Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
Sujet: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 6 Nov 2016 - 10:23
Bonjour, Quand ils évoquent la guerre en Syrie, Ils "oublient" toujours d'invoquer les vraies raisons, c'est la place stratégique qu'occupe la Syrie sur la place qu'elle occupe dans la course au monopole de l'énergie. dès 2006 les Etats unis et l'ONU discutait du cas de la Syrie et de la faire envahir par des groupes armée dit "rebelles" . L'élément déclencheur fut le revirement de Assad de signer un projet d'oléoduc avec le Qatar, l'Arabie Saoudite et la Turquie. Mais il signera plutôt avec l'Iran et l'Irak, ce qui mettra en colère BP, Total et Exxomobil, soit anglais, français et américains. Se sera le réel élément déclencheur et non le fait que Assad massacrerait son peuple... Orné
Syrie les vrais responsables du conflit
Je vous proposes divers reportages pour comprendre les réels enjeux en Syrie et qui sont les vrais responsables de cette catastrophe humanitaire où c'est toujours le peuple qui paie le plus lourd tribut.
3 minutes pour comprendre - Syrie : le gaz dans la bataille
Dahlia Wasfi : "No Justice No Peace" (option traduire en français disponible)
Un œil sur la planète Syrie le grand aveuglement France2 du 18 février 2016
Ceci est la première vidéo faite par une chaine publique occidentale avec une certaine objectivité sur la Syrie. J'ai écrit depuis 2011 que ce soit sur la Syrie que sur la Libye que le trio Obama, Cameron et Sarkozy étaient à coté de la plaque. Hollande est venu démontrer un tel amateurisme en politique internationale que je me suis demandé pas 100 mais 1000 fois si la prétendue démocratie avancée ne faisait émerger que les plus médiocres.
Je tire un chapeau à Madame Soula pour son courage dans ce documentaire à dire exactement ce que je dis depuis 2011 sans peur des représailles de la part de ses supérieurs à France-Télévision, par exemple qu'on ne peut pas appeler "rebelles modérés" des gens armés. Cette vidéo dure 1 heure et 25 minutes. Prenez le temps de tout regarder.
La leçon pour les africains qui sont prêts à déstabiliser leurs pays depuis Paris, Londres ou Washington qu'aujourd'hui, vous risquez de n'avoir au final que vos yeux pour pleurer les cendres dans lesquelles vous aurez réduit votre pays. L'Ambassade de Syrie en France donnée par la France à une syrien qui vivait là depuis 1970 avec passeport français, doit nous réveiller sur nos faux débats sur la double nationalité. Je reste convaincu que si quelqu'un a étudié ou séjourné à l'étranger, il ne peut pas accéder aux hautes fonctions de l'Etat en Afrique.
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 29 Jan 2017 - 1:24
Syrie: des scientifiques allemands démasquent les positions des médias mainstream
Dans leur déclaration commune, un groupe de professeurs allemands se sont prononcés contre les positions des médias mainstream occidentaux sur la Syrie et le rôle de la Russie et de l'Iran dans le conflit qui secoue depuis près de six ans ce pays proche-oriental, rappelant où cette guerre civile plonge ses racines.
Les membres du conseil scientifique de l'organisation Attac Deutschland, qui s'oppose aux processus de globalisation, constatent dans leur Déclaration sur la guerre en Syrie que la Russie et l'Iran « ont d'abord épuisé toutes les chances de parvenir à un règlement politique du conflit » et ce n'est qu'après qu'ils ont eu recours à une intervention armée.
Le Renversement d'Assad était planifié depuis 2001
Boris Johnson appelle à ne pas diaboliser la Russie
Les scientifiques qui ont apposé leurs signatures au bas du document, rappellent que, d'après les déclarations de l'ancien commandant des forces de l'Otan en Europe Wesley Clark, tout de suite après les attentats du 11 septembre les États-Unis avaient décidé de renverser les autorités dans sept pays, y compris en Syrie.
Depuis 2005 ont été mis en place des conditions dans le but d'atteindre cet objectif, dont « d'innombrables actions médiatiques propagandistes visant le pouvoir d'Assad » et « le financement et la formation d'une armée de djihadistes », qualifiés dans les médias mainstream d'« opposition modérée ».
« Cependant, la majeure partie des forces armées de cette opposition s'apparentaient au système d'Al-Qaïda et aux islamistes radicaux du Front al-Nosra que les médias américains eux-mêmes qualifiaient jusque-là d'organisations terroristes.
Petit lexique sur le conflit syrien à l’usage des médias mainstream
Or, ce sont ces mêmes groupes qu'on envisageait d'employer pour renverser les autorités syriennes et iraniennes, dit le texte de la déclaration.
La Russie ne s'est pas ingérée dans la situation en Syrie tant qu'il s'agissait d'un conflit interne. Moscou n'a pris parti pour le gouvernement syrien que lorsque l'organisation terroriste Daech a réussi par le biais de la « terreur et avec le soutien militaire et logistique des services spéciaux américains, saoudiens et turcs à prendre le contrôle de larges territoires du nord de l'Irak, y compris la ville de Mossoul ».
Attaque de sarin et désarmement chimique
Armes chimiques en Syrie: et si on cherchait le vrai coupable?
Les auteurs de la déclaration considèrent que si en août 2013 le président américain de l'époque Barack Obama a pris la décision surprise d'ajourner une frappe sur la Syrie c'est parce qu'il avait compris qu'il serait impossible de prouver l'implication de Damas dans l'attaque chimique perpétrée à Gouta. Les échantillons de sarin prélevés par des experts ont montré que les substances toxiques ne provenaient pas des arsenaux de l'armée syrienne.
Le président US a alors emprunté le plan B: il n'y aura pas de frappes si Assad accepte de détruire tous ses arsenaux d'armes chimiques sous le contrôle de l'Onu.
« Au bout du compte, c'est la Russie (…) qui a profité grâce à son habilité diplomatique de ce changement de cap pour détruire tous les arsenaux d'armes chimiques syriennes avec le concours des États-Unis et la surveillance des Nations unies », est-il indiqué. Toutefois, regrettent les auteurs du document, les médias mainstream n'ont même pas cité cet exemple de la politique pacifiste de Moscou.
« Assad ne peut pas partir »
Washington: Assad devra partir, même au prix du sang versé en Syrie
La Russie et l'Iran ont déployé tous leurs efforts pour apporter une solution politique à la crise syrienne, écrivent les auteurs du rapport, rappelant un grand nombre d'initiatives de cessez-le-feu à Alep. Les scientifiques blâment les pays occidentaux et surtout les groupes armés qui ont rejeté toutes les négociations avec le président Bachar el-Assad, posant son départ comme préalable à tout dialogue.
