Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mer 11 Déc 2013 - 18:21
Rappel du premier message :
Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens
La secrétaire d’Etat ajointe américaine Victoria Nuland a jugé «totalement inadmissible » l’intervention policière contre l’opposition en Ukraine, et appelé le pays à « sauver son avenir européen », à l’issue d’un entretien avec le président Viktor Ianoukovitch à Kiev.
« Je lui ai dit clairement que ce qui s’était passé la nuit dernière était absolument inadmissible dans un Etat démocratique », a déclaré Mme Nuland à la presse.
Le Figaro.
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Dernière édition par orné le Sam 24 Mai 2014 - 1:27, édité 1 fois
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Maintenant
Messages : 557 Date d'inscription : 28/04/2011
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Lun 24 Fév 2014 - 20:27
Des fois je me demande si tu le fais exprès Aegis. (Non je déconne, je sais que tu le fais exprès) Le président ukrainien avait été élu démocratiquement, ce n'était donc pas une dictature.
RedStard
Messages : 2404 Date d'inscription : 16/09/2011 Age : 45
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Lun 24 Fév 2014 - 23:29
Ben ... évidemment qu'Aegis n'y comprends rien puisque la version officielle de BFM TV, TF1 ou France 2 n'en parle jamais !
Aegis
Messages : 3107 Date d'inscription : 27/08/2012 Age : 40
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Lun 24 Fév 2014 - 23:45
On peut être élu démocratiquement et être un dictateur.
Au hasard : -Napoléon le troisième, - et le point Godwin (dédicace), Adolf Hitler.
Des fois je me dis que la naïveté dont vous faites preuve possède un certain charme, voire une certaine poésie. Il est en effet reposant de voir autant de simplicité et de candeur dans les raisonnements.
"Il a été lu démocratiquement donc ce n'est pas un dictateur". Je tacherai de m'en souvenir la prochaine fois que quelqu'un tentera d'expliquer que la France est une dictature alors ?
akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mar 25 Fév 2014 - 3:39
Tout est expliqué factuellement dans les du pages du sujet Aegis je sens que je vais devoir me taper une synthèse rien que pour toi....
Et surtout n'oublie pas de dire que les membres de l'UE ont été élus non démocratiquement. Il n'y a pas plus grande dictature que l'UE ou les USA !! Ou un belle exemple; dernièrement Obama c'est venté qu'avec son bic et son téléphone il pouvait prendre toutes les décisions qu'il voulait sans passer par le sénat....
Il a dit précisément; "J'ai un stylo et j'ai un téléphone, et je peux utiliser ce stylo pour signer des ordres exécutifs" ...
Maintenant
Messages : 557 Date d'inscription : 28/04/2011
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mar 25 Fév 2014 - 12:30
Aegis, démontre moi en quoi l'Ukraine était une dictature.
florent0121
Messages : 100 Date d'inscription : 21/02/2014 Age : 37
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mar 25 Fév 2014 - 12:54
Aegis, il y a une différence entre "être une dictature" et "agir de façon dictatoriale", toute la nuance est là. Il faut sortir de cette absence de réflexion et de cette vision manichéenne, voir les choses avec aussi les nuances et les complexités qui parfois les accompagnent.
RedStard
Messages : 2404 Date d'inscription : 16/09/2011 Age : 45
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mar 25 Fév 2014 - 13:05
Un régime corrompu surement mais une dictature certainement pas, Ioulia Timochenko a été la première ministre il y a 3 ans, d'autant plus que les nouvelles élections présidentielle auront eut lieu en 2015, s'il était sûr de prendre le pouvoir par les urnes pourquoi ne pas avoir patienter. Ianoukovitch le président en fuite avait tout de même proposé un remaniement parlementaire avec l'opposition pour calmer le jeu mais ces derniers ont refusé. Il est clair que l'opposition aidée par des groupes radicaux d’extrême droite ouvertement Neo-nazi et soutenue par l'Union Européen et les Etats-Unis ne visaient que le coup d'état. ça va être un sacrée merdier maintenant que la partie Ukraine russophone de l'est font cessation notamment en Crimée où ils se mobilisent contre les putschistes, le pays risque d'être scinder en 2 et j’espère sans violence.
Maintenant
Messages : 557 Date d'inscription : 28/04/2011
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mar 25 Fév 2014 - 13:30
D'ailleurs c'est marrant qu'Aegis hurle aux neo-nazi en parlant de la mouvance Soral et soutienne ces neo-nazis, des vrais, qui ont mené ce coup d'état en Ukraine. Chacun voit midi à sa porte comme on dit.
Aegis
Messages : 3107 Date d'inscription : 27/08/2012 Age : 40
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mar 25 Fév 2014 - 17:08
Ah mais je n'ai pas dit que je cautionnais les dérives d'extrême droite, en particulier le néo-nazisme. D'ailleurs, puisque l'on en parle, c'est tout de même bizarre que l'Europe et les USA cautionnent ce genre de mouvements. Avez-vous des informations précises sur la question ? Les USA et l'Europe financent-ils ces mouvements ?
Ce sont des questions qui méritent en effet d'être posées, et si l'extrême droite néo-nazie devait l'emporter en Ukraine, ce serait là un bon exemple pour la France. Et je rappelle par la même occasion que la Grèce a répondu de manière radicale au parti de l'Aube Dorée, qui était un parti néo-nazi.
Pourquoi cette différence d'attitude ?
