orné
Messages : 5072 Date d'inscription : 11/06/2012 Age : 51 Localisation : UNIFIÉS CORPS, ÂME, MENTAL. LA TRINITÉ PARFAITE QUI REGARDE DANS LA MÊME DIRECTION, NE SE COMBAT PLUS MAIS RESTE SOLIDAIRE
| Sujet: Cachés à la vue de tous, les psychopathes dirigent-ils le monde ? Mar 28 Fév 2017 - 13:58 | |
| Bonjour, Sommes-nous dirigé par des sociopathes ? Est-ce que le fait que les élites ont parcouru un long chemin tout en glanant expériences et perspicaciter garantissent que nous ayons affaire à des personnes saine d'esprit ? N'est-il pas légitime de penser que le fait de vouloir le pouvoir à tout pris nécessite un égo surdimensionné ce qui sous entend un déficit au niveau d'une réflexion impartiale ! Nous avons affaire à des personnes qui estiment avoir le pouvoir de penser à notre place, se prennent pour des élus et se comportent en tant que tel ! Leur mégalomanie mettent la planète en danger, un changement de paradigme est souhaité par une transition en douceur ou le peuple aura sa place parmi le pouvoir constitutionnel. Tout comme au niveau local par une assemblée constituante. C'est la seule façon d'installer un garde-fou afin d'équilibrer les rapports de force entre les dirigeants et le peuple ! Orné
Cachés à la vue de tous, les psychopathes dirigent-ils le monde ? Nick Parkins New Dawnsam., 21 jan. 2017 00:00 UTC« Notre société est dirigée par des aliénés au service d'objectifs aliénants. Je pense que nous sommes gouvernés par des maniaques à des fins démentes et je pense que je suis susceptible d'être enfermé pour oser exprimer cela. C'est ce qui est dément à ce sujet. » - John Lennon (1940-1980), chanteur et compositeur anglais Lennon et d'autres externalisent l'apparente paranoïa qui jaillit en nous. « Le monde est devenu fou ! » Plus souvent qu'autrement, nous étouffons cet avis, et nous contentons de voir le monde comme d'autres le prescrivent. Mais qui sont ces autres, et que veulent-ils ? Le terme de psychopathe est souvent mal jugé criminellement, grâce en grande partie aux représentations inutiles des types de psycho-caractère malades, tordus et violents dans les médias populaires. Cela a conduit, par ignorance publique, à la croyance commune que le psychopathe n'a aucune fonction, rôle ou place dans la société ouverte. Une rapide esquive qui nous permet — à nous la saine apparente majorité — de contourner nos pires craintes.
Toute idée selon laquelle le psychopathe est incapable de fonctionner dans une société ouverte est, selon M.E. Thomas1 — une sociopathe auto-confessée — incorrecte. La question n'est pas tant la capacité de fonctionner, mais plutôt de savoir quelle capacité ou forme cette fonction prend. Comme le dit Thomas, les psychopathes et les sociopathes partagent une histoire clinique entrelacée ; les deux peuvent fonctionner en société, ils le font différemment. Et bien qu'il nous reste à étudier quel masque cette fonction peut prendre, ils excellent dans de nombreuses situations sociales.
La concurrence gagne
Jean-Baptiste de Lamarck était un biologiste français qui préconisait une théorie de l'évolution largement réprimandée dans les cercles établis. Le travail majeur de Lamarck a été publié la même année que celle de la naissance de Charles Darwin — qui allait supplanter la théorie de Lamarck cinquante ans plus tard. Dans le monde de Lamarck, la coopération a prévalu sur la concurrence darwinienne dans le moteur de l'évolution.
Selon les auteurs G. Greenberg et M.M. Haraway2, le point de vue de Darwin a servi à refléter et à soutenir une société victorienne liée aux valeurs du libre marché, du capitalisme et de l'empire. Son modèle soutenait la loi de la jungle, la vie difficile, le code de conduite ; la dévotion scientifique du monde naturel se joue sur un paysage brutal, froid et insensible. Peut-être l'environnement idéal pour l'aspirant psychopathe des temps modernes, et une vue dominante que le poète Tennyson décrit comme la nature, rouge en dent et griffe.
Serpents et échelons
Bien que le diagnostic de psychopathie définitive chez les individus reste quelque peu une zone grise, des tentatives ont été faites pour catégoriser les traits psychologiques qui distinguent les personnalités psychopathes. La plus importante est la liste de contrôle diagnostique mise au point par le célèbre psychologue canadien Robert Hare qui est utilisée pour déterminer un diagnostic catégorique de psychopathie clinique ou, au mieux, une note de catégorie.
Selon la liste de Hare, les psychopathes présentent un charme superficiel, un ego débridé, un mensonge pathologique et une ruse froide et calculée pour accéder à leur proie. Ils sont souvent impulsifs et irresponsables, et montrent une absence d'empathie et un manque de culpabilité sans remords. Ces attributs et d'autres, tels que la polyvalence criminelle et une capacité marquée à manipuler, tromper et contrôler, les caractérisent comme dangereux. Ce sont des traits qui permettent aux psychopathes d'accéder à des positions régaliennes de pouvoir et d'influence.
« Nous en savons beaucoup moins sur la psychopathie corporative et ses implications », explique Paul Babiak, psychologue à New York, « en grande partie en raison de la difficulté à obtenir la coopération active des entreprises commerciales pour notre recherche ».3 Un dilemme que Hare a révélé à Jon Ronson, auteur de The Psychopath Test. « Les prisonniers sont faciles », déclare Hare. « Ils aiment rencontrer des chercheurs, cela brise la monotonie de leur journée, mais les PDG, les politiciens... »4 Selon Hare, ces requins sont une autre paire de manches.