Et pourtant, estiment-ils, n'importe que homme politique raisonnable et avisé aurait compris qu'Assad ne peut pas quitter son poste, même s'il le souhaite lui-même.
« Assad représente toutes les confessions et minorités ethniques de Syrie, notamment les alaouites, les chrétiens, les Yézidis et autres — ils soutiennent le régime d'Assad (…) et espèrent qu'il ne cédera pas ses positions et ne libérera pas le champ à Daech qui exterminera inévitablement toutes les minorités religieuses et les alaouites ».
Bonnes et mauvaises bombes
Les auteurs du rapport portent leur attention sur les victimes civiles. D'après leur point de vue, la couverture de ce sujet dans les médias mainstream se caractérise par une étroitesse de vue ainsi que par une position antirusse.
« Bien que nous soyons opposés à une juxtaposition du nombre de morts des deux côtés, suite à une couverture unidimensionnelle et antirusse de ce sujet et à la propagande des médias occidentaux, il convient de rappeler que depuis le mois d'août 2014, 40 000 civils irakiens ont péri sous les bombes de la coalition internationale menée par les États-Unis, soit au moins quatre fois plus qu'à Alep. 15 000 personnes ont trouvé la mort rien qu'à Mossoul », stipule le document.
Les enfants tués à Alep, grands oubliés des médias occidentaux
Et d'ajouter que « depuis 1980 les États-Unis à eux seuls ont attaqué, occupé ou bombardé 14 États musulmans. Au cours des deux derniers centenaires, aucun pays musulman n'a jamais attaqué un État occidental ».
Ce sont l'Iran et la Russie qui portent toujours le chapeau des coupables, même lors de l'évacuation des groupes armés d'Alep. Mais lorsque des extrémistes ont mis le feu à huit bus syriens, les médias mainstream ont mangé leur langue.
Politique fatale de renversement de pouvoirs
"Les relations Russie-Occident sont pires que durant la guerre froide"
Les scientifiques sont extrêmement étonnés par le fait que les médias mainstream non seulement ne critiquent pas, mais ne disent pas un seul mot sur la politique « fatale de renversement de régimes au Proche et Moyen-Orient, menée par les États-Unis ».
Et pourtant, les « États manqués », terreaux fertiles pour le terrorisme et principale source du flux de migrants vers l'Europe sont les conséquences de la politique de Washington.
En conclusion, les auteurs du rapport se disent préoccupés par l'émergence d'« une nouvelle guerre froide entre l'Occident et la Russie » et exhortent toutes les institutions civiles à prendre part au débat politique et main dans la main avec les partisans du pacifisme à préconiser des moyens de prévention des conflits et des guerres.
Source : Sputnik News
shakur1999
Messages : 508 Date d'inscription : 20/02/2014 Age : 42 Localisation : Medine
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mer 1 Fév 2017 - 16:57
Syrie et le Grand Israël
Chaîne youtube de : Shakur 1999
Zapping "dissident" sur la guerre sous faux drapeaux orchestrée contre l'Irak et la Syrie.
akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Jeu 2 Fév 2017 - 0:24
Une religieuse catholique de retour d’Alep : Les médias occidentaux mentent …
María Guadalupe Rodrigo est une religieuse argentine qui vivait à Alep dans le diocèse catholique depuis janvier 2011. Elle est également restée dans la ville pendant l’état de siège provoqué par des groupes terroristes.
Après son retour, elle a parlé de cette période à Alep. Sur place María Guadalupe Rodrigo a vécu de très près le début du conflit en Syrie.
Elle contredit la thèse courante des politiciens et médias occidentaux, selon laquelle le peuple syrien a approuvé « le printemps arabe » et qu’il est descendu pacifiquement dans la rue pour revendiquer la démocratie.
A partir de la fenêtre de son évêché elle a pu observer que des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour soutenir leur président Bachar al-Assad. Ce sont exactement ces mêmes images qui ont été prises par les chaînes d’information occidentales en prétendant exactement le contraire, que le peuple syrien descendait dans la rue pour exiger la démission du président.
Ensuite, María Guadalupe Rodrigo réfute la compréhension occidentale de la démocratie. Elle explique que les chrétiens en Syrie ont beaucoup plus de liberté religieuse sous Assad que n’en ont les chrétiens en Europe pseudo-démocratique.
Ecoutez maintenant un extrait de cinq minutes d’une conférence que María Guadalupe Rodrigo a donnée le 19 décembre 2015 en Espagne et qui donne aujourd’hui encore des éclaircissements sur la guerre en Syrie.
Quand ces manifestations ont commencé, la presse internationale, les médias, ont présenté ça comme si finalement le peuple syrien adhérait aussi au printemps arabe et était sorti pacifiquement dans la rue pour demander la démocratie. Mais en réalité les nouvelles qui nous arrivaient… vous voyez, de nos voisins, de ces villages, ne concordaient pas avec ce qu’on voyait à la télévision.
Les gens de ces villages disaient que des groupes armés étaient venus de l’extérieur de la Syrie. Ils disaient : « Ils parlent d’autres dialectes ! (Là-bas, chaque pays a son dialecte). Ce ne sont pas des Syriens ! Ils provoquent des troubles dans le peuple ! Ils ont déjà coupé en morceaux plusieurs chrétiens ! » Des chrétiens coupés en morceaux dans des sacs poubelle, dans une benne, avec un panneau : « Ne pas toucher. Il est chrétien ». Et ce serait ça, les manifestations pacifiques, selon la presse !
Quand ces choses ont commencé à se produire et à se multiplier très rapidement dans le pays, avec ces groupes armés qui viennent de l’extérieur, les gens sont sortis dans la rue. Là oui, ils sont sortis dans la rue. A Damas, la capitale, (vous voyez là Damas) et à Alep, la 2ème ville du pays – c’est là que nous avons la mission. Les gens sont sortis dans la rue, des milliers de personnes, avec des pancartes, des panneaux, des drapeaux, pour soutenir leur président. Pour exprimer et manifester leur opinion sur le gouvernement qu’ils ont. Et ce n’est pas parce que Bachar Al-Assad serait… je ne sais pas… la meilleure forme de gouvernement, ou un saint (il ne l’est probablement pas). Ce qu’il y a, c’est qu’ils préféraient continuer comme c’était, plutôt que de tomber entre les mains du fondamentalisme islamique.
