Messages : 4426 Date d'inscription : 02/05/2009 Age : 39 Localisation : Partout
Sujet: Fema, camps rex84, wagons-prisons Sam 2 Mai 2009 - 20:48
Rappel du premier message :
Fema, camps rex84, wagons-prisons
Le gouvernement fédéral US aurait plus de 100.000 (?) wagons de transport de prisonniers (en stock ou/et en commande). Voir photo sur http://r-sistons.over-blog.com
Une session spéciale à "huis clos" de la Chambre des Représentants des Etats-Unis, a été tenue le 13 mars, officiellement pour discuter des dispositions de surveillance de la sécurité à prendre.
Si la session s'est bien tenue, les autres points examinés sont à confirmer, et sont donc jusque là sujet à caution. Ils sont publiés ici sous réserves Non seulement les membres ont discuté de nouvelles dispositions de surveillance (projet qui serait lui, contesté par Bush - pour faire un écran de fumée ?), selon le motif officiel de la session à huis clos, mais ils auraient également examiné les éventualités de : - L'effondrement de l'économie US, à se produire d’ici au mois de septembre 2008. - L'effondrement des finances du gouvernement fédéral des USA pour le mois de février 2009. - La possibilité d’une guerre civile à l'intérieur des Etats-Unis en raison de l'effondrement. - Le rassemblement anticipé "des citoyens insurgés des États-Unis", susceptibles d'aller à l'encontre du gouvernement (une nouvelle loi le permet). - La détention de ces insurgés aux camps de "REX 84"* construits dans l'ensemble des Etats-Unis. - Le risque de représailles contre des membres du Congrès, suite à ces effondrements. - L'endroit des "installations sûres" pour les membres du Congrès et leurs familles, où résider pendant les troubles civils massifs attendus. - La fusion des Etats-Unis avec le Canada (pour ses ressources naturelles) et avec le Mexique (pour sa réserve de main d'œuvre à bas prix). - L'établissement d'une nouvelle devise - l'AMERO - pour les trois nations, comme solution proposée au prochain "Armageddon" économique (!).
Il est stictement interdit aux membres du Congrès de révéler ce qui ce dit en session à huis-clos. Mais plusieurs étant si furieux et inquiets pour l’avenir du pays, qu’ils auraient commencé à diffuser l'information… (??).
* "Rex 84" serait un plan du gouvernement fédéral des USA pour détenir un grand nombre de citoyens en cas de troubles civils ou massifs, d’urgence nationale. Plus de 600 camps d'emprisonnement auraient été construits aux Etats-Unis par l'administration Bush, tous pleinement opérationnels et prêts à recevoir des prisonniers. Le personnel de la direction des camps serait déjà en place, ainsi que des gardes à plein temps, bien que les camps soient tous vides… pour l'instant… Entourés de miradors, ces camps seraient destinés à être utilisés par la FEMA (Federal Emergency Management Agency - l'agence fédérale chargée de gérer les situations d'urgence), dans le cadre d'une proclamation de la loi martiale. Les camps feraient partie du "Rex 84 Program", un programme prévu "officiellement" pour le cas d'un franchissement en masse de la frontière mexicaine par des immigrés clandestins, afin qu'ils puissent être rapidement arrêtés et placés en détention par la FEMA. Le programme Rex 84 prévoirait aussi la fermeture temporaire de nombreuses bases militaires pour les convertir en prisons. Les plans "Cable spicer" et "Garden plot" seraient deux sous-programmes de "Rex 84" qui seraient déclenchés en même temps. "Garden plot" serait un programme destiné à contrôler la population, et "Cable spicer" serait le programme pour la prise de contrôle des Etats et de leurs gouvernements par le gouvernement fédéral. La FEMA serait le bras armé exécutif et dirigerait toutes les opérations sous l'autorité du président des Etats-Unis. Les camps de détention seraient tous desservis par voies ferrées, aussi bien que par la route. Beaucoup disposeraient également d'un aéroport à proximité. La majorité des camps auraient une capacité de 20.000 prisonniers. Le plus vaste de ces camps serait situé en Alaska à coté de Fairbanks. Deux autres seraient localisés à Palmdale et à Glendale, dans le sud de la Californie.
Eléments apportés le 21 mars 2008 :
Congressional Record: March 13, 2008 (House) Page H1690-H1699 Permission de siéger en session secrète
Le 13 mars 2008, il est demandé aux membres du Congrès des USA, de siéger en session secrète. S’en suit une longue discussion sur les motivations et la justification de cette demande, vu que ce n’est que la 5e fois en 182 ans ! Les membres demandent surtout l’ordre du jour. Ils ne l’obtiendront pas. La discussion sur la loi dite FISA (The Foreign Intelligence Surveillance Act), devant avoir lieu le lendemain, les membres du Congrès ne comprennent pas l’intérêt d’en parler avant, et encore moins en secret. Beaucoup semblent penser que le but est tout autre, que ce n'est qu'un prétexte. Voici le long compte-rendu officiel de ces débats, en anglais pour la première moitié, et en français, dans une traduction aléatoire pour l’autre (voir fichier ci-dessous).
Nous avons ici la confirmation de cette session secrète, de sa date et de son aspect très exceptionnel et... très secret. Pour le reste, si les présomptions s’accumulent, il manque encore une confirmation par croisement des sources (aussi fiables que possible).
Il n’en reste pas moins que des banques sont déjà virtuellement en faillite, tenues artificiellement en perfusion avec l’agent des contribuables. Les fonds de pension ne pourrons plus assurer les pensions dans ces conditions, et si ce qu’a connu l’Argentine il y a peu (sauvée par le Fond Monétaire), devait se produire aux USA, en Europe et en Asie, on peut alors comprendre la teneur présumée de cette session secrète… et lui accorder plus de crédit qu’il ne semblerait de prime abord…
Dernière édition par geoff78 le Lun 11 Fév 2013 - 11:14, édité 1 fois
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Galdar
Messages : 21 Date d'inscription : 19/09/2012 Age : 73
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Mer 24 Oct 2012 - 19:38
Hathor.a.raison a écrit:
sauf si la fin est le début d'un nouveau commencement ...
Commencement genre "chaîne aux pieds" (ce qui est une métaphore, bien sûr, quoique .....
olive & popeye
Messages : 560 Date d'inscription : 24/12/2011 Age : 47
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Mer 24 Oct 2012 - 22:28
Hé les gens mais réveiller-vous bordel
Une alliance est en train de ce crée sous nos yeux.
Les Annunaki sont en guerre contre les sumériens
Prochaine étape :
Mars project (la planète orwell)
ou
Venus project (la planète jacque fresco)
Je vous jure, vous avez vraiment de la merde dans les yeux
partisan
Messages : 2383 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 52 Localisation : eure et loir
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 8:31
pour les wagons,faut des chemineaux ? qui taf a la SNCF ?
lolllllllllllllllllllllllllllll,juste pour déconner,sa detent
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Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 8:37
Veuillez me pardonner si mes conseils n'étaient pas adaptés à la situation que vous vivez. Je vous souhaite réussite dans vos projets constructifs et qui suivent le chemin juste !
partisan
Messages : 2383 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 52 Localisation : eure et loir
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 8:52
non clem tu n'as pas a t'excuser,cela n'a rien de dramatique.