Une rare étude sur la psychopathie en milieu de travail menée par Babiak, Neumann et Hare5 suggère que un sur vingt-cinq, ou quatre pour cent, des cadres d'entreprise montrent des traits de personnalité significative typique de la psychopathie — une incidence quatre fois supérieure à celle estimée dans la population générale. L'étude soutient l'affirmation selon laquelle les psychopathes peuvent et, en fait, atteignent un statut d'entreprise de haut rang. Nous ne pouvons que spéculer, mais Hare concède que Wall Street pourrait en abriter un sur dix, attirés par les failles lucratives parce que mal réglementées6. Prenez ceci en considération et il n'est pas difficile de voir comment la substance même et l'identité des sociétés et des institutions financières peuvent souvent glacer.
Ce qui est sans doute le plus saisissant dans cette étude, c'est qu'elle indique que bien qu'ils soient classés comme des gestionnaires de qualité inférieure, ayant peu l'esprit d'équipe et s'attirant de mauvaises évaluations de performance, les cadres qui ont répondu au seuil clinique du psychopathe ont été valorisés par leurs supérieurs immédiats comme créatifs et novateurs, bons communicateurs et penseurs stratégiques.
En bref, ils ne peuvent pas toujours échapper au radar. Malgré les avertissements, il est évident pour le psychiatre étasunien Hervey Cleckley que les psychopathes possèdent la communication, la persuasion et les compétences interpersonnelles pour surmonter tout impact négatif sur leur carrière. Une conclusion appuyée par l'étude de Babiak : « Certaines entreprises considèrent les cadres psychopathes comme ayant un potentiel de leadership, en dépit des évaluations négatives du rendement et de faibles notes par des subordonnés sur le leadership et la gestion. Selon les auteurs, cela montre une compétence à manipuler les décideurs, une caractéristique abordée par le psychologue Dennis Doren qui a observé dans les institutions la capacité infaillible du psychopathe à chercher et à favoriser des relations avec ceux de la plus haute autorité et démontrer une formidable habileté à les influencer.9
Dans de nombreux cas, la capacité du psychopathe, semblable au caméléon, à imiter son environnement en lisant et en influençant ses collègues par l'art de la tromperie, que ce soit par l'auto-promotion ou la persuasion subtile, permet à l'imposteur de cacher sa vraie nature et d'avancer sans être détecté par les coutumes sociales. Des études suggèrent que la psychopathie, en personne ou par procuration, peut s'ancrer au sommet du pouvoir mais ce phénomène est-il relativement isolé ou ce scénario a-t-il toujours prévalu au cours de l'histoire humaine ?
Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas
En tant que vice-président et directeur des Études sur la gouvernance à l'Institut Brookings, Darrell West analyse les programmes des facultés de droit et des écoles de commerce, en particulier, selon West, « parce qu'ils forment les leaders de demain »10. Au cours de ses recherches, West étudie les programmes des cours et effectue des entrevues avec des membres du corps professoral. Il a également acquis des données sur les perceptions des étudiants issus des facultés de droit et des écoles de commerce. Ce qu'il a trouvé s'est révélé troublant.
« La responsabilité sociale de l'entreprise est d'augmenter ses bénéfices », affirme West, en s'inspirant du titre d'un article du New York Times publié en 1970 et écrit par l'économiste et statisticien étasunien très influent Milton Friedman. L'article était sans équivoque : selon Friedman, maximiser la valeur pour les actionnaires était la seule responsabilité de l'entreprise.11
« Bien des écoles n'exigent pas de cours distincts qui fournissent des conceptions générales sur le but de l'entreprise dans la société », explique West. Parmi celles qui le font, « beaucoup se concentrent sur le but de l'entreprise, en mettant l'accent sur la façon de maximiser la valeur pour les actionnaires, en particulier dans les facultés de droit12. L'instruction est donc essentielle, note West, et façonnera la vue d'un étudiant sur le monde. En fait, West conclut, « les enquêtes sur les écoles de commerce montrent qu'après avoir terminé leur cursus, les étudiants sont plus susceptibles de voir la valorisation de l'actionnaire comme l'objectif le plus important de la société.13
Ce n'est pas tant que Friedman était un prophète. Rétrospectivement, selon West, il a aidé à façonner les perspectives de nombreux dirigeants d'entreprises, universitaires et leaders d'opinion qui ont finalement servi à influencer le sens moderne du but de la société aux États-Unis. Une identité inhérente qui contribue à façonner la façon dont, le plus souvent, les étudiants des facultés de droit et des écoles de commerce voient leur manque de responsabilité envers la société, même aujourd'hui.
Dans le monde réel, les inévitables équations froidement calculées se déroulent pour d'un côté maximiser le profit et pour de l'autre minimiser les pertes. Et comme la plupart des équations mathématiques, elles ne font que peu ou pas de sens pour le profane. « Pouvez-vous acheter ce que vous possédez déjà ? » C'est l'équation que tous les intéressés ont du faire face en 2011 quand la société Nautilus Minerals inc., établie au Canada, a acheté à l'État indépendant de Papouasie-Nouvelle-Guinée la licence pour exploiter les profonds conduits volcaniques sous-marins dans des eaux souveraines au large des côtes du pays. La réponse, moralement, bien sûr, est non. (---) La suite sur Sott.net
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