Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: L’huile de palme, un poison pour la terre !… Jeu 11 Mai 2017 - 23:40
L’huile de palme, un poison pour la terre !…
Encore une alerte de CCFD Terre Solitaire contre la déforestation de l’Indonésie, pour pouvoir planter des palmiers à huile. Au delà de la critique des massacreurs de l’environnement, il y a l’action qui consiste à ne pas acheter les produits contenant de l'huile de palme. La dénomination de cette huile est différente selon les produits. Un petit guide pour aider à s'y retrouver. Selon le principe, on ne fabrique pas ce qui ne se vend pas, les choix que nous faisons, peuvent influencer les ventes, ce qu’ont bien compris certaines grandes surfaces comme système U, qui ont décidé sous la pression, de vendre des produits sans huile de palme. C’est un début prometteur. La souffrance des paysans indonésiens, obligés à l’exode et ruinés, ne doit pas laisser indifférent. L’île de Bornéo, est un des derniers refuges pour l’Orang Outan (homme de la forêt) avec qui nous partageons 98% de notre patrimoine génétique, il est en voie d’extinction à cause de l’huile de palme, Alors on bouge?..
C’est à un combat urgent auquel nous vous demandons de participer en soutenant notre action.
Depuis plus de 10 ans les industriels de l’agroalimentaire ont entrepris de [ravager la forêt /b]de Kalimantan, la partie indonésienne de l’île de Bornéo, pour y faire pousser le palmier à huile. Ils poussent à la ruine et à l’exode des communautés rurales entières. Celles qui restent sont menacées au quotidien. D’abord, ce sont les engins de chantiers qui déferlent. La forêt est découpée, revendue. Puis, de puissants désherbants, interdits en Europe, sont répandus pour finir de défricher. Enfin, des engrais toxiques sont épandus à mains nues par des jeunes femmes pour faire pousser la palme.
Les ravages sont considérables. D’ici à 10 ans, faune et flore auront disparu. Les habitants sont obligés d’acheter de l’eau en bouteille à cause de la pollution des sols. A l’inverse, les rats pullulent en se nourrissant des fruits des palmiers. Les industriels ont fait venir des cobras d’Afrique du sud pour les manger !
« Avant nous vivions de la chasse, de nos cultures et de la pêche. Aujourd’hui, il n’y a plus rien » déplore Suliana qui vit dans un village aux trois quarts abandonné, visité tous les six mois par un médecin et des volontaires de l’institut de Dayakologie, partenaire du CCFD-Terre Solidaire.
Car, pour venir en aide à la population locale, des organisations indonésiennes, soutenues par le CCFD-Terre Solidaire, travaillent sans relâche. Elles soutiennent la population dans son combat contre l’impitoyable machine agroindustrielle qui est la principale responsable des émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole.
En signant notre appel à soutien, en le diffusant autour de vous, vous nous aidez à leur apporter les moyens nécessaires à leur lutte pour la survie !
JE SIGNE
OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: L’huile de palme, un poison pour la terre !… Ven 12 Mai 2017 - 14:28
Ne diabolisez pas l'huile de palme pour sauver les orangs-outans
Par Michael Marshall
L'industrie de l'huile de palme est souvent vilipendée pour le sort des orangs-outans, mais "" mud-slinging "" ne les sauvera pas, affirme la primatologue Isabelle Lackman
Aujourd'hui, les orangs-outans ne se trouvent qu'à Bornéo et à Sumatra, où ils sont menacés par des plantations d'huile de palme. Quel est le conflit?
Il y a un conflit sur la terre. Les orangs-outans aime les plaines, mais c'est la ou l'agriculture la plus productive. Les orangs-outans tirent aussi sur les palmiers à huile et les mangent, car la chair est très douce - ils peuvent être un véritable ravageur pour les plantations.
Est-ce que interdire l'industrie de l'huile de palme une solution, comme certains groupes militants l'ont préconisé?
Non. L'huile de palme est une source énorme de revenus. Vous ne pouvez pas vous attendre à ce que le pays renonce à sa principale source de revenus. Quoi qu'il en soit, la culture n'est pas mauvaise: c'est la façon dont elle est produite. La campagne anti-palmier a sensibilisé, mais il est maintenant temps d'être plus réaliste et d'envisager des solutions pratiques.
Y a-t-il une vérité sur les accusations de brutalité infligées à l'industrie?
Les militants environnementaux sont parfois ridicules dans les revendications qu'ils font. Le lobby anti-palmier-huile fait des réclamations horribles qui ne sont évidemment pas vraies, de sorte que l'industrie de l'huile de palme entière est mauvaise et toutes les plantations abattent des bébés orang-outans . Cela arrive, mais ce n'est pas tout le monde. Mais parce que c'est très émotif, et il y a beaucoup d'images sanglantes, il permet aux activistes d'utiliser des faits qui ne sont pas vérifiés.
Bien sûr, cela va dans les deux sens. Les propriétaires de plantations diront qu'ils n'imputent pas les aires protégées. C'est vrai, mais plus de la moitié de tous les orangs-outans vivent en dehors des aires protégées. Les propriétaires de plantations disent aussi que les orangs-outans peuvent survivre dans les plantations sur le fruit du palmier à huile. Ce n'est pas vrai. Ils peuvent aller et manger, mais aucun animal ne peut vivre que sur le palmier à huile. Ce serait comme si tu ne vivais que des arachides.
Y a-t-il des efforts pour travailler avec l'industrie?
L'industrie a évolué. Certaines entreprises ont maintenant rejoint la Table ronde sur l'huile de palme durable (RSPO) et certaines commencent à être certifiées durables. Mais cela coûte cher, et parce que l'huile de palme a été diabolisée, les gens veulent souvent le boycotter entièrement - ce qui pénalise les entreprises qui tentent de faire du bien.
Que peuvent faire les gens en dehors de Malaisie pour aider les orangs-outans?
Les gens peuvent se renseigner sur l'huile de palme durable et la RSPO, et même devenir membres. À l'heure actuelle, il y a une adhésion écrasante de l'industrie du huile de palme, et très peu d'ONG.
En outre, nous avons lancé un appel de 1 million de livres avec World Land Trust pour financer l'achat d'un couloir de terrain stratégiquement placé reliant deux zones protégées. Les orangs-usans l'utilisent, et à moins d'être protégé, il ira à une compagnie d'huile de palme. C'est ce que nous voulons éviter.
Êtes-vous optimiste quant à la survie des orangs-outans?
Les perspectives sont entièrement dépendantes du site. Certaines zones de Bornéo sont déboisées à très grande échelle; D'autres sont mieux protégés. Dans l'ensemble, je dirais que les choses progressent lentement, principalement en raison d'un soutien gouvernemental relativement bon. Dans certains endroits, le gouvernement a même augmenté la taille des aires protégées. Ce n'est pas suffisant, mais ils se déplacent dans une bonne direction.
Isabelle Lackman est primatologue et cofondatrice de Hutan, une organisation non gouvernementale qui vise à préserver la faune à Sabah au Bornéo malaisien. Aujourd'hui, il ne reste que 60 000 orangs-outans
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akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: L’huile de palme, un poison pour la terre !… Ven 12 Mai 2017 - 23:00
Comment peut-on venir avec des articles de propagandes pro lobby de la sorte ? C'est vraiment cracher à la figure des gens qui se bayent tout les jours pour leur idéaux et préserver la planète, sa faune sa flore. Il est évident que cette femme a été payée pour reprendre pour l'huile de palme, tout comme des études ont été payée pour la revalidé au niveau santé. Et on peut toujours compter sur Osiris pour défendre les intérêts des lobbys agroalimentaires au mépris des peuples, de la nature et la santé.
30 % des forêts primaires de Bornéo ont disparu en près de 40 ans
L’île de Bornéo est un paradis de biodiversité mis en péril par la déforestation à grande échelle. Selon une nouvelle étude, l’île appartenant à trois pays aurait perdu 30 % de ses forêts depuis 1973. Lire la suite de l'article : http://sciencepost.fr/2015/06/30-des-forets-primaires-de-borneo-ont-disparu-en-pres-de-40-ans/
La déforestation dramatique de Bornéo vue par satellite 80% de la surface boisée a disparu du fait de l'exploitation forestière et des plantation de palmiers à huile.
lire la suite de l'article :https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/la-deforestation-dramatique-de-borneo-vue-par-satellite_10811
L'orang-outang de Bornéo est au bord de l'extinction Les orangs-outangs de Bornéo sont proches de l'extinction, s'alarme l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui déclare aussi deux espèces de requins "en danger d'extinction".
Lire la suite de l'article : https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/biodiversite/l-orang-outang-de-borneo-est-au-bord-de-l-extinction_103603
L’orang-outang ne vit qu’à Bornéo et Sumatra : au cours des cent dernières années, près de 90% de la population de ce grand primate ont disparu! Si ce déclin effrayant devait se poursuivre, il y a fort à craindre que l’espèce aura disparu de la nature d’ici une vingtaine d’années... Les effectifs totaux de l’orang-outang sont estimés à environ 30.000 individus à l’heure actuelle.
Le Dr Marc Ancrenaz est directeur du Projet de conservation de l’orang-outang dans la région du fleuve Kinabatangan (Kinabatangan Orang-utan Conservation Project), un projet qui bénéficie du soutien du WWF. Expert en primates dans l’Etat de Sabah (Bornéo), il craint que "l’orang-outang – le seul primate anthropomorphe vivant en Asie – soit condamné à disparaître si des mesures efficaces ne sont pas prises rapidement". Quelque 13.000 individus survivent dans l’Etat de Sabah, ce qui en fait la dernière population viable de Malaisie.
L’orang-outang est menacé suite à la fragmentation et à la destruction de son habitat naturel par les exploitants forestiers ou pour les plantations de palmiers à huile et d’autres cultures. Près de 80 % de toutes les forêts de Malaisie et d’Indonésie ont déjà été exploitées. L’espèce est également menacée par la chasse illégale (qui alimente le marché de la viande sauvage et des animaux de compagnie) et les incendies de forêts.
Lire la suite de l'article : http://www.ac-nice.fr/ienvalsiagne/admin/projetsclasse/cabrieres_animaux%20en%20peril/03-orangoutan/orang_disparition.htm
Sauver les orangs-outans de Bornéo, le combat quotidien de la BOSF Les orangs-outans de Bornéo sont une espèce en danger critique d’extinction. Pourtant, la dégradation de leur habitat naturel et le braconnage ne semble pas faiblir… Mais sur place, beaucoup se battent pour leur survie, et parmi eux BOSF, la plus grande ONG de conservation des primates du monde.
