Le moment le plus dangereux pour l'humanité : la piscine de combustible de l'unité 4 de Fukushima. « C'est un problème de survie » Humankind’s Most Dangerous Moment: Fukushima Fuel Pool at Unit 4. “This is an Issue of Human Survival.”
source ;
http://www.globalresearch.ca/humankinds-most-dangerous-moment-fukushima-fuel-pool-at-unit-4/5350779
traduction ,,,,,
Décidément, Fukushima nous retombe dessus tous les week-ends (et j’ai peur que ça ne soit pas fini). Quand je vous parlais mercredi dernier de l’amateurisme de Tepco dans son entreprise pour évacuer le combustible de la piscine n° 4, apparemment il n’y a pas que moi que ça ait choqué.
Depuis maintenant 3 ans … on ne cesse de vous prévenir du risque majeur que constitue ce furoncle sur la face de la Terre. On avait évoqué le risque de syndrome chinois, et hélas, on ne s’est pas trompé. On ne sait même pas où sont passés les coriums fondus, et le refroidissement demande l'écoulement permanent de dizaines de tonnes d'eau de mer, qui sont soit-disant stockées. Mais il y a tellement de rejets et de fuites que cela risque de contaminer non seulement l’intégralité de l’océan Pacifique (vidéo informations complémentaires) mais à terme TOUS ceux de la planète (les océans communiquent, je vous le rappelle).
De plus, depuis plusieurs mois on ne cesse de vous pointer la piscine n° 4 qui, si elle s’effondre, risque de provoquer une masse critique ou une libération d'éléments radioactifs qui pourraient contaminer l’ensemble de l’hémisphère nord de la planète.
Encore une fois, à mon avis, c'est prémédité. Alors, avec tout ces médias bien silencieux et complices, (ce qui inquiète pas mal les lecteurs et lectrices), il ne faut pas les laisser exécuter leur génocide programmé et les mettre face à leurs responsabilités. C’est donc l’affaire de tous et de toutes, comme vous allez le lire, il reste 2 mois… Il faut arrêter de tomber dans le piège de la guerre en Syrie ou de tous ces faux débats sociétaux voire économiques, et se concentrer sur l'essentiel, quelque part il y va de notre survie en tant qu'espèce (et pas que la nôtre...)
N.B. Pour garder son calme et se détendre, après la lecture de cet article, Hélios (du BBB, la source) propose aussi de superbes documentaires animaliers.
20 septembre 2013, Global Research, par Harvey Wasserman
LA COMMUNAUTÉ MONDIALE SE DOIT DE PRENDRE EN CHARGE FUKUSHIMA AUJOURD'HUI
Nous sommes actuellement à deux mois du moment le plus dangereux peut-être pour l'humanité depuis la crise des missiles cubains.
Il n'y a aucune excuse à ne pas agir. Toutes les ressources que notre espèce peut rassembler doivent se focaliser sur la piscine de l'unité 4 de Fukushima.
Le propriétaire de Fukushima, Tokyo Electric (Tepco), dit que d'ici 60 jours va commencer une tentative pour enlever plus de 1300 barres de combustible usagé d'une piscine en très mauvais état perchée à 30 mètres du sol. La piscine repose sur un édifice sévèrement endommagé qui penche, s'enfonce et qui pourrait facilement s'effondrer avec un autre séisme, si ce n'est pas de lui-même.
Les quelques 400 tonnes de combustible de cette piscine pourraient libérer 15.000 fois plus de radiations que Hiroshima.
Une chose est sûre concernant cette crise, c'est que Tepco n'a les ressources ni scientifiques, ni techniques, ni financières pour la gérer. Pas plus que le gouvernement. La situation demande un effort mondial coordonné des meilleurs scientifiques et ingénieurs que notre espèce peut rassembler.
Pourquoi est-ce aussi sérieux ?
Nous savons déjà que des milliers de tonnes d'eau largement contaminée s'écoulent sur le site de Fukushima, entraînant un brouet diabolique d'isotopes à longue vie vers le Pacifique. Des thons irradiés par des retombées imputables à Fukushima ont déjà été pêchés au large de la Californie.
Nous pouvons nous attendre à bien pire.
Tepco continue à déverser toujours plus d'eau sur un site proche de trois cœurs de réacteur en fusion qu'il doit continuer à refroidir coûte que coûte. Des panaches de vapeur indiquent qu'une fission pourrait se poursuivre quelque part en souterrain. Mais personne ne sait exactement où se trouvent exactement ces coriums.