par contre je voudrais que tu comprennes que la plus part des erreurs des gens proches de moi,viennent du fait,qu'ils CROIENT,alors qu'ils ne se base pas sur des faits établi,des que j'ai rectifier moi même cette erreur mon évolution"si je peux appeler cela ainsi",a changer de vitesse
nous sommes tous d’éternel apprenti,et celui qui te le dis es vraiment conscient de sa"pour moi même déjà"
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Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 9:19
partisan a écrit:
par contre je voudrais que tu comprennes que la plus part des erreurs des gens proches de moi,viennent du fait,qu'ils CROIENT,alors qu'ils ne se base pas sur des faits établi,des que j'ai rectifier moi même cette erreur mon évolution"si je peux appeler cela ainsi",a changer de vitesse
Mon oncle m'a un jour dit : "La seule croyance qui soit véritablement utile dans toutes les circonstances, c'est que tout est parfait. Mais encore là, ce serait une erreur de croire, car il suffit de le vivre." Je n'ai jamais retrouvé de trâce écrite de cette phrase, je ne sais pas si c'est elle lui est venue comme ça intuitivement et subitement, c'est probable que ce soit une mémoire d'une phrase dite par un autre maitre, mais en tout cas, ça m'a longtemps laissé penseur.
partisan a écrit:
nous sommes tous d’éternel apprenti,et celui qui te le dis es vraiment conscient de sa"pour moi même déjà"
Oui partisan, nous arpentons tous le chemin dans le même sens. Certaines voies sont plus directes que d'autres, mais chacun choisi la voie qui lui convient, qu'il trouve juste. C'est parfait ainsi ! C'est pour cela que je demandais pardon d'avoir donner des conseils sans véritablement m'assurer auparavant qu'elles étaient judicieuses pour vous. J'apprends aussi tous les jours de mes erreurs d'interprétation ! :)
partisan
Messages : 2383 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 52 Localisation : eure et loir
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 9:28
les erreurs"ce que nous appelons erreur",en vérité"pour moi"n'en sont pas,c'est une des meilleurs méthode de compréhension le cumul de nos erreurs font de nous ce que nous sommes,de temps en temps nos réussite aussi,lol
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EFFAB
Messages : 4591 Date d'inscription : 13/06/2012 Age : 57 Localisation : loire-atlantique
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 9:42
nous sommes tous d’éternel apprenti... PARTISAN
L'Apprenti sorcier, de Paul DUKAS, poème symphonique de 1897. J'aurais pu vous mettre le Fantasia de 1940 de Walt Disney mais je pense que tout le monde connaît pus ou moins. Je ne sais ce que vaut cette captation mais la prise de son a l'air plutôt bonne ; et ces images d'orchestre favorisent davantage l'écoute que les tribulations de Mickey peuvent la distraire, bien que l'action, la musique et l'émotion soient intimement liée, c'est selon chacun. Comme vos pouvez très bien ne mettre que le son tout en faisant autre chose, mais là je ne vous apprends rien, lol. Bonne écoute
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Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 10:31
partisan a écrit:
les erreurs"ce que nous appelons erreur",en vérité"pour moi"n'en sont pas,c'est une des meilleurs méthode de compréhension le cumul de nos erreurs font de nous ce que nous sommes,de temps en temps nos réussite aussi,lol
Lorsque l'erreur devient un succès et que le succès devient une erreur, on commence à comprendre le simple fait qu'il n'y a ni succès, ni erreur, parce que tout est "juste" (parfait), même si à nos yeux ça n'y parait pas. Cela ne veut pas dire ne pas agir, qu'on s'entende bien, mais agir dans le "juste" aussi.
partisan
Messages : 2383 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 52 Localisation : eure et loir
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 10:48
le monde est dangereux a vivre ! non pas tant a cause de ceux qui font le mal, mais a cause de ceux qui le regardent et le laisse faire
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Invité Invité
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 11:45
On peut faire le bien dans le monde sans se mettre en danger et sans mettre les autres en danger non plus. C'est la voie harmonieuse... Et ce bien là, n'est pas moins ni plus important qu'un autre, mais vu qu'il est véhiculé en harmonie, il agit en harmonie, et son écho est donc beaucoup plus fort. Le son d'une cloche nous parvient de très loin, parce qu'il est en harmonie avec la nature, il est cyclique (la cloche produit un son circulaire concentrique).
Je me pose personnellement la question : Pourquoi se croire plus important qu'une plante ? Une plante ne souhaite pas changer le monde car son égo est inexistant, elle vit à 100% son existence, et c'est ainsi qu'elle apporte ses bienfaits. Détachée des préoccupations qu'un humain pourrait avoir, elle permet la vie en transformant la lumière en oxygène et en donnant des fruits comestibles pour la perpétuer. C'est une existence comme celle-là que je trouve admirable et que je développe à mon échelle d'humain, avec la palette d'actions que j'ai à disposition.
Nous avons probablement deux façons différentes et complémentaires de voir le monde :)
partisan
Messages : 2383 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 52 Localisation : eure et loir
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 12:12
pour moi/je n'es aucune importance par rapport a la plante,seul la différence nous opposent"la plante et moi",elle m'aidera a me nourrir,me soigné................................ moi mon devoir est de la laisser poussé,de la connaitre de l'aimé mais je n'oublie pas que la nature,ma donner 2 jambes et 2 bras,ce qui me permet une action différentes de la plante
oui différent nous le sommes tous,certains se ressemble plus que d'autres,ce qui créé des affinité,je ne sais pas quel age tu as,moi 40,cela peut être un e des origines de nos différences,pas que celle la bien sur...................... la différence est une formidable chose,le but n’étant pas de les convertir a une cause ou une doctrine,mais de rendre meilleurs
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Invité Invité
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 12:22
partisan a écrit:
le monde est dangereux a vivre ! non pas tant a cause de ceux qui font le mal, mais a cause de ceux qui le regardent et le laisse faire
Peu Importe , tu n'es pas ici pour Juger , mais pour apprendre et te realiser jusqu'a ne plus te reincarner et l'accomplissement ce que tu es reellement!!
Tu attires ce que tu penses, alors ton monde est-il dangereux?
celui qui prendra le glaive , perira par le glaive
RedStard
Messages : 2404 Date d'inscription : 16/09/2011 Age : 45
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 12:54
partisan a écrit:
leur champs je le laboure chaque jour,essayant de leur donné toutes les armes d'humanisme,la plus grande a 20 ans,comme je préférais pour eux un monde libre et juste,ce que je leur donne comme base éducative,liberté justice,si je n'appliquais pas alors je ne pense pas que j'aurais réussi,je parle d'un choix finale,clem tu sais pour mes convictions,j'ai subit de nombreuses attaques de l’état,pour ce droit a la différence,mes gosses sont plus fière de mes perquises ou garde a vue que traumatisé,et tout c'est pourquoi ? parce que pour eux sa parait,juste et droite,tout en apprenant a mes gars a être des hommes, plutôt mort qu'un chien
et j'en es 5 gosses ,lol
la premiere a eu le bac recu a la fac de litterature,lol,tu vois les armes je leur apprend a les prendre pour s'en servir différemment,et resté libre,et different
C'est clair que c'est franchement énervant de voir des individus critiquer, moraliser systématiquement ceux qui sont dans l’action, et qui ont fait de leur vie un exemple pour leurs enfants en matière de dignité et de droiture, et je pense qui si tes 5 enfants ont compris la mission et la lutte que tu as initié pour eux, c’est que tu as fait de l’excellent travail que peut d’entre nous peuvent espérer accomplir. Je ne suis même sûr de convaincre ma propre fille sur ce point.
partisan
Messages : 2383 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 52 Localisation : eure et loir
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 14:20
en plus 5 avec la même femme,qui elle aussi me soutien,comprend, même si souvent elle me dis,ce sont eux les premiers qui t'enverrons dans un camps"eux,les gens en général",il faut bien comprendre ma démarche,les conseils"si conseils il y a"que je donne,je pourrais tout aussi bien les donner a mes enfants,je suis ni un guide,ni un prophète,ni autres chef de ce genre,je suis moi avec mes expériences,des coups reçu,des erreurs passé,alors comme je le fait avec mes enfants et les gens dans mon entourage j'essais de leur éviter les coups,les erreurs qui font perdre du temps"certaines sont un passage obliger,pour moi"
vous savez j'ai appris qu’être un leader,fait de vous une cible,donc je resterais simple père de famille
que dieu vous garde
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partisan
Messages : 2383 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 52 Localisation : eure et loir
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 14:24
Herve a écrit:
partisan a écrit:
le monde est dangereux a vivre ! non pas tant a cause de ceux qui font le mal, mais a cause de ceux qui le regardent et le laisse faire
Peu Importe , tu n'es pas ici pour Juger , mais pour apprendre et te realiser jusqu'a ne plus te reincarner et l'accomplissement ce que tu es reellement!!
