Sujet: la source n’est pas un tyran ... Sam 18 Fév 2012 - 23:22
la source n’est pas un tyran qui décrète des cataclysmes auxquels personne ne peut remédier.
Combien de fois les gens parlent sans réfléchir, sans peser leurs mots ! Ils ressemblent aux enfants qui s’amusent avec des allumettes : ils mettent le feu sur leur passage. Ensuite, ils auront beau s’excuser : « oh, je ne voulais pas dire ça, je regrette », c’est trop tard, bientôt on ne voit plus que des tas de cendres... Et voilà comment sans le vouloir les humains aident les forces ténébreuses dans leurs entreprises de destruction : ils ne sont jamais suffisamment conscients des dégâts qu’ils peuvent faire par la parole. Si on devait chercher l’origine des malentendus, des discordes, des conflits dans la société et dans le monde, on constaterait que pour la majorité des cas, elle se trouve dans la parole : quelqu’un a parlé à tort et à travers, pour le plaisir de parler, pour se rendre intéressant, pour se montrer plus malin, plus astucieux que les autres, pour les rabaisser... Alors nous, désormais, tâchons de surveiller nos paroles. Quand nous devons parler, faisons-le avec l’intention d’améliorer les êtres qui nous écoutent, d’éclairer leur intelligence, de réchauffer leur cœur et surtout d’orienter leur volonté au service du plus haut idéal. Si vous acceptez de vous pencher vers les autres, si vous supportez les difficultés qu’ils vous créent, d’autres au-dessus de vous se décideront à vous supporter et à vous soutenir. Tant que vous n’acceptez pas de vous lier à ceux qui sont moins élevés que vous, vous vous privez de certains échanges et le monde invisible refusera aussi de faire des échanges avec vous. Il est important que les humains apprennent à établir des contacts vrais entre eux : que le savant ou le sage donne sa lumière, et que l’ignorant la reçoive et se réjouisse d’avoir été éclairé ; que le riche voie la situation du pauvre et soit heureux d’avoir fait du bien, et que le pauvre se sente aidé et soutenu. De tels échanges sincères, fraternels, désintéressés, procurent un grand bonheur. Mais celui qui conserve ses greniers pleins, ses caisses garnies et refuse de faire circuler ses richesses, devient un marécage : il maintient la stagnation en lui. Il ne découvrira jamais le sens de la vie, car il ignore la loi puissante de l’échange. Mais en réalité les événements ne sont jamais absolument déterminés. Suivant le comportement des humains, ils peuvent prendre une tout autre orientation. Il n’y a pas de détermination, il n’y a pas de destin irrévocable, ni pour une personne, ni pour le monde entier. Il a créé les humains avec une volonté libre, ils disposent de leur avenir. S’ils vivent dans l’inconscience, le désordre, ils déclenchent des courants chaotiques, et alors évidemment les lois de la nature, qui sont les lois de la justice, les amènent vers les catastrophes ; c’est mathématique. Mais s’ils décident de s’assagir, s’ils projettent autour d’eux des forces harmonieuses, s’ils ne troublent plus l’équilibre de la nature, beaucoup de malheurs peuvent être évités.
Source; un sage qui n'est plus parmi nous, “… Qu’est-ce qu’un Sage ? C’est un être qui est parvenu à contrôler, à dominer ses pensées, ses sentiments et ses actes …
… Dominer ses pensées ses sentiments et ses actes sous-entend des méthodes, une discipline spéciale, un savoir profond concernant la structure de l’être humain, les forces qui circulent en lui, les correspondances qui existent entre tout son être (ses organes et ses différents corps) et les différents domaines de la nature. Etre maître de soi suppose aussi que l’on connaît les entités du monde invisible et la structure de l’univers entier. Un Sage est un être qui a résolu les problèmes essentiels de la vie, il est libre, il possède une volonté forte, mais, par-dessus tout, il est rempli d’amour, de bonté, de douceur et de lumière. Pour devenir un Sage, que de travaux, d’études et de persévérance sont nécessaires ! …
… Les véritables Sages sont puissants parce qu’ils ont réussi à accorder leur philosophie et leur conduite. Ce qu’ils enseignent, ils sont les premiers à le mettre en pratique dans leur vie personnelle. Ils sont des exemples vivants. Et être un exemple vivant, c’est être une source, une source qui attirera les plantes, les animaux et les hommes…”
Bien a vous brave gens de bonne volonté.
Dernière édition par lynxx767 le Jeu 1 Mar 2012 - 10:44, édité 4 fois
cat the cat
Messages : 59 Date d'inscription : 14/06/2011 Localisation : Nord
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Dim 19 Fév 2012 - 10:59
Depuis que je suis née, j'ai appris à me taire, à observer et à réfléchir avant de parler et je peux vous dire que c'est ainsi que l'on apprend, on évite ainsi de parler à tort et à travers, de parler mal et de faire mal aux personnes qui nous entourent. Si on parle dans la colère ou la précipitation, on se perd et parfois on regrette les mots trop vite échappés! Que de situations graves évitées ainsi!!