Une grande partie de cette eau irradiée se trouve maintenant dans un millier d'immenses mais fragiles réservoirs qui ont été assemblés à la va-vite et éparpillés autour du site. Plusieurs fuient déjà. Ils pourraient tous être fracassés par un prochain séisme, libérant des milliers de tonnes de poisons permanents dans le Pacifique.
L'eau qui coule à travers le site déstabilise aussi les structures subsistantes de Fukushima, dont celle supportant la piscine de l'unité 4.
Plus de 6000 assemblages de combustible reposent dans la piscine commune à juste 50 mètres de l'unité 4. Certains contiennent du plutonium. La piscine ne possède aucun confinement au-dessus. Elle est vulnérable à une perte de refroidissement, à l'effondrement d'un bâtiment proche, à un autre séisme, à un autre tsunami.
Au total, plus de 11.000 assemblages de combustible sont dispersés sur le site de Fukushima. Selon Robert Alvarez, expert de longue date et ancien responsable du département de l'énergie, il y a 85 fois plus de césium léthal sur le site qu'il n'y en a eu de libéré par Tchernobyl.
On continue de trouver des "points chauds" de radioactivité un peu partout au Japon. On entend parler d'une intensification des taux de problèmes thyroïdiens parmi les enfants de la région.
Dans l'immédiat, l'essentiel est que ces barres de combustible doivent sortir de la piscine de l'unité 4 dès que possible.
Juste avant le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 qui ont détruit le site de Fukushima, le cœur de l'unité 4 avait été enlevé pour maintenance et rechargement de routine. Comme quelques deux douzaines de réacteurs aux US et d'autres bien trop nombreux dans le monde, la piscine conçue par General Electric dans laquelle repose aujourd'hui le cœur se trouve à 30 mètres en l'air.
On doit toutefois garder immergé le combustible usagé. C'est son revêtement, un alliage de zirconium, qui s'enflammerait spontanément s'il était exposé à l'air. Longtemps utilisé dans les ampoules de flash des appareils photos, le zirconium brûle avec une flamme chaude extrêmement vive.
Toute barre exposée émet suffisamment de radiations pour tuer en quelques minutes quiconque se trouve à côté. Un embrasement pourrait obliger tout le personnel à quitter le site et rendrait inopérable la machinerie électronique.
Selon Arnie Gundersen, ingénieur depuis 40 ans dans l'industrie nucléaire pour laquelle il fabriquait autrefois des barres de combustible, celles du cœur de l'unité 4 sont inclinées, endommagées et fragilisées au point de s'effriter. Les caméras ont montré d'inquiétantes quantités de débris dans la piscine, qui est elle-même endommagée. [Dans une interview, Arnie disait : "Ils ont admis que tout le bore s'était désintégré. Cela peut enclencher une réaction en chaîne nucléaire si les barres arrivent en contact les unes des autres dans la piscine."]
Les risques techniques et scientifiques pour le vidage de la piscine de l'unité 4 sont spécifiques et redoutables, dit Gundersen. Mais ce doit être fait avec 100 % de perfection.
Que la tentative échoue, les barres pourraient se retrouver exposées à l'air et prendre feu, dégageant d'horribles quantités de radiations dans l'atmosphère. La piscine pourrait même s'écraser au sol, déversant les barres dans un tas qui pourrait entrer en fission et peut-être exploser. Le nuage radioactif qui en résulterait menacerait la santé et la sécurité de nous tous.
La première retombée de Tchernobyl en 1986 a atteint la Californie en dix jours. Fukushima en 2011 est arrivé en moins d'une semaine. Un nouvel incendie de l'unité 4 déverserait un flot continu de poisons mortels radioactifs pendant des siècles.
L'ancien ambassadeur Mitsuhei Murata dit que des rejets à grande échelle de Fukushima "détruiraient l'environnement mondial et notre civilisation. Ce n'est pas compliqué, ça dépasse tout débat sur les centrales nucléaires. C'est un problème de survie humaine."
Ni Tokyo Electric, ni le gouvernement du Japon ne peuvent faire cela tout seuls. Il n'y a aucune excuse au déploiement concerté d'une équipe coordonnée des meilleurs scientifiques et ingénieurs de la planète.
Nous avons tout au plus deux mois pour agir.
Pour le moment, nous envoyons une pétition aux Nations-Unies et au président Obama pour mobiliser la communauté mondiale scientifique et technique afin qu'elle prenne en charge Fukushima et le travail de la mise en sécurité de ces barres de combustible.
Vous pouvez signer la pétition à : http://www.nukefree.org/crisis-fukushima-4-petition-un-us-global-response
Si vous avez une meilleure idée, donnez-y une suite s'il vous plaît. Mais faites quelque chose et faites-le maintenant.
L'heure tourne.