Parce que le résultat de cette guerre n’allait pas être la démocratie, ils le voyaient venir ! Ces mêmes images que nous voyions, c’est-à-dire depuis les fenêtres de l’évêché, où nous étions, nous voyions passer ces gens, ils chantaient, ces mêmes images étaient reprises par des chaînes internationales d’information très importantes et commentées de la manière suivante : Les manifestations pacifiques du peuple syrien continuent ; le peuple sort dans la rue pour demander à son président de s’en aller. C’était ridicule ! Évidemment, qui comprend l’arabe, pour savoir qu’en réalité ils étaient en train de soutenir leur président ?
Et c’est pour cette raison qu’une des grandes souffrances de ce peuple, c’est ce grand mensonge qui a été monté autour de cette histoire ; c’est l’abandon de la part de l’Occident. Le peuple l’appelle le silence complice de l’Occident. Toutes les fois où ils ont essayé de se manifester et d’exprimer réellement leur opinion, ça a été totalement inversé.
Et rendez-vous compte : tout ce qui a été monté autour de cette guerre, voyez-vous, en réalité c’est une opération de grande ampleur qui a besoin, pour ainsi dire, du soutien, de l’approbation de l’opinion publique. C’est-à-dire que l’Occident approuve le fait que ces « rebelles » (entre guillemets), que ces « rebelles modérés » se lèvent contre le dictateur.
Mais il faut se rendre compte que c’est une erreur de l’Occident ; c’est une erreur que nous commettons en tant qu’Occidentaux de juger les arabes avec nos critères occidentaux. Et alors nous vivons nos démocraties et nous prétendons les imposer aux autres. Nous exportons nos démocraties à ces peuples. Quand en réalité ça fait des décennies qu’ils vivent de cette manière, ils vivaient bien, et je vous garantis qu’à Alep, à Alep avec le niveau de vie qu’il y avait, les gens, ils n’enviaient pas les démocraties, ou pseudo-démocraties occidentales.
D’ailleurs c’est plutôt les chrétiens, bien qu’ils soient une minorité, ils avaient une certaine liberté religieuse, y compris pour se manifester, y compris pour être influents dans le gouvernement, pour avoir des postes dans le gouvernement Et comme ils l’ont dit (car ils me l’ont dit, ils sont réfugiés maintenant en Europe ; j’ai rencontré des personnes qui me l’ont dit tel quel) la liberté qu’ils ont ici en pleine démocratie, les chrétiens, ils ne l’ont pas en Europe
Alors ça aussi il faut du discernement, quand on écoute les nouvelles, et ne pas être si simpliste, dire que la démocratie vient du ciel et la dictature vient de l’enfer et qu’il n’y a pas de nuances. Et ces gens qui ont une autre mentalité, une autre culture, ils ont toujours vécu comme ça. Et ça a bien fonctionné pour eux. Quel droit avons-nous de fouler aux pieds leur souveraineté ?
Messages : 467 Date d'inscription : 12/08/2014 Age : 45 Localisation : FRANCE [yous_f]
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Ven 3 Fév 2017 - 0:02
Enoncer simplement la vérité:
Les responsables ce sont tous les pays qui font de l'ingérence dans les affaires syriennes, excepté le califat qui a des droits et des devoirs dans la région.
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artifix
Messages : 1515 Date d'inscription : 10/11/2012 Age : 44
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Ven 3 Fév 2017 - 10:47
nolife a écrit:
Enoncer simplement la vérité:
Les responsables ce sont tous les pays qui font de l'ingérence dans les affaires syriennes, excepté le califat qui a des droits et des devoirs dans la région.
lol, c'est ta vérité encore une fois. Ma vérité c'est qu'ils sont tous responsables, de tous les côtés du conflit.
shakur1999
Messages : 508 Date d'inscription : 20/02/2014 Age : 42 Localisation : Medine
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Ven 3 Fév 2017 - 16:46
nolife a écrit:
Enoncer simplement la vérité:
Les responsables ce sont tous les pays qui font de l'ingérence dans les affaires syriennes, excepté le califat qui a des droits et des devoirs dans la région.
@ Nolife
Je ne sais pas si vous avez regardé les vidéos que j'ai mis en haut, mais il y a une scène ont voient un combattant de ISIS/Daesh/Israël, manger un cœur d'un cadavre humain....
En tout cas je vais pulvériser Daesh et toute sa clique, que vous soyez d'accord ou pas.
akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Ven 3 Fév 2017 - 18:07
nolife a écrit:
Enoncer simplement la vérité:
Les responsables ce sont tous les pays qui font de l'ingérence dans les affaires syriennes, excepté le califat qui a des droits et des devoirs dans la région.
N'importe quoi, un type qui c'est autoproclamé "Qualif"^^ ou Vizir ou grand Moufti, n'a aucun droit, encore moins un qui a été briffé par les services secrets américains, la bonne blague....
Les seuls qui ont des droits dans l'histoire, c'est le peuple syrien, c'est à lui de décider par qui ils veulent être "gouverner" ou pas...
nolife
Messages : 467 Date d'inscription : 12/08/2014 Age : 45 Localisation : FRANCE [yous_f]
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Ven 3 Fév 2017 - 21:23
akasha a écrit:
nolife a écrit:
Enoncer simplement la vérité:
Les responsables ce sont tous les pays qui font de l'ingérence dans les affaires syriennes, excepté le califat qui a des droits et des devoirs dans la région.
N'importe quoi, un type qui c'est autoproclamé "Qualif"^^ ou Vizir ou grand Moufti, n'a aucun droit, encore moins un qui a été briffé par les services secrets américains, la bonne blague....
Les seuls qui ont des droits dans l'histoire, c'est le peuple syrien, c'est à lui de décider par qui ils veulent être "gouverner" ou pas...
Sauf qu'on arrive encore à faire la différence entre un homme qui s'autoproclame calife et un homme qui est désigné calife par une procédure élective islamiquement régulière. Le calife Ibrahim est vraisemblablement en règle: il a été élu par un Conseil consultatif de moudjahidins.
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shakur1999
Messages : 508 Date d'inscription : 20/02/2014 Age : 42 Localisation : Medine
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Ven 3 Fév 2017 - 23:12
nolife a écrit:
akasha a écrit:
nolife a écrit:
Enoncer simplement la vérité:
Les responsables ce sont tous les pays qui font de l'ingérence dans les affaires syriennes, excepté le califat qui a des droits et des devoirs dans la région.
N'importe quoi, un type qui c'est autoproclamé "Qualif"^^ ou Vizir ou grand Moufti, n'a aucun droit, encore moins un qui a été briffé par les services secrets américains, la bonne blague....