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Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Lun 20 Fév 2012 - 9:40
cat the cat,
nous somme deux.
bien a toi
Le Lynxx
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Lun 20 Fév 2012 - 9:54
Essayez d’avancer dans la vie avec une direction claire et un but précis. Déterminez avec acuité les raisons de vos expériences difficiles, celles qui vous demandent de vous donner et pour lesquelles vous pourriez parfois vous décourager. Prenez conscience de l’origine spirituelle de chaque événement en gardant à l’esprit que rien n’est fortuit et que c’est vous qui dirigez de façon plus ou moins consciente vos expériences. Cela vous aidera à poursuivre vos buts. Les pensées quand elles ne sont pas suivies par des actes sont stériles. Vous avez le pouvoir de créer et de faire des miracles mais pour cela il faut avoir le courage d’agir. Ne cherchez pas les actions grandioses mais plutôt les petits gestes générateurs, pour ceux qui en manque, de confort matériel, affectif, de dignité retrouvée. Dans votre quotidien, choisissez la parole qui réconforte, l’aide qui soulage, le geste qui valorise. Soyez le magicien de la vie.
Bonne journée a vous
Le Lynxx
lulumineuse
Messages : 14 Date d'inscription : 15/02/2012 Age : 38
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Lun 20 Fév 2012 - 11:05
Très beau texte lynxx767 et que de sagessse pour toi aussi Cat :)
Je suis complètement d'accord :) Lorsque je réussi à me connecter à la source (l'amour universel comme j'aime l'appeler ^^) je suis enveloppée d'une chaleur douce mais intense, d'une lumière infinie et d'un bien être qu'aucun mot ne pourrait décrire.
Si nous puisons notre énergie en elle, alors rien ne servirait de la puiser chez les autres. Depuis toujour le dominant prend l'énergie du dominé qui s'épuise. Prendre son énergie en autrui est la source de tout nos conflit ici-bas. L'énergie n'est ni bonne, ni mauvaise, seul ce qu'on en fait lui donne sa "température" ^^, l'intention est un véritable partage lorsqu'elle est sincère et désintéressée.
J'aime avoir de la compassion au lui de juger (même si nos réflexes nous bloque parfois ! ) . Si l'on me juge alors je laisse les paroles suivrent leur chemin mais je n'encombre pas mon mental avec. (on va pas y rajouter du bazar lol) .
Je pense que le silence favorise la justesse de la parole. Le silence est le non-manifesté de la parole, si il n'y a pas de silence, la parole n'est plus. Maîtriser la parole c'est aussi maitriser le silence. C'est pourquoi je te rejoint Cat the cat :). Passer au-dela de l'expression d'un besoin social pour garder l'essentiel :)
Mon site lulumineuse.com est un site de partage de lumère, peut être vous plaira t il ^^ (j'ai aussi une page facebook)
Encore merci pour ton joli message.
Que vos anges veillent :)
Lulumineuse
lulumineuse
Messages : 14 Date d'inscription : 15/02/2012 Age : 38
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Lun 20 Fév 2012 - 11:14
Un lien sur une videa qui va bien avec ton message ^^
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Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Lun 20 Fév 2012 - 11:16
cat the cat a écrit:
Depuis que je suis née, j'ai appris à me taire, à observer et à réfléchir avant de parler et je peux vous dire que c'est ainsi que l'on apprend, on évite ainsi de parler à tort et à travers, de parler mal et de faire mal aux personnes qui nous entourent. Si on parle dans la colère ou la précipitation, on se perd et parfois on regrette les mots trop vite échappés! Que de situations graves évitées ainsi!!
C'est une attitude sage, mais pour moi un sage, c'est pas seulement un contemplatif, mais celui capable de prendre des bonne décision pour soi et les autres...
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Lun 20 Fév 2012 - 12:54
evol a écrit:
cat the cat a écrit:
Depuis que je suis née, j'ai appris à me taire, à observer et à réfléchir avant de parler et je peux vous dire que c'est ainsi que l'on apprend, on évite ainsi de parler à tort et à travers, de parler mal et de faire mal aux personnes qui nous entourent. Si on parle dans la colère ou la précipitation, on se perd et parfois on regrette les mots trop vite échappés! Que de situations graves évitées ainsi!!
C'est une attitude sage, mais pour moi un sage, c'est pas seulement un contemplatif, mais celui capable de prendre des bonne décision pour soi et les autres...
avants de pouvoir prendre de bonne décision, il faut d'abord me semble t'il les comprendre, et encore ce qui est bien pour un, n'est pas forcement bon pour l'autre; comme le dis si bien l'autre > les conseilleurs ne sont pas les payeurs <
je donne un exemple parmi t'en d'autre, > je conseil a mes enfants de ne plus manger Mc DO car c'est de la crasse, pour moi c'est une très bonne décision pour certain autres c'est ...
le pouvoir du verbe... voilà me semble t'il l'importance de ce texte.
j'aurais aimé avoir ton avis sur le texte plus tôt que sur la remarque qui ci colle.
