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 Al Qaïda n'existe pas... ??

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MessageSujet: Al Qaïda n'existe pas... ??   Al Qaïda n'existe pas... ?? I_icon_minitimeDim 16 Oct 2011 - 16:32

Mais qu'est ce qu'Al Quaïda? Voyons selon les sources classiques telles que wikipedia.....

Al-Qaida (arabe : القاعدة al-Qā'ida, « la Base ») est un mouvement islamiste fondé par le cheik Abdullah Yusuf Azzam et son élève Oussama Ben Laden en 1987. D'inspiration sunnite fondamentaliste, il prend ses racines dans l'idéologie de Sayyid Qutb et celle de l'activiste kharidjite Abdel Salam Faraj, et considère que les gouvernements « croisés » (occidentaux), avec à leur tête celui des États-Unis, interfèrent dans les affaires intérieures des nations islamiques et ce dans l'intérêt unique des sociétés occidentales. Il recourt au terrorisme pour faire entendre ses revendications.

Al-Qaida a émergé de l'organisation Maktab al-Khadamāt, constituée pendant la première guerre d'Afghanistan par Azzam pour alimenter la résistance afghane contre les forces armées d'URSS. Maktab al-Khadamāt servait à relayer de multiples dons en provenance de pays islamiques, mais aussi du gouvernement américain3 qui, dans le contexte de la guerre froide, contribua à la formation de moudjahiddins pour contrer l'expansionnisme soviétique (« programme afghan » de la CIA).

Les actions revendiquées au nom d'Al-Qaida sont considérées comme des actes terroristes par l'essentiel des États et des observateurs. Le groupe est placé sur la liste officielle des organisations terroristes des États-Unis, du Canada, de l'Union Européenne4, du Royaume-Uni5, de l'Australie, de la Russie, de l'Inde et de la Turquie6. Sans dresser de liste officielle, la France considère elle aussi Al-Qaida comme groupe terroriste7. L'ONU fait paraître une liste des entités et des personnes proche d'Al-Qaida, qui sont à ce titre sanctionnées par le Conseil de sécurité des Nations unies8. L'Union européenne met elle aussi en place des « mesures restrictives » contre Al-Qaida et les groupes associés9.

La plus retentissante opération menée par Al-Qaida est celle conduite sur le sol américain le 11 septembre 2001. Viennent ensuite les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca[réf. souhaitée], les attentats du 11 mars 2004 à Madrid10 et ceux du 7 juillet 2005 à Londres[réf. souhaitée]. L'organisation dispose de camps d'entraînements militaires dans différents pays.
Bien qu’Al-Qaida soit le nom le plus communément utilisé, le groupe s'est exprimé en 2003 sous le nom de Qaïda Al-Jihad, « la base du jihad » (arabe قَاعِدَة ٱلْجِهَاد, qâʿidah al-jihâd). Les attentats du 11 avril 2007 à Alger ont été revendiqués par l’Organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (l'ex groupe armé algérien GSPC), considérée comme une branche d'Al-Qaida.

Selon Alain Chouet, ancien directeur du service de renseignement de sécurité de la DGSE, « comme bon nombre de mes collègues professionnels à travers le monde, j'estime, sur la base d'informations sérieuses, d'informations recoupées, que Al Qaida est morte sur le plan opérationnel dans les trous à rats de Tora Bora en 2002 »11.

Histoire:
À l'origine, Al-Qaida est fortement lié à la Première Guerre d'Afghanistan. Le Maktab al-Khadamāt (MAK), créé par Abdullah Azzam en 1980, organise et entraîne les moudjahiddins avant de les envoyer en Afghanistan. Le MAK est soutenu par d'autres organisations islamistes, des organisations caritatives et par la CIA qui déploie dans cette période une politique interventionniste dans le souci d'enrayer et d'abattre la puissance de l'URSS, conçue comme « Empire du Mal » par l'administration Reagan, notamment par le soutien aux groupes de toute nature qui peuvent déstabiliser les régimes supposés proches de Moscou. En 1986, Oussama Ben Laden, ancien étudiant de Abdullah Azzam, qui finançait depuis 1982 l'activité du groupe, rejoint le front.