Tu attires ce que tu penses, alors ton monde est-il dangereux?
celui qui prendra le glaive , perira par le glaive
oui surement nous ne vivons pas dans le même monde,la France est un pays qui devient dangereux,pas par le nombres de ces homicides,mais par l’ampleur de sa répression,ceci n'es nullement un jugement,simplement un constat du monde qui m'entoure et toi et tu juge ? ps/le seul qui porte une épée c'est toi"avatar",donc un conseil,prend ton conseil pour toi et prend bien garde a ta vie surtout
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Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 15:17
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Dernière édition par Puscifer le Mar 30 Oct 2012 - 11:37, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 15:53
partisan a écrit:
Herve a écrit:
partisan a écrit:
le monde est dangereux a vivre ! non pas tant a cause de ceux qui font le mal, mais a cause de ceux qui le regardent et le laisse faire
Peu Importe , tu n'es pas ici pour Juger , mais pour apprendre et te realiser jusqu'a ne plus te reincarner et l'accomplissement ce que tu es reellement!!
Tu attires ce que tu penses, alors ton monde est-il dangereux?
celui qui prendra le glaive , perira par le glaive
oui surement nous ne vivons pas dans le même monde,la France est un pays qui devient dangereux,pas par le nombres de ces homicides,mais par l’ampleur de sa répression,ceci n'es nullement un jugement,simplement un constat du monde qui m'entoure et toi et tu juge ? ps/le seul qui porte une épée c'est toi"avatar",donc un conseil,prend ton conseil pour toi et prend bien garde a ta vie surtout
L'epee n'est que Symbolique mon Cher Partisan,
je viens de changer de pays , je vis dans un pays qui a subit une dictature pendant des decennies,je ne juge pas, j;apprend avec les Locaux.
Et ce n'est pas l'homme qui juge ou qui prone la Violence, c'est son Ego...
Nous vivons dans le meme monde , mais tu portes trop d'attention et depenses trop d'energies a des evenements qui doivent se passer et se passeront.
Ghost
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Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 16:27
Citation :
oui surement nous ne vivons pas dans le même monde,la France est un pays qui devient dangereux,pas par le nombres de ces homicides,mais par l’ampleur de sa répression,ceci n'es nullement un jugement,simplement un constat du monde qui m'entoure
Voici ce que dis le spécialiste Stéphane Bourgoin en ce qui concerne les tueurs en série :
j'ai élaboré mes propres statistiques depuis 1800 jusqu'à nos jours, en isolant la proportion de meurtres com-mis par des multirécidivistes par rapport aux homicides en général. Une proportion qui augmente : jusque dans les années 50, 2 % à 3 % des homicides en France étaient perpétrés par des multirécidivistes, alors que depuis le début des années 90, ce taux fluctue entre 10 % et 12 %.
Ce que résume que l'homme régresse vers son état bestial c'est un fait et ceux qui permette la répression sont aussi des hommes et donc régresse eux même vers un instincts de prédateurs sur les plus faibles, donc que ce soit la population ou les élites les 2 vont dans le même sens.
Juste mon point de vue.
partisan
Messages : 2383 Date d'inscription : 26/08/2011 Age : 52 Localisation : eure et loir
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 20:36
puscifer,j'ai faite cette precission,pour prouver quelle me supporte bien,dire m'as femme me supporte j'ai 5 gosses avec 3 femmes,n'es pas exactement pareil,je n'es rein contre les familles recomposé,issus du divorce,j'en suis issus moi même allez honnêtement,j(ai une certaine fierté aussi,peut être mon coté nombriliste,lol
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EFFAB
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Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 21:29
Tu es surtout entier, PARTISAN, quand d'autres prétendent ce qu'ils ne sont pas et font ce qu'il ne faudrait jamais faire. Sois ce que tu es, mais tu n'as de conseils à recevoir de qui que ce soit, c'est moi plutôt qui aie à prouver tout ce que je veux.
partisan
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Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 25 Oct 2012 - 21:54
effab,je pense que nous devons tous apprendre les uns des autres,mais dans les conseils,bon ou mauvais,ce que je cherche avant tout ces authenticité du vécu,cela est beaucoup plus simple dans le monde réel pour moi,je suis latin donc comme tous les latins j'ai un coté plus a faire des discours,qu' a écrire un livre,bien que j'admire les écrivains,je me sens plus tôt handicapé pour l'art d’écrire,je le reconnais................................ tu sais dans cet société,j'ai souvent plus reçu de cas sociaux,de clodo,de toxico,que de la plus part des gens propres sur eux,bien mis,mais avec une âme si froide,et malgré cette compassion crois tu que j'en loge un chez moi ? ben non,alors tu vois je ne suis pas si .............................que sa,j'ai tellement de Defaults que je ne pourrais tous te les dénombrés derrière nos ordinateurs,rien ne transpire,uniquement ce que l'ont laisse transpiré,alors tous les Defaults que vous me voyez,sont les miens embelli surement par ce handicape littéraire,peux être vous même en avez vous certain des lieux ? si il sont si voyant et atroce,vous faut ils aussi les corrigés,je dis bien peut être
ce que je que je voudrais,c'est que cette magie que vous avez ici,vous la réutilisiez dehors,au tour de vous,que cette magie devienne vibration,que cette vibration solo,devienne une vibration de groupe et que de cette vibration de groupe naisse cette symphonie qui ébranlera se système,vous êtes,nous sommes,ils sont tous unique, développons cette différence par l'union de l'ensemble des connaissances,peut être une clef du combat
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EFFAB
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Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Ven 26 Oct 2012 - 8:43
Oui, PARTISAN, aussi modeste et illusoire soit-elle, j'ai moi-même cette 'magie' en moi, magie qui ne m'appartient pas en propre et m'inspire malgré moi, mais elle est tellement belle, mais elle me semble tellement juste, pourquoi donc m'en priverais-je, toutes ces musiques, tous ces mots qui ont en sens et une force pour moi, une beauté, une réalité telle qu'on voudrait la partager avec la Terre entière - aussi pleine soit-elle d'elle-même mais ce creux existentiel, cette fuite en avant - sinon, faute de mieux, la préserver toujours en nous, ce qui n'est pas si évident ni concrètement et entièrement possible au vu de cette interdépendance et de ces milliards d'interconnexions à venir... ou, justement, c'est là peut-être notre chance, utiliser tout ce progrès pour exulter enfin toute cette formidable énergie en nous, cette magie de nos mains et des esprit à embellir ce monde et le rendre plus intelligent et plus sage qu'il n'est. Oui, PARTISAN, cette vibration devenant symphonie, cette différence par l'union de l'ensemble des connaissances à développer et très certainement cette clef du combat, cette connexion entre nous et ces projets en commun.
Invité Invité
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Jeu 22 Nov 2012 - 12:11
clem.mam a écrit:
C'est en se changeant soi-même qu'on devient porteur du changement.
Faire ce qu'ont dis est encore plus puissant.