J'apprécie aussi la nuance entre "dictature" et "agir de façon dictatoriale", mais je ne comprends pas bien où tu veux en venir par absence de réflexion, puisque le présupposé de la question que je posais était qu'il y avait une différence entre les deux... Autrement, la question ne se posait même pas.
orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mar 25 Fév 2014 - 17:18
Les explications on déjà été postés au fait. Du coup je ne comprends pas la raison de ton 1er poste sur se sujet ?.
Aegis
Messages : 3107 Date d'inscription : 27/08/2012 Age : 40
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mar 25 Fév 2014 - 18:31
Merci de la question.
En fait, les discours des différentes sources sont contradictoires. C'est l'indice manifeste qu'il y a un problème quelque part, et cela m'interpelle, et m'interroge.
Du coup, je cherche des explications qui soient nécessaires et suffisantes. Ne trouves-tu pas toi aussi plus qu'étrange que d'un côté on s'insurge contre le néo-nazisme et que de l'autre on le valorise ?
Akhenuræus
Messages : 1103 Date d'inscription : 28/12/2012 Age : 43
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mar 25 Fév 2014 - 18:51
Petit retour sur 2004, en Ukraine...
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orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mar 25 Fév 2014 - 19:13
Elles ne sont pas spécialement contradictoire, mais plutôt espacé dans le temps. il suffit de voir l'intituler du sujet, il est déjà question de néo-fasciste, dont la Iouchtchenko est présentée dans nos médias comme une sainte. Au fait, pour ne pas changer, se sont les lobbys qui dictent leur lois via l'UE et les USA qui aimeraient conclure leur pacte d'amour (rires) . Comprendre union transatlantique. tout en tuyautant la Russie, qui décidément commence à prendre trop d'importance.
D'ailleurs les américains ne projettent-ils pas d'améliorer leur bouclier anti-missile avec l'UE. Ils viennent d'envoyer divers éléments en Espagne faisant partie du projet Aegis (ça ne s'invente pas) kissinger vient aussi d'être très explicite sur se dossier. On est clairement dans une seconde ère de guerre froide, qui ne date pas d'hier déjà sous Mednedev c'était pas ça, il y avait eux divers incidents notamment sur le plan de désarmement, dont les russes accusaient les USA de ne pas le respecter, et à juste titre...
pour en revenir à l'Ukraine. il y a divers preuves qu'aux seins des pro européens il y a des anciens du Mossad dont un des leaders (voir dans les postes) ainsi que d'anciens militaire israéliens. C'est d'autant plus étonnant vu leur penchant néo-fasciste...
Enfin en même temps, se ne sera pas la première fois qu'il se lieront ensemble non plus.
Nous savons aussi que l'UE et les USA on une forte dominance sioniste, tandis qu'en Russie nous retrouvons plutôt des juifs orthodoxe, donc plus traditionnel.
Nous somme face à un coup d'états visant à affaiblir la Russie, et de récupérer un fief important au seins de l'UE pour ses richesses (gaz, richesse naturel, terre fertile,..). De plus divers industrie est en marché libre émergeant.
Mais l'ennui est que la Russie y détiens divers industries sans compté les milliard injecté ses dernière années. Donc je vois mal poutine s'assoir dessus...
Maintenant on sais les américains le couteau entre les dents. leur économie balbutiante, Aussi il n'est pas étonnant de les retrouvé sur 3 front à la foi ! Syrie, Venezuela et l'Ukraine. Avec toujours les bonne vielle techniques éprouvés mais ô combien toujours efficace.
Mais comment vont réagir ses trois forte têtes ? Que sont El-Assad, Maduro et Poutine ?
Pour terminer, il n'est guère étonnant que l'on retrouve des néo-nazi associé avec l'UE et les USA, l'histoire nous aura déjà prouvé leur grandes amitié !!
Après tout, on sais que nous somme en route pour le 4em Reich, surtout chez les américain, mais en vue de l'union transatlantique, l'Europe leur emboitera le pas
Maintenant
Messages : 557 Date d'inscription : 28/04/2011
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mar 25 Fév 2014 - 19:14
Aegis a écrit:
Du coup, je cherche des explications qui soient nécessaires et suffisantes. Ne trouves-tu pas toi aussi plus qu'étrange que d'un côté on s'insurge contre le néo-nazisme et que de l'autre on le valorise ?
Ca montre juste l’extrême cynisme des personnes ayant ce comportement
Aegis
Messages : 3107 Date d'inscription : 27/08/2012 Age : 40
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mar 25 Fév 2014 - 20:10
Ah ça, c'est certain que c'est du cynisme ce genre de comportements, et c'est particulièrement répugnant.
J'avais entendu parler effectivement de ce projet Aegis (les grands projets copient souvent la mythologie grecque en la dénaturant de façon répugnante d'ailleurs, mais c'est une autre question).
Je prends note de ta synthèse qui fait davantage ressortir là où tu veux en venir, et je t'en remercie.
jayceprime
Messages : 19 Date d'inscription : 25/02/2014 Age : 54
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mer 26 Fév 2014 - 11:42
florent0121 a écrit:
Aegis, il y a une différence entre "être une dictature" et "agir de façon dictatoriale", toute la nuance est là. Il faut sortir de cette absence de réflexion et de cette vision manichéenne, voir les choses avec aussi les nuances et les complexités qui parfois les accompagnent.