Les seuls qui ont des droits dans l'histoire, c'est le peuple syrien, c'est à lui de décider par qui ils veulent être "gouverner" ou pas...
Sauf qu'on arrive encore à faire la différence entre un homme qui s'autoproclame calife et un homme qui est désigné calife par une procédure élective islamiquement régulière. Le calife Ibrahim est vraisemblablement en règle: il a été élu par un Conseil consultatif de moudjahidins.
Et ce calif c'est de Daesh ? Ou bien c'est votre calif? Quand vous allez comprendre que le seul qui mérite d'être un calife et digne d'être suivit c'est le Mahdi ? Quand vous allez comprendre que le seul qui sera digne d'être suivi c'est celui qui est issu de la famille du prophète (al y bayt )
Alors vos Ibrahim et vos Bagdadi peuvent aller se coucher.
nolife
Messages : 467 Date d'inscription : 12/08/2014 Age : 45 Localisation : FRANCE [yous_f]
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Sam 4 Fév 2017 - 0:28
Et si le calife Ibrahim était le Mahdi, vous le suivriez ?
A partir du moment où des moudjahidins lui font allégeance, il est calife et commandeur des croyants. Et ce ne sont pas les exemples d'allégeance qui manquent.
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akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Sam 4 Fév 2017 - 1:08
nolife a écrit:
Sauf qu'on arrive encore à faire la différence entre un homme qui s'autoproclame calife et un homme qui est désigné calife par une procédure élective islamiquement régulière. Le calife Ibrahim est vraisemblablement en règle: il a été élu par un Conseil consultatif de moudjahidins.
C'est qui ça "on" ? T'es de Daech toi ? Je te signale que ton Calif n'est pas reconnu légitimement par le gros de la communauté musulmane donc non il n'a pas été élu ni reconnu. Seulement chez Daech, ça ne vaut donc rien du tout et encore moins face à la communauté internationale, même si il est vrai que ça ne vaut pas dire grand chose.... Sauf que, le peuple a encore le droit de dire non. Le peuple syrien et irakien j'entends ou des pays voisins susceptible de se faire envahir par Daech comme les convoitée Libye et Liban. Mais ils se font couramment refoulé sévèrement !
akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Sam 4 Fév 2017 - 2:24
Qui fournit l’information ? (London Review of Books)
Patrick COCKBURN
Le point culminant de la couverture médiatique occidentale des guerres en Irak et en Syrie a été le siège d’Alep-est, qui a commencé sérieusement en juillet et s’est terminé en décembre, lorsque les forces gouvernementales syriennes ont pris le contrôle des dernières zones tenues par les rebelles et plus de 100 000 civils ont été évacués. Pendant les bombardements, les chaînes de télévision et de nombreux journaux semblaient désintéressés de savoir si tel ou tel reportage était vrai ou faux, et ont même rivalisé pour publier l’histoire d’atrocité la plus spectaculaire, même lorsqu’il n’y avait que peu de preuves qu’elle avait réellement eu lieu. Les chaîne NBC a rapporté que plus de quarante civils avaient été brûlés vivants par les troupes gouvernementales, en citant comme source de vagues « médias arabes ». Une autre histoire largement médiatisée - qui a fait les manchettes partout, du Daily Express au New York Times - fit celle de vingt femmes qui s’étaient suicidées le matin même pour éviter d’être violées par les soldats qui arrivaient, la source étant un insurgé bien connu, Abdullah Othman, dans une citation d’une seule phrase accordée à the Daily Beast.
L’histoire la plus crédible sur des atrocités fut diffusée dans le monde entier par Rupert Colville, porte-parole du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, qui a déclaré que son agence avait reçu des informations fiables selon lesquelles 82 civils, dont 11 femmes et 13 enfants, avaient été tués par des forces pro-gouvernementales dans plusieurs endroits nommés dans Alep-est. Il fut précisé que les noms des morts étaient connus. D’autres enquêtes du HCR en janvier ont porté le nombre de morts à 85 sur une période de plusieurs jours. Colville a dit que les auteurs ne sont pas l’armée syrienne, mais deux groupes de milices pro-gouvernementales - al-Nujabah d’Irak et un groupe palestinien syrien appelé Liwa al-Quds - dont les motifs étaient « l’inimitié personnelle et des disputes entre familles ». Interrogé s’il y avait d’autres rapports de civils exécutés au cours des dernières semaines du siège, Colville a dit qu’il y avait des rapports sur des membres de l’opposition armée tirant sur des personnes qui tentaient de fuir l’enclave rebelle. L’assassinat de 85 civils confirmés par de multiples sources et le meurtre d’un nombre inconnu de personnes avec des bombes et des obus étaient certainement des atrocités. Mais il est exagéré de comparer les événements d’Alep-est - comme les journalistes et les politiciens des deux côtés de l’Atlantique l’ont fait en décembre - avec l’assassinat massif de 800 000 personnes au Rwanda en 1994 ou plus de 7000 à Srebrenica en 1995.
Toutes les guerres produisent toujours de fausses histoires d’atrocités - ainsi que de véritables atrocités. Mais dans le cas syrien, les nouvelles fabriquées et les reportages unilatéraux ont dominé les informations à un degré probablement jamais vu depuis la Première Guerre mondiale. La facilité avec laquelle la propagande peut désormais être diffusée est souvent attribuée à la technologie de l’information moderne : YouTube, smartphones, Facebook, Twitter. Mais il ne faut pas s’étonner que dans une guerre civile, chaque partie utilise tous les moyens possible pour faire connaître et exagérer les crimes de l’ennemi, tout en niant ou dissimulant des actions similaires dans son propre camp. La véritable raison pour laquelle les reportages sur le conflit syrien ont été si mauvais est que les médias occidentaux se sont presque entièrement fié aux rebelles.
Depuis au moins 2013, il est trop dangereux pour les journalistes de visiter les zones tenues par les rebelles en raison de craintes bien fondées d’êtres enlevés et détenus pour un rançon, ou assassinés, habituellement par décapitation. Les journalistes qui ont pris le risque ont payé un lourd tribut : James Foley a été enlevé en novembre 2012 et exécuté par l’Etat islamique en août 2014. Steven Sotloff a été enlevé à Alep en août 2013 et décapité peu de temps après Foley. Mais il y a une forte demande du public pour savoir ce qui se passe là-bas, et les médias, presque sans exception, ont répondu en déléguant leurs reportages aux médias locaux et aux militants politiques, qui apparaissent régulièrement sur les écrans de télévision à travers le monde. Dans les régions contrôlées par des gens si dangereux qu’aucun journaliste étranger n’ose y mettre les pieds, l’idée que des citoyens locaux non affiliés puissent s’exprimer librement n’a jamais été crédible.