Bien a vous
Le Lynxx
ps; a médité;
bonne décision !!! " Comment la plupart des humains considèrent-ils les animaux et comment se conduisent-ils envers eux ? La façon dont ils exploitent certaines espèces est vraiment ignoble. Pour avoir leur chair, leur fourrure, leur cuir, leurs cornes ou quelque autre partie de leur corps, ils ne reculent devant aucune cruauté. Mais cette cruauté envers les animaux, les humains sont condamnés à la payer très cher. En apparence les guerres n’ont que des causes politiques, économiques, etc. En réalité, elles sont aussi la conséquence de tous ces massacres d’animaux dont les humains se rendent coupables. La loi de justice, qui est implacable, les oblige à payer, de leur propre sang, celui qu’ils ont fait couler en tuant les animaux. Combien de millions de litres de sang répandus sur la terre crient vengeance vers le Ciel ! Et la vaporisation de ce sang attire une multitude de larves et d’entités inférieures du monde astral qui empoisonnent l’atmosphère de la terre et entretiennent les conflits. Les humains veulent la paix, soi-disant, mais tant qu’ils continueront à massacrer les animaux, ils auront la guerre. Voilà une vérité qu’on ne connaît pas et qu’on n’acceptera peut-être pas. Mais qu’on ne l’accepte pas ne changera rien : les humains seront traités comme ils auront traité les animaux. "
cat the cat
Messages : 59 Date d'inscription : 14/06/2011 Localisation : Nord
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Lun 20 Fév 2012 - 13:22
Il est vrai, Evol, qu'il ne suffit pas d'être contemplatif, mais seulement de ne pas se précipiter, réfléchir puis agir et non le contraire. Le verbe crée et c'est pourquoi il est important de choisir ces mots. Quand nous mentons, nous créons un univers différent de celui qui existe, un univers où nous n'existons pas . Les gens autour se rappellent de nos paroles, les répètent et donnent de nous , une image fausse, ceux qui reçoivent cette image ont forcément une idée erronée de ce que nous sommes. Quant aux animaux, je pense qu'il faut les traiter comme nous voudrions l'être, car après tout nous sommes aussi des animaux, nous nous croyons parfois supérieurs à eux, mais c'est une erreur ; nous sommes différents, nous avons des modes de vie différentes mais nous sommes tous interdépendants.
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Lun 20 Fév 2012 - 13:41
Heureusement les humains n'ont pas le pouvoir du Verbe
ont est bien loin du fiat lux
vu le nombre de secte apocalyptique et ceux qui espere une 3 eme guerre mondial ou la vengeance des animaux...
Rien ne leur sert de lecon d'ailleurs...
360 millions d'euros depenser pour libérer la lybie d'un tyran et ils instaure la dictature religieuse : la charia (modéré), bravo lol
La seule influence qu'ils produiront c'est sur eux meme ou soi meme
Pour l'instant l'humain ne dispose que du langage
C'est pour cela que le langage est si trompeur car ne n'est pas du Verbe cqfd
parfois des animaux se vengent,
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Lun 20 Fév 2012 - 17:24
il est facile de voir la paille dans l'oeil du voisin, mais bien plus dur de voir la poutre qui est dans la sienne.
oui ont peux toujours regarder ce qui va mal, c'est si simple c'est partout, simple a comprendre CAR sa fait vendre, les gens Aime sa, ils ont l’impression que leur petit monde va super bien, une illusion éphémère, pourtant si ont changerais juste la manière de parler a autre ont pourrais très vite constater une amélioration.
bien a vous.
Le Lynxx
@ evol tu ne ma pas répondu.
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Lun 20 Fév 2012 - 17:49
JE vois pas de questions mais des affirmation et des certitudes... en tout cas j'ai aps compis ou est la question !
De plus ne pas emmener ses enfant au mac do me parait trop restrictif...
Leur joie d'y aller n'est pas que pour les frite mais parcequè'il vont pouvoir aussi s'y amuser... ou qu'il ya des jouet
Dans un vrai resto ils seront cloué a leur place sans pouvoir bouger...
Ta manière d’éduquer tes enfant ne regarde que toi
Il y a une différence d'y aller de temps en temps ou ocasionellment ou d'y manger tous les jours
Quand au animaux, je suis désolé mais l'humain est la race supérieur sur la planete terre...
et @cat the cat, donc pour ne pas maltraité les animaux tu est donc végétarien ou meme végétalien ?
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Lun 20 Fév 2012 - 18:26
L'homme est un animal comme les autres ! Rien de supérieur ... l'Homme plus intelligent ? faut voir comme on se sert de cette intelligence... Rien que de dire que l'Homme est supérieur à l'animal c'est se considérer comme une "élite" des races !
L'homme mange de la viande en barquette ! On ne reconnaît même plus les animaux ... ce sont des morceaux de viande ! Si chacun d'entre nous devait tuer lui même la viande qu'il consomme bon nombre deviendrait végétarien ! Mais on nous facilite le travail ... (comme toujours !)
Chez moi on mange encore de la viande ... pas beaucoup mais on en mange ! Une consommation modérée , pas de frustration, manque ou culpabilité .... On essaye de faire au mieux pour chacun !
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Lun 20 Fév 2012 - 20:08
Poisson fraichement péché !
JE sais que quand on demande a des enfants de maternelle, de dessiner un poison
certains font un rectangle
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Lun 20 Fév 2012 - 22:26
j'aurais aimé avoir ton avis sur le texte plus tôt que sur la remarque qui ci colle.
encore une fois tu voix que ce que tu veux voir, y a rien de plus.
LLXX
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Lun 20 Fév 2012 - 22:40
Un lien sur une videa qui va bien avec ton message ^^
Merci pour ce lien > je ne vis pas la vie, je Suis la vie < ont ne peux dire mieux
Le Lynxx
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Mar 21 Fév 2012 - 1:04
lynxx767 a écrit:
j'aurais aimé avoir ton avis sur le texte plus tôt que sur la remarque qui ci colle.
encore une fois tu voix que ce que tu veux voir, y a rien de plus.
LLXX
J'en pense que tu ne met pas en application les parole du texte, et que ceux qui ne pensent pas comme toi reçoivent tes coups de griffe
Au lieu de reformuler la question, tu y met tes jugement superficiel et apriori sur l'autre...