S'etait pas une dictature mais ca le devenait avec les lois répressives sur la liberté d'expression
Elle le serait devenu complètement si l'Ukraine devenait l'annexe du Kremlin
Ne parlons pas du trains de vie des dirigeants
pas mal la villa au frais de l'etat, alors que les caisses de l'etats sont vide
Le peuple Ukrainien a pris sont destin en main en empêchant les dirigeants que l’Ukraine ne devienne une annexe de Moscou
Mais qui va payer maintenant pour renflouer l'ukraine ? Idéalement il faudrait que cela soit 50/50 Moscou/europe
Mis l’Europe ne veux pas traiter avec Moscou a cause des problème avec les droits de l'homme
L'issue va être intéressante S'est vraiment l'histoire qui se déroule devant nos yeux !
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RedStard
Messages : 2404 Date d'inscription : 16/09/2011 Age : 45
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mer 26 Fév 2014 - 13:46
jayceprime a écrit:
S'etait pas une dictature mais ca le devenait avec les lois répressives sur la liberté d'expression
Elle le serait devenu complètement si l'Ukraine devenait l'annexe du Kremlin
Nuance ! l'Ukraine du gouvernement de kiev "était" et le reste dans la partie Est et Sud-Est "sont" une annexe du Kremlin puisque Russophone. Kiev était la première capital Russe de toute son histoire.
jayceprime a écrit:
Ne parlons pas du trains de vie des dirigeants
pas mal la villa au frais de l'etat, alors que les caisses de l'etats sont vide
Tu peux trouver bien mieux chez n'importe quel oligarque européen !
jayceprime a écrit:
Le peuple Ukrainien a pris sont destin en main en empêchant les dirigeants que l’Ukraine ne devienne une annexe de Moscou
les putschistes, La partie Ouest de l'Ukraine pro-européen et ouvertement d'extrême droite et Nazi pour 3 d'entre eux, ne resteront pas libre très longtemps avec une dette de 35 Milliards d'euro, que l'UE et les USA refuse de payer, mais en contrepartie ils leur a été proposé des plans de restructuration économique auprès du .............. FMI. La Grèce en sait quelque chose. S'ils vont sur cette voie, Pro-Russe ou Pro-Européen, ils seront toujours aussi corrompu !
jayceprime
Messages : 19 Date d'inscription : 25/02/2014 Age : 54
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mer 26 Fév 2014 - 19:51
RedStard a écrit:
...
Je ne parlais pas des temps jadis de la grande Urss
mais du temps présent, ce qui fait l'actualité !
Sinon l'Urss avait pour capitale Moscou (mokba ) et Leningrad comme capitale culturelle de l'Urss
Strictement rien a voir avec Kiev d’Ukraine
et si on veut détailler : Du temps du star, c'était Saint Petersbourg / Petrograd, mais la révolution communiste a fait se déplacer la capitale pour Moscou, plus central, plus pratique et moins marqué par le faste de la cours...
et encore plus precis !
Saint-Pétersbourg est couramment appelée Piter (Питер) par ses habitants. Elle a aussi porté les noms de Petrograd (Петроград) et de Leningrad (Ленинград).
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RedStard
Messages : 2404 Date d'inscription : 16/09/2011 Age : 45
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mer 26 Fév 2014 - 22:23
jayceprime a écrit:
RedStard a écrit:
...
Je ne parlais pas des temps jadis de la grande Urss
mais du temps présent, ce qui fait l'actualité !
Sinon l'Urss avait pour capitale Moscou (mokba ) et Leningrad comme capitale culturelle de l'Urss
Strictement rien a voir avec Kiev d’Ukraine
et si on veut détailler : Du temps du star, c'était Saint Petersbourg / Petrograd, mais la révolution communiste a fait se déplacer la capitale pour Moscou, plus central, plus pratique et moins marqué par le faste de la cours...
et encore plus precis !
Saint-Pétersbourg est couramment appelée Piter (Питер) par ses habitants. Elle a aussi porté les noms de Petrograd (Петроград) et de Leningrad (Ленинград).
Désolé mais il faut remonter encore plus loin dans le temps, à la création même de Kiev qui fut la première capitale d'un état organisé Russe au X sciéle de notre ére, d'où son surnom Kiev "la mére de toutes les villes russes".
RedStard
Messages : 2404 Date d'inscription : 16/09/2011 Age : 45
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mer 26 Fév 2014 - 22:24
Bernard-Henry Lévy le parti nazi en Ukraine est moins fasciste que le Front National
RedStard
Messages : 2404 Date d'inscription : 16/09/2011 Age : 45
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mer 26 Fév 2014 - 22:35
Citation :
Qui est vraiment Ioulia Timochenko ?
Egérie de la « Révolution orange », qui a amené en 2005 le camp pro-occidental à la tête de l'Ukraine, Ioulia Timochenko est généralement présentée dans nos médias comme la garante de la démocratie et des droits de l'homme face au camp « pro-russe ». Sa récente incarcération, unanimement considérée comme politique par nos dirigeants, a ravivé l'élan de sympathie dont elle bénéficie en Europe et aux Etats-Unis. Pourtant, le parcours de cette puissante femme d'affaires est moins rose qu'il n'y paraît à première vue : corruption, liens avec l'extrême droite, pion de l'impérialisme US... De quoi sérieusement égratigner l'image de parfaite démocrate que l'on essaie habituellement de lui donner.
Egérie de la « Révolution orange » et pion de rechange des USA
Ioulia Timochenko a commencé sa carrière politique dans les années 1990. En 2002, elle a fondé le « Bloc Ioulia Timochenko », une coalition de partis opposés au président de l'époque, Leonid Koutchma. Ce dernier était réputé pro-russe et perçu d'un mauvais œil par les pays occidentaux. Aux élections présidentielles de 2004, le Bloc Ioulia Timochenko a choisi de soutenir le candidat pro-européen Viktor Iouchtchenko contre le successeur de Koutchma, l'ancien Premier ministre Viktor Ianoukovitch.