A Alep-est, tout reportage devait être effectué avec l’approbation d’un des groupes salafi-jihadistes qui dominaient l’opposition armée et contrôlaient la région - y compris Jabhat al-Nusra, anciennement la branche syrienne d’Al-Qaida. Le sort de tous ceux qui critiquent, s’opposent ou même agissent indépendamment de ces groupes extrémistes a été mise en évidence dans un rapport d’Amnesty International publié l’année dernière et intitulé « La torture était ma punition : enlèvements, tortures et assassinats sommaires sous la règne des groupes armés à Alep et Idlib » : Ibrahim, que les combattants d’al-Nusra ont suspendu au plafond par les poignets et battu, pour avoir tenu une réunion pour commémorer le soulèvement de 2011 sans leur autorisation, est cité : « J’avais entendu et lu des choses sur les techniques de torture des forces de sécurité gouvernementales. Je pensais que je serais en sécurité dans une zone tenue par l’opposition. J’avais tort. J’ai été soumis aux mêmes techniques de torture, mais aux mains de Jabhat al-Nusra. »
Le fait que les groupes liés à Al-Qaida avaient le monopole sur les informations sortant d’Alep-est ne signifie pas nécessairement que les reportages dans la presse sur les effets dévastateurs des bombardements étaient faux. Les images de bâtiments démolis et de civils recouverts de poussière de ciment n’ont pas été fabriquées. Mais elles étaient sélectives. Il convient de rappeler que - selon les chiffres de l’ONU - il y avait entre 8000 et 10.000 combattants rebelles à Alep-est, mais pratiquement aucune image de télévision n’a montré des hommes en armes. Les médias occidentaux se sont généralement référés aux groupes défendant Alep-est comme « l’opposition » sans mention d’al-Qaida ou de ses groupes associés. Il y avait une supposition implicite que tous les habitants d’Alep-est étaient fermement opposés à Assad et soutenaient les insurgés. Il est pourtant frappant de constater que lorsqu’on leur a offert le choix à la mi-décembre seuls un tiers des évacués - 36.000 - ont demandé à être rejoindre Idlib, une ville tenue par les rebelles. La majorité - 80.000 - ont choisi Alep-ouest, contrôlée par le gouvernement. Ce n’est pas nécessairement parce qu’ils s’attendaient à être bien traités par les autorités - c’est juste qu’ils pensaient que la vie sous les rebelles était encore plus dangereuse. Dans la guerre civile syrienne, le choix est souvent entre le mauvais et le pire.
Les reportages partisans sur le siège d’Alep-est l’ont présenté comme une bataille entre le bien et le mal : Le Seigneur des Anneaux, avec Assad et Poutine dans les rôles de Saruman et Sauron. En prenant leurs source principalement auprès des militants locaux, les agences de presse les incitaient involontairement à éliminer - par l’intimidation, l’enlèvement et le meurtre - tout journaliste indépendant, syrien ou non, qui pouvait contredire leur version. Les dirigeants étrangers et les médias internationaux prédisaient un massacre à l’échelle des pires massacres de l’après-guerre. Mais, de manière honteuse, au moment où le siège a pris fin, ils ont complètement perdu tout intérêt pour l’histoire et savoir si les horreurs qu’ils avaient racontées avaient réellement eu lieu ou non. Plus grave encore, en présentant le siège d’Alep-est comme la grande tragédie humanitaire de 2016, ils ont détourné l’attention d’une tragédie encore plus grande qui se déroulait à 450km à l’est, dans le nord de l’Irak.
L’offensive contre Mossoul, la plus grande ville encore détenue par l’Etat islamique, a commencé le 17 octobre, lorsque les troupes de l’armée irakienne, avec le soutien de la puissance aérienne US, sont entrées dans les quartiers de l’est de la ville. Les espoirs d’une victoire rapide ont été rapidement déçus lorsque les soldats irakiens ont commencé à souffrir de lourdes pertes parce que des unités de petite taille, mais très mobiles, d’une demi-douzaine de combattants, se déplaçaient de maison en maison à travers des tunnels cachés ou des trous percés dans les murs pour occuper des positions de sniper, placer des pièges et des mines anti-personnelles. Les populations locales dont les maisons avaient été réquisitionnées disent que les tireurs d’élite étaient des Tchétchènes ou des Afghans qui parlaient un arabe approximatif. Ces combattants étaient soutenus par l’Etat Islamique local qui a également aidé à cacher les kamikazes qui devaient conduire des véhicules bourrés d’explosifs. Au cours des six premières semaines de l’offensive, il y a eu 632 attentats-suicides avec de telles véhicules. Un groupe de l’EI occupe une maison jusqu’à ce qu’elle soit repérée par les forces gouvernementales irakiennes et qu’elle soit sur le point d’être détruite par des armes lourdes ou des frappes aériennes menées par les Etats-Unis. Avant cette contre-attaque, le groupe se déplace vers une autre maison. L’EI a traditionnellement favorisé la tactique fluide, chaque escouade ou détachement agissant indépendamment et avec un contrôle hiérarchique limité. Adaptée à un environnement urbain, cette approche permet à de petits groupes de combattants de harceler des forces beaucoup plus importantes, en se repliant rapidement puis en s’infiltrant dans les quartiers capturés qui doivent à leur tour être repris, encore et encore.
