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 Rudolf Steiner et l'anthroposophie

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Lamat

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MessageSujet: Rudolf Steiner et l'anthroposophie   Rudolf Steiner et l'anthroposophie I_icon_minitimeVen 16 Sep 2011 - 11:38



Rudolf Steiner et l'anthroposophie


Rudolf Steiner,
25 février 1861 à Donji Kraljevec, Croatie et décédé le 30 mars 1925 à Dornach, Suisse, est un philosophe, occultiste et penseur social de nationalité autrichienne. Il est le fondateur de l'anthroposophie, qu'il qualifie de « chemin de connaissance », visant à « restaurer le lien entre l'Homme et les mondes spirituels ». Ses adeptes le considèrent généralement comme un guide spirituel.

Rudolf Steiner et l'anthroposophie Dd11

Les thèmes que je voudrais aborder et développer avec vous concernent la cosmologie et l'anthropologie anthroposophique développé par Steiner.
Il est évident de ne rien prendre comme vérité car la vérité n’existe pas vu que chacun la détiens selon ça façon de voir et de ressentir les choses, je parlerais donc plutôt de réalités propres à chacun.


sunny


L'anthroposophie est un courant de pensée et de spiritualité créé au début du XXe siècle par Rudolf Steiner. Selon lui elle serait une science de l'esprit, une tentative d'étudier, d'éprouver et de décrire des phénomènes spirituels avec la même précision et clarté avec lesquelles la science étudie et décrit le monde physique. L'usage du terme « science » appliqué à cette démarche a été contesté par les tenants de la méthode scientifique.

Steiner postule que ce qu'il appelle l'observation et le penser seraient les deux piliers de toute connaissance. Il propose, par une intensification conjointe aller-retour de ces deux activités de faire l'expérience de l'essence du penser, qu'il appelle la penser pur. De ce dernier, l'homme doit pouvoir tirer en toute autonomie le motif de ses actions et agir alors librement. C'est ce que Rudolf Steiner a appelé « l'individualisme éthique ». L'anthroposophie se fonde sur l'affirmation d'un dépassement possible de la vision matérialiste de la nature et du monde en y ajoutant les niveaux suprasensibles de l'existence : processus vitaux, âme et esprit.

Selon Steiner
L'interprétation correcte du mot « anthroposophie » n'est pas « sagesse de l'homme », mais « conscience de son humanité », c'est-à-dire: éduquer sa volonté, cultiver la connaissance, vivre le destin de son temps afin de donner à son âme une orientation de conscience, une sophia.

L'anthroposophie cherche à développer en l'homme les forces nécessaires pour appréhender ce qui existerait au-delà des sens : monde éthérique ou monde des forces formatrices, monde psychique ou astral, monde spirituel. Pour Kant, l'homme ne peut pas connaître ce qui est au-delà des perceptions sensorielles. Pour l'anthroposophie, l'homme peut développer en lui les facultés qui lui permettent de dépasser cette limite.


sunny


Steiner propose diverses approches de la nature humaine subdivisé en neuf, sept, quatre ou trois constituants.

En neuf
physique, éthérique, astral, âme de sensibilité, âme d'entendement, âme de conscience, Soi spirituel (manas), Esprit de vie (bouddhi), Homme-Esprit (atma).

En sept
physique, éthérique, astral, Moi, Soi spirituel (manas), Esprit de vie (bouddhi), Homme-Esprit (atma).

En quatre
puisque les corps supérieurs ne sont pas encore entièrement développés : physique, éthérique, astral, Moi (le Moi contenant en lui le germe de la triade spirituelle).

En trois
corps, âme et esprit.


sunny


Le corps physique

C'est le seul que la science traditionnelle reconnaisse.


Le corps éthérique

Steiner l'appelle aussi corps vital ou corps de forces formatrices. Il s'agirait davantage d'un champ de forces que d'un corps. Il présiderait au développement du corps physique jusqu'à sa taille adulte et ensuite il dirigerait les processus qui maintiennent sa forme. C'est lui qui ferait du corps physique un corps vivant. Les plantes et les animaux auraient également un corps éthérique.