Dans un premier temps, Ianoukovitch fut déclaré vainqueur des élections. Des fraudes ayant été constatées par divers observateurs, les partisans de Iouchtchenko se sont mobilisés pour contester les résultats. De grandes manifestations ont eu lieu et un second scrutin fut finalement organisé, dont Iouchtchenko est sorti vainqueur. Tout ce processus a été appelé « Révolution orange », du nom de la couleur des partisans de Iouchtchenko.
Pendant toute la durée de la campagne et de la « révolution », Ioulia Timochenko a accompagné et soutenu Viktor Iouchtchenko. Son rôle dans l'élection de ce dernier est indiscutable. « Timochenko est un leader énergétique et charismatique, avec un style politique parfois combatif, qui a fait campagne de manière efficace pour Iouchtchenko », lit-on dans un Rapport au Congrès américain de 2005 (1). Juste retour des choses, elle fut nommée Première ministre par le nouveau Président.
Iouchtchenko et Timochenko lors de la Révolution orange
La Révolution orange a été présentée à l'époque comme un mouvement de contestation spontané né du mécontentement de la population ukrainienne. Certes, il ne fait aucun doute qu'une partie des Ukrainiens étaient mécontents de leur classe politique, ni qu'ils sont sortis dans la rue par conviction. Toutefois, de nombreuses sources démontrent aujourd'hui que la révolution ne fut pas si « spontanée » que l'on croit, mais qu'elle avait été au contraire soigneusement préparée avec l'aide de Washington.
Dans le documentaire Les États-Unis à la conquête de l'est (2), on voit par exemple comment, deux mois avant les événements, des stages ont été organisés pour former de jeunes Ukrainiens aux méthodes de la « révolution douce ». La technique est simple et a été appliquée à la lettre : surveiller de près les élections afin de constater des irrégularités commises par la partie adverse ; contester les résultats à l'aide de sondages que l'on a soi-même réalisés à la sortie des urnes ; mobiliser la population pour faire annuler le scrutin ; appeler à l'organisation de nouvelles élections. Au cours de celles-ci, son propre candidat, soutenu par la « communauté internationale » et jouissant de la vague de contestation populaire, affrontera un adversaire accablé par les accusations de fraudes. Il aura dès lors toutes les chances de son côté pour être élu (3).
Durant leurs stages, les jeunes Ukrainiens ont reçu les conseils de jeunes Serbes du mouvement Otpor qui avait renversé Milosevic en 2000. « On leur a appris comment créer leur organisation, comment faire de leur mouvement une véritable marque, comment créer des logos, comment faire passer des messages, comment recruter du monde, mobiliser les gens autour de leur cause. Et bien sûr, comment trouver de l'argent », témoigne l'un d'eux. L'argent, en l'occurrence, a été fourni par des organisations US comme l'International Republican Institute du Sénateur McCain et la Freedom House. « Pour les Ukrainiens, on a donné une petite bourse de 30 000 dollars pour qu'ils puissent rassembler des centaines d'activistes dans le Sud de l'Ukraine, en Crimée. Ils ont été entraînés à l'action civique et à surveiller les élections », déclare le président de la Freedom House devant les caméras.
On sait par d'autres sources qu'un nombre élevé d'organisations US ont travaillé à la préparation de la Révolution orange, comme USAID, la NED et la Fondation Soros. D'une manière générale, le rôle des ONG a été central. La directrice de l'International Centre for Policy Studies, un organisme financé par la Fondation Soros, a déclaré en 2005 à ce propos, très enthousiaste : « Quelque 40 000 ONG regroupent 12% de la population ukrainienne, et ces organisations ont été une force active déterminante dans la Révolution orange ». Selon elle, les « donateurs » de ces ONG se sont efforcés pendant des années d'« accentuer le développement d'un mouvement de protestation » en Ukraine, ce qui a porté ses fruits (4). Le gouvernement des Etats-Unis s'est également montré généreux, déboursant notamment une somme de 13,8 millions de dollars pour, entre autres, financer « la formation des observateurs » et aider à la réalisation de « sondages indépendants à la sortie des urnes (5) ». Deux des éléments clés, comme on sait, de l'organisation des « révolutions douces » (6).
Tee-shirt de la Fondation McCain avec les dates des révolutions réussies et celles à venir (source : Les Etats-Unis à la conquête de l'Est).
Bref, la Révolution orange n'avait pas grand-chose de spontané, malgré tout l'espoir qu'elle a pu susciter parmi la population ukrainienne. Aussi n'y a-t-il rien d'étonnant à ce que les Etats-Unis se soient réjouis lorsque, après l'annulation du premier scrutin, Iouchtchenko a finalement remporté les élections. Iouchtchenko était « leur » candidat, celui sur lequel ils avaient placé tous leurs espoirs. Ils voyaient en lui le politicien le plus apte à défendre leurs intérêts dans la région et à éloigner l'Ukraine de la sphère d'influence russe. « La Révolution orange a suscité beaucoup d'intérêt au Congrès et ailleurs », a résumé l'analyste Steven Woehrel dans un rapport au Congrès. « Certains avaient l'espoir que l'Ukraine pourrait finalement s'embarquer sur le chemin de réformes complètes et de l'intégration euro-atlantique après des années de demi-mesures et de faux départs (7). »
Toutefois, les espoirs mis sur Iouchtchenko ont été suivis de déceptions. La « coalition orange » qui l'avait porté au pouvoir n'a jamais pu s'accorder politiquement et est restée profondément divisée. Les relations qu'il a entretenues avec Ioulia Timochenko ont été particulièrement exécrables. Ceux-ci se sont mutuellement accusés de corruption et, moins d'un an après sa nomination, Timochenko a été démise de son poste de Première ministre. Ce fut le commencement d'une crise politique de deux ans au cours de laquelle Iouchtchenko s'est rapproché de l'opposition. Finalement, cette crise s'est soldée par la réintégration de Timochenko à son poste de Première ministre en 2007, mais les relations entre les deux dirigeants sont restées hautement tendues.