Lire la suite de l'article : https://www.consoglobe.com/bosf-sauver-les-orangs-outans-de-borneo-cg
Les scandales de la production d’huile de palme Elle est responsable de la déforestation de certaines régions du monde, mais pas uniquement. L’exploitation d’huile de palme fait travailler les enfants.
Lire la suite de l'article : https://www.consoglobe.com/les-scandales-de-la-production-dhuile-de-palme-cg
...Donc voilà, il faut vraiment arrêter de venir poster n'importe quoi et faire un peu preuve de discernement et surtout d'étique morale.
OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: L’huile de palme, un poison pour la terre !… Sam 13 Mai 2017 - 0:50
Isabelle Lackman est primatologue et cofondatrice de Hutan, une organisation non gouvernementale qui vise à préserver la faune à Sabah au Bornéo malaisien.
Il est évident que cette femme a été payée pour reprendre pour l'huile de palme,,,,,
comme d'habitude, vous accuse sans fondement des gens d’être "payée" basée uniquement sur ton position contraire a ce qu'ils dise.... ou peut être que vous avez une source qui soutiens ton accusation ?
akasha a écrit:
,,, tout comme des études ont été payée pour la revalidé au niveau santé.
l'huile de palme est ""potentiellement"" cancérogène UNIQUEMENT si chauffé a plus de 200°c , ce qui n'est PAS le cas pour le produit NUTELLA, l'emballage de NUTELLA ne contiens pas des PHTALATES. __________________________
L'industrie de l'huile de palme adopte et met en œuvre des pratiques agricoles durables et bonnes, mais elle a été accusée de pratiques non durables, y compris la destruction des forêts tropicales et de l'habitat faunique, en particulier l'orang-outan. Ces accusations menées par des campagnes, principalement dirigées par les ONG européennes, ont entraîné des malentendus chez certains utilisateurs finaux traditionnels de l'huile de palme qui, à leur tour, ont pris des mesures radicales pour réduire leur consommation d'huile de palme dans les produits de consommation. La publicité négative perpétrée par les ONG a parfois conduit à des appels à boycotter les produits à base de palmiste dans plusieurs pays européens. Ces campagnes négatives ont également modifié l'utilisation de l'huile de palme comme combustible renouvelable, ce qui nécessite de prouver qu'elle est produite durablement.
L'industrie Malaisienne de l'huile de palme, soutenue par plus de 90 ans de pratiques de plantation responsables sur les terres agricoles approuvées par la loi en accord avec les législations dans le pays, n'a pas été épargnée par ces accusations malgré de nombreux efforts pour dépeindre les efforts et les informations nécessaires. L'idée de la mise en place du Fonds de conservation de la faune de l'huile de palme de Malaisie (MPOWCF) a donc été proposée par le Conseil Malaisie de l'huile de palme (MPOC) en 2006, coïncidant avec la période où l'industrie malienne du palme de palme était confrontée à l'un des plus grands défis de la Forme de ces campagnes négatives.
Préservation
La Malaisie a toujours bénéficié d'une richesse naturelle et environnementale sans précédent. L'équipe des forêts tropicales avec une vie qui ne peut être trouvée nulle part ailleurs dans le monde, tandis que des millions de touristes au fil de l'année viennent en Malaisie pour connaître notre générosité naturelle de la faune et de la beauté tropicale. En reconnaissance de ces atouts, la Malaisie a soutenu la conservation et la protection de la faune depuis son indépendance, établissant un réseau de règlements et de lois pour assurer la préservation de notre dotation naturelle.
Et avec l'industrie de l'huile de palme, ces efforts de conservation sont possibles parallèlement à une forte croissance économique et à une prospérité mutuelle. L'efficacité supérieure du palmier à huile permet une production importante sur des terres minimales, ce qui contribue à l'engagement de conservation de la forêt en Malaisie de 50 pour cent. Mais tandis que la Malaisie continue de préserver près de 56% de la couverture forestière de la nation, les fonctionnaires veillent à ce que le développement ne se fasse pas au détriment de l'environnement malaisien. En conséquence, grâce à la collaboration avec le secteur privé, les organisations non gouvernementales, les communautés locales et le gouvernement, la conservation de l'environnement demeure une priorité pour tous et un élément clé de la recherche de la Malaisie en matière de revenu élevé
Objectifs
Le MPOWCF a donc été lancé avec un financement initial de RM20 millions, dont 10 millions de dollars en subventions du gouvernement malaisien et le solde de RM10 millions est fourni par l'industrie du pétrole de palme. Le fonds est administré par le Conseil de l'huile de palme de Malaisie (MPOC), qui a également la responsabilité générale de gérer les différents projets de conservation financés par MPOWCF.
Le MPOWCF répond aux objectifs suivants:
Aide à décrire la bonne image de l'huile de palme de Malaisie en fournissant des garanties concrètes que sa culture ne cause pas de déforestation ou de perte de la faune et de son habitat grâce à un programme ciblé de recherche sur la conservation à entreprendre par des experts du milieu universitaire, des organismes gouvernementaux et des ONG.
Fournit des fonds pour des études sur la faune, la biodiversité et la conservation de l'environnement tout en tenant compte de l'impact global de l'industrie de l'huile de palme sur ces paramètres.
Politiques de la faune
Le gouvernement de la Malaisie a également été un défenseur de longue date de la conservation de la faune, adoptant systématiquement une loi qui garantit la protection de la faune critique. Dès 1976, le troisième plan de la Malaisie établit 15 zones de conservation couvrant plus de 5 600 km². Les efforts de conservation ont constamment augmenté depuis, avec une réglementation plus forte régissant les industries et une focalisation constante sur le développement durable.
Le gouvernement, en particulier le ministère de la Faune et des parcs nationaux, appuie un certain nombre de programmes pour maintenir et améliorer les zones de conservation et la protection des espèces critiques, telles que la réhabilitation des conserves et l'application des lois de conservation. Ces efforts sont financés, en partie, par l'industrie de l'huile de palme.
La Wildlife Conservation Act de 2010 a augmenté les sanctions contre le braconnage et les meurtres illégaux et a établi un cadre juridique solide dans lequel la Malaisie peut protéger la biodiversité et soutenir les efforts de conservation individuels.
La Malaisie participe également activement aux organisations et forums internationaux de conservation, y compris la Convention sur la diversité biologique, où elle favorise le développement durable et la conservation biologique.
L'Orang-outan
Les gouvernements de l'État de Sabah et de Sarawak ont identifié un certain nombre de zones forestières connues pour contenir des populations plus élevées d'orangs-outans en tant que sanctuaires de la faune, des parcs nationaux ou des conserves forestières. Ulu Segama - Réserve forestière de Malua à Sabah, couvrant plus de 0,236 million d'hectare, a été habitée par environ 6 000 à 7 000 orangs-outans, la région orang-outan la plus peuplée de Sabah. Le Sanctuaire de la faune de Lanjak-Entimau à Sarawak a été habité par environ 1 400 orangs-outans. Tous ces domaines sont protégés en permanence contre le développement.
Principaux sites d'orang-outan à Sarawak
http://theoilpalm.org/about/#The_Orang_utan
Principaux emplacements de l'orang-outan à Sabah
http://theoilpalm.org/about/#The_Orang_utan
Une conférence a eu lieu en 2009 sur l'île de Bornéo pour relever les risques et les défis auxquels sont confrontés les orangs-outans. Lors de la conférence, les experts ont noté que la principale menace pour les orangs-outans n'était pas l'expansion légitime de l'agriculture illustrée par l'industrie de l'huile de palme, mais les braconniers, la chasse aux populations locales, la mauvaise application des lois existantes et des mines.
En fait, loin d'être la principale menace pour l'avenir des orangs-outans, l'industrie est l'un des principaux partisans de leur préservation. Un certain nombre d'initiatives ont été annoncées entre l'industrie, le gouvernement et les ONG pour soutenir l'établissement de grandes réserves de faune et de zones de conservation. Cela démontre une de ces initiatives parmi celles qui sont soutenues par l'industrie, grâce à des efforts tels que le Fonds de la faune du Conseil de l'huile de palme de Malaisie, qui finance des projets de conservation et des centres de réadaptation.
Oil palm is cultivated in 43 countries throughout the World
http://ireport.cnn.com/docs/DOC-990079
Seulement 15% des terres en Malaisie sont utilisées pour l'agriculture de palmier à huile.
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orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: L’huile de palme, un poison pour la terre !… Sam 13 Mai 2017 - 16:58
Avec l’huile de palme, l’Afrique est rattrapée par la déforestation
LE MONDE | 24.02.2016 à 09h01 • Mis à jour le 24.02.2016 à 23h39 | Par Simon Roger
Nouveau terrain de jeu des industriels du palmier à huile et de l’hévéa, l’Afrique devient aussi la nouvelle frontière de la déforestation, alerte Greenpeace dans un rapport rendu public mardi 23 février. « On assiste actuellement à une véritable ruée sur les forêts africaines, explique l’organisation non gouvernementale (ONG) dans un document de 28 pages. Les investissements s’y multiplient, attirés par des conditions climatiques idéales et surtout par des réglementations peu contraignantes, non appliquées ou particulièrement favorables aux investissements étrangers. »
En transformant des dizaines de milliers d’hectares de forêts en plantations, ces investisseurs mettent à mal des massifs forestiers qui constituent d’immenses puits de carbone et des réserves de biodiversité uniques au monde, à commencer par les forêts tropicales du bassin du Congo, insistent les auteurs du rapport. Pour les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), 12 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, cause principale du réchauffement climatique, proviennent de la déforestation.
Groupe Bolloré
Mais Greenpeace ne s’en tient pas à un état des lieux inquiétant des ressources forestières africaines. L’ONG pointe du doigt l’un des « plus importants planteurs sur le continent », la Société financière des caoutchoucs (Socfin), présente au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Liberia, au Nigeria en République démocratique du Congo (RDC), à Sao Tomé-et-Principe et en Sierra Leone. Si ce groupe luxembourgeoix, qui exploite plus de 185 000 hectares de plantations de palmiers à huile et d’hévéas, est peu connue du grand public, il n’en va pas de même pour ses principaux actionnaires, figures incontournables du monde du business en Afrique, le Belge Hubert Fabri et le Français Vincent Bolloré.