Rudolf Steiner et l'anthroposophie Trhthy10


Le corps astral

Cette dénomination ancienne a été conservée par Steiner du fait qu'elle était d'usage courant en ésotérisme, mais il l'appelle aussi corps psychique, corps de conscience, parfois corps des désirs ou corps animique. Ce corps n'épouserait pas les formes des corps physique ou éthérique. Il affecterait une forme ovoïde parcourue par des courants de forces psychiques apparaissant lumineuses et très colorées à la « perception clairvoyante ». Dans la littérature ésotérique, on en parle souvent comme de l'aura.

Rudolf Steiner et l'anthroposophie Astral3


Le « Moi » ou le « Je »

Le Moi est considéré comme l'entité supérieure immortelle de l'homme, destinée à se déployer et se structurer sous la forme de ce que l'anthroposophie appelle « la triade spirituelle ». Le Moi est censé agir dans l'âme et susciter ainsi l'être conscient.


L'âme

Dans la structure ternaire anthroposophique de l'être humain : Esprit - âme - corps, on appelle « corps » l'ensemble constitué du corps physique, du corps éthérique, et de la partie inférieure du corps astral. Le terme âme, sous-entendant ses trois aspects appelés âme de sensation, âme d'entendement et âme de conscience, désigne la partie supérieure du corps astral, tandis que le terme esprit désigne le moi, incluant le germe de la triade spirituelle. L'âme de sensibilité serait particulièrement unie au corps astral. Le corps astral est censé rendre conscientes les impressions transmises par les organes sensoriels, mais ce serait dans l'âme de sensation que le Moi peut revivre les souvenirs, les représentations de ce qui a été perçu. L'expérience intérieure se déroule dans l'âme de sensation. Dans l'âme d'entendement, le Moi élabore ce qu'il reçoit. Il éclaire et élabore par la pensée ce qui vit dans l'âme de sensation. Grâce à cette partie de l'âme le Moi peut porter des jugements. C'est au sein de l'âme d'entendement que l'homme s'éveille à lui-même, qu'il saisit son Moi. Toutefois, précise Steiner, la pleine conscience de son Moi, il ne peut l'acquérir que dans l'âme de conscience. Ce n'est qu'à ce moment que la connaissance véritable de soi et du monde peuvent devenir objective et que le Moi peut élargir progressivement sa conscience au suprasensible.

Rudolf Steiner et l'anthroposophie Centremandala


Les corps supérieurs

Le disciple qui suit un chemin spirituel, anticipe par le travail qu'il fait sur lui-même, des stades de conscience qui ne deviendraient l'apanage naturel de l'humanité que dans le futur.

Le travail du Moi sur le corps astral, en le métamorphosant, donnerait naissance au Soi spirituel.
Le travail du Moi sur le corps éthérique (ou vital), en le métamorphosant donnerait naissance à l'Esprit de vie.
Le travail du Moi sur le corps physique, en le métamorphosant, donnerait naissance à l'Homme-Esprit


L'entité christique

Selon Steiner, l'anthroposophie n'est pas une religion mais elle cherche à élucider le contenu des diverses religions. Dans le christianisme, par exemple, ce n'est pas le message religieux qui serait le plus important, mais l'action objective du Christ, considéré comme « l'esprit guide de la terre ». D'un point de vue social, le renforcement de l'ego conduirait au chaos, à la « guerre de tous contre tous ». Pour éviter cela, l'entité christique pourrait imprégner les êtres humains de la force d'amour, ce qui leur permettrait de vivre ensemble en harmonie.

