Histoire sur les origines Berbère et de l'Afrique du nord
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akasha
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Sujet: Histoire sur les origines Berbère et de l'Afrique du nord Lun 5 Déc 2016 - 3:33
Sujet réalisé et édité par Akasha à l'aide de différentes sources. Choix des images de illustrations Akasha.
L’ORIGINE DES BERBÈRES
Gabriel CAMPS
[Islam : société et communauté. Anthropologies du Mahgreb, sous la direction de Ernest Gellner, les Cahiers C.R.E.S.M, Éditions CNRS, Paris, 1981.]
Connus depuis l’antiquité pharaonique sous les noms de Lebu, Tehenu, Temehu, Meshwesh, les Berbères subsistent dans un immense territoire qui commence à l’ouest de l’Égypte. Actuellement des populations parlant le berbère habitent dans une douzaine de pays africains, de la Méditerranée au sud du Niger, de l’Atlantique au voisinage du Nil.
Mais cette région qui couvre le quart Nord-Ouest du continent n’est pas entièrement berbérophone, loin de là ! Aujourd’hui, dans cette région, l’arabe est la langue véhiculaire, celle du commerce, de la religion, de l’État, sauf dans la marge méridionale, du Sénégal au Tchad où la langue officielle est le français. Ainsi, les groupes berbérophones sont isolés, coupés les uns des autres et tendent à évoluer d’une manière divergente. Leur dimension et leur importance sont très variables. Les groupes kabyle en Algérie, Braber et Chleuh au Maroc représentent chacun plusieurs centaines de milliers d’individus tandis que certains dialectes, dans les oasis, ne sont parlés que par quelques dizaines de personnes. C’est la raison pour laquelle les cartes d’extension de la langue berbère n’ont pas grande signification. Le territoire saharien couvert par les dialectes touareg (tamahaq) en Algérie, Libye, Mali et Niger est immense mais les nomades berbérophones qui le parcourent et les rares cultivateurs de même langue ne doivent guère dépasser le nombre de 250 ou 300 000. Ils sont à peine plus nombreux que les habitants du Mzab qui occupent dans le Sahara septentrional, un territoire mille fois plus exigu. Le bloc kabyle est dix fois plus peuplé que la région aurasienne, plus vaste, où est parlé un dialecte berbère différent.
En fait il n’y a aujourd’hui ni une langue berbère, dans le sens où celle-ci serait le reflet d’une communauté ayant conscience de son unité, ni un peuple berbère et encore moins une race berbère. Sur ces aspects négatifs tous les spécialistes sont d’accord… et cependant les Berbères existent. La suite : http://www.mondeberbere.com/histoire/camps/origines.htm
Les rois Berbères : Documentaire
u IIIe siècle avant J.-C., l'Afrique du Nord est divisée en plusieurs royaumes : sur l'un d'eux, près de Carthage, règne un prince berbère, Gaïa. Après lui vont se succéder cinq grands rois dont la vie, les actions remarquables, les batailles fabuleuses, les luttes contre l'envahisseur romain ont forgé le mythe des "rois berbères".
Hommes déterminés, Massinissa, Jugurtha, Juba 1er, Juba II et Ptolémée n'eurent d'autre désir, d'autre ambition, que de s'affranchir de l'occupant et de donner, au fil des siècles, une identité à leur peuple. Ce documentaire raconte cette grande histoire des Berbères, incarnée par leurs rois devenus, au fil des siècles, de véritables légendes vivantes...
Documentaire sur la reine berbère qui a combattu l'islam AR (sous titré en français)
Insoumise et charismatique, Kahina la berbère de son vrai nom Dihya, a presque changé le cours de l’Histoire en freinant l’avancée des arabes omeyyades lors de l’expansion islamique en Afrique du Nord, au VIIe siècle. Son épopée reste pourtant en grande partie méconnue.