En août 1988, deux réunions regroupant notamment Abdullah Azzam, Oussama ben Laden, Ayman al-Zawahiri et Mohammed Atef ont lieu pour déterminer l'orientation future du djihad. Les participants s'accordent pour créer une nouvelle organisation pour continuer le djihad après le retrait des Soviétiques d'Afghanistan, mais sans préciser quels seront ses buts exacts. L'organisation est initialement appelée al-Qaeda al-Askariya (« la base militaire »)12. Oussama ben Laden a expliqué l'origine de ce terme dans une videocassette avec le journaliste Tayseer Alouni, pour Al Jazeera, en octobre 2001 : « Le nom d'al-Qaeda fut établi il y a longtemps et par hasard. Le défunt Abu Ebeida El-Banashiri avait établi les camps d'entraînement pour nos Moudjahiddines contre le terrorisme de la Russie. Nous avions l'habitude d'appeler le camp d'entraînement "la base", soit "al-Qaeda". ». Le camp d'entrainement en question se trouvait près de Jalalabad13.

En novembre 1989, Abdullah Azzam est assassiné dans un attentat dont les responsables n'ont pas été identifiés. Cet assassinat pourrait être lié à une divergence sur la nature du djihad : Azzam s'opposait à des conflits entre musulmans. Suite à la disparition d'Azzam, al-Qaida se retrouve dirigée essentiellement par des membres du djihad islamique égyptien tels que al-Zawahiri qui prônent le renversement des dirigeants arabes non-islamiques, en particulier celui de Hosni Moubarak en Egypte14.

En 1989, Oussama Ben Laden prend le contrôle du Maktab al-Khadamāt suite à la mort d'Abdullah Azzam.
Après la prise de Kaboul par les Talibans en 1996, Ben Laden organise la formation des moudjahiddins arabes, développant ainsi les réseaux de la mouvance Al-Qaida13.

Pour l'ensemble de la communauté internationale et la plupart des chercheurs, Al-Qaida existe. C'est une organisation poursuivie, en autre, par le Conseil de sécurité des Nations Unies, l'OTAN, l'Union européenne, l'Union africaine et le Conseil européen.

Les camps d'entraînement d'Al-Qaïda ont formé des milliers d'islamistes militants à travers le monde. À leur retour, les « Afghans » (moudjahiddin partis en Afghanistan) appliquèrent plus tard leur entraînement dans différents conflits dans le monde comme en Algérie, en Tchétchénie, aux Philippines, en Égypte, en Indonésie, au Tadjikistan, en Somalie, au Yémen, dans les Balkans15 (Kosovo et en Bosnie-Herzégovine). Pour son financement, Al-Qaïda a bénéficié, en autre, de l'appui de l'organisation « caritative » International Islamic Relief Organization. On peut faire remonter à février 1998 la date où Al-Qaida cesse de n'être qu'un réseau pour devenir une réelle organisation. En effet, le 23 février 1998 est publié un « Appel au djihad pour la libération des Lieux saints musulmans » du Front islamique mondial pour le djihad contre les juifs et les croisés16. Ce texte est signé par Oussama Ben Laden, Ayman al-Zawahiri (Jihad islamique égyptien), Ahmed Taha (Gamaa al-Islamiya), Moulana Mir Hamza (Jamiat Ulama Pakistan), Abdel Salam Mohammed (Harakat ul-Jihad-i-Islami/Bangladesh) et Moulana Fazil Al Ruhman Khalil (Harakat ul-Jihad-i-Islami/Bangladesh). Le texte proclame : « Tous ces crimes et exactions commis par les Américains représentent une déclaration de guerre franche contre Dieu, son prophète et les musulmans.(...)En conséquence, et en accord avec les commandements d'Allah, nous publions la fatwa suivante à destination de tous les musulmans : "Tuer les Américains et leurs alliés civils et militaires est un devoir individuel pour chaque musulman qui peut le faire partout où il lui est possible de le faire jusqu'à la libération de la mosquée al-Aqsa et de la mosquée Al Haram de leur mainmise. ». C'est à cette époque qu'Al-Qaïda commence de réelles campagnes d'attentats (dès le mois d'août, deux ambassades américaines sont visées)13.