A cette époque, les Etats-Unis avaient déjà constaté une perte de popularité de leur ancien favori au profit de Timochenko : « Iouchtchenko est dans une plus faible position, les sondages le montrent constamment beaucoup moins populaire que Timochenko (8). » Aux élections présidentielles de 2010, l'ancien président a lamentablement échoué au premier tour avec à peine 5% des voix. Timochenko, en revanche, est arrivée deuxième juste après le candidat « pro-russe » Ianoukovitch. Aussi n'est-il pas étonnant que le soutien des Etats-Unis ait peu à peu basculé de Iouchtchenko, dont on entend aujourd'hui presque plus parler, à Timochenko. Face à la déconfiture du premier, ils ont choisi de miser sur son ex-partenaire, toujours riche du prestige de la Révolution orange, pour défendre leurs intérêts dans la région. Timochenko est en somme le pion de rechange des USA. Un pion dont, par ailleurs, la réputation de fervente démocrate est comme on va voir largement abusive.
Candidate du mouvement fasciste
« Les nationalistes de Svoboda inquiètent les juifs et les Russes », titrait récemment Le Monde (01/11/2012). Dans l'article, le journal rapportait les inquiétudes suscitées par l'entrée au Parlement ukrainien de ce parti nationaliste avec 10% des voix. « J'ai entendu des déclarations antisémites dans la bouche du leader de Svoboda. C'est très désagréable quand ce genre de force politique arrive au pouvoir », a déclaré l'ambassadeur israélien en Ukraine. « C'est la première fois qu'un parti néonazi, qui ne cache pas son antisémitisme et soutient ceux qui collaboraient avec Hitler, entre au Parlement », a déploré quant à lui un député russe.
L'entrée d'un parti comme Svoboda au Parlement ukrainien a effectivement de quoi inquiéter (9). Comme nous allons le voir plus loin, le mouvement fasciste est particulièrement fort en Ukraine. Toutefois, il y a deux choses que Le Monde n'a pas mentionnées et qui méritent pourtant la plus grande attention.
La première, c'est que le parti de Ioulia Timochenko a passé une alliance électorale avec Svoboda. On ne peut qu'être frappé par l'absence de réactions qu'a suscitée cette information dans la presse française alors qu'elle était depuis longtemps connue. Dès le 26 octobre, l'agence de presse PR Newswire avait rapporté qu'un accord avait été passé entre le parti de Timochenko et Svoboda plus d'une semaine avant les élections. On lisait dans l'article : « D'après le Ukrainian Jewish Committee, Svoboda est un parti fasciste, dont le nom complet – le Parti National Socialiste d'Ukraine – a été choisi en référence au Parti national-socialiste [...] Alex Miller, chef de la commission inter-parlementaire Ukraino-Israëlienne, [...] a déclaré ne pas comprendre pourquoi l'opposition ukrainienne dirigée par Timochenko a signé un accord de coalition avec ce parti. » Si, le jour des élections, plusieurs journaux français ont évoqué l'alliance en question, tous se sont étonnamment gardé de préciser quel genre de parti était Svoboda (10).
La deuxième chose que Le Monde a omis de dire, c'est que le « mouvement orange » lui-même entretient depuis longtemps des liens étroits avec l'extrême droite ukrainienne. L'Ukraine est un pays où les divisions politiques sont fort marquées géographiquement. Les régions du Sud et de l'Est, où l'on parle majoritairement le russe, sont plus tournées vers la Russie tandis que les régions du Nord et de l'Ouest, berceau du nationalisme ukrainien, sont plus tournées vers l'Occident. Lorsque l'Allemagne nazie a attaqué l'URSS en 1941, elle a trouvé dans ces dernières des forces pour la soutenir. L'Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), alors dirigée par Stepan Bandera, a ainsi offert à l'armée allemande deux bataillons de soldats qui ont formé ensemble la Légion ukrainienne. Cette légion a pris une part active dans l'offensive contre les Soviétiques avant d'être transformée en bataillon de police SS (le Schutzmannschaftbataillon 201) chargé de lutter contre les Résistants de Biélorussie.
Fortement réprimée dans l'après-guerre, l'extrême droite ukrainienne a refait surface avec la chute de l'URSS. Elle est reparue dans ses bastions traditionnels du Nord et de l'Est du pays, où les partis de la coalition orange concentrent l'essentiel de leur base électorale. Or, depuis leur accession au pouvoir, ceux-ci ont multiplié les signes de complaisance envers le mouvement fasciste. En 2007, Viktor Iouchtchenko a par exemple réhabilité Roman Choukhevytch, ancien chef d'un des bataillons de la Légion ukrainienne (11). En 2010, c'était au tour de l'ancien dirigeant de l'OUN, Stepan Bandera, d'être consacré héros national par le Président (12). Signalons également la célébration, chaque année, de l'anniversaire de la fondation de la division Waffen SS « Galizien » en 1943. Selon le site resistances.be (01/06/2009), cette célébration initiée par le parti Svoboda a reçu en 2009 le soutien tacite de l'ensemble des formations de la coalition orange. Quant à Ioulia Timochenko, elle a affirmé avant les élections de 2010 qu'elle continuerait, en cas de victoire, le travail entamé par Iouchtchenko pour revaloriser la « véritable histoire » nationale ukrainienne (13).