Rudolf Steiner et l'anthroposophie Jes10


L'incarnation du principe christique

Selon l'anthroposophie, l'incarnation du Logos ou Verbe en Jésus aurait eu lieu lors du baptême par Jean-Baptiste dans le Jourdain.
Steiner considère l'incarnation de ce Logos dans un corps physique comme un fait de la plus haute importance pour l'évolution humaine. Alors que les théosophes minimisaient ce rôle en faisant du Christ un avatar, un initié, voire un prophète ordinaire, Steiner voit dans le Christ une incarnation unique de la divinité, rendue nécessaire par le cours de l'évolution. Son rôle cosmique serait d'amorcer et d'accompagner la spiritualisation de la Terre. Il en déduisit que l'impulsion christique est un fait objectif qui transcende toutes les religions. Selon Steiner, les premiers chrétiens ont saisi toute la portée de cet événement, mais cette compréhension commença à se perdre à partir du IVe siècle. Les schismes au sein du christianisme sont la signature de la perte de cette compréhension. À cet époque s'amorça le déploiement de l'intellect dans l'âme humaine, ce qui en contrepartie fit disparaître l'ancienne sagesse instinctive. En perdant cette sagesse, l'être humain gagne en liberté et devient de plus en plus capable de retrouver de manière consciente le lien avec le monde spirituel. Steiner enseigne que la venue du Christ dans un corps physique, il y a deux mille ans, ne serait que la partie visible d'un processus cosmique qui aurait commencé bien avant cette incarnation sur la Terre.


L'apparition du Christ dans le monde éthérique

Steiner prédisait qu'à partir de 1930-1940, de plus en plus d'êtres humains seraient en mesure de percevoir par clairvoyance naturelle la présence du Christ dans le monde éthérique, l'étude de l'anthroposophie préparant le penser à accéder à la clairvoyance pensante.


Les entités dites « adverses »

Steiner enseigne l'existence de plusieurs catégories d'entités adverses. Ce sont des entités spirituelles qui seraient restées à des stades antérieurs de l'évolution pour amener dans notre évolution actuelle des conditions propres à ces anciens stades. Lucifer et Ahriman sont les représentants de deux tendances opposées intervenant dans le développement de l'humanité. Les forces lucifériennes auraient une action expansives, centrifuges, dilatoires, dissolvantes et calorique, tandis que les forces ahrimaniennes auraient une action contractante, durcissante, centripète et refroidissante. Selon cette vision, dans l'organisme humain, les forces lucifériennes auraient un certain rapport avec les maladies de type inflammatoire, microbienne, tandis que les forces ahrimaniennes seraient liées aux maladies sclérosantes, paralysantes et virales. La santé résulterait ainsi de l'équilibre dynamique entre ces deux tendances.


L'incarnation d'Ahriman


Le Représentant de l'humanité, luttant entre Lucifer et Ahriman pour les équilibrer.
Pour Steiner, un retour du Christ dans une incarnation humaine est impossible. Les écoles ésotériques qui annoncent un futur retour du Christ, ne feraient que préparer les conditions de la venue d'une entité adverse, laquelle se ferait passer pour le Christ réincarné, un peu comme dans le Court récit sur l'Antéchrist du philosophe russe Vladimir Soloviev. Cette entité, Steiner l'appelle Ahriman, un autre nom pour Satan. Selon lui Ahriman s'incarnerait au début du IIIe millénaire.

Rudolf Steiner et l'anthroposophie Groupeenbois
Représentation de l'humanité luttant entre Lucifer et Ahriman pour les équilibrer


Ère du Verseau

Steiner déclare que l'humanité est dans l'ère des Poissons depuis 1413, et qu'elle n'entrera dans l'ère du Verseau que 2160 ans plus tard soit en 3573.
Réincarnation et karma


Homme et femme

Dans l'image de l'homme selon l'anthroposophie, il n'existerait pas deux sortes d'humains mais une seule: tout être humain serait en réalité masculin-féminin. Plutôt que de parler d'homme et de femme, il faudrait donc parler de nature masculine et de nature féminine. La femme possèderait un corps physique de nature féminine mais son corps éthérique serait de nature masculine. L'homme par contre possèderait un corps physique de nature masculine et son corps éthérique serait de nature féminine. Ce qui est extérieur chez l'un vivrait intérieurement chez l'autre, et inversement, ce qui expliquerait notamment l'attraction entre les sexes. Quant à l'âme et au moi, ils ne seraient pas sexués. Le moi éternel s'incarnerait soit en homme soit en femme, en général alternativement, sauf exceptions et nécessités liées au karma. Une incarnation en tant qu'homme n'apporterait pas les mêmes expériences qu'une incarnation en tant que femme. L’homme serait plus incrusté dans la matière, davantage conduit par le cerveau et l’intellect. À l’inverse, la femme serait moins profondément incarnée. Elle resterait plus proche de l’intériorité de sa psyché, de son âme, de son monde intérieur. Selon cette vision, une vie d’homme serait la cause d’une réincarnation en femme et vice versa.