Le 15 octobre 1999, suite à ces exactions et à sa collusion avec le régime Taliban, le conseil de sécurité met en place le Comité créé par la résolution 1267 (1999) chargé de la promotion de la lutte contre Al-Qaida, les Taliban et les personnes et entités qui leur sont associées à l'échelon mondial. Selon le journaliste Lawrence Wright, qui a reçu le prix Pulitzer pour The Looming Tower: Al-Qaida and the Road to 9/11 (La Guerre cachée : Al-Qaida et les origines du terrorisme), près de 80 % des membres d’Al-Qaida en Afghanistan ont été tués pendant la phase initiale de la guerre d'Afghanistan de 2001 et deux tiers de ces cadres été capturés ou tués.

Le 10 juillet 2005, Abou Abd Al-Aziz, un lieutenant d'Al-Qaida a été arrêté à Bagdad, après un raid de l'armée américaine. Selon l'état-major américain, Abou Abd Al-Aziz était « un dirigeant d'une cellule terroriste à Bagdad ainsi qu'un responsable des opérations pour Al-Qaida en Irak ». Le 14 juillet 2005, Khamis Farhan Khalaf Abed Al-Fahdawi, alias Abou Saba, a été arrêté à Ramadi en Irak. Il faisait partie du réseau Al-Qaida en Irak. On le soupçonnait d'être responsable de l'assassinat de Ihab Al-Chérifet, chargé d'affaires égyptien, ainsi que d'un diplomate de Bahreïn.

En janvier 2006, sa branche irakienne participe à la fondation du Conseil consultatif des Moudjahidines en Irak. Le 7 juin 2006, le chef d'Al-Qaida en Irak Abou Moussab Zarqaoui est tué pendant un raid aérien américain17.

Le 24 mars 2008, le no 2, Ayman al-Zawahiri, dans un message radiophonique — le troisième en une semaine — diffusé par le réseau as-Sahab, appelle les musulmans à de nouvelles attaques contre les intérêts juifs et américains dans le monde et de « surveiller les cibles, collecter de l'argent, apporter l'équipement, effectuer les préparatifs, et ensuite — en invoquant Allah — rechercher le martyre et le paradis »[réf. nécessaire]. Cependant, il règne une grande confusion sur la nature même d'Al-Qaida. Tantôt dépeinte comme une organisation terroriste structurée dont Oussama Ben Laden serait le chef, tantôt comme une nébuleuse de mouvements djihadistes ou encore comme un réseau de cellules terroristes indépendantes, nul n'est en mesure de définir clairement la structure d'Al-Qaida.

Selon The Economist, Al-Qaida serait sur la défensive depuis les attentats du 7 juillet 2005 à Londres : ses chefs sont isolés parmi des tribus du Pakistan, dans le but de se soustraire aux attaques des forces armées américaines, et ses supporteurs dénoncent publiquement son idéologie. Par ailleurs, les services secrets occidentaux sont convaincus qu'Al-Qaida a tenté, sans succès, de faire exploser des avions trans-atlantiques en 200618.

Entre 2008 et 2009, 11 des 20 personnages les plus recherchés du réseau ont été neutralisés. Les dirigeants intermédiaires ont quasi tous disparu, la plupart ont été tués dans des attaques de drones19.

Parmi les « filiales » de ce réseau, Al-Qaïda de la péninsule arabique (AQPA) dispose d'une branche média nommée Al-Malahem Media Production pour sa propagande20.

Le 2 mai 2011, Oussama Ben Laden, le fondateur d'Al-Qaida, est tué d'une balle dans la tête, à Abbottabad, non loin de Islamabad au Pakistan, lors d'une opération militaire au sol qui a été ordonnée par le président Barack Obama et menée par une vingtaine de SEAL (commandos de l'US Navy). Son corps a été récupéré par les forces spéciales américaines qui l'auraient ramené en Afghanistan, avant d'immerger sa dépouille en haute mer au large des côtes pakistanaises21. Le président des États-Unis a commenté la mort du terroriste lors d'une allocution le soir même. L'annonce a provoqué plusieurs manifestations patriotiques spontanés à travers tout le territoire américain.
La mort de Ben Laden constitue un coup très dur pour l'organisation, qui perd sa figure la plus charismatique. À l'heure actuelle, aucun de ses lieutenants, pas même l'idéologue Ayman al-Zawahiri, considéré jusqu'ici comme le no 2 de la nébuleuse, ne semblent pouvoir prétendre aujourd'hui à une telle aura.