Mardi matin, quelque 300 véhicules d’Autolib, le service de location de voitures développé par le groupe Bolloré à Paris, ont été recouverts d’autocollants apposés par des militants de Greenpeace, avec ce slogan : « Bolloré dur en affaires, pas tendre avec les forêts ». L’ONG demande à l’homme d’affaires breton d’user de son influence pour convaincre la Socfin d’adopter sans délai une politique zéro déforestation, et au groupe Bolloré – détenteur de 38,75 % du capital de la Socfin – d’adopter la même démarche d’arrêt de la déforestation.
Le groupe Bolloré « n’est qu’un actionnaire du groupe Socfin, contrôlé majoritairement et dirigé par la famille belge Fabri, propriétaire de plantations d’hévéas et de palmiers à huile en Afrique et en Asie. Il ne peut donc pas être directement tenu pour responsable des actions ou des décisions prises par Socfin, plaide l’entreprise française. Cependant, il joue un rôle de facilitateur et d’intermédiaire dans cette affaire, en étant en relation régulière et directe avec Greenpeace depuis quelques mois ». Ces discussions, confirmées par Greenpeace, n’ont pas suffi jusqu’à présent à infléchir les pratiques de la Socfin ni celles de son partenaire Bolloré. « Le groupe Socfin est spécialisé dans la gestion et le développement de plantations de palmiers à huile et d’hévéas dans de nombreux pays d’Afrique sub-saharienne ainsi que dans le Sud-Est asiatique, réagit la compagnie luxembourgeoise contactée par Le Monde. L’implantation du groupe fait généralement suite aux sollicitations des gouvernements locaux dans le cadre de leur politique de développement agricole local . »
« Le groupe Socfin est engagé dans une politique « zéro déforestation » », soutient par aillleurs la société. Cette dernière a certes défini en 2015 une « politique de développement durable » (« sustainability policy »), mais cette charte est jugée insuffisante par Cécile Leuba, chargée de campagne forêts auprès de Greenpeace France : « La politique de la Socfin ne fait pas référence à la méthodologie HCS [pour High Carbon Stock] mise en œuvre depuis 2011 pour identifier les zones forestières qui doivent absolument être protégées, car elles stockent une quantité importante de carbone ou parce qu’elles abritent une biodiversité animale et végétale importante. »
Lire aussi : Les grandes questions oubliées de la COP21 Politiques zéro déforestation
L’enjeu des politiques zéro déforestation n’est pas de toucher à aucun arbre, mais bien de regarder avec précision les forêts et d’en apprécier la valeur écologique, biologique et sociale. « La première étape est donc d’obtenir les images satellites des zones concernées et de faire un premier repérage cartographique, complété ensuite par des enquêtes de terrain », détaille Cécile Leuba. Pour étayer son rapport, Greenpeace s’appuie donc sur deux études de cas relatives aux activités de la Socfin en République démocratique du Congo (RDC) et à Sao Tomé-et-Principe.
La RDC abrite près des deux tiers des forêts du bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical de la planète. La plantation Brabanta, filiale de la Socfin, couvre 29 000 hectares dans la province du Kasaï. « Environ 20 000 hectares de forêts denses, y compris des zones de forêts intactes, sont potentiellement menacés » évaluent les auteurs du rapport.
La problématique est différente dans l’archipel du golfe de Guinée. Le Parc national d’Obo, sur l’île de Sao Tomé, présente une faune et une flore au taux d’endémisme élevé… désormais menacées par Agripalma, la filiale de la Socfin dans le petit pays. Greenpeace s’inquiète notamment des coupes forestières opérées à l’extérieur des limites de la concession et pose la question plus générale des conditions de travail au sein des plantations africaines et des modalités de signature des « conventions coutumières d’acquisition foncière » entre les communautés villageoises et les industriels planteurs.
Flou juridique
Le flou juridique entourant le statut des forêts africaines fait souvent le lit de la déforestation. « Dans les années 1990, l’Afrique centrale avait été le théâtre de différentes réformes, destinées notamment à constituer des domaines forestiers permanents, explique Alain Karsenty, économiste au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Or aujourd’hui, beaucoup de plantations se font sur des terres qui devraient être dévolues à ces domaines forestiers permanents. » « En 2014, la RDC a perdu 1,1 million d’hectares de forêt, c’est deux fois plus que la déforestation pour l’Amazonie brésilienne », poursuit Alain Karsenty, précisant que d’autres pays africains ont une situation plus enviable, comme le Gabon, en phase de régénération forestière.
Lire aussi : Le Gabon, partagé entre protéger et exploiter sa forêt
En Asie du Sud-Est, tous les grands négociants et la plupart des entreprises consommatrices d’huile de palme s’orientent vers une politique zéro déforestation, sous la pression des ONG. « De grandes multinationales comme L’Oréal, Unilever… se sont engagées sur cette voie, il serait légitime que le groupe Bolloré fasse de même. Le coup de semonce de Greenpeace va sans doute accélérer les choses », présume le chercheur du Cirad.
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: L’huile de palme, un poison pour la terre !… Sam 13 Mai 2017 - 21:51
La déforestation dans la forêt tropicale du bassin du Congo en Afrique ralentit
La perte d'arbres dans l'une des plus grandes forêts tropicales du monde a ralenti, suggère une étude.
Les images satellites du bassin du Congo en Afrique révèlent que la déforestation a diminué d'environ un tiers depuis 2000.
Les chercheurs croient que cela s'explique en partie par l'accent mis sur l'exploitation minière et le pétrole plutôt que sur l'agriculture commerciale, où les étendues de forêt sont dégagées.
Le travail est publié dans les Transactions Philosophiques de la Société Royale B. http://rstb.royalsocietypublishing.org/content/368/1625/20120300
Cela fait partie d'une série qui examine l'état des forêts d'Afrique. http://rstb.royalsocietypublishing.org/content/368/1625/20120293
Le Dr Simon Lewis, de l'Université de Leeds et du University College de Londres, a déclaré: «La majeure partie de l'accent a été mis sur l'Amazonie et sur les forêts tropicales tropicales de l'Asie du Sud-Est, et une grande partie de l'image manquante est ce qui se passe dans le bassin du Congo En Afrique centrale.
"Nous voulions vraiment rassembler des informations sur cette région étonnante dont nous connaissons très peu".
Arbres plus gros
S'élevant dans le coeur de l'Afrique, la forêt tropicale du bassin du Congo se situe à la limite de l'Amazonie. Il couvre près de 2 millions de kilomètres carrés (800 000 pieds carrés).
Cette dernière étude, menée par le Centre commun de recherche de la Commission européenne https://ec.europa.eu/jrc/en , révèle que sa santé est bien meilleure que prévu.
Les images tirées de l'espace ont permis aux chercheurs de suivre comment le feuillage dense changeait au fil du temps.
Ils ont constaté qu'au cours des années 1990, près de 3 000 km2 (1 000 milles carrés) de forêt étaient abattu chaque année.
Mais de 2000 à 2010, le taux de déforestation a ralenti. Moins de 2 000 km2 (700 milles carrés) de forêt tropicale ont été perdus chaque année.
"Les résultats ont été surprenants", a déclaré le Dr Lewis à la BBC News.
"Cela s'explique en partie par le fait qu'il existe un réseau d'aires protégées, mais aussi par le manque d'expansion de l'agriculture et la façon dont ces pays [centrafricains] ont organisé leur économie.
«Ils sont très dépendants des ventes de pétrole et des minéraux extra-miniers, et ils investissent dans ce domaine et ne investissent pas tant dans l'expansion agricole.
Une autre étude publiée dans le même journal http://rstb.royalsocietypublishing.org/content/368/1625/20120295 a souligné les différences entre les arbres dans le bassin du Congo et ceux trouvés ailleurs dans le monde.
Des mesures de 130 000 arbres montrent que les espèces africaines étaient en moyenne beaucoup plus grandes que celles de l'Amazonie. En conséquence, les scientifiques croient que le bassin du Congo stocke plus de carbone, agissant comme un puits de carbone.
Perdre des parties de la forêt tropicale aurait un impact sur le changement climatique, la biodiversité et les communautés qui dépendent de l'environnement, a déclaré le Dr Lewis.
Il a déclaré que la forêt tropicale d'Afrique était à un point central.
L' exploitation forestière pourrait continuer à baisser en raison de programmes tels que la réduction des émissions des Nations Unies contre la déforestation et la dégradation des forêts dans les pays en développement (REDD) http://www.un-redd.org/ qui offrent des incitations financières pour maintenir les forêts intactes.
"Mais de l'autre côté, la grande augmentation de la population humaine et l'augmentation des niveaux de vie à l'échelle mondiale signifient que nous aurons peut-être besoin de plus de produits agricoles ... Cela pourrait aller dans l'autre sens et aller beaucoup plus comme l'Asie du Sud-Est ou l'Amazonie et voir le Expansion de l'agriculture commerciale ", a expliqué le Dr Lewis.
Cependant, le groupe environnemental Global Witness a déclaré que la perte actuelle de forêt était inacceptable.
Alexandra Pardal a déclaré: "La deuxième plus grande forêt du monde perd 2 000 km carrés - une superficie de 34 fois la taille de Manhattan - chaque année. Cela est totalement insoutenable, et cela devrait empirer.
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OSIRIS
Messages : 4965 Date d'inscription : 12/10/2012 Age : 53
Sujet: Re: L’huile de palme, un poison pour la terre !… Sam 13 Mai 2017 - 22:07
Avis sur le rapport « Oil & Deforestation»
Le 4 avril , le Parlement européen votera un rapport de la commission de l'environnement intitulé «Huile de palme et déforestation», rédigé par l'eurodéputée Katerina Konecna en République tchèque. En tant que personne ayant une expérience de 30 ans dans le développement agricole, spécialisée dans la durabilité dans le secteur de l'huile de palme, ce rapport est l'un des documents les plus erronée que j'ai jamais lus. Je trouve difficile de comprendre pourquoi les députés du Parlement européen voteraient dans le cadre d'un tel rapport.
L'objectif déclaré du rapport est de promouvoir la gestion durable des forêts et une production agricole durable. Cependant, les recommandations proposées ne font pas progressivement prévoir ces objectifs - en fait, les propositions seraient activement nocives pour l'environnement, nuisibles à la réduction de la pauvreté en Afrique et en Asie, et offriraient à nos partenaires commerciaux sur ces continents.