SAmDémange
Messages : 231 Date d'inscription : 28/11/2012
Sujet: Re: Fema, camps rex84, wagons-prisons Mer 28 Nov 2012 - 19:37
La chute de Jefferson Les projets obscurs de la FEMA
Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, la défense américaine, sous couvert de ses services de protection civile, conçoit des plans militaires dont certains prévoient des systèmes de camps de détention en mesure d’accueillir des milliers de personnes en cas de crise majeure. Parallèlement, de nombreuses lois liberticides ont régulièrement été promulguées par les présidences américaines successives. Quelle est la raison d’être de ces camps ? Le gouvernement américain est-il en passe de devenir un Etat police dirigé par une dictature militaire ? Karmapolis fait le point sur ces programmes obscurs de gestion des masses.
Nous aimerions croire que les camps de concentration font partie d'une sombre page de notre histoire. Que, depuis bien longtemps, il n’y a plus de place pour les dictateurs dans nos sociétés occidentales. Que nous sommes à l'abri des extrêmes. Mais les erreurs d’hier pourraient bien se reproduire aujourd’hui. En témoigne cette affaire, amplement documentée, qui rapporte l'existence de plus de 600 camps d'internements civils disséminés aux quatre coins des Etats-Unis. Des camps entourés de miradors. Des camps desservis par des voies ferrées, par la route et parfois même par un aéroport. Des camps vides, mais gardés 24h sur 24h par du personnel militaire. Des camps qui abritent des wagons ressemblant étrangement à des convois de déportation. Des camps dormants qui se languissent d'accueillir, mais d'accueillir qui? Et pourquoi ?
De nombreuses photographies et films circulent sur Internet. Des témoins décrivent ce que les activistes tendent à considérer comme de véritables sites concentrationnaires. Certains n'hésitent d'ailleurs pas à les comparer aux tristement célèbres camps nazis. Un film (1) tourné à Beach Grove dans l'état d'Indiana montre l’un d’entre eux. La voix off décrit : « Nous nous trouvons dans un immense parking. Nous sommes entourés d’une clôture dont la partie supérieure est coiffée de fils barbelés. Sur le toit du bâtiment opposé se trouve une caméra de surveillance dirigée sur le parking. Des manches à air ont été installées pour diriger des hélicoptères. Toutes les mesures de sécurité prises ici sont particulièrement inhabituelles car il s’agit d’une région très peu touchée par le crime et ce site, qui n’est finalement rien d’autre qu’une ancienne station de réparation de trains, ne contient aucun objet qui vaille la peine d'être volé. A côté du parking, vous pouvez voir un immense bâtiment en briques qui serait approprié pour du traitement industriel. A côté de celui-ci, il y a un accès direct à la voie ferrée, elle-même « contenue » entre deux clôtures. Un train en dépôt arbore les inscriptions « US Army ». Une multitude d’entrepôts sont visibles de l’autre côté du parking. Ce site est supposé avoir été fermé en 1993 afin d’être rénové. Il a d’ailleurs bénéficié de 7 millions de dollars de la part du gouvernement fédéral. Les manches à air et les marques au sol sont présentes partout sur le site. Un seul petit bâtiment permet d’entrer dans la zone protégée. (NDA : l’équipe entre). Ici, à l’intérieur, regardez mieux les tourniquets. Ils sont activés électroniquement. Ce sont des barreaux de prisons (NDA, c’est un système d’accès au compte-goutte). Les travaux de rénovations qui ont été effectués consistent en l’installation de miradors, de tourniquets électroniques et des revêtements en béton. En outre, des lieux n’ayant jamais été chauffés ces 20 dernières années bénéficient maintenant de chauffages. La partie supérieure des miradors est courbée vers l’intérieur afin d’empêcher les gens de sortir. A côté de la voie ferrée, entre les clôtures, sur les quais, il est indiqué « Red Zone » et sur la clôture sont attachés de petites pancartes numérotées et séparées les unes des autres par intervalles courts et réguliers comme s’il était prévu d’y aligner des personnes à la sortie d’un wagon. La présence des manches à air confirme qu’il faut s’attendre à un trafic aérien soutenu sur toute la zone. Et là haut, se trouve une imposante antenne radio. Plus loin, dans la zone des entrepôts, il y en a un dont l’entrée est visible, là aussi, le tourniquet constitue le seul accès vers l’intérieur. Toutes les fenêtres et les portes des entrepôts ont été condamnées et à l’extérieur, de toutes nouvelles conduites de gaz ont été construites. Regardez, tandis que nous filmons, un hélicoptère noir vole au-dessus de nous, il observe ce que nous faisons. Les lignes et les conduites de gaz courent tout le long des bâtiments et aboutissent dans de grands fourneaux. On trouve pas mal d’équipements de l’armée ici. On a aussi observé des zones référencées « Green zone » et « Blue zone », chacune très grande et capable de détenir beaucoup de personnes. Les voies ferrées ont été complètement refaites par endroits. Une grande tour de contrôle domine le camp et quatre haut-parleurs y sont accrochés. »
Derrière ces camps se dresse la FEMA (Federal Emergency Management Agency), l’agence gouvernementale chargée de la prévention et de la gestion des catastrophes naturelles. Depuis le début des années 80, celle-ci a connu de nombreuses transformations significatives qui ont fait d’elle une institution aujourd’hui incontournable en matière de gestion des urgences. Bien qu’elle ait été créée pour protéger les civils des catastrophes naturelles, sa mission, maintes fois redéfinie par le gouvernement, se concentre à l’heure actuelle sur la prévention des risques liés au terrorisme. Les changements d’objectifs survenus au fil de l’existence de l’agence ont permis de loger protection et défense civiles à la même enseigne. Une alliance consolidée par l’intégration de la FEMA au nouveau Département de la Sécurité Intérieure (Department of Homeland Security) créé en 2003 par l’administration Bush. La gestion des urgences est un créneau derrière lequel se profilent beaucoup de possibilités. En effet, quelque puisse être la nature de l'urgence, la menace qu’elle entraînerait pour la continuité du gouvernement américain justifierait la déclaration de la loi martiale qui, elle-même, propulserait la FEMA à la tête du pays. Une fois le gouvernement provisoire instauré, les lois d’exception seraient activées, ainsi que les programmes impliquant les camps d’internements civils. La planification du fonctionnement de l'Etat en cas de crise nationale dépend donc de toute évidence d'une stratégie qui, dans ce cas-ci, a été élaborée dans le cadre d'un plan militaire bien ficelé.
Un plan pour contrôler les masses et emprisonner les dissidents
Les camps de concentration n’ont jamais cessé d’exister. L’idée fut d’abord naturellement importée outre-Atlantique. En effet, après la Seconde Guerre Mondiale, le Congrès américain ratifia un système de camps de détention qui faisait partie du Internal Security Act de 1950, une loi prévue pour lutter contre l’infiltration des communistes aux Etats-Unis. Ce système fut repris par la FEMA lors de sa création en 1979 et ensuite par le Département de Sécurité Intérieure en 2003. Les premières unités furent établies dans le cadre du plan d’urgence Security Portfolio qui, mis en œuvre, permettait au Président Truman de suspendre la Constitution et au FBI d’arrêter jusqu’à 20.000 personnes destinées à être placées en détention sans passer par la case procès. Le FBI était également en charge d'établir les camps et de dresser des listes de surveillance reprenant les noms d'individus considérés dangereux pour la sécurité intérieure du pays. Depuis, les plans auraient mûri et les listes auraient été mises à jour.