Al-Qaida est soupçonné d'être responsable des attaques à la bombe sur les ambassades des États-Unis de Nairobi (Kenya) et Dar es Salaam (Tanzanie) en août 1998, tuant plus de 300 personnes et blessant plus de 5 000 autres. Al-Qaida avait aussi projeté des attaques contre les touristes américains et israéliens visitant la Jordanie lors des célébrations du millénaire ; toutefois les autorités jordaniennes ont contrecarré les attaques prévues et ont mis en examen 28 suspects. Al-Qaida a aussi tenté une attaque à la bombe à l’aéroport de Los Angeles pendant les vacances du millénaire, mais le porteur de la bombe a été arrêté à la frontière canadienne.

Al-Qaida affirme avoir abattu des hélicoptères et tué des soldats américains en Somalie en 1993, et revendique également trois bombardements ciblant des troupes américaines à Aden (Yémen) en décembre 1992. Sans doute impliquée dans les attaques à la bombe du World Trade Center en 1993 et contre le personnel militaire à Dhahran (Arabie saoudite), elle est également soupçonnée d'être responsable de l’attentat à la bombe contre le destroyer américain USS Cole en octobre 2000. La plus destructrice des actions attribuées à Al-Qaida est la série d’attaques sur les États-Unis du 11 septembre 2001, une attaque que le porte-parole du groupe, Sulaiman Abu Ghaith aurait revendiquée sur une vidéo largement diffusée en octobre 2001. Ben Laden a lui aussi revendiqué le montage de cette opération, notamment à travers une vidéo où il explique les raisons de cette attaque aux Américains.

Le 6 janvier 1995, le plan opération Bojinka a été arrêté.
Plusieurs attaques et tentatives d’attaques depuis le 11 septembre 2001 ont été attribuées à Al-Qaida, y compris l’attentat raté à la chaussure piégée par Richard Reid (qui s'est déclaré partisan d’Oussama ben Laden), l’attentat contre la synagogue de Djerba en Tunisie, et des attentats manqués en Jordanie, en Indonésie, au Maroc et à Singapour. Le réseau a de plus été impliqué dans l’enlèvement et le meurtre du journaliste du Wall Street Journal Daniel Pearl et a été suspecté de complicité dans l’attentat à la bombe d'une boîte de nuit à Bali, en Indonésie.

En septembre et octobre 2001, suite à la découverte d’un projet d'attentat contre l'ambassade des États-Unis en France, des suspects ont été arrêtés.

Le 23 décembre 2001, Richard Reid a essayé de faire exploser le vol 63 d'American Airlines. Il a été maîtrisé et arrêté.
En 2002, les membres d'Al-Qaida ont attaqué le Limburg au Yémen.

Al-Qaida aurait un réseau d'influence mondial, avec des cellules dans un certain nombre de pays et des liens étroits avec les réseaux extrémistes sunnites. Ben Laden et ses lieutenants ont trouvé refuge en Afghanistan sous le régime des Talibans dans les années 1990. Le groupe avait un grand nombre de camps d'entraînement là-bas, et à la fin des années 1990 les Talibans eux-mêmes devinrent effectivement subordonnés à Al-Qaida. Depuis l’attaque des États-Unis, des membres du groupe sont suspectés de fuir vers les zones tribales du Pakistan, dans la province de Khyber Pakhtunkhwa et le Balouchistan.

Al-Qaida entretient des relations très étroites avec nombre d'autres organisations terroristes islamiques comme le groupe indonésien extrémiste Jemaah Islamiyah.

Les spécialistes de l’organisation affirment que la structure non hiérarchisée du réseau d’Al-Qaida est à la fois sa force et sa faiblesse. En effet, la structure décentralisée permet à Al-Qaida d’avoir une base mondiale ; cependant, les actions impliquant un haut degré d’organisation, comme les attaques du 11 septembre, prennent beaucoup de temps et d’efforts à mettre en œuvre. Les efforts des États-Unis et des autres nations pour perturber l’organisation d’Al-Qaida ont été des succès partiels. Les attaques menées par Al-Qaida depuis lors ont en effet été plus simples, impliquant moins de personnes.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé à l'unanimité le 16 janvier 2002 d’établir un embargo et de geler les capitaux d’Oussama Ben Laden et des Talibans restants.