Tout d'abord, l'environnement. Le rapport prétend que le palmier à huile a causé 40 pour cent de la déforestation. C'est franchement ridicule. La référence citée par le rapport du Parlement ne contient même pas cette statistique. La recherche officielle de l'UE sur le déboisement estime que seulement 2,5 pour cent pourrait être attribuée au palmier à huile - beaucoup moins que les autres produits, y compris le bétail, le soja et le maïs. Et même pas près des 40% mentionnés dans le rapport du PE.
Pourquoi cela importe-t-il? Eh bien, la vérité importe, pour commencer. À l'ère de «faits alternatif» et de «fausses nouvelles», le Parlement européen devrait être minutieux en soutenant uniquement un travail crédible et fondé sur des preuves. Le rapport sur l'huile de palme est bien inférieur à ces deux points. Deuxièmement, sur la réduction de la pauvreté. À divers points du texte, les députés demandent à la Commission de prendre des mesures pour assurer le «développement durable». La bonne nouvelle est que le développement durable se déroule déjà. Je l'ai vu de mes propres yeux sur les plantations de palmier à huile de petite ferme en Afrique et en Asie du Sud-Est. Dans certains pays africains, comme le Nigéria, les petits agriculteurs produisent jusqu'à 90 pour cent de l'huile de palme. Le palmier à huile est idéal pour le climat tropical, facile à cultiver et fournit un revenu prévisible et régulier. Pour des millions de pauvres, les agriculteurs ruraux d'Afrique ont été une bouée de sauvetage. Ce sont les bonnes nouvelles.
La mauvaise nouvelle est que les députés veulent miner ce développement durable. Les propositions dans le rapport du Parlement européen - sur la certification, l'étiquetage, les tarifs douaniers et autres - nuiraient à ces petits agriculteurs. Les modifications apportées au texte ont permis de reconnaître les bénéfices du palmier à huile pour les petits agriculteurs. Cependant, il est inutile pour les députés d'énoncer à l'encre «nous soutenons les petits agriculteurs de l'huile de palme», tout en poursuivant des actions qui sapent activement ces mêmes agriculteurs.
Outre ces erreurs spécifiques, il existe un problème plus large avec la représentation négative du rapport de l'huile de palme du rapport. C'est un fait agricole établi que le palmier à huile est l'une des cultures les plus efficaces au monde. Cela signifie qu'il utilise moins de terres, moins de pesticides et moins d'engrais que toute autre culture d'oléagineux. Plus de pétrole est produit sur moins de terres: ce qui signifie plus de terres est libre d'être préservé en tant que forêt. En d'autres termes, l'efficacité du palmier à huile entraîne moins de déforestation, pas plus. En outre, le point sur l'huile de palme étant peu coûteux est complètement faux, le faible coût n'est pas dû à l'augmentation des plantations de palmier à huile dans les zones déboisées, c'est seulement en raison de l'efficacité élevée de la culture.
Ce n'est pas seulement théorique. L'examen de la superficie forestière des pays producteurs de palmier fournit des preuves sur le terrain. La Malaisie, l'un des plus grands exportateurs de pétrole de palme au monde, maintient plus de 50% des terres en tant que zone forestière - et les forêts de la Malaisie augmentent dans la région et ne diminuent pas. Les chiffres officiels des Nations Unies et de la Banque mondiale confirment cette tendance. D'autres pays producteurs d'huile de palme en Asie du Sud-Est et en Afrique ont également une superficie forestière largement supérieure à la plupart des pays de l'UE. Au lieu de donner la parole à ces pays sur les problèmes de déforestation imaginés, nous devrions, en Europe, leur demander des conseils.
Enfin, ces débats ne se déroulent pas dans le vide. D'autres liront ce rapport du Parlement européen - et ceux en Asie et en Afrique seront probablement offensés à la représentation de leurs petits agriculteurs en tant que destroyers de la forêt enragés. En effet, certains pays ont déjà exprimé leur déplaisir. L'agenda élargi de l'UE dans le monde en développement - y compris l'établissement de liens commerciaux, la coopération en matière de sécurité et les relations diplomatiques - ne prospérera pas si nous insultons continuellement le travail de millions d'agriculteurs et de travailleurs dans ces pays.
Alors, qu'est-ce qui se passe maintenant? La Commission européenne devrait préparer une étude sur les systèmes de certification, qui couvrirait l'huile de palme. J'ai travaillé dans le domaine de la certification de la durabilité pendant 10 ans et les meilleurs conseils que je peux donner à la Commission sont de mener leurs recherches indépendamment et d'ignorer complètement ce rapport du député Konecna. Si l'Union européenne est vraiment sérieuse à propos de l'avancement des objectifs du développement durable, il serait préférable d'écouter les gens et les gouvernements d'Afrique et d'Asie, au lieu de les faire le morale .
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akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: L’huile de palme, un poison pour la terre !… Dim 14 Mai 2017 - 0:01
Osiris tu dis :
Citation :
comme d'habitude, vous accuse sans fondement des gens d’être "payée" basée uniquement sur ton position contraire a ce qu'ils dise.... ou peut être que vous avez une source qui soutiens ton accusation ?
Des preuves tu me demandes ? Je te les ais fournies avec les articles que j'ai posté qui démontre qu'elle raconte n'importe quoi. Et lorsqu'on ment de la sorte, c'est pour quelles raisons d'après toi, l'argent bien sûr ! Et pourquoi tu dis "comme d'habitude ?" Il faudrait faire attention à ne pas faire d'amalgame.... Je ne suis pas les autres moi, je sais quand je peux le dire ou non.
Citation :
akasha a écrit: ,,, tout comme des études ont été payée pour la revalidé au niveau santé. L'huile de palme est ""potentiellement"" cancérogène UNIQUEMENT si chauffé a plus de 200°c , ce qui n'est PAS le cas pour le produit NUTELLA, l'emballage de NUTELLA ne contiens pas des PHTALATES
Mais on le sais bien, que tu adores protéger les lobbys agroalimentaire au pétrochimique des pesticides ou pharmacopée etc... Tu n'en sais rien de ce que Nutella fait de son huile de palme de qualité médiocre. Or ont sais très bien quelle qualité ils utilisent dans l’agroalimentaire... on sais très bien ce que cela vaut au niveau santé, inutile de reprendre pour eux c'est vraiment indécent, vulgaire et stupide au possible.
Ensuite tu t'es bien gardé de répondre aux articles que j'ai posté qui démontre les mensonges de ta petite championne de la mauvaise foi et d'un grand sens morale et étique envers son travail, une honte. Tout comme toi d'ailleurs, une vraie honte et une mauvaise foi totale. Il n'y a même pas de débat à avoir à se niveau. Il y a bien déforestation, le Orang-outan est bel et bien en voie de disparition due à l'industrie de l'huile de palme et de la chasse illégale qui lui est lié et ce, EN ZONE SAUVAGE !!! JE te le met en grand car avec une mauvaise foi qui dégoute toi et ta championne ne parlez que des Orangs-outans en zone protégées !! Tes articles sont bidons car ils viennent directement des lobbys de l'huile de palme, il y a donc CONFLIT D’INTÉRÊT ! Lorsqu"on débat il est stupide d'utilisé des arguments de défense qui vient directement du lobbys pointé du doigt. Il est normal qu'ils vont défendre leur intérêts d'ordre financier, ils s'en fichent des orangs-outans ou de la forêt et des hommes qu'ils emploient seul compte le profit et les bénéfices engrangés ! Et toi tu les défends aveuglément et sans la moindre once de discernement et de morale.
Voici d'autres articles pour étayer mes arguments. Des articles qui eux montre la vérité sans aucun conflit d'intérêt ou parti pris :
L'"homme de la forêt" victime de l'huile de palme Une campagne est lancée pour la survie de l'orang-outan, décimé par la déforestation et la chasse en Indonésie.
Le point commun entre les orangs-outans d'Indonésie et le FC Barcelone ? Carles Puyol. Le capitaine du club de football espagnol, victorieux de la Coupe du monde 2010, a accepté d'être le porte-parole de ces paisibles primates, dont la population diminue chaque année du fait de la déforestation et du braconnage. Editées par le Partenariat pour la survie des grands singes (Grasp, Nations unies) et l'association International Animal Rescue, les affiches de cette campagne de sensibilisation montrent le sportif vedette debout devant des photos d'orangs-outans emprisonnés ou maltraités, avec cette interpellation : "I Care. Do you ?" ("Je m'en préoccupe ? Et vous ?")
Il y a urgence. Le grand singe roux, avec lequel nous partageons environ 98 % de notre patrimoine génétique, ne vit que dans les îles indonésiennes de Bornéo et Sumatra. Sa population y était estimée à plusieurs centaines de milliers d'individus il y a cent vingt ans ; ils ne seraient plus que 65 000 environ et ces effectifs se réduisent un peu plus chaque année. D'ici à vingt ans, l'unique singe anthropoïde d'Asie pourrait avoir disparu de son habitat naturel si la déforestation, menée pour l'essentiel au profit de la production d'huile de palme, continue au rythme actuel. Pour l'orang-outan ("homme de la forêt" en malais), qui se nourrit, s'accouple, se repose et se déplace dans les arbres, le maintien de ce biotope est en effet vital.
A cette menace s'ajoute celle de la chasse, devenue d'autant plus active que les conflits entre l'homme et le grand singe se multiplient. Pour la première fois, une enquête de terrain, menée par l'ONG People and Nature Consulting International auprès des villageois du Kalimatan (la partie indonésienne de Bornéo), a livré sur ce point des informations précises. Publiées dans la revue scientifique PLoS ONE, elles décrivent une situation désolante.
Dirigée par le biologiste Erik Meijaard, de l'Université du Queensland (Brisbane, Australie), cette étude a consisté à interroger, entre avril 2008 et septembre 2009, près de 7 000 personnes vivant dans 687 villages. Les questions portaient sur leur situation socio-économique, leur connaissance de la faune locale et leurs rapports avec les grands singes. Il ressort de cette enquête que, malgré leur statut d'animaux protégés, de 750 à 1 800 orangs-outans ont été tués entre avril 2007 et avril 2008. Ce qui témoigne d'une évolution "positive" par rapport aux années précédentes (meilleure connaissance de la loi ou moindre présence de l'animal ?), puisque les villageois, interrogés sur des périodes plus anciennes, évoquent un tableau de chasse annuel supérieur à 2 000 singes.