Il faudra attendre 1987 pour que l’existence des camps soit portée à la connaissance du public. Cette année-là fut marquée par le scandale IRAN-CONTRA, une sombre affaire de vente d'armes à l'Iran dont les profits furent utilisés pour financer illégalement les Contras, une organisation terroriste de droite au Nicaragua. Une Commission d’enquête fut établie. Sur le banc des accusés se trouvait le Colonel Oliver North, un personnage clé dans l’affaire qui nous intéresse puisqu’il était l’architecte d’un plan militaire de défense civile, le plan Rex 84, commandé par nul autre que le directeur de la FEMA, Louis Giuffrida.
Rex 84 était une initiative conjointe de la FEMA et du Département de la défense qui mettait en scène une agitation civile conduisant à une situation d’urgence nationale. En 1984, durant des exercices de simulation, les militaires furent habilités à déclarer la loi martiale et à mettre en place un gouvernement accrédité pour ordonner des mouvements de population tant au niveau régional que national. Cette mise en situation prévoyait l’emprisonnement de 400.000 personnes et leur déportation dans des camps d'internements. A l'époque, les artisans de Rex 84 invoquent le danger d'une traversée massive de réfugiés en provenance d’Amérique centrale ou du Mexique. Cependant, cette version dissimule un plan obscur visant la détention de dissidents politiques étasuniens et dont la particularité est de fonctionner grâce à une série de lois d'exceptions émises entre 1969 et 1984. Ces lois fournissent tous les ingrédients à la mise en place d'une dictature : suspension de la Constitution, augmentation de la surveillance des citoyens et limitation de leur liberté de mouvement, enregistrement de tout homme, femme et enfant, saisie des propriétés individuelles, organisation et contrôle des moyens de production et des flux financiers, rappel des forces militaires détachées, saisie et contrôle de tous les moyens de transport, régulation des entreprises privées et limitation des voyages. A ces éléments s'ajoute une autre loi stipulant cette fois qu'en cas d'urgence nationale, le Congrès ne peut intervenir sur les affaires d’Etat durant les 6 premiers mois.
Ces 12 dernières années, plusieurs contrats de construction de camps de détention ont été signés entre le gouvernement américain et diverses entreprises. Le prétexte d’une arrivée massive de réfugiés en provenance des pays limitrophes des Etats-Unis semble bien fonctionner puisqu’il reste une excellente façon de justifier lesdits contrats.
Contrats juteux dans l’industrie de la construction
Début 2006, la presse américaine annonce que Kellogg Brown & Root, une filiale d’Halliburton, un groupe de bâtiments et travaux publics, a obtenu un contrat de 385 millions de dollars avec L’Armée de Corps des Ingénieurs, un montant destiné à la construction de camps de détentions. Dans le New York Times, Jamie Zuieback, la porte-parole de l’Immigration et du Renforcement des Douanes déclarait à ce sujet : « c’est le genre de contrat qui pourrait être utilisé dans une sorte d’immigration de masse ». Et d’ajouter que Kellogg Brown & Root ne construirait les centres qu’en cas d’urgence extrême telle qu’une arrivée massive de Cubains sur le territoire américain. Elle soulignait par ailleurs que les camps ne seraient peut-être d’ailleurs jamais construits si la nécessité ne se présentait pas. Pour Clayton Church, porte-parole de l’Armée de Corps des Ingénieurs la question était claire : « si des clandestins arrivent massivement aux Etats-Unis, comment allons-nous les nourrir, les loger et les protéger ? C’est pour cela que ces contrats existent ». Selon lui , les centres pourraient être d’anciens sites militaires inutilisés ou des structures temporaires d’une capacité de 5000 personnes par unité. A noter que Kellogg Brown & Root avait, d’une part, bénéficié d’un contrat similaire pour la période 2000-2005 et, d’autre part, d’un contrat visant la construction d'unités pénitentiaires en Afghanistan et en Irak.
Quelques années auparavant, Phil Schneider, un ancien ingénieur du gouvernement impliqué dans l’élaboration de bases militaires souterraines secrètes, attirait déjà l’attention de son public sur l’existence de ce type de contrat. En effet, peu avant sa mort, lors d’une conférence tenue en mai 1995 à Las Vegas, il expliquait avoir rencontré un employé de la Gunderson Steel Fabrication, une entreprise spécialisée dans la construction de trains et de voitures ferroviaires : « Un jour, il vint me voir, très perturbé en m'affirmant "qu'ils construisaient en fait des wagons pénitentiaires ". Il était nerveux. Gunderson, affirma-t-il, a un contrat avec le gouvernement fédéral qui prévoit de construire près de 107.200 wagons de transport de prisonniers tout équipé chacun de 143 paires de menottes. Il y a en fait 11 sociétés sous-traitantes dans ce gigantesque projet. Gunderson a probablement reçu une somme de 2 milliards de dollars pour ce contrat. Les aciéries Bethlehem ainsi que d'autres fournisseurs sont impliqués dans cette affaire. Cet homme m'a montré l'un de ces wagons de transport de prisonniers qui était stationné sur une voie de service au nord de Portland. Il avait raison. Si vous multipliez 107.200 par 143 et par 11, vous obtenez un chiffre avoisinant les 15 millions. Ce chiffre correspond sans doute au nombre d'individus qui entreront en dissidence avec le gouvernement fédéral. (…) Je crois aussi que le gouvernement américain mène une véritable stratégie afin de mettre en esclavage le peuple américain. Je ne suis pas un très bon orateur et je ne me tairai que lorsque l'on me tirera dessus car il me semble indispensable de révéler (…) l'existence de ce genre d'atrocité. »
Le gouvernement fédéral américain est suspecté d’avoir commandé la construction de plus de 100.000 wagons de transport de prisonnier dont la finalité reste mystérieuse. (source de l'image : Issues and Alibis)
Selon tbrnews.org, il semblerait que le Département de la Sécurité Intérieure ait également commandé à la société israélienne Israeli Prison Systems, la construction de 110 camps d’internement dans des régions inhabitées des Etats-Unis, ainsi qu’en Alaska. En juin 2007, l’entreprise israélienne aurait eu fini de construire 65 camps s’ajoutant aux 600 déjà existants. Cette information reste difficile à vérifier. Néanmoins Naomi Klein, une journaliste activiste indépendante, a écrit : « Gaza, plus qu’une prison, un laboratoire pour un monde-forteresse (2) », un article qui démontre qu’Israël utilise la population palestinienne entière pour mettre au point son industrie d’équipement de sécurité destinée à être vendue dans le monde entier. Ces révélations confirment l’éventualité d’un lien contractuel entre le gouvernement américain et Israeli Prison Systems.
Le tableau se complète peu à peu : il existe donc des contrats pour construire des camps de détention et un plan militaire pour les faire fonctionner. Existe-t-il des camps actifs ? En fait, dans une certaine mesure, les camps de détention des prisonniers de guerre actuellement utilisés à Guantanamo par exemple sont de type concentrationnaire. Ceux-ci donnent d'ailleurs un aperçu du comportement des militaires lorsque carte blanche leur est donnée.
Abou Ghraib et Guantanamo, des modèles pour la FEMA ?
Les associations de défense des droits de l'homme se sont régulièrement insurgées ces dernières années contre les conditions de détention des prisonniers de guerre dans les centres pénitenciers américains.