Liste des principaux acteurs:

Ayman al-Zawahiri, no 1.
Atiyah Abd-al Rahman, no 289. Présumé mort le 22 août 2011 dans l'attaque d'un drone américain au Pakistan, mais certaines sources laissent à penser qu'il serait toujours vivant90.
Abou Yahya al-Libi, no 3 91, idéologue et porte-parole.
Saif al-Adel, (ancien chef par interim suite à la mort de Ben Laden), responsable de la branche militaire d'Al-Qaïda.
Abou Mohamed al-Masri, responsable de la propagande et donc de la réalisation et de la diffusion des messages audio et vidéo.
Ahmed al-Hisawi, nom de guerre Cheikh Saïd, responsable des finances depuis 1998.
Mohammed Moustapha al-Yemeni, responsable opérationnel de la nébuleuse92.
Adnan al Khairi al Masri, chef du commandement général92.

Chefs régionaux ou émirs:
Abdelmalek Droukdal pour l'Algérie
Amin ul-Haq pour le sous-continent indien (région indo-pakistanaise).
Mohammed Adam Khan, pour l'Afghanistan et le Pakistan.
Fahd al-Iraqi, pour la région frontalière entre l'Afghanistan et le Pakistan93.
Mohammad Omar, fut le chef des Talibans d'Afghanistan et le chef d'État de facto de ce pays de 1996 à 2001. Selon les autorités afghanes, il est réfugié à Quetta au Baloutchistan.
Salah al-Awadi pour le Moyen-Orient.
Saoud al-Aouataybi pour le Golfe Persique.
Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Qurashi et Nasser al Din Allah Abou Souleimane pour l'Irak.
Hamza Ali Saleh al Dhayani pour le Yémen.
Nasser al-Wouhayshi, Yéménite, ancien secrétaire d'Oussama Ben Laden: Al-Qaida dans la péninsule arabique, fusion des branches saoudienne et yéménite.
Mohamed Nasser al-Wahchi, pour l'Afrique.

Anciens chefs:
Mohammed Atef, ancien no 3, tué en Afghanistan au cours d'un bombardement américain fin 2001.
Khalid Cheikh Mohammed, ancien no 3, arrêté au Pakistan en février 2003.
Nabil Sahraoui, chef pour l'Algérie, tué en juin 2004.
Habib Akdash pour le Grand Orient (Syrie, Jordanie, Liban, Turquie). Tué en 2004 lors d'un bombardement américain.
Abdelkrim al-Medjati, chef pour le Maghreb et l'Europe, tué à Riyad en Arabie saoudite le 5 avril 2005.
Abou Faraj al-Libbi, responsable des opérations extérieures, depuis avril 2004. Arrêté au Pakistan le 3 mai 2005.
Abou Abd Al-Aziz, arrêté à Bagdad en juillet 2005
Abou Saba de son vrai nom Khamis Farhan Khalaf Abed Al-Fahdawi, arrêté à Ramadi en juillet 2005.
Abou Moussab al-Zarqaoui de son vrai nom Fadel Nazzal al-Khalayleh, chef pour l'Irak, tué à Bakouba au cours d'un bombardement américain le 7 juin 2006.
Aereef Sumarso pour l'Asie du Sud-Est, arrêté en juin 2007 par la police indonésienne.
Mehdat Mursi, nom de guerre Abou Khabab, responsable de la sécurité interne depuis 2002, il dirigeait la Force 55. Tué au Pakistan le 28 juillet 2008.
Abou Jihad al-Masri, propagandiste, tué au Pakistan le 31 octobre 2008.
Fahid Mohammed Ally Msalam pour le Pakistan, tué le 1er janvier 2009 par un drone américain, avec son lieutenant Cheikh Ahmed Salim Swedan.
Tohir Yo‘ldosh, chef pour l'Asie centrale. Tué au Waziristan par une attaque de drone américain le 27 août 2009.
Saleh Ali Saleh Nabhan, commandant militaire en Somalie, tué le 14 septembre 2009.
Saleh al-Somali, tué en décembre 2009.
Abdul Haq al-Turkistani, membre du conseil exécutif et leader du Mouvement islamique du Turkestan oriental, tué le 14 février 2010 par un drone américain au Pakistan.
Abou Hamza Al-Mouhajer pour l'Irak (Al-Qaida en Irak), tué lors d'une opération militaire dans les environs de Tikrit le 18 avril 2010.
Hamid Daoud Muhammad Khalil al-Zawi, le chef de l'État islamique d'Irak, tué lors d'une opération militaire dans les environs de Tikrit le 18 avril 2010 par l'armée américaine.
Moustapha Abou al-Yazid, alias « Saïd », chef pour l'Afghanistan, tué par un drone américain au Nord-Waziristan le 21 mai 2010.
Cheikh Mohammad Fateh al-Masri pour l'Afghanistan94. Tué le 25 septembre 2010 à Datta Khel au Nord-Wazirisan par un drone américain.
Oussama ben Laden, ancien no 1. Tué au Pakistan le 2 mai 2011, vers 1h30 du matin à la suite d'un assaut mené par des forces spéciales américaines dans un bâtiment fortifié d'Abbottabad.
Fazul Abdullah Mohammed pour la Corne de l'Afrique depuis fin 200995, tué le 8 juin 2011 par la police somalienne.
Abou Hafs al-Chahri, chef opérationnel de la nébuleuse pour le Pakistan96. Tué au Pakistan (Nord-Waziristan) par un drone américain le 11 septembre 2011.