Les motifs de ces abattages ? 54 % des réponses évoquent la recherche de viande de brousse, 10 % la protection des cultures, 15 % des conflits survenus dans les villages. L'enquête souligne également le laxisme des autorités indonésiennes, qui ne poursuivent qu'exceptionnellement les contrevenants : 63 % des personnes interrogées reconnaissant avoir tué un de ces primates admettent savoir qu'ils sont protégés par la loi.
Il est malheureusement probable que les tensions entre les Indonésiens et les grands singes arboricoles ne s'apaiseront pas de sitôt. "L'orang-outan a de grandes capa cités d'adaptation. Lorsque la forêt tropicale, qui constitue son habitat naturel, se transforme en plantations de palmiers à huile, il apprend à se nourrir des fruits de pal mier", constate Yaya Rayadin, chercheur à l'université de Mulawarman (Samarinda, Bornéo). Fruits dont est précisément extraite la précieuse huile... D'où d'inévitables conflits.
DEUX ESPÈCES
Le 21 novembre, le Jakarta Globe rapportait ainsi l'arrestation, dans le Kalimantan oriental, de deux hommes qui ont reconnu avoir tué plus d'une vingtaine d'orangs-outans en échange de récompenses offertes par des propriétaires de plantations de palmiers à huile.
Motif d'inquiétude supplémentaire pour les défenseurs des grands singes : une étude, publiée début 2011 dans la revue Nature, sous l'égide du Centre génomique de l'université Washington (Saint Louis, Etats-Unis), a permis de comparer la diversité génétique des deux espèces d'orangs-outans, celle de Bornéo (Pongo pygmaeus) et celle de Sumatra (Pongo abelii). Cette dernière, dont les effectifs se réduisent désormais à quelque 7 000 individus, n'en a pas moins conservé une assez grande diversité génétique. La première, en revanche, présente un génome relativement semblable d'un individu à un autre, ce qui la rend plus vulnérable aux changements de milieu et aux maladies. Pour ses 50 000 à 60 000 représentants, il s'agit d'une mauvaise nouvelle de plus.
Catherine Vincent
La culture de l'huile de palme : cause majeure de déforestation dans le monde
L'industrie de la palme dévaste la forêt primaire à Bornéo Vous avez certainement eu vent des problèmes concernant la santé qu'apporte la surconsommation de produits palmés mais le principal problème qu'engendre la culture du palmier à huile est une déforestation massive.
Par an, ce sont plus de 500 000 nouveaux hectares de palmiers qui voient le jour sur le seul territoire indonésien.
Selon le WWF, plus de la moitié des nouvelles palmeraies plantées chaque année en Indonésie succéderaient à de la déforestation fraîche.
Depuis plusieurs dizaines d'années l'Indonésie et la Malaisie sont les premiers producteurs mondiaux (84% de parts de marchés cumulées en 2009) ce qui concentre la grande majorité des cultures de palme sur l'île de Bornéo. S'il subsiste encore 40% de la superficie des palmeraies indonésiennes appartenant à de petits planteurs, la majorité de la surface productive appartient à des compagnies privées créant de grands champs de palmiers, bien souvent en empiétant sur la forêt primaire.
Bornéo, une île dévastée
L'île de Bornéo, un peu plus grande que la France, a vu la forêt primaire de son territoire fondre de moitié en 60 ans, sous l'effet des buldozers et des tronçonneuses. La vente de bois tropicaux est effectivement une ressource très lucrative. Et que voit-on bien souvent apparaître juste après une coupe à blanc : une palmeraie.
On passe d'une forêt riche en biodiversité (Bornéo, comme toutes les forêts équatoriales, possède une biodiversité d'une richesse inouïe) à une monoculture où rien ne vit, si ce n'est les palmiers. Les animaux de la jungle n'y trouve rien à manger, et si par malheur ils mettent les pieds dans les champs de palmiers, ils sont parfois tués, comme ces douze éléphants, à cause des dégâts commis.
La perte d'habitats que subissent les animaux de la forêt poussent certaines espèces à l'extinction, la culture massive des palmiers à huile en est clairement responsable. L'écosystème terrestre local en est bouleversé mais pas seulement : la déforestation a aussi une grande influence à l'échelle globale en terme de réchaufement climatique.
Une faune sauvage à l'agonie
Pour lire et découvrir la suite de cet article "passionnant", cliquez sur le titre.
Ce qu'il faut savoir sur l'huile de palme
Présente dans de très nombreux produits alimentaires et cosmétiques, elle contribue à la déforestation des régions tropicales, surtout en Asie du Sud-Est. Peut-on se passer d’huile de palme ? Une production durable est-elle possible ? Le point sur cette huile végétale qui alimente la polémique.
Note Akasha :C'est en réponse à l'argument qui voudrait que les lobbys de l'huile de palme financeraient la reforestation et la préservation de la faune dont les pauvres Orangs-outans maltraité et massacré au nom de l'argent ! Ce qu'ils finance est une goûte d'eau dans un océan et surtout une simple vitrine pour noyer le poisson et "faire genre" ça n'a aucune impacte objective, car de l'autre côté, ils continuent de détruire... Ce qu'ils donnent d'un côté, ils le récupèrent de l'autre. C'est très sournois et hypocrite Et ils trouvent des idiots utiles pour diffuser leurs mensonges.
Qu’est-ce que l’huile de palme ?
C’est une huile végétale extraite de la pulpe des fruits du palmier à huile. Originaire d’Afrique de l’Ouest, le palmier à huile est aujourd’hui cultivé dans de nombreuses régions tropicales, comme au Brésil.
Aujourd’hui, environ 85 % de la production mondiale d’huile de palme provient des plantations indonésiennes et malaisiennes. En 2012, ces deux pays produisaient 48 millions de tonnes de cette huile, sur les 55 millions de tonnes mondiales, contre 5 millions en 1976. Ce marché en plein essor voit la demande croître de 8,7 % par an depuis 1995.
À quoi sert l’huile de palme ?
L’huile de palme sert dans trois secteurs : alimentaire (80 %), cosmétologique (19 %) et énergétique (1 %). Elle se trouve dans les aliments transformés de l’agro-alimentation qui remplissent les rayons de nos supermarchés : les chips, les soupes lyophilisées, les pâtes à tartiner, les biscuits, le lait pour bébé, les sardines en boîte, la mayonnaise, les céréales, le chocolat, le fromage râpé, les pâtes à tarte, les plats préparés, etc.
En 2013, chaque Français a consommé en moyenne 2,8 g d’huile de palme par jour dans son alimentation, selon une étude du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc).
Pour l’huile de palme crée-t-elle la polémique ?
Primo, à cause de son impact environnemental. La Table ronde pour une huile de palme durable (RSPO), qui regroupe producteurs et ONG, note qu’entre 1990 et 2010, 8,7 millions hectares de forêt (deux fois la région Rhônes-Alpes) ont été rasés en Indonésie, en Malaisie et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, au profit des cultures de palmiers à huile.
Et, dans ces régions, la déforestation s’accélère très fortement. Les planteurs de palmiers à huile auraient brûlé 6 millions d’hectares de forêt de 2011 à 2013, soit la surface de l’Irlande. Régulièrement, les fumées des feux de déforestation empêchent les avions d’atterrir à Bornéo, faute de visibilité.
Conséquence de ce déboisement agressif : la destruction de l’habitat et des ressources de l’orang-outan. La moitié des 70 000 spécimens vivants habitent en dehors des zones protégées, au sein des forêts exploitées par des compagnies forestières et des fabricants d’huile de palme.
Résultat, cette espèce symbolique des îles Sumatra et Bornéo est menacée d’extinction presto.80 spécimens vont d’ailleurs disparaître d’ci le 31 décembre 2014, selon le WWF. L’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN) estime que, chaque année, 1 000 orangs-outans en moyenne sont tués (viande de brousse, braconnage) ou meurent (déforestation).
Secondo, l’huile de palme nuirait à la santé. Pourquoi ? Parce qu’elle est très concentrée en acide gras saturés qui, consommés en grandes quantités, contribuent aux risques de maladies cardio-vasculaires en augmentant le taux de mauvais cholestérol. Problème : l’huile de palme se trouve dans la plupart des produits de l’alimentation industrielle. Inutile pourtant de s’affoler, la consommation d’huile de palme des Français recule.
Pourquoi les industriels la préfèrent-ils aux autres huiles végétales ?
Petit à petit, l’huile de palme a remplacé dans l’agro-alimentaire les graisses animales (saindoux, beurre) et les huiles végétales hydrogénées (colza, soja). Pourquoi ? Parce que les graisses animales sont plus chères, plus difficiles à travailler. Et parce que les huiles végétales hydrogénées, elles, sont instables, sensibles à la lumière et à la chaleur.
Enfin, la production d’huile de palme coûte moins que ses concurrentes et a un meilleur rendement – l’arbre fabrique des fruits toute l’année et ces derniers contiennent 50 % d’huile. Ainsi, pour produire la même quantité d’huile, le palmier monopolise huit fois moins de terre que ses concurrents. Il produit 4 tonnes d’huile par hectare, contre 0,6 tonne pour le colza et 0,5 pour le soja.
Peut-on se passer de l’huile de palme ?
Difficilement. Le consommateur peut se tourner vers des produits à base d’huiles de colza et de tournesol. Mais ces dernières sont aujourd’hui difficiles à produire en quantités suffisantes pour répondre à la demande croissante de l’agro-alimentaire. La production industrielle de soja, elle, réclame un usage intensif de pesticides et d’herbicides.
Vers une huile de palme certifiée « durable » ?
Oui, mais elle en est à ses balbutiements. En 2004 est née la RSPO, une table ronde visant à associer des producteurs, des distributeurs, des commerçants, des investisseurs et des ONG. Tous sont chargés d’élaborer des normes mondiales pour la production d’une huile de palme durable.
Depuis 2013, environ 60 % de ce commerce mondial serait issu de plantations veillant à leur impact écologique, contraintes par de nouvelles politiques forestières.
D’autres fabricants, comme Nestlé et Nutella ont choisi de rejoindre l’Alliance française pour une huile de palme durable. Comment ? En favorisant l’achat d’huile exploitée par des producteurs locaux, qui possèdent des parcelles de terrain plus petites et moins traitées, par exemple. Si ces labels encouragent les industriels à surveiller les conditions de leur production, des mesures concrètes pour lutter contre la déforestation se font encore attendre.
Aujourd’hui, la Malaisie est recouverte à environ 60 % de forêts, dont de nombreuses forêts naturelles protégées. En comparaison, la France n’a plus que 30 % de forêts, dont aucune naturelle, et l’Allemagne 20 %.