Les gouvernements irakien et US avaient toutes les raisons de minimiser le fait qu’ils n’avaient pas réussi à prendre Mossoul et avaient plutôt été aspirés dans la plus grande bataille menée en Irak et en Syrie depuis l’invasion US en 2003. Ce fut seulement au cours de la deuxième semaine de janvier que les forces spéciales irakiennes ont atteint le Tigre après des combats féroces : avec l’appui d’avions, d’hélicoptères, d’artillerie et de renseignements US, ils ont finalement pris le contrôle de l’Université de Mossoul, qui avait servi de quartier général de l’EI pour l’Est de la ville et les 450 000 habitants de la région. Mais atteindre le Tigre était loin d’être la fin de la partie. Le 13 janvier, l’EI a fait sauter les cinq ponts qui enjambaient la rivière. La partie ouest de la ville est un défi beaucoup plus important : elle compte 750 000 habitants, dont on pense que beaucoup sont sympathisants de l’EI. C’est un quartier plus vaste, plus pauvre et plus ancien, avec des ruelles étroites reliées entre elles et faciles à défendre. Seules les organisations humanitaires, confrontées aux nombreuses victimes civiles et aux perspectives d’une lutte à mort par l’EI, ont pu juger de l’ampleur de ce qui se passait : le 11 janvier, Lise Grande, coordonnatrice humanitaire de l’ONU en Irak, a déclaré que la ville était « témoin d’une des plus grandes opérations militaires urbaines depuis la Seconde Guerre mondiale ». Elle a averti que l’intensité des combats était telle que 47% des personnes traitées pour des blessures par balle étaient des civils, bien plus que dans d’autres sièges dont l’ONU avait l’expérience. Le plus proche parallèle à ce qui se passe à Mossoul serait le siège de Sarajevo entre 1992 et 1995, où 10 000 personnes ont été tuées, ou le siège de Grozny en 1994-1995, où environ 5500 civils sont morts. Mais le bilan à Mossoul pourrait être beaucoup plus lourd que dans l’une ou l’autre de ces villes parce qu’elle est défendue par un mouvement qui ne négociera pas, ni ne se rendra, et exécute tous ceux qui montrent le moindre signe d’hésitation. L’EI croit que la mort au combat est l’expression suprême de la foi islamique, ce qui cadre bien avec une résistance acharnée jusqu’à la mort.
Sur la même période, le nombre de civils blessés à Mossoul au cours des trois derniers mois pourrait bien dépasser celui d’Alep-est, en partie parce que dix fois plus de gens ont été pris dans les combats à Mossoul, dont la population selon l’ONU est de 1,2 million ; 116 000 civils ont été évacués d’Alep-est. Parmi eux, 2126 malades et blessés de guerre ont été évacués vers les hôpitaux, selon l’OMS. Les pertes dans la campagne de Mossoul sont difficiles à chiffrer, en partie parce que le gouvernement irakien et les États-Unis ont pris soin d’éviter de donner des chiffres. Les responsables de Bagdad ont dénoncé avec colère la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Irak en annonçant que 1959 soldats, policiers, Peshmergas kurdes et leurs alliés paramilitaires avaient été tués au cours du seul mois de novembre. L’ONU a été forcée de s’engager à ne pas divulguer à l’avenir des informations sur les pertes militaires irakiennes, mais des officiers américains ont confirmé que certaines unités de la Golden Division composée de 10 000 hommes - une force d’élite formée aux États-Unis au sein de l’armée irakienne – avaient subies 50 pour cent de pertes à la fin de l’année. Le gouvernement irakien est également silencieux sur le nombre de victimes civiles et a insisté sur sa grande retenue exercée dans l’usage de l’artillerie et de frappes aériennes. Mais les médecins du Kurdistan irakien qui soignent les blessés fuyant Mossoul sont moins réticents à parler : ils se plaignaient d’être submergés. Le 30 décembre, le ministre kurde de la Santé, Rekawt Hama Rasheed, a déclaré que ses hôpitaux avaient reçu 13 500 soldats irakiens et civils blessés et qu’ils manquaient de médicaments. L’ampleur des pertes civiles n’a pas diminué depuis : le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires en Irak a déclaré qu’au cours des deux premières semaines de l’année, quelques 1500 Irakiens de Mossoul souffrant de traumatismes étaient arrivés dans les hôpitaux kurdes, principalement des zones de front et que « la plupart de ces blessures ont été infligées juste après l’intensification des combats à la fin du mois de décembre ». Ces chiffres ne donnent qu’une idée approximative des pertes réelles : ils n’incluent pas les morts ou les blessés dans l’ouest de Mossoul qui ne voulaient pas partir - ou qui ne pouvaient pas, parce qu’ils étaient utilisés comme boucliers humains par l’EI. L’ONU dit que beaucoup de gens ont été abattus par les combattants de l’IE alors qu’ils essayaient de s’enfuir.
Un grand nombre de ces pertes ont été infligées avant même que Mossoul ne soit totalement encerclée : la dernière route principale encore franchissable vers la Syrie, par où arrivaient la nourriture, les médicaments, le carburant et le gaz de cuisson depuis la prise de la ville il y a deux ans et demi, a été fermée en novembre par les paramilitaires chiites. Les pistes sont toujours ouvertes, mais elles sont dangereuses et ne peuvent souvent pas être utilisées pendant les pluies d’hiver. En conséquence, les prix sur les marchés de Mossoul ont grimpé en flèche : le prix d’un simple œuf a été multiplié par cinq, à 1000 dinars irakiens. Dans le principal marché des fruits et légumes, il n’y a que des pommes de terre et des oignons à vendre, et à des prix élevés. Au fur et à mesure que les bouteilles de gaz se vident, le bois prélevé sur des chantiers abandonnés se vend au prix fort. Le siège sera probablement long : s’il y a un endroit où l’EI peut livrer une bataille, c’est bien à Mossoul, là où le gouvernement irakien et l’armée US peuvent faire preuve de plus de retenue dans l’utilisation de leur puissance de feu qu’ailleurs en Irak. Les précédents sont inquiétants : en 2015-16, des frappes aériennes et des tirs d’artillerie ont détruit 70% de Ramadi, la capitale de la province d’Anbar, qui comptait 350 000 habitants. L’EI a toutes les raisons de se battre jusqu’au bout à Mossoul : en plus d’être la deuxième ville d’Irak, elle a une signification iconique pour l’EI. C’est ici, en juin 2014, que quelques milliers de ses combattants ont défait une garnison du gouvernement irakien d’au moins 20 000 soldats ; et c’est grâce à cette victoire miraculeuse que le chef de l’EI, Abu Bakr al-Baghdadi, a déclaré son califat. Ceux qui sont pris au piège à Mossoul ne sont pas optimistes : « Ce que nous craignions est en train de se produire », a déclaré une femme de soixante ans qui s’est présentée comme Fatima au journal en ligne Niqash, qui a publié un compte rendu des conditions qui régnaient dans la ville. « Le siège commence réellement. A partir de maintenant, chaque graine et chaque goutte de carburant compte parce que seul Dieu sait quand cela finira. »
Malgré la férocité des combats à Mossoul et les avertissements de l’ONU sur les pertes dans la ville qui pourraient dépasser celles de Sarajevo et de Grozny, l’attention internationale s’est presque exclusivement portée sur Alep-est. Ce ne serait pas la première fois dans la région que la presse occidentale se trompe de bataille : j’étais à Bagdad en novembre 2004, alors que la plupart des journalistes occidentaux couvraient la fin du siège de Falloujah. Les Marines l’ont finalement capturée, mais les généraux américains ont compris - et les médias ont à peine remarqué - que pendant que les troupes américaines combattaient à Falloujah, dans le centre de l’Irak, les insurgés s’étaient emparés de la plus grande ville de Mossoul, dans le nord. Cette victoire s’est révélée significative, car l’armée US et le gouvernement irakien n’ont jamais réellement repris le contrôle incontesté de la ville, de sorte que les prédécesseurs de l’EI ont survécu à une pression militaire intense et on pu se refaire une santé en attendant la révolte en Syrie en 2011 qui leur a donné de nouvelles opportunités.