L'esprit


Pour Steiner, au stade actuel l'homme ne serait ni tout à fait libre, ni déterminé; il se trouverait sur le chemin qui mène à la liberté. Progressant d'incarnation en incarnation, l'être humain développerait les facultés et le savoir qui lui permettraient d'aborder son environnement et sa destinée avec une maturité croissante. Un esprit qui se détermine lui-même, en toute lucidité sur ses motivations profondes, est un esprit libre.

Dans la perspective anthroposophique, l'esprit est l'élément éternel qui voyage d'une incarnation à l'autre. Les corps sont renouvelés à chaque incarnation. Le karma est défini comme le lien qui rattache un être aux conséquences de ses actions. L'esprit humain suit une évolution ascendante. Lorsque l'être humain psycho-spirituel, après la mort, s'est débarrassé de ce qui le rattachait à la terre, l'esprit s'élève dans les mondes spirituels aussi haut que lui permet son degré d'évolution. L'esprit humain n'est pas inactif dans les mondes spirituels ; en collaborant avec les entités spirituelles, il prépare sa prochaine incarnation. Quand il est prêt et que les conditions terrestres sont adéquates, le processus s'inverse et l'esprit humain redescend vers la terre.


Sommeil et après-vie


Selon la conception de Steiner, au cours du sommeil, le corps physique resterait imprégné de l’éthérique (qui le maintient en vie), mais l’astral (l’âme) et le moi (je) s'en sépareraient. En revanche, au moment de la mort, le corps éthérique, le corps astral et le moi quitteraient définitivement le corps physique.
À partir du moment de la mort, l’individu revivrait toutes ses nuits de sommeil, soit un tiers de la durée totale de sa vie. Il retrouverait aussi ses proches décédés avant lui. Il ne pourrait que contempler le spectacle de ses actions tel que le conçoit Aristote, impuissant parce qu’il ne peut plus rien y changer, ce qui l’attristerait au plus haut point. Plus l’individu aurait eu un comportement moral, plus il serait entouré et en bonne compagnie. Après avoir traversé, la sphère lunaire, la sphère de Mercure et celle de Vénus, il poursuivrait son ascension à travers les sphères, solaire, de Mars, de Jupiter et de Saturne qui correspondraient à des niveaux spirituels de plus en plus élevés. Au fur et à mesure de son ascension à travers les sphères spirituelles, l'individu se dépouillerait successivement de ses corps éthérique et astral. Par la suite le processus s'inverserait et l'individualité se reconstruirait des corps au fur et à mesure de sa descente vers une nouvelle incarnation terrestre.


Durée entre les incarnations


Les êtres humains étant très dissemblables, la durée typique entre les incarnations (environ 1000 ans) serait susceptible de variations considérables. Par exemple, les personnalités très liées à une conception matérialiste de la vie, ou fortement marquées par l’intellectualité, auraient du mal à évoluer dans les mondes supérieurs et se réincarneraient de ce fait plus rapidement ; les individus morts prématurément se réincarneraient d'autant plus rapidement qu'ils sont morts plus jeunes.
La redescende sur terre.
Peu de temps avant la naissance, l’individu verrait le germe de son corps physique se lier à l'organisme de la future mère. Après la troisième semaine de développement fœtal, le Moi s'engagerait activement dans le processus de formation du corps, lui donnerait sa forme et commencerait à s’y incarner. Durant les sept premières années après la naissance, l'enfant édifierait son corps éthérique, plus ou moins jusqu'au changement de dentition. À partir de ce moment, une bonne partie des forces formatrices éthériques seraient libérées et disponibles pour l'activité représentative. Entre la douzième et la seizième année à l'époque de la puberté, le corps astral se séparerait de l'enveloppe astrale qui le construisait. Le Moi par contre ne s'incarnerait complètement que vers l'âge de 20 ou 21 ans.