Ce genre de texte est un peu de la prédication, faite pas si, faite pas cela...
les chose sont comme ci comme cela...
Il n'ya pas de place au dialogue... je trouve sa definitation de la sagesse tres superficiel....
Si on considere que Jesus avait de la sagesse, il n'en avait pas l'attitude donné par ce texte...
MAis bon c'est un texte qui vient de la fraternité blanche.... non ?
cat the cat
Messages : 59 Date d'inscription : 14/06/2011 Localisation : Nord
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Mar 21 Fév 2012 - 9:47
Non, Evol, je ne suis pas végétariennne et encore moins végétalienne, mais nous mangeons très peu de viande et peut-être est-ce bête, mais à chaque fois que nous nous mettons à table, nous remercions pour cette nourriture, pour cet animal qui se donne pour nous nourrir. N'oublions pas que nous sommes omnivore, ce n'est pas pour autant que nous devons engloutir les aliments comme beaucoup le font!! Nous sommes ce que nous pensons, disons, faisons et mangeons. Quant au Macdo, je n'ai jamais empêché mes enfants d'y aller, ils y ont été une ou deux fois et n'ont pas aimé, ils n'ont pas aimé le goût de la nourriture.
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Mar 21 Fév 2012 - 10:59
Hello, Misss
De toute façon je ne prone pas l'intégrisme quelqu'ils soient lol
Si tes enfants ne trouvent pas cela pas bon, ils sont tres fort pour resister au frite lol
"pour cet animal qui se donne pour nous nourrir."
Je ne crois pas qu'on lui a demandé son avis !
On pourraient remplacer les proteine animals par des végétale, mais ça necessite toute une culture avec des aliments complets...
c'est vraiment pas facile d'etre végétarien en France, il faut demander des plats speciaux partout ou tu vas...
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Mer 22 Fév 2012 - 20:58
c'est pas compliquer non plus, même dans mon métier ou je suis amener a manger dans des routiers, je n'est jamais eu de souci, quand je signale que je ne mange plus de viande, bien au contraire.
Oui Evol c'est bien fraternité Blanche, passe moi les commentaires sectaire, peut importe d'ou viens le texte, si le texte est bon, et non je ne suis pas membre a la recherche d'autre membre a enrôler, je trouve juste que c'est mots sonne juste a mon oreille. voilà le pourquoi je partage.
quand aux reste de t'es E.... ( no comment ) ont va encore me dire que je juge et que je n'accepte pas, alors mieux vaux que je ne dise Rien, comme ça je ne juge pas. c'est bien mieux pour tous.
Bien a vous
Le Lynxx
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Jeu 23 Fév 2012 - 21:07
mauro a écrit:
L'homme est un animal comme les autres ! Rien de supérieur ... l'Homme plus intelligent ? faut voir comme on se sert de cette intelligence... Rien que de dire que l'Homme est supérieur à l'animal c'est se considérer comme une "élite" des races !
L'homme mange de la viande en barquette ! On ne reconnaît même plus les animaux ... ce sont des morceaux de viande ! Si chacun d'entre nous devait tuer lui même la viande qu'il consomme bon nombre deviendrait végétarien ! Mais on nous facilite le travail ... (comme toujours !)
Chez moi on mange encore de la viande ... pas beaucoup mais on en mange ! Une consommation modérée , pas de frustration, manque ou culpabilité .... On essaye de faire au mieux pour chacun !
Merci pour ton partage, nous ça va faire un an, que ont ne mange plus de viande a la maison, " oui ont n'a craquer deux fois, a l'extérieur " quoi qu'ont mange encore de temps a autre de la volaille, et du poisons, c'est la suivante phase.
bien a toi
Le Lynxx
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Ven 24 Fév 2012 - 20:23
et vous ?
Le Lynxx
ps =>
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Jeu 1 Mar 2012 - 10:45
le pouvoir des Mots ? comment ça Marche
@ > vous,
LLXX
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Ven 2 Mar 2012 - 9:59
Invité Invité
Sujet: Re: la source n’est pas un tyran ... Ven 2 Mar 2012 - 10:10
Ajahn Jayasaro : la parole juste
Rainbow Eucalyptus : L'Eucalyptus arc en ciel
Ajahn Jayasaro, abbé du monastère international de Thaïlande Wat Pah Nanachat de 1997 à 2002, s’adresse ici à une assemblée composée de moines, de novices et de résidants temporaires, lors d’un entretien sur le Dhamma, le soir, au monastère.
Ce soir, je voudrais dire quelques mots à propos de la parole, de la parole juste et de la parole non juste, des différentes manières de parler.
L’une des caractéristiques principales de notre école de bouddhisme est d’accorder une grande importance à la nature interdépendante des différents aspects de la Voie et de souligner combien sont étroitement liés sila, samādhi et paññā. Par conséquent, il est évident que négliger l’un de ces aspects a un effet préjudiciable sur le tout.
La parole fait partie de notre vie. Il est presque impossible de vivre sans parler, en particulier dans une communauté monastique. C’est possible au cours d’une retraite solitaire, mais peu de moines souhaitent passer toute leur vie de pratique dans la solitude totale. Il est arrivé que le Bouddha critique des moines qui souhaitaient s’isoler des autres par le silence. Il me revient à l’esprit l’histoire de ce groupe de moines qui avaient décidé de passer ensemble la retraite des pluies et avaient pris la résolution de ne pas se parler pendant tout ce temps. Quand le Bouddha en entendit parler, il condamna cette pratique, disant que ce n’était pas la manière juste de vivre ensemble en tant que communauté monastique.
