principe physiques
Le savoir actuellement se découvre empiriquement et non par transmission donc sans la sagesse qui devrait aller avec
vaille que vaille
J'ai juste relayé une hypothèse parmi tant d'autres qu'un peuple asiatique serait passé par Mu pour arriver en amérique centrale. Aucune affirmation evol tu as tiré tout ça de mon texte ? Ou c'est ta théorie à toi?
Invité Invité
Sujet: Re: Panel d'anciennes civilisations Mar 27 Nov 2012 - 11:13
C'est differente lectures sur mu, il y a longtemps
Il s'est passé le meme phenomene de cataclysme qu'avec les atlante...
Le peuple Mu devait faire 60 millio,s d'habitant
Leur civilisation on été englouti sous les eaux par un cataclyme, donc on ne trouve pas de preuve mais des récit et des faisceaux d'indice L'ile de paque serait des rescapé du peuple Mu
Les maya et d’autres seraient aussi leur descendant les atlantes leur héritié spirituel connaissait l'anti gravité... confirmé par Hermestre Trismegiste => il disposait dun pouvoir qui annule la gravité
C'est apparement tres complexe ce qui se passe avec le peuple mu qui est comme l'Homme en formation avec de mutiple type dont une androgine, hermaphrodite, sexué etc Un peu comme si l'homme etait en construction
mais comme on sait que des bride sur le peuple Mu il y a plein d'histoire extravagante PAr exemple que le singe serait un degeneration de leur experience, et non pas un ancetre de l'homme ce qui est bisard c'est que scientifiquement les gènes des chimpanzés ont une similitude avec les gènes humains de 98 %
par exemple les erreur genetique chez un trisomique, empêche l'évolution du cerveau dite normale, cependant à force de stimulation, les porteurs de trisomie peuvent se développer tant sur le plan intellectuel, émotionnel que sur le plan professionnel, même si leur handicap ne leur permettra jamais d'atteindre l'âge mental d'un adulte.