Nous voyons donc bien que le mouvement fasciste ukrainien, loin de se limiter au parti Svoboda, est en fait étroitement lié au mouvement orange. Pourquoi donc le journal Le Monde, généralement si prompt à lancer des accusations d'antisémitisme, a-t-il caché cette information à ses lecteurs ? De toute évidence, le quotidien n'a pas eu envie d'écorcher l'image de la candidate fétiche de l'Occident, unanimement présentée dans la grande presse comme défendant les valeurs de la démocratie face à l'autoritaire candidat « pro-russe » Viktor Ianoukovitch.
Manifestation lors de la Révolution orange en 2005. Le drapeau noir et rouge est celui des fascistes ukrainiens.
Businesswoman trempant dans de drôles d'affaires
Le tableau de la « démocrate » opposée au « semi-dictateur pro-russe » nous a été maintes fois servi, tout particulièrement depuis la condamnation de Timochenko pour abus de pouvoir en octobre 2011. La grande presse est largement revenue sur le sujet pendant la campagne électorale. Dans la majorité des cas, la politicienne a été présentée comme une prisonnière politique, condamnée pour des motifs fallacieux. « L'Occident [est] préoccupé par le recul de la démocratie en Ukraine dont l'emprisonnement de l'ex-premier ministre Ioulia Timochenko depuis 2011 est considéré comme un cas emblématique », écrivait Le Monde le jour du scrutin (28/10/2012).
Ce qui frappe dans les articles parus depuis le début du procès, c'est l'absence totale d'attention portée sur le fond de l'affaire par les grands médias. Les chefs d'accusation, lorsqu'ils sont rappelés, sont systématiquement tournés en dérision : Timochenko aurait été « condamnée à sept ans de prison pour avoir signé un contrat gazier désavantageux avec la Russie (14) ». On insiste sur son état de santé et ses grèves de la faim, mais l'on évite soigneusement de toucher à la question centrale : a-t-elle oui ou non abusé de son pouvoir à diverses reprises pendant son mandat de Première ministre ? Un bref regard sur le passé de la politicienne permettra de mesurer tout l'intérêt de la question.
Ioulia Timochenko a commencé sa carrière comme femme d'affaires à la fin des années 1980. En 1991, elle a fondé avec son mari la Corporation du pétrole ukrainien, une entreprise fournisseuse d'énergie qui est devenue par la suite le principal importateur de gaz russe en Ukraine. Timochenko a présidé cette entreprise de 1995 à 1997. Vers la même période, elle s'est lancée dans la politique et est entrée au Parlement. Elle entretenait alors de bons rapports avec le Premier ministre de l'époque, Pavlo Lazarenko, grâce à l'aide duquel elle s'est construit un véritable empire financier (15). En 1997, Lazarenko fut soupçonné de corruption et contraint de quitter l'Ukraine. Quelques années plus tard, Timochenko fut accusée de lui avoir versé des pots-de-vin et soumise à une enquête judiciaire. A cette occasion, la politicienne a passé un mois en prison en 2001. Finalement, les charges ont été abandonnées suite à l'élection de Iouchtchenko en 2005 et Timochenko a pu poursuivre sa carrière politique. Lazarenko eut moins de chance : réfugié aux Etats-Unis, il fut condamné pour d'autres affaires de fraude et mis en prison (16).
Un rapport au Congrès américain mentionne à propos de toute cette affaire : « [Timochenko] est une figure controversée en raison des relations qu'elle a entretenues, dans le milieu des années 1990, avec des élites de l'oligarchie, dont l'ancien Premier ministre Pavlo Lazarenko, qui purge en ce moment même une peine de prison aux Etats-Unis pour fraude, blanchiment d'argent et extorsion de fonds. Timochenko a servi comme chef d'une société gazière commerciale et vice-Première ministre dans le gouvernement notoirement corrompu de Lazarenko (17). »
En refusant de s'intéresser au fond de son récent procès, décrétant qu'il s'agissait d'une affaire purement « politique », les grands médias ont fait preuve d'une indulgence injustifiée à l'égard de Timochenko. Le houleux passé de cette femme d'affaires aurait dû au contraire les faire redoubler de prudence dans leurs analyses. Mais il faut croire que noircir la réputation de l'idole de l'Occident était pour eux tout simplement inconcevable. Aussi se sont-ils une fois de plus efforcés de la dépeindre comme une enfant de chœur irréprochable, dans le mépris des règles de déontologie les plus élémentaires.