Bien qu’il soit bon d’avoir des temps de tranquillité pour découvrir les vertus du silence, apaiser l’esprit, et prendre du recul sur sa façon de parler et ses schémas habituels de parole, ce n’est pas la manière idéale de fonctionner quand on vit en société. La manière idéale est de développer la Parole Juste. A une certaine occasion, le Bouddha a déclaré que l’on peut distinguer le sage de l’insensé en observant leurs paroles et leur façon de parler, et cela sur le long terme, parce que nos habitudes et nos attitudes erronées finissent toujours par transparaître dans les paroles que nous prononçons au fil du temps.
Bien que la Parole Juste se situe au niveau de sila dans l’Octuple Sentier, il est bien évident que les mots relèvent de nos états mentaux, de nos attitudes mentales, parce que « l’esprit est ce qui vient en premier » — avant de parler, il faut qu’il y ait l’intention de parler. C’est cette intention qui détermine si nos paroles sont saines ou malsaines, si elles vont engendrer du bon kamma ou du mauvais kamma. Le Bouddha a dit : « Sila, ô moines, est cetanā (1). Ces deux choses ne font qu’un. »
Donc, dans la partie Samma Vaja (« Parole Juste ») de l’Octuple Sentier, celle-ci est définie comme « l’intention de s’abstenir de mentir, de prononcer des paroles fausses, des paroles qui divisent, des paroles dures et des paroles superficielles ». Cette intention qui nous guide est la vertu intérieure de sila que l’on cherche à développer : s’abstenir consciemment d’exprimer des paroles qui soient mensongères ou dures, qui divisent ou qui soient superficielles. Sila est donc essentiellement la qualité intérieure de se retenir et de s’abstenir. Quant à la vertu extérieure correspondante, elle peut être développée à travers les préceptes, en s’engageant à respecter une certaine qualité d’expression verbale.
Dans une communauté monastique bouddhiste, les règles de conduite liées à la parole sont très strictes. Même si nous ne nous y tenons pas toujours, ces règles existent pour nous. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de passer en revue les 227 règles des moines recensées dans le Pātimokkha et de constater que nombre d’entre elles pouvaient être transgressées par la parole. Prenons la deuxième offense : voler, tricher — cela peut passer par la parole. La troisième : demander à quelqu’un de tuer quelqu’un d’autre ou conseiller l’avortement ou l’euthanasie. La quatrième est encore plus directement liée à la parole : se vanter à tort d’avoir atteint des états supra-normaux. Plus loin il y a des règles spécifiant qu’il ne faut pas parler grossièrement à une femme, pas lui proposer des relations sexuelles ni servir d’entremetteur — toutes ces règles impliquent la parole. Il y a une règle spécifiant qu’il ne faut pas permettre que l’on construise plus de koutis que nécessaire — ce qui sous-entend qu’avec la parole on ait donné son accord. Il y a aussi les règles interdisant d’accuser à tort un moine d’avoir commis un délit grave, de créer un schisme au sein du Sangha, ou encore de se montrer entêté.
Presque toutes les règles que l’on trouve dans le Pātimokkha se rapportent à la parole, d’une manière ou d’une autre. Si ces règles sont bien observées, elles permettent d’éviter que les « souillures » se manifestent comme kamma dans le monde extérieur. Et quand celles-ci se limitent au niveau mental, nous avons une chance de les voir pour ce qu’elles sont, de les contenir ou, mieux encore, de les laisser complètement passer en prenant pleinement conscience de leur nature impermanente et conditionnée.
Donc la parole, plus peut-être que tout autre chose, contribue à l’atmosphère générale d’une communauté. La qualité de parole a un effet important sur notre esprit. Elle peut créer un sentiment de bien-être, le sentiment de vivre dans un environnement sûr et stimulant, ou au contraire dans une atmosphère d’hostilité où chacun ne se préoccupe que de lui-même et se libère de ses frustrations au détriment des autres. En tant que moines, nous avons abandonné les façons les plus ordinaires de « lâcher de la vapeur » et de donner libre cours à nos frustrations — nous n’avons ni alcool ni drogue ni cinéma ni aucun des exutoires habituels pour exprimer une sensualité très bridée. Il en va de même avec la colère et la négativité : nous n’agressons pas physiquement les autres mais, par voie de conséquence, si nous éprouvons de la colère, celle-ci a tendance à s’exprimer verbalement. C’est une chose à laquelle nous devons être très attentifs.
Il peut ainsi y avoir beaucoup d’agressivité et de colère exprimées par la bouche, dans les paroles que nous prononçons. Ce n’est peut-être pas aussi violent que ce que l’on peut rencontrer dans le monde mais il est clair que cela provient d’un état d’esprit erroné. Or, en tant que moines, nous devons toujours nous rappeler que notre but est l’excellence dans tous les aspects de la vie. Nous essayons donc de développer l’excellence dans nos paroles pour que ces paroles soient un trésor, une chose dont nous puissions être fiers, qui contribue positivement à notre vie et à la vie de ceux qui nous entourent.
Si les enseignements sur sila ont tendance à être exprimés en termes essentiellement négatifs, c’est pour leur permettre d’être extrêmement précis, mais ils ont aussi un aspect positif. Pour chercher des moyens de vous motiver, de vous inspirer, vous pouvez réfléchir à la beauté de la parole juste et de la bonne parole. Quand on rencontre un bhikkhu qui a développé la parole juste, on ressent en lui une légèreté, une gentillesse et une sagesse qui sont véritablement inspirantes.