Note Akasha :Alors oui dans l'absolu certains "efforts" ont été observé sous la pression d'ONG et groupes écologiques. Mais ce n'est pas encore suffisant ! Il y a encore beaucoup de routes pour arriver aux résultats escompté et affirmé de façon péremptoire par les principaux concerné.
Quand aux articles sur le déforestation posté par Osiris, toujours la même chose, il s'agit simplement de consigne donné à l'UE par les principaux responsable. Il y a donc conflit d'intérêt de nouveau... Un problème récurent et souvent observé au sain de l'UE qui répondent souvent favorablement aux consignes que leurs donnent les lobbys de toutes sorte.
Néanmoins il y a eut récemment une bonne nouvelle au sujet de la flore et des forêts recouvrant la planète : La Terre se réveille avec 9% de forêts en plus
La surface forestière mondiale est 9% plus grande qu'on le croyait. Plus de 450 millions d'hectares n'avaient jusqu'ici pas été reportés. C'est l'équivalent de la forêt amazonienne. Cette découverte a été faite par un Belge, chercheur à l'ULB. Lire l'article ICI
Pour terminer, JE FERME LE SUJET ! Je n'ai ni le temps ni l'envie de poursuivre un "débat" à sens unique ou tout arguments ne rentrant pas dans ton prisme de pensée et devoir répondre à des articles bidon(ée)s faisant 'objet de conflit d'intérêt et allant dans le sens unique des lobbys.
Le jour ou tu seras capables de débattre en touts objectivité se sera avec plaisir qu'on pourra échanger, mais dans de telles conditions c'est tout simplement impossible.
akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: L’huile de palme, un poison pour la terre !… Lun 5 Mar 2018 - 14:24
Bonjour mes frères & sœurs Certains ici même n'ont pas hésité à diffuser de la propagande pour faire croire que les Orangs-outans étaient protégé par les producteurs d'huile de palme et protégeaient la nature. Ou que l'huile de palme était bonne pour la santé. De la propagande diffusée sans état d'âme, autant par les publicitaires (comme Ferrero), les médias ou des particuliers qui eut le fond par simple plaisir de contradiction... Un nouveau rapport de Current Biology, fait état de ce qu'on peu appeler un génocide ! Akasha.
Bye-bye orangs-outans….
Citation :
Il n’y a pas que moi qui ai été choquée, par la nouvelle pub de Ferrero pour son produit phare Nutella. L’huile de palme bonne pour la santé (surtout la moins chère du marché) et les plantations durables de palmiers à huiles. (Le mal est déjà fait et bien fait).
La moitié des orangs-outans ont disparu en une quinzaine d’années. Bilan : 100 000 morts
Je ne sais pas vous mais, en ce moment, j’ai vraiment une dent contre Nutella. Non seulement les dernières émeutes pour les promos d’Intermarché m’ont mis le moral dans les chaussettes mais, en plus, Ferrero sort une nouvelle campagne publicitaire « mesdames, messieurs, chers parents, opération foutage de gueule ». Qualité produit et huile de palme durable, dans la pub, un guignol déguisé en commis d’ONG bien-pensant-on-va-sauver-la-planète, s’adresse au consommateur avec l’accent germanique (je n’ai pas compris la symbolique, ça fait sérieux peut-être ?). Ce monsieur tout propre nous explique sans sourciller que Nutella, c’est zéro déforestation. Bon… éventuellement… comment dire… un palmier à huile peut produire pendant 30 ans. Le mal est fait, il y a déjà des plantations partout !
Et là, je rage sur mon canapé, parce qu’au même moment, une publication dans Current Biology annonce la quasi disparition des orangs-outans et dans l’actu on ne compte plus le nombre de grands singes qui se font flinguer en Indonésie.
Compétition
Je ne vais pas être démago et vous ressasser le discours sur la déforestation, les dégâts de l’huile de palme et la funeste histoire des orangs-outans. Seulement, il y a quelque chose d’assez surprenant dans l’étude qui vient de paraître. D’après le suivi des scientifiques, la déforestation n’est pas l’unique cause de déclin des populations. Les primates se font tirer comme des lapins ! Et en nombre !
Mais pourquoi chasser ces grands rouquins dégingandés ? Franchement, je me suis posée la question. Encore un truc de pharmacopée chinoise à 200 dollars le gramme ? Comme la corne de rhinocéros, l’oreille d’orang-outan en gelée soigne-t-elle le scorbut ? Eh ben non, pas du tout ! C’est du braconnage bête et méchant : pour la viande de brousse et surtout à cause des conflits pour l’espace et les ressources. Quand les grands singes n’ont plus de forêts primaires où traîner leurs guêtres, ils maraudent dans les plantations, près des routes et des villages. Et là, personne n’a de scrupules, à grands coups de machette et 130 balles dans la tête, les chasseurs plaident même la légitime défense !
Purée, tout ça pour une tartine au goûter…
Source Micrologie via:
Source : Global Demand for Natural Resources Eliminated More Than 100,000 Bornean Orangutans, Current Biology, fev. 2018
akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: L’huile de palme, un poison pour la terre !… Mar 31 Juil 2018 - 23:36
Bornéo: il n’y a pas que la nature qui a été détruite, mais aussi une grande et ancienne culture
Penseriez-vous à la troisième plus grande île sur la terre, Bornéo (connue comme Kalimantan en Indonésie) comme à l’un des berceaux de la démocratie mondiale ? Peut-être que non, mais vous devriez.
Citation :
Borneo, les ravages du pouvoir
Alors que l’Europe était engagée dans des myriades de guerres intérieures et d’expansion, dans le Bornéo tropical, autrefois luxuriant, les habitants appartenant aux anciennes cultures locales prenaient les décisions en commun par consensus ou, pour utiliser le terme occidental, « démocratiquement ». Si l’on juge selon les normes actuelles, ils vivaient également comme des « environnementalistes » déterminés, manifestant un grand respect pour la nature qui les entourait, pour toutes les créatures vivantes, les plantes, les forêts profondes, pour les larges rivières comme les humbles ruisseaux.
Il est vrai que les populations locales – les Dayaks – étaient souvent considérées comme des « chasseurs de têtes », du moins par les orientalistes européens. Mais ce n’était que l’une des nombreuses caractéristiques de leur culture. Les Dayaks parlaient au moins 170 langues et dialectes et jouissaient d’un tissu complexe de cultures, de coutumes et de lois.
En un mot, de bien des façons et pendant de nombreux siècles, les Dayaks traditionnels ont pu coexister parfaitement avec leur île et son environnement proche.
Si on les laissait faire, c’est ce qu’ils continueraient à faire aujourd’hui – vivre leurs propres vies, à leur propre place, et très probablement vivre bien.
Malheureusement, ce n’était pas prévu comme ça.
Bornéo a été attaqué, colonisé et dévasté par les envahisseurs européens. Pendant une brève période, les Japonais ont occupé l’île, puis les Européens sont revenus, avant que l’« indépendance » débouche sur la division de l’île entre trois pays souverains : l’Indonésie, la Malaisie et Brunei Darussalam.
Les choses ne sont pas allées beaucoup mieux. La brutalité – presque la folie – du pillage indonésien qui a eu lieu après le coup d’État militaire orchestré par les Occidentaux en 1965 (soutenu par des intérêts miniers et forestiers étrangers), le pillage des ressources naturelles de Kalimantan a été légendaire. Pour Djakarta et ses maîtres étrangers, ce qu’on appelle la transmigration a facilité ce pillage tout en transformant les populations locales en une minorité et en serfs sur leur propre terre.
La culture dayak n’est maintenant vraiment « vivante et en bonne santé » que dans quelques poches intactes au plus profond de l’île.
Là-bas, les gens se souviennent encore et savent comment était Bornéo. Ils comprennent aussi ce qui devrait et pourrait être fait pour le sauver. Mais personne ne semble vouloir apprendre d’eux ni même les écouter.
Le peuple dayak entouré par la nature (Photo par Andre Vltchek)
***
Voyager à travers ce qu’on appelle le Cœur de Bornéo n’est pas facile. Mais c’est possible, et tout en collectant des images pour notre film documentaire et pour le livre, nous avons réussi à nous rendre, en mai 2018, dans plusieurs communautés éloignées situées entre la ville indonésienne de Putussibau et la frontière avec la Malaisie.
Putussibau se trouve sur les rives de la puissante rivière Kapuas, sur son cours supérieur. Contrairement à d’autres villes importantes du Kalimantan indonésien, elle est toujours entourée de forêts primaires intactes car elle se trouve à l’intérieur des zones protégées.
Après la dévastation presque absolue de Kalimantan dont nous avons été témoins pendant des mois dans les parties occidentale et méridionale de l’île, le cœur de Bornéo nous a semblé remarquablement vierge.
Les habitants des diverses « maisons longues » traditionnelles situées à des dizaines de kilomètres à l’extérieur de la ville semblaient très bien informés de l’état actuel de Bornéo et même disposés à commenter sans crainte la situation. Ils connaissaient aussi l’histoire et les cultures traditionnelles de leur aire géographique et de l’île en général.
Paulus Tulung Daun, originaire de Bornéo, un vieux Dayak qui est le chef d’une maison
Paulus Tulung Daun, originaire de Bornéo, un vieux Dayak qui est le chef d’une maison longue traditionnelle, a expliqué :
Citation :
« Nous, en particulier les Dayak Taman (le nom d’une communauté sous-ethnique Dayak vivant à l’intérieur de Bornéo), avons la sagesse et les traditions de nos ancêtres. Nous savons comment vivre en harmonie avec la nature. C’est pourquoi nous ne détruisons pas notre environnement. Sans nature, il n’y a pas de vie. Nous enseignons à nos jeunes à préserver cette valeur essentielle dans leur existence quotidienne et nous disons à nos enfants de ne pas se laisser facilement influencer par les immigrants d’autres endroits du pays et de l’étranger ; par ceux qui viennent ici et qui continuent à dévaster Kalimantan.
Nous continuerons aussi à vivre dans cette maison longue parce que nous pensons qu’il est sage de vivre dans une maison longue si on la compare aux maisons conventionnelles ; nous nous aidons les uns les autres et partageons nos biens. Toutes les décisions importantes sont prises après consultation des membres de notre communauté.