Kahina l’insoumise et son destin tragique ont inspiré nombre de romanciers. L’écrivain algérien Kateb Yacine lui a dédié un poème-hommage dans son recueil La guerre des deux mille ans, et nombre de romancières et essayistes féministes se sont approprié la figure de la Kahina pour sa charge symbolique, la décrivant comme l’une des premières féministes de l’Histoire. Huit siècles avant Jeanne d’Arc, cette chef berbère a dirigé des armées contre l’envahisseur. Une femme dans un monde d’hommes, une femme guerrière qui a tenu en échec les troupes arabes pendant plusieurs années.
Nous sommes au VIIe siècle, l’empire byzantin affaibli est vulnérable tandis que la dynastie omeyyade progresse. Son objectif ? Conquérir et islamiser l’Afrique du Nord occupée par les Byzantins et peuplée par des tribus berbères. En 688, le général arabe Hassan Ibn Nouaman El Ghissani entre à Kairouan et, de là, il fond sur Carthage d’où il chasse les derniers Byzantins. Mais à l’est, dans la région montagneuse des Aurès, une femme se dresse. Du haut du Rocher des Aigles, un pic à Thumar (capitale de l’Aurès), elle entre en rébellion contre l’envahisseur arabe. Cette femme, c’est la Kahina. Elle est le dernier obstacle qui se dresse encore contre l’avancée des musulmans vers l’ouest.
De l’Histoire à la légende
S’appelait-elle Diyha, Dayha ou Damina ? On ne sait pas… L’Histoire n’a retenu que son surnom : El Kahina, ce qui signifierait « prophétesse », « prêtresse » ou « sorcière », car on lui prêtait le pouvoir de lire l’avenir. Dans son Histoire des Berbères, Ibn Khaldoun évoque ses « connaissances surnaturelles que ses démons familiers lui avaient enseignées ». La Kahina aurait-elle été diabolisée par certains historiens arabes ? C’est en tous cas la thèse de certains analystes contemporains. C’est aussi celle de l’auteur Kateb Yacine, qui prête à la reine des Berbères ces paroles : « Les Arabes m’appellent Kahina, la sorcière. Ils savent que je vous parle, et que vous m’écoutez … Ils s’étonnent de vous voir dirigés par une femme. C’est qu’ils sont des marchands d’esclaves. Ils voilent leurs femmes pour mieux les vendre. Pour eux, la plus belle fille n’est qu’une marchandise. (…) II ne faut surtout pas qu’elle parle, qu’on l’écoute. Une femme libre les scandalise, pour eux je suis le diable ».
Alors que sait-on vraiment de la Kahina ? D’abord qu’elle était une Berbère zénète (une tribu également appelée Zenata) des Aurès (du tamazight « awras », signifiant « massif »), une région qui s’étendait du nord de l’actuelle Algérie à la pointe Est de la Tunisie actuelle et à l’ouest de l’actuel Maroc jusqu’à la Moulouya. La Kahina appartenait à cette terre du Maghreb Oriental, peuplée depuis la Préhistoire par des tribus berbères. Cette terre, c’est l’antique royaume de Numidie. La Kahina (dont la date de naissance n’est pas connue) serait la fille unique de Tabat Ibn Tifan, seigneur de la puissante tribu des Jarawa, une tribu qui selon Ibn Khaldoun aurait fourni des chefs à tous les Berbères des Aurès. Descendante d’une très ancienne lignée amazighe, la Kahina a succédé à Koceila, mort au combat dans une bataille contre les successeurs du général arabe Oqba. Son pouvoir lui fut vraisemblablement attribué par un conseil de tribus, ce qui était courant à l’époque.
Guerrière et stratège
Une chose est sûre, la Kahina maîtrisait parfaitement l’art de la guerre. Cavalière émérite, elle tirait à l’arc et maniait la lance. Pendant que Koceila et son armée berbère affrontaient les forces arabes autour de Kairouan, la Kahina attendait, observait et galopait sur son cheval barbe, sillonnant les Aurès, du mont Chélia aux forêts de cèdres de Belezma (au nord-est de l’Algérie actuelle). Perpétuellement menacées, les tribus berbères devaient se déplacer en permanence et se cacher dans les vallées étroites et le paysage tourmenté des Aurès.