En conclusion

Pour s'élever plus haut encore dans la connaissance, il faut faire de la force de l'amour une force de connaissance. Il ne peut s'agir ici du sentiment généralement connu sous ce nom, qui est presque le seul dont on parle à notre époque matérialiste. L'amour que nous nous avons en vue est celui qui nous rend capable de nous sentir un avec un être qui n'est pas nous dans le monde physique, à nous sentir vraiment un avec lui, de manière à éprouver ce qui se passe en lui aussi bien que ce qui se passe en nous et à sortir, par conséquent, complètement de nous pour revivre en lui. Au cours de la vie humaine ordinaire, l'amour n'atteint pas à ce degré auquel pourtant il faudrait qu'il s'élève pour devenir un pouvoir de connaissance."


L’œuvre de Rudolf Steiner est bien plus qu’un simple courant de la théosophie, et elle n’a même plus qu’un lointain rapport avec ce qu’on entend par « théosophie » au sens moderne du terme. Son rayonnement en Europe et dans le monde est tout de même le signe que quelque chose opère qui est de l’ordre de l’esprit: qui nous tire réellement vers En-Haut.

"Nous comprendrons le monde quand nous nous comprendrons nous-mêmes, parce que nous sommes, lui et nous, des moitiés intégrantes. Enfants de Dieu, germes divins nous sommes.
Un jour nous serons ce que Dieu est".

Rudolf Steiner

sunny


Source

www.norfleet1941.tripod.com/rudolf_steiner.htm
www.fr.wikipedia.org/wiki/Anthroposophie
www.moncelon.com/Steiner2.htm
www.fr.wikipedia.org/wiki/Rudolf_Steiner
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MessageSujet: Rudolf Steiner, sa vie, son oeuvre...   Rudolf Steiner et l'anthroposophie I_icon_minitimeLun 15 Avr 2013 - 8:36


Rudolf Steiner, sa vie, son oeuvre...(1861-1925), fondateur de l'anthroposophie : Conférencier Charles Raphaël Payeur


.... sunny .............Rudolf Steiner..........
Rudolf Steiner, sa vie, son oeuvre 1/10 par EsoEva
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MessageSujet: Re: Rudolf Steiner et l'anthroposophie   Rudolf Steiner et l'anthroposophie I_icon_minitimeVen 5 Juil 2013 - 16:27

Bonjour,

Un lien qui lorsqu'on le consulte suscite bien des interrogations concernant cette "spiritualité", ou philosophie.

http://www.prevensectes.com/anthrop1.htm#2
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MessageSujet: Re: Rudolf Steiner et l'anthroposophie   Rudolf Steiner et l'anthroposophie I_icon_minitimeVen 5 Juil 2013 - 18:46

Merci Chenoa pour les bêtises que j'ai pu lire.
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MessageSujet: Re: Rudolf Steiner et l'anthroposophie   Rudolf Steiner et l'anthroposophie I_icon_minitimeVen 5 Juil 2013 - 20:43

Si tu le dis Graal, libre à toi tu as ton libre arbitre mon ami. Wink 
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MessageSujet: Rudolf Steiner et l'anthroposophie   Rudolf Steiner et l'anthroposophie I_icon_minitimeVen 5 Juil 2013 - 23:36

Un petit clip amusant qui présente les principes des écoles Steiner.
Clip justement réalisé par une ancienne élève Steiner (de l'équipe de l'émission Karambolage d'ARTE)





Une autre école est possible
ENQUÊTE | Ils sont de plus en plus nombreux à étudier en dehors du système scolaire classique. Cours par correspondance ou écoles alternatives affirment mettre l'enfant au cœur de l'enseignement. Serait-ce l'éducation de demain ?