Il y a beaucoup de similitudes entre les sièges de Mossoul et d’Alep-est, mais les reportages étaient différents. Lorsque des civils sont tués ou leurs maisons détruites lors du bombardement mené par les États-Unis à Mossoul, c’est l’État islamique qui est censé être responsable de leur mort : les victimes étaient des boucliers humains. Lorsque la Russie ou la Syrie visent des bâtiments à Alep-Est, ce sont eux les coupables et les rebelles n’y sont pour rien. Des images déchirantes d’Alep-Est montrant des enfants morts, blessés ou souffrant de traumatismes ont été diffusées dans le monde entier. Mais lorsque, le 12 janvier, une vidéo a été publiée montrant des personnes cherchant des cadavres dans les ruines d’un bâtiment à Mossoul qui semblait avoir été détruit par une attaque aérienne de la coalition dirigée par les États-Unis, aucune station de télévision occidentale n’a diffusé les images. « Nous avons sorti 14 corps jusqu’à présent », a dit un homme hagard en regardant la caméra, « et il y en a encore neuf sous les décombres ».
Patrick Cockburn
Traduction"après ça, c’est sûr que les petits merdeux "les Décodeurs" du journal Le Monde classeront une des publications les plus respectées au monde parmi les sites complotistes" par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles.
URL de cet article 31484 https://www.legrandsoir.info/qui-fournit-l-information-london-review-of-books.html
shakur1999
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Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Sam 4 Fév 2017 - 12:06
nolife a écrit:
Et si le calife Ibrahim était le Mahdi, vous le suivriez ?
A partir du moment où des moudjahidins lui font allégeance, il est calife et commandeur des croyants. Et ce ne sont pas les exemples d'allégeance qui manquent.
Nolife, je vous aie répondu que le Mahdi est issu de la ligné du prophète Muhammad (sallallahou alayie wa salam). Ce Ibrahim fait-il parti de la maison du prophète? J'en doute fort... Vous vous êtes fait berné propre en ordre et vous en demandez encore, vous êtes un cas désespéré.
nolife
Messages : 467 Date d'inscription : 12/08/2014 Age : 45 Localisation : FRANCE [yous_f]
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Sam 4 Fév 2017 - 12:10
shakur1999 a écrit:
nolife a écrit:
Et si le calife Ibrahim était le Mahdi, vous le suivriez ?
A partir du moment où des moudjahidins lui font allégeance, il est calife et commandeur des croyants. Et ce ne sont pas les exemples d'allégeance qui manquent.
Nolife, je vous aie répondu que le Mahdi est issu de la ligné du prophète Muhammad (sallallahou alayie wa salam). Ce Ibrahim fait-il parti de la maison du prophète? J'en doute fort... Vous vous êtes fait berné propre en ordre et vous en demandez encore, vous êtes un cas désespéré.
Il fait partie de la maison du prophète Adam (psl), ça vous va?
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nolife
Messages : 467 Date d'inscription : 12/08/2014 Age : 45 Localisation : FRANCE [yous_f]
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 5 Fév 2017 - 0:25
akasha a écrit:
nolife a écrit:
Sauf qu'on arrive encore à faire la différence entre un homme qui s'autoproclame calife et un homme qui est désigné calife par une procédure élective islamiquement régulière. Le calife Ibrahim est vraisemblablement en règle: il a été élu par un Conseil consultatif de moudjahidins.
C'est qui ça "on" ? T'es de Daech toi ? Je te signale que ton Calif n'est pas reconnu légitimement par le gros de la communauté musulmane donc non il n'a pas été élu ni reconnu. Seulement chez Daech, ça ne vaut donc rien du tout et encore moins face à la communauté internationale, même si il est vrai que ça ne vaut pas dire grand chose.... Sauf que, le peuple a encore le droit de dire non. Le peuple syrien et irakien j'entends ou des pays voisins susceptible de se faire envahir par Daech comme les convoitée Libye et Liban. Mais ils se font couramment refoulé sévèrement !
Il est reconnu par ceux qui lui ont fait allégeance. Cela suffit pour faire de lui un calife de l'islam.
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artifix
Messages : 1515 Date d'inscription : 10/11/2012 Age : 44
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Dim 5 Fév 2017 - 18:34
Spoiler:
nolife a écrit:
akasha a écrit:
nolife a écrit:
Sauf qu'on arrive encore à faire la différence entre un homme qui s'autoproclame calife et un homme qui est désigné calife par une procédure élective islamiquement régulière. Le calife Ibrahim est vraisemblablement en règle: il a été élu par un Conseil consultatif de moudjahidins.
C'est qui ça "on" ? T'es de Daech toi ? Je te signale que ton Calif n'est pas reconnu légitimement par le gros de la communauté musulmane donc non il n'a pas été élu ni reconnu. Seulement chez Daech, ça ne vaut donc rien du tout et encore moins face à la communauté internationale, même si il est vrai que ça ne vaut pas dire grand chose.... Sauf que, le peuple a encore le droit de dire non. Le peuple syrien et irakien j'entends ou des pays voisins susceptible de se faire envahir par Daech comme les convoitée Libye et Liban. Mais ils se font couramment refoulé sévèrement !
Il est reconnu par ceux qui lui ont fait allégeance. Cela suffit pour faire de lui un calife de l'islam.
lol ! nolife et l'art de se griller tout seul... depuis le temps les rg doivent te surveiller de près a raconter toute tes conneries. A quand un ban définitif ???
nolife
Messages : 467 Date d'inscription : 12/08/2014 Age : 45 Localisation : FRANCE [yous_f]
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mar 7 Fév 2017 - 1:01
Spoiler:
artifix a écrit:
lol ! nolife et l'art de se griller tout seul... depuis le temps les rg doivent te surveiller de près a raconter toute tes conneries. A quand un ban définitif ???
artifix et l'art de voir de l'apologie de terrorisme . Fantasme ou hallucination ?
J'ai déjà répondu à toutes ses accusations ridicules.