Début 2004, des photos prises par des soldats américains dans la prison d'Abou Ghraib, située en Irak créent le scandale. La presse internationale diffuse les images de prisonniers torturés, attachés par des câbles électriques, obligés de poser nus et menacés par des chiens de garde. Dans un rapport publié la même année, Amnesty international dénonce : « Les exactions ne se sont pas produites seulement à Abou Ghraib. De nombreuses personnes détenues sur les bases aériennes de l’armée américaine à Bagram et Kandahar en Afghanistan ont déclaré avoir été soumises à des actes de torture et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants lors de leur détention ; l’administration américaine n’a pas non plus respecté les Conventions de Genève en ce qui concerne les détenus de Guantánamo. (…) Un ancien prisonnier de Guantánamo, Wazir Mohammad, a parlé à Amnesty International d’un usage excessif et cruel des chaînes aux pieds et des menottes aux mains, de la privation de sommeil et de l’obligation qui lui était faite de ramper à genoux, de sa cellule à la salle d’interrogatoire, au cours de sa détention en Afghanistan. À Bagram et Kandahar, il avait été détenu au secret, sans jamais avoir la possibilité de contester la légalité de sa détention, sans avocat et sans contact avec sa famille. (…) Un autre ancien détenu de Guantánamo, Walid Al Qadasi, a été détenu au secret dans un centre de détention à Kaboul. Il a expliqué que les prisonniers appelaient leur première nuit d’interrogatoire par des agents américains « la nuit noire ». Il a déclaré : « Ils ont découpé nos vêtements avec des ciseaux et nous ont photographiés nus...ils nous ont menotté les mains derrière le dos, nous ont mis un bandeau sur les yeux et ont commencé à nous interroger ... ils m’ont menacé de mort, m’ont accusé de faire partie d’Al Qaida. » Selon lui, on privait les détenus de sommeil, notamment en leur mettant de la musique très fort. Une personne ayant travaillé à Guantánamo a déclaré à Amnesty International que la quasi totalité des détenus avec qui il avait eu des contacts, lui avaient dit avoir été victimes de sévices physiques a Kandahar ou à Bagram. Cette personne n’a montré aucune surprise face aux informations en provenance d’Irak et a expliqué que les violences physiques en Afghanistan semblaient faire partie du processus de préparation des détenus aux interrogatoires et à la détention. (…) Parmi les exemples cités, on a noté des coups de pied et de poing donnés aux détenus ; le fait de sauter sur leurs pieds nus ; de forcer les détenus à prendre diverses positions sexuelles explicites pour les photographier ; de faire monter un détenu entièrement nu sur un carton, un sac de sable sur la tête et d’attacher des électrodes à ses doigts, à ses doigts de pieds et à son pénis pour mimer la torture électrique ; de mettre un collier de chien ou une laisse au cou d’un détenu entièrement dévêtu et de le prendre en photo avec une femme soldat posant près de lui. »
Le journal Le Monde publiait, en octobre 2004, le témoignage de la dernière femme du camp d’Abou Ghraib, Houda Al-Azzawi, une femme d’affaire irakienne : "Je suis arrivée à Abou Ghraib le 4 janvier 2004. On m’a donné le matricule 156283 et une cellule de 2 m-. J’y ai passé 197 jours et subi trente interrogatoires. (…) Le scandale des photos d’Abou Ghraib, je ne l’ai appris qu’à ma sortie. Elles n’ont pas été prises dans notre section, mais nous avons tous été témoins de scènes similaires, ou pires. J’ai vu des hommes à qui les soldats faisaient rentrer de force des bouteilles d’eau dans le derrière."
Le Président Bush déclarait 2 ans plus tard que la prison d'Abou Ghraib était la plus grosse erreur des Américains en Irak. Onze soldats furent jugés et condamnés, mais étonnement tous les hauts gradés furent blanchis.
Au sortir de Guantanamo, les témoignages se succèdent aussi. Le rapport d’Amnesty International sur un ex-détenu est représentatif du modus operanti de l’armée américaine : « Sami al Hajj a été détenu au Pakistan du 15 décembre 2001 au 7 janvier 2002. Son passeport lui a été confisqué, ainsi que sa carte de presse et son visa pour le voyage en Afghanistan. Le 7 janvier, il a été remis aux autorités des États-Unis qui l’ont transféré à la base étasunienne de Bagram en Afghanistan. Sami al Hajj a décrit les seize jours de détention qu’il a passés à la base de Bagram comme les pires de sa vie. Il a, dit-il, été violemment torturé, agressé par des chiens, enfermé dans une cage placée dans un hangar à avions glacial ; les rations alimentaires étaient insuffisantes et la nourriture était souvent gelée. Il a ensuite été transféré à Kandahar où les sévices ont continué. Sami al Hajj décrit comme suit les traitements qu’il y a subis : Il a été agressé sexuellement par des soldats étasuniens, qui ont notamment menacé de le violer. Il a été contraint de garder des positions douloureuses forcé de rester agenouillé sur des sols en ciment pendant de longues périodes. Il a été régulièrement roué de coups par ses gardiens. On lui a arraché un à un tous les poils de sa barbe. Il n’a pas été autorisé à se laver pendant plus de cent jours et il était couvert de poux. Sami al Hajj a été transféré à Guantánamo le 13 juin 2002. Pendant toute la durée du vol il est resté enchaîné, bâillonné, la tête recouverte par une cagoule. S’il s’endormait les soldats le frappaient sur la tête pour le réveiller. À Guantánamo Sami al Hajj n’a pas cessé d’être interrogé sur les liens éventuels existant entre ses employeurs et les islamistes extrémistes. Il a dit que lors de son premier interrogatoire il avait été privé de sommeil pendant plus de deux jours. (…) Il affirme avoir été soumis à toute une série de mauvais traitements et avoir été privé de soins médicaux : des gardiens ont brisé une de ses rotules en la frappant violemment avec leurs pieds. On lui a administré des coups sur la plante des pieds. À son arrivée à Guantánamo, des chiens de l’armée ont été utilisés pour l’intimider. Il a été l’objet d’insultes racistes et ses périodes de détente ont été réduites parce qu’il était noir. Avant d’être autorisé à voir les agents de renseignement soudanais venus à Guantánamo pour l’interroger, il dit avoir été enchaîné et aspergé de gaz poivre. »
Des récits comme ceux d'Abou Ghraib et de Guantánamo, il y en a pléthore. Cependant, ils ne montrent que la partie visible de l’iceberg. Il semblerait que les camps de détentions des prisonniers de guerre soient de gigantesques laboratoires humains où seraient expérimentées de nouvelles technologies visant à altérer et manipuler la conscience humaine. Dans un article publié par le Nouvel Observateur en décembre 2004, l’avocat Jacques Debray dévoile que ses clients, Nizar Sassi et Mourad Benchellali, deux ex-détenus de Guantánamo, ont l’impression d’avoir été victimes d’expérimentations : «Nizar m’a raconté qu’ils avaient aussi été enfermés dans une pièce équipée d’une glace sans tain où il faisait extrêmement froid. Ils ont aussi raconté qu’il existait des pièces où était diffusée de la musique ultra-violente. Une fois, suite à la prise d’un de ces médicaments, il a perdu connaissance et a eu l’impression d’être resté un ou deux jours inconscient. Ils ont aussi eu des injections. Ils ne savaient pas quel genre de médicaments on leur donnait, mais tous deux ont affirmé qu’un de leurs co-détenus avait été couvert de boutons après avoir pris un de ces médicaments, et plus largement ils se demandaient s’ils n’étaient pas victimes d’expérimentations. Les fioles qui contenaient les médicaments portaient des numéros, et un médecin passait les voir pour leur demander quels effets avaient les médicaments. Ils n’ont pu voir le médecin, en dehors de ces questionnaires, qu’à une ou deux reprises, parce qu’à Guantanamo tout fonctionnait sur le système de récompense. Nizar a par exemple été contraint d’attendre un an pour voir un dentiste. Il y avait à Guantanamo un nombre impressionnant de psychiatres (…) il existe des unités réservées à ceux qui étaient devenus fous.»
Les psychologues de la Behavioral Science Consultation Team (BSCT) étudient la personnalité des prisonniers pour cerner leurs faiblesses et les signaler à leurs futurs tortionnaires.