Le 01/06/2013 à 00h00- Mis à jour le 05/06/2013 à 08h50
Lorraine Rossignol - Télérama n° 3307


Jardin public Anne Franck, à Paris. Ces enfants-là étudient à la maison, hors du circuit traditionnel. © Léa Crespi pour Télérama
Au cœur de Paris, dans l'un de ses quartiers les plus denses, un îlot de calme et de sérénité : le jardin public Anne-Frank, caché au bout d'une impasse. En ce début d'après-midi, des rires d'enfants s'en échappent. Ils sont une vingtaine, petits et grands, à jouer ensemble ou à se poursuivre sur les pelouses, en présence de leurs parents, lesquels papotent sur les bancs quand ils ne participent pas à leurs jeux. Il est 14h30, douze millions d'élèves attendent leur prochaine ­récré, mais ces enfants-là, des « non-sco » (non-scolarisés), savourent leur liberté…

« J'ai retiré mon fils de l'école en 2006, alors qu'il était en CE1. Au fil du temps, Lucien avait commencé à se faner, il était démoralisé, se dépréciait lui-même : "Je ne veux plus apprendre. Je n'y arriverai jamais." Quand un enfant vous dit ça, à 7 ans et demi, ça fait mal », raconte Charlotte Dien, qui décide alors de prendre en charge l'instruction de son enfant à la maison. « Ce fut une libération. Du jour au lendemain, il s'est épanoui. Un peu comme un évadé », poursuit cette ancienne scénariste de cinéma, qui depuis lors multiplie recherches, livres et articles en psychologie et sciences de l'éducation.

« Comme un évadé », son fils ne fut pour autant jamais un hors-la-loi : on l'ignore souvent, mais, en France, l'école n'est pas obligatoire. C'est l'instruction qui l'est. Laquelle peut tout à fait être dispensée par les parents, du moment qu'ils le déclarent à la mairie et au rectorat, et qu'ils acceptent les contrôles réguliers de ces derniers, destinés à vérifier le bon développement de l'enfant. « Une disposition du code de l'éducation que l'on a du mal à concevoir, tant, dans notre pays, l'école est une religion ! » constate Sylvie Martin-Rodriguez qui, dans le Haut-Jura, appartient elle aussi à ce mouvement de l'Instruction en famille (IEF).

Un mouvement hétérogène – des extrémistes catholiques aux néolibertaires, en passant, pour l'essentiel, par des bourgeois bohèmes souvent issus, paradoxe !, de l'enseignement – et encore minoritaire, mais qui grandit : si seuls trois mille enfants sont déclarés comme instruits par leurs parents, vingt-sept mille autres, également non scolarisés, bénéficient de cours par correspondance.


La pédagogie Steiner-Waldorf accorde une large place aux travaux artistiques, scientifiques et manuels. © Pascal Bastien pour Télérama

Et l'Ecole de la vie, association qui organise sorties au musée, au parc, ateliers de théâtre, de danse, de jeux de société, usage de supports multimédias, revendique chaque semaine une nouvelle famille à son actif. « Tous les neurobiologistes vous le diront : le cerveau se développe là où on l'utilise avec de l'enthousiasme, véritable engrais neurologique. Tout ce qui s'apprend dans un acte d'enthousiasme s'inscrit en nous à jamais. A contrario, l'enseignement tel qu'il est pratiqué aujourd'hui dans les écoles va à contre-courant du fonctionnement optimal du cerveau », assure André Stern, dont le père, Arno Stern, célèbre chercheur et pédagogue, a révolutionné l'approche de l'expression artistique pour les enfants.
De fait, au « socle commun de connaissances et de compétences » cher à l'Education nationale, de plus en plus de parents préfèrent aujourd'hui pour leurs enfants les « apprentissages informels et autonomes » mis en lumière, dans les années 60, par le pédagogue américain John Holt.

Aux Etats-Unis, le phénomène du homeschooling est d'ailleurs en pleine expansion – deux millions de petits Américains, soit près de 4 % des enfants en âge d'être scolarisés, ont école à la maison, que celle-ci soit assurée par les parents ou par correspondance. « Mon père ne m'a pas mis à l'école, poursuit André Stern, et je ne suis pas devenu pour autant un adulte incapable de vivre avec les autres ! La société a besoin d'entendre qu'il y a autre chose que l'école. Y compris ceux qui font l'école ! »

Longtemps si sûr de son excellence et si prisé – jusqu'à ce que les résultats d'enquêtes et de classements internationaux viennent semer le doute –, notre système scolaire français, particulièrement normatif et compétitif, serait-il menacé ?