Conclusion
« Si la Russie reprend le contrôle de l'Ukraine, de ses 52 millions d'habitants, des richesses de son sous-sol et de son accès à la Mer Noire, elle redeviendra une grande puissance s'étendant sur l'Europe et l'Asie. [...] Entre 2005 et 2010, l'Ukraine doit être prête à des discussions sérieuses avec l'OTAN. Après 2010, le principal noyau de sécurité en Europe consistera en : la France, l'Allemagne, la Pologne et l'Ukraine. » Voilà ce qu'écrivait en 1997 Zbigniew Brzezinski, l'un des stratèges US les plus influents, dans son livre Le grand échiquier. Ces propos expliquent parfaitement les stratégies des Etats-Unis à l'égard de l'Ukraine (18). Dans le but de soustraire ce pays à l'influence de la Russie, ceux-ci ont aidé les leaders de la coalition orange à prendre le pouvoir en 2005 au moyen d'une révolution minutieusement préparée. Ioulia Timochenko, personnage clé de la révolution, est devenue leur principal atout après la perte de popularité de Viktor Iouchtchenko. Les liens unissant son mouvement à l'extrême droite ukrainienne ont été soigneusement cachés, de même que les sombres affaires de corruption dans lesquelles elle a trempé. Tout a été fait pour la présenter sous un angle parfait au public occidental. Cependant, une partie importante de la population ukrainienne, principalement dans les régions de l'Est et du Sud, où vivent beaucoup de Russes, n'est pas dupe. Elle se souvient fort bien de l'alliance qui avait déjà uni, en 1941, l'extrême droite ukrainienne à l'« Occident », lorsque l'Allemagne nazie s'était lancée dans une violente offensive contre la Russie (26 millions de morts). Aussi ne faut-il pas s'étonner que, malgré tout le battage médiatique dont il a joui chez nous, le camp Timochenko ait, une fois de plus, perdu les élections.
Notes
(1) « Ukraine's Political Crises and U.S. Policy Issues », Rapport au Congrès américain RL32691, 01/02/2005, p. 7 (archive Wikileaks).
(2) Les Etats-Unis à la conquête de l'Est, un documentaire de Manon Loizeau, 2005.
(3) Outre l'Ukraine, cette technique a été utilisée à quelques détails près en Géorgie (2003), au Kirghizstan (2005) et en Moldavie (2009).
(4) Nanivska Vira, « Civil Society in Ukraine and the Orange Revolution », Development Outreach, Worold Bank Institute, septembre 2005, pp. 18-20.
(5) La somme déboursée par les Etats-Unis a également servi à financer des « médias indépendants », à offrir des formations « non partisanes » sur les partis politiques, à faire de l'« éducation d'électeurs » (« voter education ») et à former les responsables des bureaux de vote. Cf. la déclaration de John Tefft, sous-secrétaire d'Etat US adjoint aux affaires européennes et eurasiennes, le 7 décembre 2004, citée dans le Rapport au Congrès américain RL32691 déjà cité, p. 11.
(6) On trouvera dans Les 7 péchés d'Hugo Chavez de Michel Collon une analyse détaillée des groupes style Otpor chargés de déstabiliser toute une série de pays, dont le Vénézuela. Le livre étudie également leur financement via des organisations comme la NED et USAID.
(7) « Ukraine : Current Issues and U.S. Policy », Rapport au Congrès américain RL33460, 10/09/2008, p. 2 (archive Wikileaks).
(8) Rapport au Congrès américain RL33460, déjà cité, p. 5.
(9) La percée du parti Svoboda est le sujet de l'interview de Jean-Marie Chauvier, « Ukraine : les néofascistes entrent au Parlement », michelcollon.info.
(10) Notamment Le Point et Libération, 28/10/2012.
(11) France-Ukraine, 12/01/2010.
(12) KyivPost, 22/01/2010.
(13) nr2.ru, 30/01/2010. Sur le mouvement fasciste en Ukraine, voir les divers articles de Jean-Marie Chauvier publié sur michelcollon.info, notamment « Ukraine : le fascisme new look réhabilité par Iouchtchenko ».
(14) Voir James Meek, « The millionaire revolutionary », The Guardian, 26 novembre 2004.
(15) AFP, 11/11/2011.
(16) BBC News, 25/08/2006.
(17) Rapport au Congrès américain RL32691, déjà cité, p. 7.
(18) Sur les intérêts économiques et géostratégiques en jeu, voir notre article « Les enjeux de la bataille pour l'Ukraine », michelcollon.info.
source : www.michelcollon.info
Aegis
Messages : 3107 Date d'inscription : 27/08/2012 Age : 40
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Mer 26 Fév 2014 - 22:55
C'est effectivement inquiétant.
jayceprime
Messages : 19 Date d'inscription : 25/02/2014 Age : 54
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Jeu 27 Fév 2014 - 0:04
Je la trouve pas crédible un seul instant
maintenant les Ukrainiens semblent avoir enduré pour ne plus se faire berner
on verra !
l’histoire se fait devant nous !
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akasha
Messages : 6839 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Jeu 27 Fév 2014 - 10:38
Pas crédible ? et on pourrait savoir pourquoi...C'est vrais suis-je bête...C'est pas du BMFTV Enfin soit, passons, voici de quoi confirmer l'info !
Ukraine: De la CIA aux néo-nazis, la face cachée de la crise
Depuis le début de la crise ukrainienne, je me pose la question suivante : comment peut-on, à la lumière des évènements dans l’Union Européenne, tant au niveau démocratique qu’économique, voir une population se lever pour réclamer le droit d’entrée dans un ensemble supranational qui semble plutôt proche de sa chute que de son apogée ?
Historique assez complet.
L’origine de la crise
L’Ukraine risquait le défaut de paiement et était sous perfusion du FMI, allant même jusqu'à demander l’aide de la Chine son système d’irrigation en octobre 2013 tant elle était à court de financement.