Nommée chef par un conseil de tribus pour succéder à Koceila, la Kahina commence son combat en fédérant les Berbères dans une alliance contre les arabes. Avant de brandir le cimeterre, elle doit convaincre, faire adhérer et unir. Avec éloquence et fermeté, elle organise un regroupement des tribus en s’appuyant sur le soutien des Jarawa et des Banou Ifren. Après avoir rassemblé ses troupes, elle les galvanise et les prépare au combat. Son adversaire sera le général arabe Hassan Ibn Nouaman El Ghissani, qui entre au Maghreb en 693. Sa mission : briser la résistance de la rebelle. Ayant confiance en ses forces, il part à l’assaut et affronte la Kahina dans le Constantinois, près de la rivière Miskiyâna (entre Tebessa et Aïn Beïda, à la frontière entre l’Algérie et la Tunisie). C’est la première bataille de la Kahina. Et elle la gagne. En véritable stratège, elle a dissimulé une partie de son armée pendant la nuit, pour prendre en embuscade les troupes arabes. Au crépuscule, l’amazone berbère peut crier victoire. Son armée a mis en déroute les forces arabes qui se replient en Tripolitaine (province occidentale de l’actuelle Libye). Grâce à son esprit stratège, appuyé par la force des cavaliers Banou Ifren, la reine des Aurès a écrasé l’armée omeyyade. Passant en revue ses prisonniers, la Kahina identifie Khaled Ibn Yazid, le neveu du général Hassan Ibn Nouaman. Magnanime, ou peut-être simplement émue par la beauté et la jeunesse du prisonnier, la Kahina décide non seulement de lui laisser la vie sauve mais, suivant une vieille coutume berbère, l’anaïa (protection), elle l’adopte alors qu’elle a déjà deux fils : Ifran et Yezdigan.
Après cette victoire, la Kahina sait qu’elle ne bénéficiera que d’un court répit. Sur le champ de bataille, elle a lu la détermination dans le regard du général Hassan Ibn Nouaman. Il reviendra… plus fort. Sur son cheval barbe, elle contemple le relief tourmenté des Aurès, pensant à cette Arabie lointaine dont les têtes multiples repoussent à mesure qu’on les coupe, telle l’Hydre de Lerne. Elle attend le deuxième choc et surtout elle sait qu’elle ira jusqu’au bout. De son coté, en Tripolitaine, le général arabe réorganise son armée, qui se voit renforcée par de nouvelles troupes que lui expédie le calife. La même année, en 693, il repart en campagne contre la Kahina. La « prophétesse » est aux portes du Sahel, à Thysdrus (aujourd’hui El Jem, ville située au sud de la Tunisie), une cité antique célèbre pour son amphithéâtre, l’un des plus grands de l’empire romain. Surveillant l’approche du général arabe, elle n’aurait pas hésité à pratiquer la politique de la terre brûlée, incendiant sur son passage pâturages, bocages, villages et hameaux, forêts, palmeraies et oliveraies. Difficile de démêler le vrai du faux : selon les historiens Ibn Khaldoun, Ibn El Athir mais aussi Gautier et Le Bayan, la Kahina aurait donné l’ordre de brûler les terres, ne laissant sur son passage que ruines fumantes, et ce tandis qu’elle battait en retraite vers Tabarka (ville côtière située à quelques kilomètres de la frontière algéro-tunisienne et à 150 km de Tunis). Cette thèse est contestée par certains historiens contemporains, qui avancent qu’elle aurait eu pour but de discréditer la reine berbère. Des villes et des villages auraient certes été brûlés, mais cela s’expliquerait non par l’invasion arabe, mais par les affrontements entre Byzantins et Berbères, voire entre Berbères nomades et sédentaires. Reste que pendant plusieurs années, la Kahina et ses troupes résistent à l’offensive arabe, aidés par leur excellente connaissance du terrain et la qualité de leur cavalerie.