Jean-Pierre Lepri l'assure sans ciller. Après avoir consacré cinquante années de sa vie à l'école, cet ancien instituteur, formateur, inspecteur et conseiller international sur les questions d'éducation est convaincu que « l'école, structurellement, ne peut se réformer – et [qu']elle finira par disparaître. Sa fonction principale, aujourd'hui, c'est de garder les enfants pendant que les parents travaillent. Et cela vaut aussi pour les écoles alternatives, qui se multiplient un peu partout actuellement. »

Inspirées des pédagogies de Maria Montessori, de Rudolf Steiner ou de Célestin Freinet, ces écoles, qui toutes remettent l'enfant au centre des apprentissages, n'ont jamais autant eu le vent en poupe. Qu'elles soient publiques ou privées, gratuites ou payantes, sous contrat ou non, elles ont chacune un projet particulier : écologique, comme dans les deux structures inspirées par la vision de l'agriculteur philosophe Pierre Rabhi, en Ardèche et dans la Drôme ; ou linguistique, comme dans le réseau d'écoles bilingues gratuites français-occitan Calandreta – une cinquantaine à ce jour, dans tout le Sud de la France.

Lydie Rech, enseignante dans l'une d'entre elles, à Béziers, constate que « ce n'est pas tant l'aspect linguistique qui intéresse les parents – beaucoup viennent de Paris, de Lille, ou même d'Allemagne ! – mais bien le volet pédagogique, puisque, dans nos écoles, nous appliquons les idées de la pédagogie Freinet : autonomie de l'enfant, travail en coopération, expression libre… »


L'école Steiner-Waldorf de Colmar, fondé il y a trente ans. L'une des plus ancienne en France. © Pascal Bastien pour Télérama

Un engouement soudain dont ne peut que se féliciter Stéphane Reitter, l'un des fondateurs, il y a trente ans, de l'école Steiner-Waldorf de Colmar, l'une des plus anciennes en France. « On voit bien les inquiétudes des parents et leur insatisfaction face à ce qui se passe dans le public. Mais ce regain d'intérêt pour l'alternatif signifie d'abord un intérêt nouveau pour l'enfant ».
Ce qu'assure aussi Antonella Verdiani. Après une carrière consacrée aux sciences de l'éducation au sein de l'Unesco, elle milite en faveur d'un « printemps de l'éducation » en Europe : « De plus en plus de pays – l'Allemagne, la Suisse, l'Italie – commencent à comprendre ce qu'est vraiment un enfant ; et surtout que ceux d'aujourd'hui sont différents de ceux d'hier, que l'on traitait comme de la pâte à modeler. Ils sont plus mûrs, plus conscients. Ils acceptent moins facilement qu'on leur impose quelque chose s'ils n'en comprennent pas la raison. » Le décalage s'accentue entre ces enfants évoluant si vite et l'institution scolaire, pleine de lourdeurs et de rigidités.

« Même si l'école "grandit" moins vite que les enfants, nous n'en sommes pas moins convaincus, à la Fédération des établissements scolaires publics innovants (1), que le système peut reprendre à son compte cette offre alternative et se montrer ambitieux pour ses élèves », déclare la déléguée générale, Audrey Maurin, qui en appelle à « un courage politique fort ».

D'autant plus indispensable, selon l'historien de l'éducation Bruno Poucet, que « l'école est le lieu du vivre-ensemble. Si l'on brisait ce pacte social pour systématiser un entre-soi cultivé par les petites écoles alternatives, et plus encore par des familles individualistes qui s'improvisent enseignantes, alors ce serait la fin des valeurs communes qui cimentent notre société. Promouvoir de telles idées est totalement irresponsable ».