Les grandes entreprises d’huile de palme sont venues chez nous en de nombreuses occasions, offrant de nous acheter nos terres, mais nous refusons toujours parce que nous savons que l’huile de palme nuirait à la nature et à nos vies. Je pense que les gens sont attirés par l’argent et les promesses des entreprises, donc ils vendent tout ce qu’ils ont perdent ainsi leur forêt. »
Hendri, un homme plus jeune, se joint à la conversation. Il est très enthousiaste, il rêve de travailler dans le secteur de la santé et d’améliorer la vie de sa communauté. Il est bientôt clair que les deux générations sont en phase :
Citation :
« Vendre des terres aux entreprises n’est pas une bonne idée. D’abord, il n’y a jamais d’accord clair entre les entreprises et le gouvernement, et les populations locales, donc nous ne pouvons pas leur faire confiance.
Ensuite, l’huile de palme pourrait peut-être apporter quelques bénéfices, mais seulement à court terme. Mais qu’en est-il de nos générations futures ? Nous ne voulons pas que notre eau soit contaminée, nous ne voulons pas perdre nos forêts – dépouiller nos enfants et petits-enfants de leur avenir. »
« Et les mines d’or ? », demandons-nous. Il est clair que dans d’autres parties de Kalimantan, l’extraction « illégale » (bien qu’en réalité totalement protégée et même soutenue par le gouvernement, la police et l’armée) de l’or des rivières et des rivages a déjà empoisonné des communautés entières et des cours d’eau avec du mercure et d’autres substances hautement toxiques.
Hendri (dont nous ne connaissons que le prénom) n’hésite pas :
Citation :
« Nous n’autorisons maintenant aucune extraction de l’or ici. Dans cette zone traditionnelle, lorsque les gens abattent même un seul arbre sans la permission de notre chef, nous les punirons en vertu de notre droit coutumier. Donc nous n’autorisons pas du tout l’extraction de l’or parce que nous savons à quel point la dévastation causée par l’exploitation de l’or peut être grave. »
Nous voulons connaître les « principes démocratiques » qui gouvernent les communautés locales et les habitations (comme les maisons longues) depuis des décennies et des siècles.
« Oui, d’une certaine manière, nous vivons notre propre forme de démocratie, depuis de nombreuses années et décennies. Mais pour nous, c’est seulement une forme de vie naturelle. »
***
Démocratie. « Le pouvoir du peuple » en grec. Elle est officiellement promue par l’Occident, mais en réalité elle disparaît, les Européens et leurs rejetons empêchent immédiatement qu’elle soit pratiquée dans les endroits qu’ils ont conquis et colonisés.
À Bornéo, il y avait la République Lan Fang (en chinois : 蘭芳共和國).
Selon les Chroniques de Lan Fang (un projet multiforme inspiré par les histoires et les recherches de la République Lan Fang du XVIIIe siècle, fondée par des Chinois Hakka à Bornéo Ouest) :
Citation :
« La République Lan Fang était la première république démocratique en Asie du Sud-Est, instaurée par les Chinois Hakka à Bornéo Ouest. Fondée par Luo Fang Bo en 1777, la République a existé pendant 107 ans, avec 10 présidents, jusqu’à ce que son règne prenne fin avec l’occupation hollandaise en 1884. Les Chinois sont arrivés à Bornéo d’abord comme chercheurs d’or et ont formé divers clans regroupés par région d’origine. Connue à ses débuts comme Lan Fang Kongsi (compagnie), Luo Fang Bo a uni tous les Hakkas dans la région pour former la République Lan Fang.
Après l’invasion hollandaise, les descendants ont fui à travers la région vers Sumatra, Kuala Lumpur et Singapour. De nombreux chercheurs croient que l’un des descendants est devenu plus tard le père fondateur de Singapour. Alors que les Hakkas sont une minorité à Singapour, ce sont eux qui ont joué un rôle important dans son instauration comme ville-État aujourd’hui.
Elle est citée dans diverses sources, dont le Sarawak Museum Journal, Volume 19” 1971 :
Citation :
« Lorsque l’impérialisme hollandais a empiété sur l’Indonésie moderne, Luo a créé la République de Lan Fang en 1777 (avec sa capitale à l’est de Wanjin) pour protéger les colons chinois de l’oppression hollandaise… Ceux-ci ont ensuite élu Luo comme leur président inaugural. Luo a instauré de nombreux principes démocratiques, y compris l’idée que tous les citoyens de la république devaient être consultés sur toutes les affaires de l’État. Il a également créé un ensemble complet d’organes législatifs, législatifs et judiciaires. La République n’avait pas d’armée permanente mais un ministère de la Défense qui administrait une milice nationale basée sur la conscription… »
Lorsque j’ai parlé de cette république impressionnante à Nagasaki, au Japon, avec un historien australien de premier plan, Geoffrey Gunn, celui-ci a exprimé sa grande admiration pour ses réalisations : « Oui, elle était extrêmement avancée. Non seulement politiquement, mais également technologiquement, en termes d’hydraulique, de construction de digues… »
Prof. Mira Sophia Lubis, originaire de Kalimantan, qui fait des recherches sur l’île depuis de nombreuses années, a expliqué :
Citation :
« À Djakarta et ailleurs, beaucoup de gens croient que les habitants de Kalimantan sont trop simples, qu’ils manquent de connaissances et d’intellectualisme. Mais regardons ce qui s’est vraiment passé ici : la grande et progressiste République de Lan Fang a été détruite par les colonialistes hollandais. Puis les Japonais ont tué presque tous les gens instruits de l’ouest de Kalimantan, dont beaucoup étaient des descendants de Chinois. Ensuite, à bien des égards, Kalimantan a été marginalisé par le gouvernement à Djakarta, en particulier pendant l’ère Suharto. »
Un couple qui a perdu sa maison à Patussibau (photo par Andre Vltchek)
***
Nous avons roulé avec M. Hendri jusqu’au village d’Ensanak, à quelque 200 kilomètres de Putussibau. Là-bas, de nouveau, des plantations de palmiers à huile recouvrent d’immenses étendues de terre. Les « zones protégées » sont très loin. Comme partout ailleurs dans le Kalimantan indonésien, les ruisseaux qui traverses ces plantations sont rouge foncé ou noir à cause des produits chimiques cancérigènes utilisés par les entreprises.
Hendri voulait que nous parlions à son parent, M. Mawan, qui était un militant vraiment boutefeu, luttant contre les plantations d’huile de palme. Il bloquait même les camions des entreprises et engageait des poursuites judiciaires au nom des communautés locales.
Mais après le voyage long et ardu, M. Mawan n’a pas voulu parler de la terrible épreuve de la population locale.
Son tout petit village était entièrement encerclé par les plantations. Il ne restait plus le plus petit morceau de terre vierge dans un rayon de dizaines de kilomètres. Pourtant il a parlé des avantages des plantations de palmiers à huile et pas de leurs effets dévastateurs sur la population.
« Ils l’ont acheté ! », a crié Hendri dans la voiture sur le chemin du retour. « Ils continuent à acheter nos gens. »
De retour à la maison longue de Bali Gundi, le chef Paulus Tulung Daun a développé son importante théorie :
Citation :
« Les gens qui vont à l’école en Indonésie pensent qu’ils deviennent plus intelligents, mais en fait ils finissent par travailler pour le gouvernement et les entreprises privées, et ils ne font rien pour aider leurs villages et leurs villes natales. Tant qu’ils gagnent de l’argent, ils ne s’en soucient plus. Bref : plus les gens sont « éduqués », plus ils soutiennent les grandes entreprises. Ils sortent des écoles et commencent à promouvoir des activités destructrices. Ici, le système politique est aussi clairement destructeur. »
Près de la frontière avec la Malaisie, une destruction totale (photo par Andre Vltchek)
Putussibau est peut-être un peu en meilleur état que d’autres villes provinciales de Kalimantan, comme Sintang (une ville gravement dévastée par la mine d’or voisine). Mais même ici, la situation de la population est déplorable. Le géant qui s’effondre – l’Indonésie – survit encore un peu grâce à l’extraction débridée des ressources naturelles de la Papouasie, de Sumatra et de Kalimantan, mais il restitue très peu (ou presque rien) aux habitants de ces îles.
Selon Greenpeace :
Citation :
« Les forêts tropicales d’Indonésie sont un point chaud pour la biodiversité, riches en espèces endémiques et vitales pour la régulation du climat terrestre. Mais ces forêts sont en train d’être détruites pour les plantations de palmiers à huile, pour la fabrication de papier et de pâte à papier – faisant de l’Indonésie le troisième émetteur de gaz à effet de serre et attentant à la survie des espèces menacées d’extinction, comme les orang-outangs. »
L’Indonésie est aujourd’hui le plus grand producteur mondial d’huile de palme (plus de 21 millions de tonnes), la Malaisie la suivant de près. Cette entreprise génère des revenus de dizaines de milliards de dollars. Pourtant la population indigène de Kalimantan reste affreusement pauvre.
Le soir, avant de quitter Patussibau, nous avons traversé la rivière depuis le centre de la ville jusqu’à la zone récemment dévastée par un glissement de terrain, Kedamin.
Là, nous avons vu une parcelle de terre littéralement coupée en deux, une partie restée debout sur la colline tandis que l’autre s’était effondrée et était tombée dans la rivière. La maison n’existait plus. Il n’en restait que quelques débris. Les propriétaires de la maison – un homme et sa femme Yeni – étaient assis sur un banc de fortune à l’ombre de ce qui restait d’une bâche.
D’abord sans passion, ils ont raconté ce qui leur était arrivé deux semaines auparavant :
Citation :
« L’eau de la Kapuas ne cessait de monter et elle coulait à grande vitesse. Soudain, elle a frappé notre maison, à 3 heures du matin. Le terrain en face de la rivière s’est soudainement fissuré et s’est effondré. Des parties de la maison – la cuisine et la salle à manger – ont disparu dans les eaux troubles. La partie restante de la maison a été réduite en ruines. »
À un moment donné, la femme a fondu en larmes. Maintenant elle et sa famille doivent compter sur l’aide des voisins et des parents. L’un des voisins leur a offert un abri temporaire.
Comme toujours dans ces situations, l’intervention du gouvernement a été proche de zéro. Il n’a pas estimé le danger avant la tragédie, il n’a rien fait pour stabiliser la rive. Après que la famille s’est retrouvée sans abri, il n’a offert qu’une seule fois un « secours » – une couverture !