Poursuivie par la puissante armée arabe, abandonnée par certaines tribus qui se soumettent à Hassan, la Kahina sent la fin approcher. En mère, elle veut d’abord protéger ses deux fils, Ifran et Yezdigan. Elle leur ordonne de rejoindre, avant la bataille, le camp de l’armée musulmane et de se convertir à l’islam. Désormais, la Kahina est seule. Même son fils adoptif, Khaled Ibn Yazid, la trahit : depuis quelque temps déjà, il fournit secrètement des informations stratégiques à son oncle, le général Hassan Ibn Nouaman. En 702, ce dernier saisit l’occasion de lancer un nouvel assaut contre les derniers fidèles qui obéissent encore à la « prophétesse ». Il s’élance vers Thydrus, où la Kahina s’est repliée, traversant un paysage lugubre de sable et de cendre où flottent encore des odeurs de bois et de laine calcinés. Les parcs à moutons, principale richesse du royaume, forment des entassements de chair grillée.
L’assaut final et la dernière bataille
Déterminé à se venger de la cuisante défaite que la reine berbère lui a infligée, Hassan Ibn Nouaman n’a qu’une idée en tête : anéantir la Kahina et avec elle la rébellion berbère. Renseigné par son neveu, le fils adoptif de la Kahina, il sait qu’elle ne dispose plus que d’une petite garnison et donne l’ordre à son état-major d’adresser des sommations aux assiégés avant de monter à l’assaut.
La dernière bataille se déroulera en 702, à Tabarka (ville côtière du nord-ouest de la Tunisie, à quelques kilomètres de la frontière algéro-tunisienne). Aussi déterminée que le général arabe, prête à mourir pour sa cause, pour sa terre et pour son peuple, la Kahina aurait surgi de sa cache, chevauchant sa monture barbe, le cimeterre brandi. Le combat est acharné mais déséquilibré. Epuisée, la reine des Aurès vacille et chute. Elle est à la merci de son adversaire. Le général arabe pointe sa lame sur la poitrine de la femme et d’un geste sec, il plante son cimeterre dans le cœur de la Kahina. On raconte qu’il se serait écrié : « A cette reine exécrable, il faut une sépulture immonde », suggérant la fosse aux ordures. Quelques protestations auraient alors fusé, émises sans doute par Khaled, le neveu du général. On l’imagine rappelant à son oncle vainqueur que la Kahina haïssait les Arabes certes, mais qu’on ne saurait lui dénier une certaine grandeur d’âme. Le général aurait alors tranché le cou de l’insoumise. Selon certains, sa tête a été envoyée comme trophée de guerre au calife Abd el Malik. D’autres avancent qu’elle aurait été jetée dans un puits, au lieu dit Bir-el-Kahina (le puits de la Kahina). Selon d’autres sources, ce puits serait à Bir-el-Alter, au sud de Tebessa (ville algérienne située à la frontière avec la Tunisie). Avec la mort de la Kahina, la voie vers l’Atlantique et l’Andalousie est ouverte aux Arabes. Ces derniers réclament alors aux Berbères douze mille cavaliers, dont le commandement sera confié aux deux fils de la guerrière, Ifran et Yezdigan. La Kahina aura lutté jusqu’à son dernier souffle. Elle aurait pu changer l’Histoire…
Source : Autonomie
Histoire des Berbères
https://www.facebook.com/pages/Nostal... Les Berbères (en berbère : Imazighen, et au singulier Amazigh, ), sont un ensemble d'ethnies autochtones d'Afrique du Nord. Ils occupaient, à une certaine époque, un large territoire qui allait de l'ouest de la vallée du Nil jusqu'à l'océan Atlantique et l'ensemble du Sahara et y fondèrent de puissants royaumes, formés de tribus confédérées. Connus dans l'Antiquité sous les noms de Libyens, Maures, Gétules, Garamantes ou encore Numides, ils connurent ensuite la conquête romaine, la christianisation, l'invasion vandale, la conquête arabe et la conversion à l'islam. Le plus connu des royaumes berbères fut la Numidie avec ses rois tels que Gaïa, Syphax et Massinissa. On peut aussi parler de l'ancienne Libye ainsi que des tribus connues tels que les Libus, et les XXIIe et XXIIIe dynasties égyptiennes, qui en sont issues. Il y eut aussi des expansions berbères à travers le sud du Sahara, la plus récente étant celle des Touaregs et la plus ancienne celle des Capsiens. Plus réduites, les zones berbérophones d'aujourd'hui sont inégalement réparties, majoritairement au Maroc et en Algérie ainsi que dans une moindre mesure en Libye, Tunisie et Égypte. Les langues berbères forment une branche de la famille des langues afro-asiatiques. Autrefois, leur alphabet était le tifinagh, encore utilisé par les Touaregs.