Il s’agit là d’un aspect de la pratique accessible à tous. Nous pouvons toujours douter de notre capacité à trouver le parfait Eveil dans cette vie ou à atteindre des états élevés de concentration, mais cultiver la Parole Juste, bien que ce ne soit pas toujours facile, est quelque chose qui est vraiment à la portée de tous. C’est un but que peut atteindre quiconque est engagé, ou déterminé à s’engager, sur la voie spirituelle. Mais, pour y parvenir, il faut absolument en faire une priorité. Souvent on ne donne pas à cette pratique l’importance que l’on devrait, la considérant comme secondaire par rapport à la « vraie » pratique qui serait de méditer en position assise et en marchant. On semble croire que la parole juste est une conséquence automatique de la pratique, mais ce n’est pas toujours le cas. Quand on est pris dans des schémas négatifs d’habitudes verbales et de façons erronées de communiquer, ces habitudes s’ancrent profondément avec le temps et deviennent de plus en plus difficiles à éradiquer.
Si vous passez en revue la liste des upakkilesa (2), vous pouvez voir comment elles s’expriment, et vous découvrez qu’il est possible de vous libérer de beaucoup d’entre eux grâce à une parole maîtrisée. Voilà encore une bonne stimulation pour mieux centrer votre pratique. L’un des kilesa les plus graves est de se vanter ou de rabaisser les autres, de dénigrer les autres et de se glorifier soi-même, ou encore de se considérer comme meilleur qu’un autre. Beaucoup de qualités sont souillées parce que l’on s’y est attaché comme à des réalisations personnelles, qu’on les a utilisées comme un refuge pour se prouver à soi-même que l’on a accompli ou réalisé quelque chose et pour rabaisser ceux qui n’ont pas atteint le même niveau. Quand cette attitude domine, tôt ou tard cela transparaît dans les mots que l’on utilise.
Il est donc presque impossible, quand la base sous-jacente de nos pensées et de notre vision des choses est erronée, que ceci n’apparaisse pas dans nos paroles. Nous pouvons nous mentir et refuser de voir les kilesa qui souillent notre cœur mais, en réalité, nous avons tout intérêt à être attentifs à nos paroles car nous disposons là de quelque chose de tangible pour voir se refléter au grand jour nos pensées et nos attitudes erronées. A ce moment-là, le danger est d’essayer d’effacer ce que l’on a pu dire en se rétractant — « Je ne pensais pas ce que j’ai dit » — alors que c’est précisément là que nous pouvons prendre au piège les kilesa. Nous pouvons beaucoup apprendre sur notre relation aux autres et sur la façon dont notre esprit fonctionne grâce à notre expression verbale. Certaines personnes seront très correctes et polies avec leurs supérieurs mais s’exprimeront sur un ton de supériorité et d’arrogance avec leurs égaux ou leurs inférieurs. C’est l’un des dangers d’un système hiérarchique et, en tant que moines, nous devons toujours en être conscients dans nos paroles.
Le Bouddha a dit que, si nous acceptons humblement les remarques des autres simplement parce que cela peut nous rapporter quelque chose, il ne s’agit pas d’une humilité et d’une souplesse authentiques. Ces qualités doivent être développées par amour, respect et dévotion au Dhamma. Le but n’est pas de développer des qualités par rapport aux autres ou à nos désirs mais par dévotion pour le Dhamma et par aspiration à la réalisation de la Vérité.
Il y a quelques passages de Sutta qui me viennent à l’esprit, notamment à propos du kamma qui se crée du fait de la parole erronée. Le Bouddha a été très clair : « Une personne qui ment tout le temps, pour qui le mensonge est devenu une manière habituelle de fonctionnement, risque de reprendre naissance dans les royaumes inférieurs — sphères des enfers, des animaux ou des preta (fantômes avides). Mais si par ailleurs cette personne crée assez de bon kamma pour revenir à la vie en tant qu’être humain, ce kamma s’exprimera ainsi : les gens lui mentiront, la critiqueront à tort, l’accuseront sans raison ou la diffameront. » Tels sont les résultats d’un kamma de mensonge.
Le Bouddha a aussi évoqué les résultats karmiques des autres formes de « parole erronée ». Ainsi une personne qui prend plaisir à diviser les autres, à créer conflits et querelles, si elle renaît en tant qu’être humain devra vivre la séparation de ceux qu’elle aime et endurer des séparations prématurées. De même, ceux qui ont des paroles dures seront sujets à des paroles dures ; et ceux qui s’expriment avec beaucoup de légèreté et de frivolité seront, dans une autre vie rarement pris au sérieux, leurs paroles n’auront aucun poids.