Le terrorisme comme moyen de réponse:
Le conflit armé du Nord-Ouest du Pakistan a opposé au Waziristan, qui fait partie des régions tribales, des membres d'Al-Qaida et des Talibans contre l'armée régulière pakistanaise, alliée des États-Unis, entre 2004 et 2006. Achevée en septembre 2006, l'arrêt des hostilités a coïncidé avec une reprise des violences en Afghanistan, de l'autre côté de la frontière. Cette guerre à redémarré en 2009.

Les adversaires des actions menées par les États-Unis et les pays occidentaux au Proche-Orient et dans le monde soutiennent que les actions du gouvernement américain (et de son allié israélien) ont provoqué une forte opposition parmi les peuples arabes et musulmans, et que le terrorisme est le stade ultime des réactions qui en résultent. Selon eux, ces actions sont notamment :
le soutien des États-Unis à l'État d'Israël (en raison de son occupation de la Cisjordanie, du plateau du Golan en Syrie, et des fermes de Shebaa encore occupées au Liban) ; l'appui des États-Unis à certains dictateurs du Moyen-Orient, dont Saddam Hussein durant la guerre Iran-Irak entre 1980 et 1988 ;le bombardement par les États-Unis d'une usine pharmaceutique au Soudan en 1997 suite aux attentats des ambassades américaines en Afrique suivi par un embargo sur des produits médicaux essentiels entraînant la mort de plusieurs milliers de personnes ;l'utilisation des bases saoudiennes par les forces alliées attaquant l'Irak en 1991 pour libérer le Koweït) (à l'invitation de l'Arabie saoudite). Lieu de naissance de l'islam, la péninsule arabe est considérée comme Terre Sainte pour les musulmans dont certains estiment que la présence de non-musulmans en ce lieu est contraire à l'islam; les bombardements de l'Irak, en vertu des résolutions des Nations unies, par les États-Unis et le Royaume-Uni entre 1991 et la guerre en Irak de 2003 et que certains considèrent comme illégaux.

Les impacts du terrorisme islamiste:
Selon le géostratégiste Gérard Chaliand, le terrorisme islamiste n’est qu’un épiphénomène qui bien que mobilisant fortement les médias et l’opinion publique n’a pas de conséquences sur le cours de l’histoire. Toujours selon lui : que ce soit par les pertes humaines occasionnées finalement minimes en comparaison avec des guerres entre États, des effectifs mobilisés ou des conséquences politiques, son action n’a que des conséquences nulles ou quasi-nulles, à la manière des terroristes anarchistes de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, aujourd’hui tombés dans l’oubli.

Antoine Sfeir a une analyse proche, selon lui Ben Laden a déjà échoué et ne réussira pas dans son projet principal qui est de rassembler l’essentiel du monde musulman du Maghreb au Machrek dans un califat recréé regroupant tous les croyants.

Les conséquences semblent plutôt indirectes et le fait des politiques sécuritaires ou des attitudes belliqueuses justifiées par la nécessité de lutter contre la « menace terroriste ». Cependant, de nombreux pays musulmans prennent peu à peu des orientations politiques et sociales plus en adéquation avec les préceptes islamistes, entraînant lentement mais sûrement une islamisation profonde de leurs populations.

L'argent d'Al-Qaida
Le rapport du département du Trésor concernant les avoirs des terroristes évoque 8 millions de dollars d'avoirs d'Al-Qaida bloqués en 2006 et 11 millions en 2007.