Les Berbères constituent donc une mosaïque de peuples de l'Égypte au Maroc, se caractérisant par des relations linguistiques, culturelles et ethniques. On distingue plusieurs formes de langues berbères : chaoui, chleuh, rifain, chenoui, kabyle, mzabi, zenati, tamasheq sont les plus importants composants du tamazight (c'est-à-dire « langues des Imazighen »). À travers l'histoire, les Berbères et leurs langues ont connu des influences romaines, puniques, arabes, turques ou encore françaises, ce qui fait que de nos jours, sont appelés officiellement « berbères », les ethnies du Maghreb parlant, se considérant et se réclamant berbères.
Cependant le terme berbère est un exonyme qui n'est pas forcément reconnu par certains berbèrophones qui lui préfèrent les variantes du terme Amazigh (pl Imazighen).
Selon Charles-Robert Ageron, « dans l'usage courant, qui continue la tradition arabe, on appelle Berbères l'ensemble des populations du MaghrebÀ l'origine, le terme barbare — emprunté en 1308 au latin barbarus, lui-même issu du grec ancien βάρϐαρος bárbaros (« étranger ») — était un mot utilisé par les anciens Grecs pour désigner d'autres peuples n'appartenant pas à leur civilisation, dont ils ne parvenaient pas à comprendre la langue. Bárbaros n'a à l'origine, aucune nuance péjorative, il signifie simplement « non grec » ou plus largement toute personne dont les Grecs ne comprennent pas la langue, quelqu'un qui s'exprime par onomatopées : « bar-bar ».
Le nom de Berbère apparaît pour la première fois explicitement après la fin de l'Empire romain. La pertinence de son usage pour la période précédente n'est pas admise par tous les historiens de l'Antiquité5. L'usage du terme s'est répandu à la période suivant l'arrivée des Vandales lors des grandes invasions. Qualifiés de Barbares par les Romains d'Afrique romaine, les Vandales proviennent de la péninsule Ibérique. Sur les hauteurs à l'est de la Numidie fut assemblée la coalition numido-vandale, qui prit Carthage et supprima l'influence de Rome dans toute l'Afrique. Le récit du consul romain en Afrique de l'époque utilisa pour la première fois le terme « barbare » pour décrire les Numides[réf. nécessaire].
Les historiens arabes adopteront à leur tour plus tard le mot « barbares6 » (en arabe : بَربَر , prononcé [bærbær]). Les Européens nomment Barbarie la côte des Barbaresques.
L'équivalent en berbère est Imazighen (Imaziγen), pluriel de amazigh, dont l'étymologie n'est pas connue avec certitude. Selon une version fréquente, il aurait le sens d'« Homme libre ». Cependant, l'utilisation actuelle du verbe "Zegh" (Se rebeller, Sévir) dans certains dialectes, figuig par exemple, pourrait faire penser plutôt au mot rebelle. Une rébellion néanmoins organisée, vue le rattachement du préfixe /m/ au verbe, ce qui donnerait "mzegh" comme racine. Ce dernier radical est synonyme de se rebeller en compagnie de quelqu'un (en groupe). Il y a encore dans la même ville le verbe m-n-zegh formé du radical (Zegh) et de la combinaison de deux préfixes /m/ et /n/, qui, lui, veut dire rouspéter, être récalcitrant, et/ou ne pas se conformer aux ordres. Cependant, d'après Ibn Hazm et Ibn Khaldoun, le mot Amazigh désignerait le patriarche du peuple berbère, dans la généalogie établie par ces deux historiens..........
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