Ces expériences sont conduites par un groupe de psychologues connu officiellement sous le nom de Behavioral Science Consultation Teams (BSCTs) (3). Ses méthodes ont été observées par le FBI qui fut chargé de mener l'enquête à Guantánamo à la suite des allégations propagées dans la presse internationale. En vertu de la loi sur la liberté de l'information, l’American Civil Liberties Union (ACLU) est parvenue à obtenir des échanges d’emails du FBI sur ce sujet. Certains d’entre eux sont disponibles sur le site du Centre des droits humains de l'Université du Minnesota. Dans une note référencée FBI 2776, on peut lire : «Une fois que les détenus sont identifiés, ils deviennent des projets. (…) J’ai rencontré le BISC (Biscuit) (NDA : jeu de mots désignant le BSCT), ce sont des personnes d’une grande ressource. Ils savent tout de chaque détenu, à qui ils parlent, qui sont les chefs, etc. (…) Nous nous battons toujours avec le DHS (NDA : Département de la sécurité intérieure) qui quotidiennement a un impact négatif sur ce que nous essayons de faire. Hier soir, j’observais une interview (…) la pièce adjacente, observable depuis la cabine de contrôle, était occupée par deux enquêteurs du DHS montrant à un détenu des films pornographiques homosexuels et utilisant un stromboscope dans la pièce.»
Les prisonniers du centre pénitencier de Guantanamo ont été soumis à de nombreux sévices physiques et psychologiques dénoncés par les organisations internationales de défense des droits de l’homme. Parmi les sévices subis par les prisonniers du camp pénitencier de Guantanamo, l’isolement mental par la privation des sens.
Guantánamo et tous les autres camps situés au Moyen Orient font partie d’une seule et même réalité, non d’une fiction. Le corps militaire soutenu par le Président en personne s’autorise à bafouer les droits de l’homme au nom de la démocratie. Et bien qu’une partie des exactions révélées ces quatre dernières années ait été discrètement reconnue par le Président Bush et que celui-ci se soit très timidement excusé, sa sincérité semble difficile à croire d’autant qu’aucun haut gradé n’a été jugé coupable devant un tribunal. Les soldats américains auraient-ils agi en électrons libres ? Sans ordres ? Sans consentement de la hiérarchie ? En avril 2005, Reed Brody, conseiller juridique de Human Rights Watch déclarait : “Si les Etats-Unis veulent effacer les horreurs d’Abou Ghraib, ils doivent poursuivre ceux qui, en haut lieu, ont fermé les yeux sur les exactions ou les ont ordonnées. Ils doivent par ailleurs révéler les choses que le président a autorisées. Washington doit répudier une fois pour toutes les mauvais traitements perpétrés sur les détenus au nom de la guerre contre le terrorisme.”. Moins de deux semaines après ces conclusions, le Président Bush, sur recommandation du secrétaire de la défense Donald Rumsfeld, rétrograda Janis Karpinski qui supervisait 17 prisons américaines en Irak. Celle qui fut la générale de réserve à Abou Ghraib a nié avoir été au courant des tortures qui, selon elle, ont été autorisées par les renseignements militaires. Une information récemment confirmée par les soldats ayant écopé de plusieurs années de prison (4).
En outre, en 2006, Bush reconnaissait pour la première fois l'existence de centres de détention secrets gérés par la CIA à l'extérieur des Etats-Unis. Selon le journal Le Monde, il ne niait pas l'usage de moyens musclés pour obtenir des renseignements et les justifiait même en invoquant le nombre d'innocents que ceux-ci avaient permis de sauver.
A la lecture des informations diffusées par des médias reconnus, il y a lieu de penser que l'existence d'un régime gouvernemental secret aux pratiques "parallèles" existe. Si tel est le cas, pourquoi le gouvernement américain se priverait-il de réserver le même sort aux personnes qu'il jugerait coupables de faits arbitrairement qualifiés de subversifs ? Pour les activistes, Guantanamo et Cie pourraient bien servir de modèles aux camps de la FEMA.
Annihiler les libertés individuelles, une histoire de longue date
Les Etats-Unis sont-il en passe de devenir une dictature militaire? La politique américaine menée dans le cadre de la lutte contre le terrorisme pourrait-elle inspirer la politique intérieure ? Depuis plus de 50 ans, le gouvernement s’atèle à supprimer les libertés individuelles sur son propre sol en promulguant régulièrement des lois d’exceptions. La première d’entre elles remonte aux années soixante. Les agitations civiles liées à la guerre du Vietnam conduisirent le Président Nixon à signer un décret présidentiel (5) qui déléguait les fonctions de planification d’urgence au département fédéral ainsi qu’aux agences fédérales, intégrant ce domaine d’action dans la sphère gouvernementale.
Ensuite, en 1976, l’administration Ford émît une loi (6) visant à investir la FEPA (Federal Emergency Preparedness Agency), prédécesseur de la FEMA, d’une mission au caractère interpellant : développer des plans visant, en situation d’urgence, à établir un contrôle gouvernemental sur les mécanismes de production et de distribution des sources d’énergie, sur les salaires, ainsi que sur les crédits et les flux financiers entre institutions. Plus inquiétant encore, l’ordre présidentiel prévoyait que les toutes les affaires traitées par le gouvernement provisoire sur le territoire soumis à la loi martiale ne puissent être révisées par le Congrès durant une période de 6 mois. Ceci est encore d’actualité.
En 1979, l’administration Carter créa la FEMA (7) en fusionnant une centaine d’agences spécialisées dans la planification d’urgence. Cet acte de centralisation permit à la nouvelle entité d’absorber d’importantes responsabilités dans le domaine de la défense civile. Depuis, le financement de la protection et de la défense civiles proviennent de la même enveloppe budgétaire.
A l’époque, Howard J. Ruff (8), un activiste archi-conservateur, soulignait déjà dans un éditorial que « (…) Seul le manque d’une crise suffisamment grave, un président déterminé, et un public suffisamment conditionné pour le permettre séparent les citoyens d’une dictature qui ne demande qu’à être établie dans une situation qui pourrait être qualifiée d’urgence nationale ». Une analyse qui fait froid dans le dos au vu de la propagande soutenue de Bush depuis 2001, et de sa détermination dans l’accomplissement de son agenda politique.
S'ensuivit l’ère Reagan (1981-1989) qui fut la plus décisive dans l’avènement d’une dictature militaire. C’est en effet sous son administration que furent conçus les plans Cable Spicer I, II et III destinés à légitimer l’arrestation et la détention de dissidents politiques. Un nombre important d’actes présidentiels furent publiés durant ces années afin d’intensifier les efforts dans le renforcement de la sécurité nationale. A partir de 1981, la FEMA conjointement avec le DoD (Department of Defense) conduisirent une série d’exercices portant sur la mobilisation de civils, la gestion des situations d’urgence et le contre-terrorisme. Le Plan REX 84 en faisait partie. En 1982, la FEMA et le DoD publièrent un document intitulé « The civil/Military Alliance in Emergency Management » confirmant la transformation inéluctable de la planification d’urgence en une activité militaire et policière.
Dans la foulée, un projet de décret présidentiel destiné à réviser l’ordre 11490 (9) était sur le point d’être signé. Le bureau fédéral du budget chargea l’avocat général William French Smith d’en vérifier la légalité. Confronté aux abus manifestes du décret, il rédigea une lettre au conseiller de la sécurité nationale : « Je crois que le rôle assigné à l’Agence de gestion fédérale des secours dans le cadre du décret présidentiel révisé excède sa fonction appropriée en tant qu’agence de coordination pour la préparation des secours (…) Ce service et d’autres ont à plusieurs reprises fait part d’objections politiques et légales sérieuses au rôle de « Souveraine des secours » dévolu à la FEMA. (…) Les objections légales sont liées à l’absence d’une autorisation présidentielle ou du Congrès dans l’émission par la FEMA de directives qui visent à établir de nouvelles structures pour le gouvernement fédéral.». En d’autres termes, William French Smith dénonçait la centralisation des pouvoirs et la possibilité pour la FEMA d’établir un gouvernement provisoire alors que son rôle devait s’en tenir aux secours des citoyens en cas de catastrophe naturelle.