La problématique pour le gouvernement était de choisir entre un partenaire historique, la Russie (24% des exportations du pays et 35% de ses importations), dotée de ressources en gaz naturel et l’UE qui représente un marché potentiel de 500 millions de consommateurs.
Coté Union Européenne, la promesse était alléchante la commission a estimé q'une croissance de 6% par an aurait lieu dès que l'Ukraine signerait l’accord ! Le commissaire Štefan Füle a également mentionné la possibilité de lui accorder une aide à hauteur de 186 millions d'euros et 610 millions d'euros une fois que toutes les conditions de l'Union Européenne seraient satisfaites.
Seulement voilà, l’Ukraine n'étant pas aux normes européennes, une étude affirme que le cout estimé serait de 150 milliard, selon le premier ministre Ukrainien, quand l’UE accordait au mieux un financement de 800 millions d’euros.
Coté Russie, cette dernière offrait 15 milliards de dollars pour financer une partie de la dette Ukrainienne et 10 milliards de rabais sur la facture de gaz.
En échange de quoi l’Ukraine devait s’engager dans une coopération militaro-industrielle consistant au renouvellement de la flotte russe avec un accès privilégié à la mer noire.
Une visite des inspecteurs du FMI, finit de sceller le destin de l’accord Ukrainien, ces derniers demandant au gouvernement d’augmenter les prix du gaz, et de geler les salaires. (Cela ne vous rappelle rien ?) C'en était trop pour le premier ministre Mykola Azarov, qui choisit définitivement de se tourner vers la Russie.
(Le premier ministre Ukrainien vient tout juste de démissioner à l’heure où j’écris ses lignes.)
Qui sont les manifestants ?
Les manifestants sont pour beaucoup originaires de Galicie, une région d’Ukraine proche de la Pologne ayant pour trait un fort caractère anti-russe et nationaliste.
Mais on trouve également des étudiants qui protestent contre le pouvoir en place. En 2004, lors des révolutions colorées, les étudiants étaient partie prenante aux manifestations.
Les liens du gouvernement américain avec les manifestants.
Les liens des ONG américaines avec les étudiants sont connus depuis longtemps. En 2005, le journal Libération publiait un article révélant l’appui de certaines ONG et autres fondations très proches du gouvernement américain comme Freedom House (financé par Georges Soros) ou OTPOR.
Un des chefs de fil de l’opposition est Oleh Tyahnybok, le dirigeant du parti SVOBODA qui se réclame historiquement l'héritier de l’armée insurrectionnelle ukrainienne qui était composée d'anciens SS.Le premier logo du parti SVOBODA reprenait une symbolique Nazi.
(Logo du parti SVOBODA de 1991 à 2003)
Oleh Tyahnybok émet des réserves quant à l’intégration européenne en invoquant l'Europe des Nations tout en étant favorable à l'intégration de l'Ukraine à l’OTAN.
Cette position proche des USA n'a rien d’étonnant venant d’un nationaliste ukrainien.L’histoire nous apprend que les nationalistes ukrainiens originaires de Galicie ont formé l’armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA).
Cette milice avait été utilisée par les américains malgré ses crimes (ils auraient massacré jusqu'à 80 000 civils polonais entre 1942 et 1944), tout était bon pour combattre l’armée Rouge. Le financement par la CIA de l’armée insurrectionnelle ukrainienne, avait d’ailleurs été dénoncé par l'agent double KIM Philby.
Les liens des américains avec leurs anciens alliés semblent encore solide, voici une photo du Sénateur John McCain en compagnie du leader du parti SVOBODA en décembre 2013. Le Buisness Insider avait d'ailleurs réagi violement à cette occasion.
Les manifestations en Ukraine, ce qu'on en dit et ce qu'il s'y passe.
A la lecture de ces révélations, vous pourrez me dire, certes on peut établir un lien entre les USA et les principaux mouvements contestataires en Ukraine, mais de là à sous entendre une ingérence américaine dans les affaires ukrainiennes, n’allez vous pas un peu loin ?
Pour appuyer mon propos, voici cette vidéo extraite d’un JT Russe, on y explique qu’ont été retrouvé sur des manifestants des tracts expliquant comment préparer une émeute. Le plus étonnant étant que ces tracts ressemblent à s’y méprendre à ceux trouvés en Egypte lors des manifestations qui ont abouti à la chute du régime !
(comparatif des tracts trouvé en Égypte et en Ukraine)
J’ai donc fait des recherches sur ces fameux tracts et il s’avère qu’ils ont été produits par l’ONG serbe OTPOR (largement financé par Freedom House) qui avait largement contribué à la chute de Milosevic. D'alleurs Freedom House est désormais présidé par l’ancien dirigeant de la CIA James Woosley. Ce dernier est un proche du Sénateur McCain et avait été engagé comme conseiller lors de la campagne présidentielle de 2008.
(James Woosley président de Freedom House qui financait OTPOR. Cette photo date de l'époque où il était directeur de la CIA)
OTPOR se présente comme un centre de formation pour l'action non-violente, l'ONG reconnait avoir formé des révolutionnaires en Géorgie, en Ukraine, en Biélorussie, aux Maldives, en Egypte et au Venezuela. (...)
Voir suite du reportage et divers liens sur; Agoravox
jayceprime
Messages : 19 Date d'inscription : 25/02/2014 Age : 54
Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens Jeu 27 Fév 2014 - 11:34
Je la trouve pas crédible comme leader D'ailleurs elle a refusé le poste de premier ministre
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Sujet: Re: Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens
Affrontements en Ukraine : Ce qui est caché par les médias et les partis politiques pro-européens