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artifix
Messages : 1515 Date d'inscription : 10/11/2012 Age : 44
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Mar 7 Fév 2017 - 14:46
Spoiler:
nolife a écrit:
artifix a écrit:
lol ! nolife et l'art de se griller tout seul... depuis le temps les rg doivent te surveiller de près a raconter toute tes conneries. A quand un ban définitif ???
artifix et l'art de voir de l'apologie de terrorisme . Fantasme ou hallucination ?
J'ai déjà répondu à toutes ses accusations ridicules.
je ne t'ai accuser de rien, sauf de raconter des conneries ! Et je ne vois pas en quoi ce serait un fantasme pour moi tout ça ? C'est pas moi qui défend bec et ongle une idéologie, si ?
Allez je retourne dans mon placard. Bisous
nolife
Messages : 467 Date d'inscription : 12/08/2014 Age : 45 Localisation : FRANCE [yous_f]
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Jeu 9 Fév 2017 - 22:44
Spoiler:
Je répond simplement aux questions qui sont posées. Est-ce cela défendre une idéologie ?
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shakur1999
Messages : 508 Date d'inscription : 20/02/2014 Age : 42 Localisation : Medine
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Jeu 9 Fév 2017 - 23:20
Spoiler:
nolife a écrit:
Je répond simplement aux questions qui sont posées. Est-ce cela défendre une idéologie ?
@Nolife
Vous défendez Daesh parce ce vous pensez qu'ils sont sur la voie prophétique. Vous affirmez que Bagdadi est le calife de tout les musulman, vous affirmez que Daesh est le califat tant attendu pour la communauté musulmane.
Je vous aie apporté toutes les preuves montrant que ce groupe est financé par la monarchie saoudienne et les alliés occidentale. Je vous aie montré aussi que ce groupe est entraîné et armé par les services secret français, britannique et américaine.
nolife
Messages : 467 Date d'inscription : 12/08/2014 Age : 45 Localisation : FRANCE [yous_f]
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Jeu 9 Fév 2017 - 23:34
Spoiler:
C'est faux. Vous m'accusez gravement.
La seule chose que vous pouvez me reprocher, c'est d'avoir repris les qualificatifs utilisés par les média mainstream: calife Ibrahim, état islamique, retour du califat, calife de l'islam...
shakur1999 a écrit:
Je vous aie apporté toutes les preuves montrant que ce groupe est financé par la monarchie saoudienne et les alliés occidentale. Je vous aie montré aussi que ce groupe est entraîné et armé par les services secret français, britannique et américaine.
J'ai raté un épisode?
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akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Jeu 9 Fév 2017 - 23:52
Bonsoir,
On ne vas pas recommencer avec cette histoire tout les mois.
Le problème No Live et ça m'exaspère de me répéter ! C'est que tu as fait un peu plus que de répondre aux questions qui t"avait effectivement et légitimement posées. Tu as distiller insidieusement et sur plusieurs sujets dont certains que tu avais essayer d'oublier, mais qui n'avait pas échapper à ma mémoire et sagacité. Tu utilise même l'infâme NABE pour ta besogne, donc on va un peu arrêter.
Tu as récemment utiliser le terme "nous" je t'ai demander c'est qui se "nous" ce qui n'a d'ailleurs échapper à personne.
Tu as voulu faire passer ton faux Kalif pour celui de "tout" les musulmans, alors qu'il est assez évident qu'il n'en est rien. C'est juste le chef d'une bande de dégénérés du bulbe.
Donc dès se message de modération c'est stop, je ne veux plus rien lire de tendancieux à se sujet, j'accepte qu'on en parle, qu'on en débattent mais je ne veux plus qu'on idéalise ses terroristes ou qu'on leur prête une certaine légitimité quelle qu'elle soit. Ou qu'on se chamaille à leur sujet.
nolife
Messages : 467 Date d'inscription : 12/08/2014 Age : 45 Localisation : FRANCE [yous_f]
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Ven 10 Fév 2017 - 0:12
Spoiler:
akasha a écrit:
Tu as récemment utiliser le terme "nous" je t'ai demander c'est qui se "nous" ce qui n'a d'ailleurs échapper à personne.
Tu as voulu faire passer ton faux Kalif pour celui de "tout" les musulmans,
Je n'ai pas utilisé le terme "nous" mais le pronom indéfini "on". Difficulté à lire ou malhonnêteté ?
Je n'ai pas dis calife de "tous" les musulmans. Il faut que je te le répète combien de fois? Je reprend le terme utilisé dans les média officiels: "calife de l'islam". Ce n'est pas de ma faute s'il est qualifié comme tel.
Modéré par Akasha... HS
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akasha
Messages : 6833 Date d'inscription : 12/05/2013 Age : 39
Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit Ven 10 Fév 2017 - 1:07
Nous ou on c'est kif kif...
Quand au fait que ce serait les médias (ce qui n'est pas faux). Tu aurais dû le préciser, on est pas dans ta tête.
Tu nous sort ça une fois que de nouveau on ne laisse pas passer tes écrits, tu nous la fait à chaque fois. Si tu aurais préciser avec éventuellement un lien comme exemple c'eut été plus simple, tu ne crois pas ?
De plus tu le sais bien qu'on sais discerner l'islam de l'islamisme. On sais faire la différence, ce n'est pas ici que l'on fait des amalgames douteuses, tu gagnerais à ne pas nous prendre de haut et de nous faire un peu plus confiance on n'est pas ennemi des musulmans ici.
Tu as tout de même écrit :
Citation :
Cela suffit pour faire de lui un calife de l'islam
Donc de tout les musulmans.
Phrase complète:
Citation :
Sauf qu'on arrive encore à faire la différence entre un homme qui s'autoproclame calife et un homme qui est désigné calife par une procédure élective islamiquement régulière. Le calife Ibrahim est vraisemblablement en règle: il a été élu par un Conseil consultatif de moudjahidins.
Tu dis tout le temps "on" c'est qui "on" ? Tu t'exprimes au nom de qui ?
Un autre passage polémique et obscur :
Citation :
Enoncer simplement la vérité:
Les responsables ce sont tous les pays qui font de l'ingérence dans les affaires syriennes, excepté le califat qui a des droits et des devoirs dans la région.
C'est les médias qui le disent ? surtout que tu écrit en préambule "Énoncer simplement la vérité"
Si ce n'est pas faire la promotion du Kalifa, je ne sais pas ce que c'est....
Là dessus j'ai dis que non, c'est tous et Kalifa compris. Seul le peuple syrien doit décider de son avenir.
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Sujet: Re: Syrie les vrais responsables du conflit