Il y a un autre Sutta que j’aime beaucoup et auquel je pense toujours quand j’aborde la question de la Parole Juste. Le Bouddha y fait la distinction entre le sage et l’insensé. Il dit que l’insensé aime parler de ses propres qualités même si personne ne le lui demande. Il va se vanter et claironner ses soi-disant vertus dans tous leurs détails. Quant à ses défauts, il les cache ou n’en parle pas. Si on lui pose une question directe à ce propos, il essaie de l’éviter ou bien répond très brièvement en invoquant des tas d’excuses. Quant à parler des autres, même si personne ne le lui demande, il se plaît à parler de leurs défauts et à les développer dans le détail, quitte à spéculer et exagérer beaucoup. Par contre, il évite de parler des qualités des autres. Il s’étendra sur ses propres vertus mais si on l’oblige à parler de celles de quelqu’un d’autre, il sera très expéditif et atténuera les qualités de l’autre par des critiques : « Oui, il ou elle est très …, mais … »
La parole est la manière de distinguer l’insensé du sage, le pandit. Celui-ci ne parlera pas, ou très rarement, de ses propres qualités, même quand on le sollicite — et bien sûr absolument pas si on ne l’y invite pas. S’il doit vraiment parler de ses qualités, il en parle brièvement, simplement, succinctement. Par contre il reconnaît ouvertement ses défauts, parle volontiers des erreurs qu’il a commises, même sans encouragement. Pour les autres, c’est le contraire : il aime souligner les qualités d’autrui et il en parle volontiers dans le détail. Il se réjouit de voir la bonté s’exprimer où que ce soit. Par contre il n’aborde jamais le sujet des défauts des autres pour les calomnier ou les rabaisser. Même si on lui demande d’évoquer le défaut de quelqu’un dans un contexte sérieux, il ne le fait qu’à contrecœur et aussi brièvement que possible, évitant les critiques et soulignant les points positifs de cette personne.
Telle est la caractéristique du sage, tandis que l’insensé essaie de se mettre en valeur pour être apprécié et aimé, essaie de s’élever en rabaissant les autres. Le sage n’a pas besoin de faire cela. Il est attentif à ce qu’il dit. Ses paroles sont véridiques et elles sont un bienfait pour ceux qui les entendent.
Il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup de choses vraies qui ne sont pas bonnes à entendre. Il est inutile de déverser beaucoup de belles paroles pour le plaisir de s’entendre parler. Il faut toujours être conscient de sa propre intention quand on ouvre la bouche. Ai-je l’intention de me mettre en avant, de me vanter, d’exagérer mes propres victoires ? Mais inversement, se rabaisser tout le temps en paroles est aussi le reflet d’une pensée erronée.
Les cinq critères de ce que l’on appelle La Parole Juste sont : la parole vraie et bénéfique, prononcée au bon moment, poliment et gentiment, avec mettā (une authentique bienveillance), et sans aucune intention de rabaisser la personne ou de la rendre malheureuse.
Quand le Bouddha a donné ses instructions de pratique à son fils Rahula, il a insisté sur l’importance de la Parole Juste en ces termes : « Avant de parler, demande-toi : ‘Ces paroles que je m’apprête à prononcer vont-elles occasionner du chagrin à moi ou à l’autre ou aux deux ? Sont-elles akusala (3)? Auront-elles des conséquences désagréables ? Si c’est le cas, je ne prononcerai pas ces paroles.’ » Et tout au long de la conversation, il faut également qu’il y ait cette forme d’attention. Il est possible de commencer une conversation sur un thème très bénéfique — sur la pratique du Dhamma — par exemple, et puis, peu à peu, glisser vers quelque chose de plus mondain. Le Bouddha a ajouté : « Pendant la conversation, aie le même souci : ‘Ces paroles que je m’apprête à prononcer vont-elles occasionner du chagrin à moi ou à l’autre ou aux deux ? Sont-elles akusala ? Auront-elles des conséquences désagréables ? Si c’est le cas, je ne prononcerai pas ces paroles.’ Mais si ce que tu t’apprêtes à dire est sain et bénéfique, continue à parler avec attention. » Et quand une conversation se termine, il doit y avoir encore ce même type de réflexion. Si on a le sentiment d’avoir parlé inconsidérément ou mal, on doit le dire et non s’en cacher, s’en justifier, ni l’oublier. Le Bouddha a dit : « Révèle-le ». Nous dirions aujourd’hui : « Confesse-le », sinon au maître, du moins à l’un de nos compagnons dans la vie spirituelle, tout en prenant la détermination de ne plus parler ainsi à l’avenir. Car, bien entendu, c’est cela qui compte ! Autrement on risque de tomber dans un cycle où l’on parle mal et puis on s’en excuse et on se sent libre de recommencer puisque l’on peut toujours s’excuser après. Dans ce cas il n’y a aucun sentiment de contrition, pas plus que la ferme et sincère intention de ne plus agir ou parler de cette façon erronée.
Donc paroles et actions doivent être en harmonie. L’harmonie est un principe très important de la vie monastique. Parfois les moines disent : « Nous ne sommes pas ici pour faire de la thérapie de groupe, nous ne sommes pas obligés de nous entendre entre nous. » C’est en partie vrai, mais il est également vrai que le Bouddha a souvent chanté les louanges des moines qui parlent de telle sorte que l’harmonie et la compréhension fleurissent autour d’eux. Il a dit : « Quand un tel moine voit le manque d’harmonie et la division, il fait de son mieux pour y mettre fin. C’est quelqu’un qui s’épanouit dans l’harmonie et la coopération, et qui cherche à encourager et à développer cela dans la communauté. » Voilà bien notre critère.