Photo de Kalimantan
La population locale ne peut compter sur rien. Il n’y a aucun endroit vers lequel elle peut se tourner lorsqu’elle a besoin d’aide. Tout a été enlevé à Kalimantan mais rien n’a été rendu, à l’exception de quelques « infrastructures » – c’est-à-dire des routes, construites dans le but de faciliter encore plus l’extraction des ressources naturelles.
Non loin d’où Mme Yeni était assise, un homme déféquait dans l’eau, accroupi sur la jetée derrière sa maison. Quelques mètres plus bas, quelqu’un lavait des vêtements, puis se baignait.
À l’évidence, dans les villes, il ne reste pas grand-chose de l’ancienne gloire de Bornéo et de la profonde et fière culture Dayak !
La plus vieille maison longue, au fond de la forêt (photo par Andre Vltchek)
***
Si elle n’avait pas été attaquée, colonisée et réduite en esclavage par les envahisseurs hollandais, britanniques et japonais, si elle n’avais pas été ensuite capturée par l’énorme avidité et les politiques machiavéliques en provenance de Java, l’île de Bornéo se serait très probablement développée comme l’une des régions les plus traditionnelles et en même temps les plus prospères de l’Asie du Sud-Est.
Ici, lorsqu’on laissait seuls, les Dayaks et les Chinois coexistaient pacifiquement. Les deux cultures avaient leurs propres modes démocratiques de gouvernement. Toutes deux respectaient la nature. Mais toutes deux étaient trop faibles pour combattre la supériorité des armes et la cupidité débridée des envahisseurs. Elles ont été vaincues, humiliées et forcées de se soumettre.
Nous connaissons la suite. Elle est clairement visible dans toute l’île : presque tout est brûlé, miné et détruit. La misère dans laquelle les gens sont forcés de vivre est épouvantable.
Dans les vieilles maisons longues, au fond de la forêt, les gens continuent à résister, en vivant leur vie comme avant l’occupation.
Les secrets de Bornéo se trouvent dans ces splendides longues maisons, ainsi que les réponses aux innombrables questions, y compris la plus brûlante de toutes : « Pourquoi la catastrophe a-t-elle eu lieu ? »
Là-bas, dans l’esprit et le cœur de la population locale – ces gens qui sont encore capables de résister à l’« éducation » dominante imposée depuis Djakarta et l’étranger – peuvent aussi résider les solutions, la voie à suivre et le salut pour cette île autrefois la plus belle sur la terre.
Andre Vltchek et Mira Lubis
Source : Mondialisation.ca
Invité Invité
Sujet: Re: L’huile de palme, un poison pour la terre !… Mer 1 Aoû 2018 - 7:41
On ne parle pas assez d'un énorme problème, celui du travail forcé des enfants, souvent très jeunes, afin de récolter les noix de palme. Comme si tout le reste ne suffisait pas... Personnellement je boycotte toutes les marques qui font usage d'huile de palme, et qui produisent de toutes façons des choses dont on peut se passer, et qui ne sont nullement nécessaires à notre alimentation.
orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Re: L’huile de palme, un poison pour la terre !… Mar 30 Oct 2018 - 14:01
DIESEL A L'HUILE DE PALME : UNE CATASTROPHE POUR LE CLIMAT
Total va importer 550.000 tonnes d'huile de palme/an pour son diesel. 550.000 tonnes, c'est 4.3 milliards de grands pots de Nutella ! Les forêts indonésiennes sont ravagées pour produire toujours plus d'huile de palme, et chaque année cette déforestation émet autant de CO2 que la France, l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie réunies. Découvrez une des pires arnaques du greenwhashing, soutenue par Macron contre tout bon sens. Stop au diesel de palme, c'est une catastrophe pour le climat !
akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: L’huile de palme, un poison pour la terre !… Dim 31 Mar 2019 - 9:14
Éléphants empoisonnés pour l'huile de palme
14 éléphants pygmées, dont l'espèce est menacée d'extinction, ont trouvé la mort à Bornéo, très vraisemblablement empoisonnés dans les plantations de palmiers à huile toujours plus envahissantes dans l'état de Sabah en Malaisie. Réclamons l'arrêt immédiat de la déforestation et la protection des éléphants !
Avec sa trompe, un éléphanteau tente en vain de réanimer sa mère gisant sur le sol. C'est la scène terrible à laquelle ont assité les gardes de la réserve de Gunung Rara Forest en Malaisie. Elle et 13 autres cadavres d'éléphants d'une même horde ont été retrouvés à proximité d'un camp de bûcherons et de plantations de palmiers à huile de l'entreprise publique Yayasan Sabah Group.
Laurentius Ambu, directeur du département de la vie sauvage de l'État de Sabah soupçonne les éléphants d'avoir été empoisonnés : « Les éléphants ont mangé de la mort-aux-rats. C'est la méthode employée par les travailleurs des plantations pour empêcher les animaux de manger les fruits du palmier à huile ». L'éléphant pygmée de Bornéo est une rare sous-espèce de l'éléphant d'Asie, dont il ne reste que 1.500 individus, quasi-uniquement à Sabah.
La Malaisie continue de miser sur les bois tropicaux et l'huile de palme pour ses exportations.
Pour l'expansion des plantations, les politiques sont en train de rendre possible la destruction des dernières forêts tropicales à Sabah et à Sarawak, synonyme, pour l'île de Bornéo, de la perte de son incroyable biodiversité, de ses espèces menacées comme le rhinocéros, le nasique et l'orang-outan.
Musa Aman est le personnage clé de la déforestation à Sabah : en tant que premier ministre de l’État, il délivre des concessions forestières et de plantations… dont il tire profit en tant que président du Yayasan Sabah Group ! Fin 2012, l'entreprise a débuté le déboisement de 70.000 hectares supplémentaires de forêts pour les plantations, ne laissant plus de place aux éléphants pygmées.
Écrivons à Musa Aman et au gouvernement de Malaisie pour qu’ils œuvrent pour la protection des forêts et mettent fin au crime contre la nature que sont les cultures industrielles d’huile de palme.
Source
akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: L’huile de palme, un poison pour la terre !… Dim 7 Juil 2019 - 0:39
Huile de palme : un site français pour dénoncer les arnaques alimentaires
« L’industrie use et abuse du marketing « traditionnel » sur les étiquettes pour nous masquer la présence d’huile de palme », dénonce l’ONG Foodwatch dans sa dernière campagne. Selon l’ONG, cette huile particulièrement bon marché et prisée des industriels se trouve dans plus de la moitié des produits alimentaires au niveau mondial, en plus d’une part importante de notre carburant.
« Plusieurs consommateurs nous ont envoyé de manière spontanée des photos de produits dans lesquels se trouvent de l’huile de palme. Ils étaient surpris, car il s’agit de produits d’apparence traditionnelle dans leur emballage et présentation commerciale », explique Camille Dorioz, chargé de campagne chez Foodwatch. « On épingle l’huile de palme, car le produit renvoie aussi bien à des problématiques environnementales que sociales », précise-t-il.
En creusant la question, Foodwatch s’est aperçu « qu’il y a beaucoup de marques qui abusent d’une rhétorique commerciale laissant penser que leurs produits sont traditionnels, tout en utilisant de l’huile de palme dans leurs ingrédients ». Il en est ainsi de biscottes, de soupes, ou encore de pâtes à tartes dont les emballages font penser au terroir, évoquant leur caractère rustique. Le comble pour l’ONG ? La soupe « forestière » Knorr dont le premier ingrédient de fabrication est de l’huile de palme.
Grâce à des stratégies de communication élaborées, ces marques « cherchent à créer de la confiance avec le consommateur, afin que ce dernier ne cherche pas à consulter la liste des ingrédients« , analyse Camille Dorioz. Selon lui, il s’agit d’une « arnaque marketing qui induit en erreur : le produit vendu à l’intérieur de l’emballage n’est pas celui promis« . L’ONG réclame désormais que les industriels modifient leurs emballages ou cessent d’utiliser de l’huile de palme comme ingrédient. Par ailleurs, elle a mis en place un site internet collaboratif pour que les consommateurs puissent faire remonter les autres « arnaques ».
Une huile au cœur des critiques
Si l’huile de palme est au cœur de critiques incessantes, c’est d’abord en raison de ses conditions de production, néfastes tant d’un point de vue social qu’environnemental. Ainsi, la demande toujours plus importante engendre une pression sur les terres, contribuant à la progression de la déforestation. Les plantations sont souvent cultivées au mépris des droits des populations locales, acculant toujours un peu plus les peuples indigènes dont le nombre ne cesse de régresser. Dramatique sur le plan humain, l’exploitation de l’huile de palme l’est également sur le plan de son incidence sur l’environnement.
Les exploitants sont régulièrement accusés d’avoir recours au brûlis pour défricher de nouvelles parcelles, causant d’importantes pollutions aux particules dont souffrent en premier les habitants qui vivent aux alentours. Rappelons-nous en 2015 de ce père de famille qui témoignait en direct de grands feux ravageant les forêts indonésiennes dans l’indifférence des autorités. Exploitation industrielle en monocultures, les plantations d’huile de palme provoquent par ailleurs une perte de biodiversité importante.
« En Indonésie, entre 2012 et 2015, l’équivalent d’un terrain de football de forêt tropicale a été rasé toutes les 25 secondes. Et ce n’est pas près de s’arrêter ! Dans son dernier rapport, Greenpeace International estime que 50 millions d’hectares de forêt auront disparu sur la planète entre 2010 et 2020, soit environ la taille de l’Espagne. L’augmentation de la consommation d’huile de palme y participera activement ! », souligne Foodwatch. Pour l’ONG, la santé est également à prendre en compte : « il s’agit d’une huile très riche en acides gras saturés et dont plus de 40 % des Français et Françaises consomment déjà beaucoup trop« , précise Camille Dorioz.
Si l’huile de palme se trouve facilement dans les assiettes des consommateurs, il ne s’agit pas du seul usage qui en est fait. En effet, selon les régions du monde, l’huile de palme est utilisée à des fins différentes. Ainsi, dans les pays tropicaux, plus de 95 % de la production d’huile de palme est destinée à l’alimentation humaine. Mais en Europe, 46 % de l’huile importée est consommée par les voitures et camions roulant au diesel. C’est pratiquement autant que pour l’alimentation humaine, animale et la production de produits oléochimiques réunis.
MRMondialisation
>> Voyez aussi : Censurée à la télé, cette vidéo contre l’huile de palme cartonne sur internet
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Sujet: Re: L’huile de palme, un poison pour la terre !…