Selon le gouvernement afghan, l'argent qui permet à Al-Qaida de mener ses combats proviendrait en grand partie de riches et pieux donateurs privés vivant dans la péninsule arabique. Il transite par la place financière de Dubaï : « Comment expliquez-vous qu'il n'y ait jamais d'attentat islamiste à Dubaï, terre d'islam où l'alcool coule à flot ? C'est très simple : certains pays arabes du Golfe ont acheté leur quiétude aux groupes terroristes ! »

Al-Qaida comme organisation
Le rôle de la CIA fait l'objet d'un débat, notamment à l'extrême-gauche mais aussi dans le monde du renseignement: l'agence américaine aurait entraîné et donc donné naissance à l'organisation terroriste pour combattre les Soviétiques. Cette hypothèse fut défendue et développée le 8 juillet 2005 par Robin Cook, ancien ministre des affaires étrangères et député travailliste qui s'opposa violemment à l'intervention en Irak et à la politique pro-américaine de Tony Blair. Il affirma dans le Guardian « Ben Laden fut le produit d'une erreur de calcul monumentale de la part des agences de renseignements occidentales. Il fut armé par la CIA pendant les années 1980 et financé par l'Arabie saoudite pour porter le jihad contre l'occupation russe en Afghanistan. Al-Qaida, qui signifie littéralement la "base de données", était originellement les fichiers informatiques regroupant les milliers de moujahidines recrutés et formés par la CIA pour vaincre les Russes »100. D'autres vont encore plus loin, comme Antoine Sfeir qui a déclaré fin novembre 2008 que : « Al-Qaïda sert les intérêts des Américains. Washington joue une partie de poker-menteur avec les Arabes, car Al-Qaida n’existe que dans l’imaginaire et est uniquement destinée à détruire le monde arabe et à l’empêcher de se moderniser. Ainsi, l’émiettement des pays arabes sur la base ethnique et confessionnelle permettra à Israël de progresser et de diriger la région »101.

Selon Leonide Chebarchine, ancien directeur adjoint du KGB, Al-Qaida serait une création des États-Unis et Oussama Ben Laden n'aurait jamais cessé d'être un agent de la CIA102. Selon Maloy Krishna Dhar, ancien directeur adjoint du renseignement indien, Al-Qaida aurait été organisé par l'ISI pakistanaise à la demande de la CIA et du MI6103.

Selon David Shayler, un ancien agent du MI5, les services secrets britanniques auraient eu recours aux hommes de Ben Laden pour effectuer certaines opérations. Al-Qaida aurait notamment été payé par la Couronne britannique pour assassiner Mouammar Kadhafi.

Le journaliste juif Seymour Hersh travaillant pour The New Yorker et qui avait déjà fait éclater le scandale de la prison d'Abou Ghraib, dans une conférence au Caire, a émis l'opinion que Dick Cheney, Elliott Abrams et le prince saoudien Bandar Ben Saoud continuent de financer des membres du réseau Al-Qaida, dans des opérations secrètes au Liban et en Iran (deux pays à majorité chiite, le sunnisme n'est pas reconnu comme minorité religieuse en Iran), visant à déstabiliser ces deux pays en poussant à des luttes interconfessionnelles. Ils pousseraient également l'Iran à une manœuvre qui donnerait une raison à son attaque par les États-Unis.

De l'encre et du sang, voilà ce que fait couler Al Quaïa....

MAIS.... et si Al Quaïda n'était pas ce qu'on croit???


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Date d'inscription : 26/06/2011

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MessageSujet: Re: Al Qaïda n'existe pas... ??   Al Qaïda n'existe pas... ?? I_icon_minitimeJeu 20 Oct 2011 - 16:13

Pour moi, ça reste une reste une création des USA. Ils ont bien créé de toute pièce le rebéllion (si on peut appeler ça comme ça) au Chili contre Allende, alors créer Al Qaïda pendant la Guerre en Afghanistan, c'est tout à fait faisable. Ensuite, on sait tous très bien que Ben Laden était bien copain avec la CIA. Enfin on parle d'Al Qaïda, mais c'est comme parler dans le vide, parce qu'à part ressortir Ben Laden, on en sait peu je trouve. Ensuite, quand il se passe quelque chose, c'est tout le temps revendiqué par Al Qaïda, je trouve ça un peu énorme ...
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