Sur les hauteurs de Meudon (92), dans les locaux de La Source, l'une des premières écoles alternatives créées en France (en 1946), le directeur de l'école primaire, Yves Herbel, désamorce le débat : « L'institution finit généralement par faire siennes des idées issues des pédagogies alternatives, qu'elle redigère à sa manière – la gestion pacifique des conflits, par exemple. Inutile, donc, d'aller chercher à l'étranger les bonnes idées, nous avons de nombreux outils chez nous…

Mais la prochaine révolution ne sera pas pédagogique, elle viendra des élèves eux-mêmes, de leurs nouvelles compétences, des nouvelles technologies et de ce que vont nous révéler les neuro­sciences sur le fonctionnement des neurones et des apprentissages. Le métier d'enseignant va en être complètement changé, il va lui falloir faire un pas de côté, pour devenir moins un éducateur qu'un accompagnateur. C'est déjà un peu le cas aujourd'hui, on n'apprend plus beaucoup à l'école… »

Soit précisément ce que promeuvent tant les pédagogies nouvelles que les partisans des apprentissages autonomes : des enfants moteurs de leurs acquis. Et si les élèves, mettant tout le monde d'accord, inventaient in fine l'école du futur ?



La pédagogie Steiner-Waldorf
Inspirée des travaux du philosophe autrichien Rudolf Steiner (1861-1925), fondateur de l’« anthroposophie » (pensée visant à rapprocher l’homme des « mondes spirituels »), cette pédagogie humaniste accorde une large place aux travaux artistiques, scientifiques et manuels. Elle recentre aussi les enfants sur leur intériorité et leur créativité. Forte de 250 000 élèves dans le monde, la pédagogie Steiner compte vingt écoles et jardins d’enfants en France, soit quelque 2 300 élèves.


 
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MessageSujet: Re: Rudolf Steiner et l'anthroposophie   Rudolf Steiner et l'anthroposophie I_icon_minitimeSam 6 Juil 2013 - 10:51

Bonjour,

Puisque tu vas dans le sens de la scolarité Graal, voici l'envers de la médaille:

http://gregoireperra.wordpress.com/2012/09/01/extraits-edifiants-des-conseils-de-rudolf-steiner-aux-professeurs-de-lecole-waldorf-de-stuttgart/

Tous ces témoignages sont relatés par un ancien anthroposophe, tu verras, c'est passionnant et encore je n'ai pas tout lu car beaucoup de sujets. N'hésite pas à parcourir les diverses rubriques de ce monsieur.

http://gregoireperra.wordpress.com/tag/endoctrinement/

Lorsque je lis ton post et regarde tes vidéos, il est certain que ceux qui se trouvent encore à professer dans ces institutions ne vont pas aller à l'encontre de leur endoctrinement ou de leur institution au risque de perdre leur emploi. Alors même si tout n'est pas mauvais dans leurs écoles, il n'en reste pas moins que les gosses sont formatés et endoctrinés mais de façon si subtile qu'il n'est pas encore possible d'en tirer des éléments suffisants pour les qualifier de vraiment sectaires.

Aussi j’oubliais, dans tes 2 dernières vidéos, rien ne mentionne réellement que ce sont des écoles anthroposophes calquées sur le principe de pédagogie préconisée par Rudolf Steiner.

Bien à toi.sunny


Dernière édition par Chenoa le Sam 6 Juil 2013 - 13:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Rudolf Steiner et l'anthroposophie   Rudolf Steiner et l'anthroposophie I_icon_minitimeSam 6 Juil 2013 - 12:05

Suite a un contrôle inopiné dans les écoles en France

"« Les activités organisées ne laissent aucune place pour l'esprit critique, ni pour l'éducation physique et sportive, ni pour la biologie. »"

"Même constat à l'école de Sorgues (Vaucluse). « Dans ses trois classes, aucun apprentissage structuré. Une maîtresse dit procéder par imprégnation. »"

"Les inspecteurs relèvent ainsi que les programmes d'enseignement sont fondés sur des thèmes mythiques et mystiques qui ne laissent aucune initiative aux élèves. "

" Les jeunes sont transformés en de simples exécutants gentils mais béats. On ne leur demande surtout pas de discuter », "

http://www.leparisien.fr/faits-divers/un-rapport-inquietant-sur-les-ecoles-steiner-02-08-2000-2001541319.php
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MessageSujet: Re: Rudolf Steiner et l'anthroposophie   Rudolf Steiner et l'anthroposophie I_icon_minitime

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