Pratiquer l’attention et la retenue, développer une façon de parler qui soit belle, agréable et bénéfique, être sensible au moment juste pour parler — toutes ces vertus ont très souvent été vantées par le Bouddha. Un jour qu’il parlait à un brahmane, il dit : « Il y a quatre types de personnes dans le monde. Les premiers complimentent ceux qui le méritent au bon moment mais ne critiquent pas ceux qui le méritent au bon moment. Les seconds critiquent ceux qui le méritent au bon moment, mais ne complimentent pas ceux qui le méritent au bon moment. Les troisièmes ne font ni compliments ni critiques au bon moment. Les quatrièmes font compliments et critiques au bon moment. De ces quatre types, lequel selon toi est supérieur aux autres ? » Le brahmane répondit : « Je pense que c’est celui qui ne fait ni critiques ni compliments qui est supérieur, du fait de son équanimité. » Mais le Bouddha rétorqua : « Je ne suis pas d’accord. Aux yeux du Tathagata (4), celui qui est supérieur est celui qui complimente et qui critique au moment opportun. Pourquoi ? A cause de la sagesse qui lui permet de savoir quels sont le moment et le lieu opportuns. »
Il ne s’agit donc pas simplement de fermer les yeux à tout, ce n’est pas ce que recommande le Bouddha. Dans une communauté monastique, il existe un principe d’entraide par la critique mutuelle. Le mot « critique » n’est peut-être pas bien choisi. De nos jours on dirait plutôt : « feedback » et ce serait plus approprié. Mais tout le système d’entraide par la critique ne peut vraiment donner des fruits que s’il est compris comme un bienfait pour la communauté et qu’il est entretenu par un sentiment de confiance mutuelle. Vous savez, dans certaines communautés il y a une sorte de pacte du silence : « Tu ne me critiques pas, je ne te critique pas. » Mais il s’agit là d’une corruption du système. Une autre corruption consiste à ne pas critiquer quand on le devrait parce que l’on pense que la critique ne sera pas acceptée et qu’on en subira des conséquences déplaisantes : « Pourquoi m’en mêler ? Autant rester silencieux puisqu’ils ne veulent pas entendre ce que j’ai à dire, de toutes façons. » D’un autre côté, ceux qui reçoivent une critique peuvent dire que la personne qui leur a fait une remontrance prend des airs supérieurs, se comporte avec arrogance, et ne critique pas de façon profitable.
Pourtant, dire : « Je ne fais cela que pour aider la personne et voilà comment elle me traite ! » ou encore : « Je veux bien être critiqué mais, quand c’est exprimé de cette manière, je ne peux pas l’accepter », dénote un manque de confiance dont nous devons nous défier.
Dans notre communauté monastique, nous essayons de développer l’excellence, ce qui signifie être capables de nous regarder avec honnêteté, tant dans notre façon d’exprimer nos critiques ou nos remarques aux autres que dans notre capacité à accepter leurs remontrances. En effet, être véritablement ouvert à la critique est une grande chance car cela permet d’apprendre beaucoup et vite. Par contre, si nous nous contentons de la subir sans vraiment l’entendre ou en prenant les choses très personnellement et, en nous vexant, nous nous fermons à quelque chose de très important. Cela est d’autant plus vrai dans une communauté monastique où le supérieur n’a pas la disponibilité voulue pour garder un œil en permanence sur ce qui se passe à tous les niveaux, et n’a donc pas la possibilité de donner, sur le champ, remontrances et conseils.
Mais si nous sommes vraiment ouverts, nous pouvons apprendre de tout le monde, de toutes les personnes qui nous entourent, et tout le temps. Telle est l’une des façons justes d’utiliser la parole. C’est aussi un art qui n’est pas facile à acquérir pour beaucoup d’entre nous mais qui vaut vraiment la peine d’être développé. En réalité, développer cet authentique sentiment de bonne volonté les uns envers les autres fait partie de notre entraînement de moines. Comme je l’ai dit, quand la confiance est là, nous avons le fondement sur lequel cet art peut se développer.
Je voudrais donc vous encourager à être toujours attentifs à vos paroles, à trouver des façons de sans cesse affiner cet art de la Parole Juste, de vous débarrasser de la vulgarité et des conversations superficielles. Je ne m’adresse pas seulement aux moines mais aussi aux novices. Je ne veux pas entendre de paroles agressives ou grossières dans ce monastère. C’est tout à fait déplacé de la part de quiconque ici, même pour ceux qui ne s’en tiennent qu’aux Huit Préceptes. Cela me fait vraiment mal d’entendre des jurons et des paroles grossières. Nous ne sommes pas dans la rue ici, notre niveau doit être beaucoup plus élevé. Alors faites de vos paroles un trésor, de sorte que les gens aient plaisir à les entendre.
Quand on est sensible à ses propres paroles, elles ont du poids et elles touchent vraiment le cœur des gens. Vous est-il arrivé de dire quelque chose à quelqu’un et que, des années plus tard, cette personne vous dise : « Vous savez, ce que vous m’avez dit il y a deux ans m’a vraiment touché ; je ne l’ai jamais oublié. » C’est merveilleux, non ? Il vous est certainement arrivé de dire des mots qui sont vraiment allés droit au cœur de quelqu’un, qui ont changé quelque chose dans sa vie et qui sont toujours restés vivants en lui, comme un trésor. La gratitude que cette personne vous en garde est si tangible et si belle ! Voilà un dana (5) que vous pouvez offrir aux autres. Vous pouvez leur faire un cadeau merveilleux qui va leur faire du bien tout au long de leur vie.
Inversement, vous pouvez prononcer des paroles qui vont blesser profondément quelqu’un et qui lui feront du mal pendant très, très longtemps. Nous devons donc être très conscients de nos paroles ; nous devons les polir, les faire briller, et les rendre belle