La consolidation des pouvoirs de la FEMA culmina en 2003, lorsqu'elle se joignit à 22 autres agences fédérales, programmes et bureaux pour former le Département de Sécurité Intérieure (Department of Homeland Security), un nouveau département créé à la suite des attentats du 11 septembre par l’administration Bush. L’approche gouvernementale en matière d’urgence est dorénavant parfaitement intégrée, centralisée et concentrée. Aujourd’hui, que reste-t-il à faire ? D’une part, la FEMA occupe une place charnière, les lois d’exceptions le permettant et d’autre part, elle se retrouve à l’abri des contrôles externes puisque son intégration la lie aux autres services fédéraux. En outre, la propagande a conditionné les citoyens américains et le gouvernement semble de moins en moins se soucier de l’opinion publique. Où en est-on ? Quelle est l’étape suivante ?
Etat d’urgence et loi martiale, C’est pour quand ?
A en croire le baromètre de la FEMA, les Etats-Unis sont perpétuellement menacés, mais à quel point l’état d’urgence est-il imminent ? Difficile à dire, mais de nombreux cas de figure sont possibles. Quoiqu’il en soit le gouvernement américain nous donne lui-même quelques indices. En 2003, le Président Bush présentait un projet de vaccination de masse : le Model State Emergency Health Powers Act, ou Model Act en abrégé, actuellement adopté par 34 états. Ce dernier rappelle étrangement le Plan Rex 84. En effet, il octroie aux gouverneurs, d’une part, les pouvoirs nécessaires à la détection de virus pandémiques et, d’autre part, les outils nécessaires à la protection des civils contre la contamination. Selon le gouvernement, étant donné les risques que posent le bioterrorisme, ce projet de loi est indispensable afin d’anticiper sérieusement et rapidement la potentialité d’une guerre bactériologique.
Cependant, des associations américaines reconnues tel que le National Vaccine Information Center (NVIC) ou la Home School Legal Defense Association (HSLDA), une organisation d’avocats qui défend les droits de la famille, appellent les citoyens à la vigilance face à ce programme et soulignent son caractère anti-constitutionnel. La HSLDA dénonce les pouvoirs accordés aux gouverneurs car ceux-ci les autorisent à enregistrer les données personnelles, à contrôler les biens immobiliers, la population et enfin tous les moyens de communications. En gros, exactement les mêmes mesures répressives que celles des programmes militaires développés dans les années 80, si ce n’est que dans ce cas-ci, des pouvoirs supplémentaires apparaissent tels que la vaccination forcée des individus, l’accès à leurs données médicales, et pire, la localisation et le suivi des individus.
Au sujet de la localisation, le « tracking » des individus, un article publié sur le site de livescience.com en mai 2006 annonçait que la société VeriChip Corporation avait proposé au gouvernement américain d’implanter aux immigrants une puce permettant de les localiser et de les suivre. Cette proposition faisait référence à un appel lancé par le gouvernement intitulé : « Qui est dans notre pays et pourquoi sont-ils là ? ». Cette puce permet d’enregistrer à la frontière les immigrants venus travailler aux Etats-Unis et de vérifier leur identité sur leur lieu de travail. Le « RFID » (Radio Frequency Identification tag) a la taille d’un grain de riz et peut être injecté directement dans le corps. L’implant diffuse ensuite un signal qui émet les données de l’individu. Selon VeriChip, ce type d’implant est utilisé depuis longtemps chez les animaux, notamment chez les chiens et les chats en remplacement du tatouage. Sur son site Internet, VeriChip Corporation présente son système, le VeriTrace. Celui est adapté pour le suivi des patients, la protection des enfants ainsi que pour la gestion des urgences. Les dérives d'un tel système sont évidentes. Dans le cadre du Model Act ou du plan Rex 84, ces implants seraient une atteinte à la liberté individuelle.
Les implants sous-cutanés, déjà couramment utilisés pour marquer les animaux de compagnie, pourraient bientôt servir de nouveau moyen de contrôle pour le gouvernement fédéral américain.
Quoiqu'il en soit, il saute aux yeux que la mise en œuvre du Model Act nécessite des sites tels que les camps de la FEMA car il est objectivement impossible, sans infrastructures appropriées, de procéder à une vaccination de masse ou de maintenir les personnes contaminées en quarantaine.
Steve Watson, journaliste activiste pour Infowars aux côtés d’Alex Jones, concluait, à la suite du passage du cyclone Katrina, par une note apocalyptique : « Pendant des années, nous avons mis en garde les gens contre la mise en place d’un état police, nous les avons averti que la Loi Martiale deviendrait la norme, que les lois anciennes, droits et libertés seraient remplacés par des mécanismes répressifs de contrôle. (…) Pendant des années, les gens ont réfuté l’évidence ou prétexté qu’elle était destinée à autre chose, ou encore l’ont simplement refusée. Maintenant nous vous avertissons que tout cela est en train de se passer. A la suite des catastrophes naturelles récentes, des précédents dangereux ont été mis en place. Nous avons été contraints de constater comment, en temps de crise, nous devons nous soumettre et suivre les ordres des Commandants fédéraux, peu importe s’ils dénigrent les droits humains de base ou non. Que ce soit un coup d’état, une attaque terroriste, un accident ou une catastrophe naturelle, cela importe peu, le résultat sera le même. Nous sommes seulement à un événement près de la Loi Martiale, n’importe quel événement. ».
Ces 60 dernières années ont été déterminantes pour l’avènement d’une dictature militaire. De nombreuses lois d’exceptions ont été mises en place permettant d’une part, de renforcer l’intervention policière et , d’autre part, d’affaiblir des libertés civiles essentielles. Les Américains sont, jour après jour, assommés par une propagande fondée sur la peur de l’autre et du reste du monde. Le sentiment d’insécurité les poussent à tolérer les dérives de son gouvernement et à inconsciemment lui permettre d’instaurer lentement, mais sûrement des mécanismes de contrôle à l’intérieur du pays. Les programmes militaires tels que ceux développés depuis l’ère Reagan ont permis de transformer la protection civile en défense civile. En d’autres termes, le gouvernement semble avoir la ferme intention de protéger le pays contre lui-même puisqu' aujourd’hui s’opposer n’est plus un devoir démocratique, mais un acte subversif. Au risque de se répéter, ce sont généralement les dictateurs qui emprisonnent leurs opposants. En jouant sur le concept de la gestion des urgences et sur la notion de continuité du gouvernement en cas de menace interne ou externe, l'Etat fédéral est parvenu, au terme d'une stratégie de longue durée, à faire croire à la population que son bien-être passait avant tout par le maintien du pouvoir en place.
Kali
Sources 1- L’auteur et la date de tournage de cette vidéo sont inconnus. Selon des internautes américains, il semblerait que ce film soit à l’origine un documentaire intitulé Shocker diffusé à la télévision, aux Etats-Unis, dans les années ’90. 2- Cet article est disponible ici en français
3- Equipe consultative des sciences du comportement
4- TSR - Télévision Suisse Romande
5- EO 11490
6- EO 11921
7- EO 12148
8- Source : The Rise of the National Security State : FEMA and the NSC de Diana Reynolds, politologue
9- Pour rappel, ce décret fut déclaré par le Président Nixon en 1969. Il assigne les fonctions de préparation à l’urgence aux départements et agences fédérales.
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